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Sondage : Un Français sur trois d’accord avec le Front national ?

Sondage : Un Français sur trois d’accord avec le  Front national ?

 

D’après un sondage Odoxa,  environ un tiers des Français seraient en accord avec le Front National. Un résultat qui montre la droitisation de l’opinion dans le pays en raison surtout de la crise et du terrorisme. Des chiffres d’adhésion supérieure aux perspectives de voix de Marine Le Pen pour le premier tour des présidentielles (entre 25 et 28 pour cent). Normalement avec une telle adhésion les chances de triompher pour Marine Le Pen devraient être réelles. Cependant il faut faire une distinction entre l’adhésion aux idées d’un parti dans une posture essentiellement protestataire et le soutien qu’on peut lui apporter en tant que futur parti de gouvernement. De ce point de vue le Front National n’apparaît pas très majoritairement comme un parti suffisamment crédible pour gérer le pays pour environ 75 % de l’opinion. Le Front National est le plus souvent ressenti davantage comme syndicat politique que comme un parti de gouvernement.  Un Français sur trois se dit aujourd’hui « souvent d’accord » avec les prises de position du Front national, une proportion en forte progression au cours des dernières années, selon un sondage Odoxa diffusé dans la soirée du 26 avril. Si 33% des personnes interrogées sont « souvent d’accord » avec le FN, une forte majorité des deux tiers, 67%, est d’un avis contraire. En avril 2002, les Français n’étaient que 19% à se dire d’accord avec les positions du FN, après la qualification de Jean-Marie Le Pen pour le second tour de l’élection présidentielle. Si les sympathisants de gauche ne sont que 11% (contre 89%) a être « souvent d’accord » avec le Front national, c’est le cas de 29% des proches de la droite (contre 71%), selon cette enquête réalisée pour iTélé et Paris Match. Près de quatre Français sur dix (38%) estiment par ailleurs que si Marine Le Pen était élue présidente de la République, elle ferait « ni mieux ni moins bien » que François Hollande. Ils sont 40% à penser qu’elle ferait « plutôt moins bien » et 22% qu’elle ferait « plutôt mieux ». 

Drogue Marseille : encore trois morts, la routine ?

Drogue Marseille : encore trois morts, la routine ?

 

 

 

Bon an mal an il faut compter une vingtaine de morts par  à Marseille pour règlement de comptes liés surtout au trafic de drogue mais il semble bien cette fois qu’on semble en avance sur ce sinistre calendrier puisqu’on compte déjà 10 morts  depuis le début de l’année. La routine à Marseille en quelque sorte si les conséquences n’étaient pas aussi dramatiques ;  des meurtres entre bandes rivales qui affectent gravement l’image d’une ville sans doute par ailleurs l’une des plus agréables à vivre une ville cependant dont la réputation est plombée par les zones de non-droit des quartiers nord gangrenés le trafic de drogue. La police a certes fait ces derniers mois un travail assez remarquable mais le travail à faire reste encore immense et les moyens insuffisants. En effet Trois hommes ont trouvé la mort samedi soir dans une fusillade probablement liée au trafic de drogue dans une cité des quartiers nord de Marseille, ce qui porte à dix le nombre de personnes tuées par balle dans l’agglomération depuis le début de l’année. «Un homme arrive, il “défouraille” et en tue trois et en blesse trois autres», a résumé pour l’AFP le procureur adjoint de Marseille André Ribes. Selon les premiers éléments, «deux ou trois» assaillants ont fait irruption peu avant 23h00 dans une épicerie de nuit, en bas d’un petit immeuble de quatre étages au coeur de cette cité du 15e arrondissement où une «quinzaine de personnes» regardaient le «clasico» de la Liga espagnole entre le FC Barcelone et le Real Madrid. La thèse du règlement de comptes sur fond de trafic de drogue fait peu de doute, selon les enquêteurs. «A l’évidence, c’est lié aux stupéfiants», a dit à l’AFP une source proche de l’enquête. «L’implication des victimes dans le trafic de drogue semble assez établie pour au moins deux d’entre eux», a indiqué cette source. Les trois victimes avaient entre 20 et 30 ans. Bassens était il y a quelques années l’un des plus importants «plans stup» de Marseille, mais est devenu beaucoup plus modeste depuis que les têtes du réseaux, les frères Laribi, ont été arrêtés puis condamnés pour un triple homicide. Le quartier continue cependant d’être la cible d’opérations policières: «On est sur un secteur très affaibli, il a été bien ‘tapé’ ces derniers temps, y compris récemment» et il «suscite la convoitise», a poursuivi la même source. «A partir de là, tous les scénarios sont envisageables: soit c’est l’équipe qui gère le réseau qui a voulu se défendre, soit c’est une équipe qui a voulu le récupérer», ajoute-t-elle. «Ça ne donne pas beaucoup d’espoir pour les générations à venir. Il y a un vrai travail de fond à faire»  En 2015, 19 personnes avaient été tuées dans des règlements de comptes dans les Bouches-du-Rhône, 18 en 2014 et 17 en 2013.

Allemagne : percée de la droite populiste dans trois régions

Allemagne : percée de la droite populiste dans trois régions

La politique de Merkel a été nettement sanctionnée lors d’élections régionales. Des élections régionales qui se traduisent par un recul du parti de Merkel la CDU et aussi l’entrée du parti populiste s dans les trois parlements régionaux concernés. En cause notamment les contradictions de la politique migratoire de Merkel qui dans un premier temps à largement ouvert les portes de l’Allemagne en autorisant l’installation d’un million de migrants en 2015 puis qui a demandé ensuite à la Turquie de bloquer les flux contre rémunération. Bref une politique à la fois hasardeuse et contradictoire. Cette sanction dans les urnes aura vraisemblablement un impact sur l’évolution de la politique menée par Merkel en matière d’immigration bien sûre mais au-delà aussi car on constate en Allemagne un phénomène de lassitude à l’égard des partis établis au pouvoir actuellement. D’une manière générale l’Allemagne n’échappe donc pas à la montée du populisme constaté dans la plupart des pays d’Europe  La droite populiste allemande AfD a effet effectué une percée lors de trois scrutins régionaux dimanche. Le mouvement Alternative pour l’Allemagne a recueilli entre 12,4% et 24,3% des voix lors des trois scrutins pour les parlements régionaux, selon des résultats partiels, du jamais vu dans une élection de ce type dans l’Allemagne d’après-guerre. Dans deux Etats l’AfD devance le parti social-démocrate.  Les populistes entrent ainsi dans les trois parlements régionaux. Les conservateurs de la chancelière Angela Merkel sont battus en particulier dans leur fief historique du Bade-Wurtemberg (ouest), devancés par les Verts, et en Rhénanie-Palatinat, où les sociaux-démocrates du SPD arrivent en tête. En Saxe-Anhalt, dans l’ancienne Allemagne de l’Est, la CDU reste le premier parti avec 29,8% des suffrages mais l’AfD recueille 24,2%.  L’Allemagne a ouvert ses portes à plus d’un millions de réfugiés l’an dernier. Contestée pour sa politique de la main tendue aux réfugiés, Angela Merkel a multiplié les meetings électoraux et les interventions dans les médias ces dernières semaines.  Il y a encore un an, personne n’aurait parié sur le retour de l’AfD. Ce jeune parti europhobe avait pour ainsi dire disparu de l’échiquier politique après quelques succès électoraux pendant la crise de l’euro. Pour Hendrick Träger, politologue à l’université de Leipzig.  « Bien sûr, l’AfD tire profit de la crise des réfugiés, mais plus largement du mécontentement d’une part de la population vis-à-vis des partis établis. C’est comparable à ce qu’incarne le Front national en France. L’AfD se présente aussi comme une alternative au système ».

Législatives partielles : trois élections tests

Législatives partielles : trois élections tests

Trois élections législatives partielles pour remplacer Valérie Pécresse, Xavier Bertrand et Gérald Darmanin ; normalement ces élections devraient être emportées à nouveau par les républicains mais la circonscription la plus menacée pourrait être celle de Xavier Bertrand qui occupe maintenant le fauteuil de président de la région Nord pas de Calais. En juin 2012, Xavier Bertrand l’ancien ministre avait dû d’employer pour l’emporter d’une courte tête face au PS : il avait finalement été élu avec 220 voix d’avance, sur près de 46.000 votants. Le FN, lui, avait obtenu 16% des voix au 1er tour, 20 points derrière la candidature socialiste. Le contexte est aujourd’hui complètement différent. D’abord parce qu’une législative partielle attire bien moins les électeurs. Or, les précédents scrutins ont montré que cette abstention profitait au FN, dont l’électorat reste le plus mobilisé. Avec un nouveau candidat – en l’occurrence une candidate- le parti de Marine Le Pen peut donc logiquement espérer passer devant la socialiste Anne Ferreira, qui doit composer avec un contexte national difficile pour la gauche.  Lieutenant de Xavier Bertrand, Gérald Darmanin avait lui aussi démissionné de son mandat de député pour se consacrer à la région. En 2012, handicapé par la candidature dissidente de Christian Vanneste, il était sorti second du premier tour à six points du PS avant de l’emporter sans peine au second (54,88% des voix). Cette fois, il s’attend à un duel avec le FN. Aux régionales, Marine Le Pen avait dominé dans cette circonscription la liste Bertrand (37,06% des voix contre 31,82%) tandis que celle des socialistes obtenait 17% des suffrages. Dans cette 10e circonscription, le candidat LR Vincent Ledoux pourrait donc en découdre au second tour avec la candidate FN Virgine Rosez, aux dépends de la gauche là encore divisée : le socialiste Alain Merzag est en effet concurrencé par les candidatures EELV, PCF et MRC.

La droite a l’habitude de survoler les scrutins dans la 2e circonscription des Yvelines, qui avait pour députée Valérie Pécresse depuis 2002. En 2007, la nouvelle présidente d’Ile-de-France avait même gagné la législative dès le premier tour. En 2012, elle avait récolté 46,3% des voix, loin devant le PS (30,54%). Aux dernières régionales, la liste LR – toujours menée par Valérie Pécresse – obtenait sur ce territoire 42,55% des suffrages. Le PS a fait moitié moins (21,53%), tout en restant devant le FN (15%). Les socialistes peuvent donc entrevoir un second tour face au candidat LR Pascal Thevenot, malgré une nouvelle fois la pluralité des candidatures à gauche (EELV, PCF, Nouvelle donne). A moins que le scrutin ne se joue une nouvelle fois en un seul tour.

Auto entrepreneur : le plafond d’activité multiplié par trois

Auto entrepreneur : le plafond d’activité multiplié par trois

 

 

Le gouvernement envisage très sérieusement d’augmenter le plafond d’activité et de le multiplier par trois pour les autos entrepreneurs. Il s’agirait donc d’une extension du régime fiscal spécifique sauf pour la TVA (soumise aux anciens plafonds). Du fait de surtout de la situation économique et notamment du chômage le nombre d’autos entrepreneurs augmente. Le chiffre d’affaires moyen également mais ce n’est pas le Pérou puisque en moyenne le chiffre annuel est de l’ordre de 3000 €. Par ailleurs environ 40 % des  autos entrepreneurs ne sont pas actifs. Le nombre de personnes disposant d’un statut d’auto entrepreneur continue cependant  à augmenter. Un total de 982.000 travailleurs disposant de ce statut était recensé fin 2014 en France, soit 78.000 de plus qu’un an plus tôt, selon les données de l’Acoss, l’agence centrale des organismes de Sécurité sociale. La hausse de 8,6% est comparable à celle observée depuis deux ans après la forte hausse liée à la montée en charge du dispositif, rappelle l’organisme. En 2013 notamment, 911.000 auto-entrepreneurs étaient dénombrés, soit 11, 3% de plus que l’année précédente. Tous ne sont pas économiquement actifs. Un peu plus de 58% l’étaient (soit 574.000 auto entrepreneurs) en 2014. Cette proportion est quasi stable sur un an. Ils ont déclaré un chiffre global pour le quatrième trimestre de 1,9 milliard d’euros, en hausse de 6,7% sur un an, soit une moyenne de 3.290 euros (-1,7%) par tête. En 2015 le nombre d’autoentrepreneurs serait proche de 1 million. Tous les secteurs d’activité ont enregistré une progression du nombre d’auto-entrepreneurs « économiquement actifs » sur un an. Les hausses les plus fortes sont enregistrées dans les transports (+25%), la santé (+20%), les activités sportives (+17%) et le nettoyage (+17%). Ces quatre secteurs ne représentent toutefois que 9% du chiffre d’affaires global. Un chiffre d’affaire qui va pouvoir au moins théoriquement être multipliée par trois. Fixé à 32.900 euros par an pour une prestation de services et à 82.900 pour une activité commerciale, le plafond passerait donc à 98.700 et 248.700 euros pour les « microentreprises », la nouvelle appellation officielle des auto-entrepreneurs.

État d’urgence : pour trois mois ou beaucoup plus longtemps ?

 

État d’urgence : pour trois mois ou beaucoup plus longtemps ?

Dans un premier temps, l’état d’urgence devrait être prolongé de trois mois mais Manuel Valls a évoqué une poursuite «le temps qu’il faudra». Dans une interview à la BBC le premier ministre n’a pas exclu une très longue prolongation de cet état d’urgence qui pourrait même durer le temps d’une génération. Comme d’habitude la gauche de la gauche pousse des cris d’orfraie considérant que les droits fondamentaux sont remis en cause. Sur Twitter, l’ex-ministre du Logement Cécile Duflot y voyait «la fin de l’état de droit». D’autres déclarations à gauche vont dans le même sens. Pourtant l’opinion publique soutient à une très forte majorité l’ensemble des dispositions permettant aux forces de l’ordre et à la justice de mieux lutter contre un terrorisme dont il est difficile de prévoir la fin. En outre il faut bien convenir que les mesures permises par l’état d’urgence sont peu contraignantes pour la quasi totalité des personnes résidant en France. Le fait par exemple d’être obligé d’ouvrir le coffre de sa voiture aux fins de vérification ne saurait constituer  une atteinte fondamentale aux libertés. Sauf évidemment pour ceux  qui ont quelque chose à se reprocher. Certes il ira bien ici ou là quelques bavures mais l’environnement démocratique du pays permettra rapidement de les régler. L’état d’urgence en France, en vigueur depuis la nuit du 13 au 14 novembre dernier à la suite des attentats à Paris et Saint-Denis, sera donc prolongé après le 26 février. L’Elysée a en effet annoncé vendredi la prolongation de l’état d’urgence pour trois mois supplémentaires. «Le Président de la République a annoncé que, face à la menace terroriste, le gouvernement présenterait au Conseil des ministres du 3 février 2016 un projet de loi prolongeant l’état d’urgence pour une durée de trois mois», indique l’Elysée dans un communiqué. Par ailleurs, l’Elysée souligne que «le même Conseil des ministres délibérera sur le projet de loi renforçant la lutte contre le crime organisé et son financement, l’efficacité et les garanties de la procédure pénale. Enfin, le Président de la République a demandé au Premier ministre de présenter mercredi prochain lors de son audition par la Commission des Lois les avant-projets de loi d’application de la révision constitutionnelle». Un peu plus tôt dans la journée, le premier ministre avait déclaré, en marge du Forum de Davos, que la situation serait prolongée «le temps qu’il faudra». Il avait affirmé à la BBC que la France pouvait «utiliser tous les moyens» face au terrorisme «jusqu’à ce qu’on puisse en finir» avec le groupe Etat islamique (EI). «En Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, nous devons éliminer Daech, expliquait-il à la BBC. «La guerre, c’est utiliser tous les moyens dans notre démocratie pour protéger les Français. Donc, c’est en effet l’état d’urgence. Nous allons voir si nous allons le prolonger», avait ajouté le premier ministre.  «Jusqu’à quand?» avait demandé la journaliste. «Le temps nécessaire. Nous ne pouvons pas vivre tout le temps avec l’état d’urgence. Mais tant que la menace est là, nous pouvons utiliser tous les moyens», avait répondu Manuel Valls. «Est-ce que vous pouvez en finir? Beaucoup disent que c’est le combat d’une génération… 30 ans…», lui demandait alors la BBC. «Je le crois. Et il faut dire la vérité, pas seulement aux Français mais à tous ceux qui sont concernés par le terrorisme. C’est une génération qui peut être concernée par cette guerre», assurait le chef du gouvernement.

Front national : battu dans les trois régions clés

Front national : battu dans trois régions clés

 

Marine Le Pen s’est certainement enflammée en pensant qu’elle allait enlever plusieurs régions notamment celle où il se présente dans le Nord. Certaine de sa victoire,  elle avait même annoncé qu’en tant que présidente de la région « elle allait pourrir chaque jour la vie du gouvernement » un dérapage verbal qui n’est pas sans rappeler celui du père. Même si les scores sont serrés il est possible que le Front National ne gagne aucune région selon plusieurs sondages. Le Front national serait battu dimanche soir dans les trois régions où il est le mieux placé, selon des sondages convergents, mais l’incertitude demeure, tant la marge est étroite avant le second tour des élections régionales. En Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) et Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, trois des six régions où le parti d’extrême droite a viré en tête dimanche dernier, les jeux semblent en effet loin d’être faits. Dans le Grand Est, la liste de droite dirigée par Philippe Richert (Les Républicains) recueillerait 43% des suffrages et celle conduite par le vice-président du FN Florian Philippot obtiendrait 41% des voix, selon un sondage Elabe pour Les Echos, Radio Classique et Alila publié jeudi. Mais ces chiffres ne permettent pas de prédire l’issue du scrutin, l’écart qui les sépare étant inférieur à la marge d’erreur, qui s’élève à trois points, ajoute le sondeur. Le socialiste Jean-Pierre Masseret, qui a refusé de se retirer malgré des appels émanant de la direction de son parti, devrait conserver près de la moitié (49%) de ses électeurs du premier tour et bénéficier de l’appoint des deux tiers (68%) d’électeurs ayant voté pour le Front de gauche au premier tour. En Paca, le candidat de la droite Christian Estrosi battrait d’une courte tête Marion Maréchal-Le Pen, selon un sondage Harris Interactive pour M6 publié jeudi. Le maire de Nice obtiendrait 51% des voix grâce à un report sur son nom de la moitié (54%) des électeurs qui ont voté au premier tour pour les listes de gauche qui se sont retirées pour faire barrage au Front national, contre 49% à sa rivale.

Sondage : trois régions pour le FN

Sondage : trois régions pour le FN

 

Le Front national (FN) arrive seul en tête des intentions de vote dans la moitié des régions de France métropolitaine en vue du premier tour et dans trois régions en vue du second, selon une vague de sondages publiés jeudi, à trois jours du scrutin. La droite classique et la gauche remporteraient respectivement cinq et quatre régions, d’après cette enquête Ipsos-Sopra Steria pour le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) et Le Monde.  Dans l’hypothèse de triangulaires au second tour, le 13 décembre, le FN fait la course en tête en Alsace-Champagne-Ardennes-Lorraine, Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Paca). La marge du parti d’extrême droite est maigre dans l’Est puisque la liste conduite par Florian Philippot ne compte que deux points d’avance sur celle de l’union de la droite (37% contre 35%), et neuf sur celle de la gauche. En revanche, Marine le Pen et Marion Maréchal-Le Pen partent avec une nette longueur d’avance : la présidente du FN est créditée de 40% dans le Nord, contre 30% pour ses deux concurrents, et sa nièce de 41% en Paca, contre 34 pour la droite et 25% pour la gauche.  Au premier tour dimanche, le FN arriverait en tête des intentions de vote dans ces trois mêmes régions, ainsi qu’en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, en Bourgogne-Franche-Comté et en Centre-Val-de-Loire. Il fait également jeu égal avec l’union de la droite en Normandie, avec 31%, d’après cette étude dans laquelle la Corse ne figure pas.

Fermeture de trois mosquées radicalisées

Fermeture de trois mosquées radicalisées

Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve  a annoncé que trois mosquées avaient été fermées depuis la semaine dernière, en particulier celle de Lagny-Sur-Marne (Seine-et-Marne) visée mercredi par une vaste opération de police et connue pour accueillir des prêches radicaux. Il a ajouté plus tard, lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, qu’une quatrième mosquée avait été fermée, à Nice. « De telles mesures de fermeture de mosquées pour motifs de radicalisation (…) n’avaient jamais été prises auparavant par aucun gouvernement, y compris en 2005 pendant l’état d’urgence » instauré lors d’émeutes, a souligné Bernard Cazeneuve devant la presse. Le ministre a  défendu mercredi l’état d’urgence que des responsables politiques et syndicaux commencent à critiquer, s’inquiétant de possibles dérives sans lien avec la lutte contre le terrorisme.   »C’est le terrorisme qui menace les libertés aujourd’hui, ce n’est pas l’état d’urgence », a-t-il dit dans une déclaration à la presse, affirmant que l’état d’urgence « ne signifie en rien l’abandon de l’état de droit ».  Pour souligner l’efficacité de ce dispositif d’exception, Bernard Cazeneuve a annoncé que 2.235 perquisitions administratives avaient été effectuées depuis le début de l’application de l’état d’urgence renouvelé pour trois mois. A la suite et lors de ces opérations policières, 232 personnes ont été placées en garde à vue, 334 armes ont été saisies, dont 34 de guerre, et 330 personnes assignées à résidence.

Trois maires FN contre le guide sur la laïcité de l’AMF

Trois maires FN contre le  guide sur la laïcité de l’AMF

Les trois élus frontistes protestent « contre l’abandon de toutes nos traditions et la coupure avec nos racines culturelles » et annoncent leur départ de l’AMF qui, disent-ils, « sous prétexte de respecter la laïcité, bafoue la culture et les traditions de notre pays ». Les trois maires Front national du Var ont annoncé mercredi leur départ de l’Association des maires de France (AMF) pour protester contre la publication d’un guide sur la laïcité qui interdit notamment les crèches de Noël dans les mairies. Tout en jugeant que la présence de crèches de Noël n’est pas, de son point de vue « compatible avec la laïcité », l’AMF note dans son guide de bonne conduite sur la laïcité que la jurisprudence administrative sur le sujet reste « discordante » et rappelle avoir demandé une « clarification législative ». « Les élus du Front national défendent avec fermeté le principe de laïcité, mais ils n’ignorent pas l’histoire. Il est incontestable que le christianisme est une expression de la culture française », déclarent dans un communiqué le sénateur-maire de Fréjus David Rachline, le maire de Cogolin Marc Etienne Lansade et la maire du Luc-en-Provence Patricia Zirilli. Fruit d’une réflexion entamée dans le sillage des attentats de janvier dernier, le « Vade-mecum de l’AMF » sur la laïcité a été présenté le 18 novembre et couvre des sujets allant des menus confessionnels dans les cantines à la neutralité des élus, des agents publics et des bâtiments publics.

L’état d’urgence : pour trois mois : surtout un affichage

L’état d’urgence : pour trois mois : surtout un affichage

La proclamation de l’état d’urgence par Hollande (tout autant que sa prolongation pour trois mois)  relève davantage de la posture martiale que de l’action concrète. De quoi s’agit-il ? Notamment de l’assignation à résidence qui ne constitue qu’une contrainte formelle si les intéressés décident de s’en affranchir. S’y ajoutent  aussi les conditions de perquisition. Il y a également  la possibilité de dissoudre des associations, possibilité qui existait déjà. En réalité cet état d’urgence est une mesure d’affichage. En effet de l’ordre de  10 000 personnes font l’objet d’une fiche S, des personnes potentiellement dangereuses. Nous ne disposons pas des moyens pour surveiller une telle population. Pour preuve ces djihadistes  pourtant condamnés qui font des allers-retours entre la Syrie et la France en toute impunité faute de repérage.

Les nouvelles dispositions de l’état d’urgence

  • Toute personne dont le comportement constitue une menace pour la sécurité et l’ordre public peut être assignée à résidence
  • Lors de son assignation, cette dernière ne sera pas autorisée à entrer en contact (directement ou indirectement) avec des personnes soupçonnées de préparer également des actes portant atteinte à l’ordre public
  • En cas de non-respect de l’assignation à résidence, les peines encourues sont accrues

Le régime des perquisitions modifié

  • L’état d’urgence permet au ministère de l’Intérieur d’ordonner des perquisitions sans passer par l’autorité judiciaire
  • En revanche, ces perquisitions ne peuvent pas être effectuées dans des locaux affectés à un mandat parlementaire, chez un avocat, un magistrat ou encore un journaliste
  • Lors de ces perquisitions, les enquêteurs ont le droit de copier toutes données

Un état d’urgence de trois mois pour quoi faire ?

Un état d’urgence de trois mois pour quoi faire ?

 

 

En l’état actuel de la loi de 1955 l’état d’urgence ne peut durer que douze jours au maximum. François Hollande souhaite étendre cette mesure d’exception à trois mois, suite aux attentats qui ont tué au moins 129 personnes à Paris et Saint-Denis, selon des parlementaires reçus à l’Élysée dimanche 15 novembre. Mais la question qui se pose n’est pas tellement la durée de cet état d’urgence mais son contenu.  aujourd’hui ce contenu est sans doute mal adapté à la lutte à mener contre le terrorisme actuel. Interdire la circulation de personnes, interdire des rassemblements ou même assigner des personnes en résidence n’est sans doute pas suffisant ;  il conviendra vraisemblablement de donner des pouvoirs d’intervention supplémentaire à la police, à la justice et à l’armée pour permettre d’une part une surveillance plus pointue et plus ample du territoire au-delà pour prévenir les risques d’attentats. C’est sur ce terrain que risque d’exploser la fragile unité nationale. Pour des questions idéologiques mais aussi pour des questions de stratégie électorale. L’opposition en effet n’entend pas donner l’occasion à Hollande de renforcer sa popularité, inversement Hollande ne va pas se priver d’utiliser le contexte pour crédibiliser sa candidature en 2017. Du coup le message sécuritaire et la stratégie qui devrait l’accompagner risque d’être brouillé par des préoccupations politiciennes. Pour l’instant on applique donc les dispositions d’un état d’urgence peu adapté à la situation. Cet d’urgence s’applique depuis samedi 14 novembre à minuit  »sur le territoire métropolitain et en Corse », d’après le décret daté de samedi paru au JO. Il permet aux autorités « d’interdire la circulation des personnes » et d’instituer « des zones de protection ou de sécurité » où le séjour des personnes est réglementé.  Un second décret a été adopté : il comporte des dispositions spécifiques applicables « à l’ensemble des communes d’Île-de-France », comme la possibilité d’assigner à résidence toute personne « dont l’activité s’avère dangereuse pour la sécurité et l’ordre public », d’ordonner la fermeture provisoire de salles de spectacle ou encore la confiscation de certaines catégories d’armes. Plusieurs fois mis en œuvre durant la guerre d’Algérie, l’état d’urgence n’a été décrété que deux fois depuis : en 1985, en Nouvelle-Calédonie, lors des affrontements qui avaient alors touché l’archipel, et en 2005, face aux émeutes dans les banlieues, à l’initiative du gouvernement de Dominique de Villepin. En 2005, les mesures que permet l’état d’urgence ont été en fait peu appliquées : sept préfets ont pris des arrêtés de couvre-feu, et dans 23 départements, a été interdite la vente au détail de récipients transportables de carburant et de matières inflammables.

Trois députés français chez Bachar el-Assad

Trois députés français chez  Bachar el-Assad

 

Une visite qui risque encore une fois d’être condamnée officiellement, comme les précédentes. Cependant c’est aussi un ballon d’essai sur lequel on pourra s’appuyer le moment venu pour faire évoluer  la politique française par rapport à Bachar. Officiellement la France et les occidentaux en général veulent le départ immédiat de Bachar mais progressivement on voit bien que les positions évoluent, aux Etats-Unis mais aussi en Allemagne où on pense que la priorité est la lutte contre l’Etat islamique et que la question de la légitimité de Bachar peut être examinée plus tard. D’ailleurs un ministre  russe a affirmé que des élections présidentielles n’étaient plus exclues en Syrie mais après l’élimination de l’Etat islamique. Trois députés français chez Bachar el-Assad Trois députés chrétiens de droite, Jean-Frédéric Poisson, Véronique Besse et Xavier Breton, vont rencontrer Bachar el-Assad à Damas mardi, a-t-on appris lundi dans l’entourage du député Jean-Frédéric Poisson. Le député des Yvelines, est le président du Parti chrétien-démocrate – dont il est le seul parlementaire -, un parti affilié aux Républicains. Xavier Breton, député LR de l’Ain, dirige le groupe d’études sur le Vatican à l’Assemblée. Véronique Besse, députée non-inscrite de Vendée et membre du Mouvement pour la France (MPF), est coprésidente du groupe d’études sur les Chrétiens d’Orient à l’Assemblée. Les trois députés arriveront lundi soir à Beyrouth et se rendront mardi à Damas. Ils doivent rentrer à Paris mercredi soir.  »Ce voyage fait suite à une première rencontre de M. Poisson avec le président syrien en juillet au cours duquel il avait appelé au dialogue avec celui-ci », a-t-on souligné. En mars, le déplacement de quatre parlementaires en Syrie, parmi lesquels le président du groupe d’amitié France-Syrie de l’Assemblée Gérard Bapt (PS), avait provoqué une vive polémique. L’exécutif avait affiché sa colère, notamment car le député LR Jacques Myard, le sénateur LR Jean-Pierre Vial et le sénateur centriste François Zocchetto avaient rencontré Bachar el-Assad, contrairement au député PS.

Marseille- » Chicago » : trois morts dont deux adolescents

Marseille- » Chicago » :  trois morts dont deux adolescents

<:article>Une fusillade dans la nuit de samedi à dimanche, à 2 heures du matin, a fait trois morts. Deux adolescents figurent parmi les victimes. Ces personnes sont âgées de 14, 15 et 23 ans. Le drame s’est déroulé à la cité sensible des Lauriers, à Marseille au pied du bâtiment B. Le lieu est réputé pour son important réseau de trafic de drogue. On ignore encore ce qu’il s’est passé mais il semblerait que les trois victimes sortaient d’un mariage. Ils seraient venus attendre un de leurs amis en bas de chez lui dans le but d’y retourner. Les jeunes gens se trouvaient dans la cage d’escaliers de l’immeuble quand plusieurs individus, peut-être quatre, à bord de deux véhicules, ont tiré dessus avec une arme automatique, a précisé une source judiciaire à l’AFP. Une vingtaine de cartouches de 9mn, d’une arme automatique mais pas d’une kalachnikov, ont été retrouvées sur place.  Peu après le drame, deux véhicules brûlés ont été retrouvés à Gardanne, à une vingtaine de kilomètres au nord de Marseille. L’une des victime, le majeur de 24 ans était connu des services de police mais les deux mineurs de 15 ans et demi étaient « peu connus », selon cette source. Dans la matinée, quelques traces de sang étaient encore visibles sur le sol et une dizaine de jeunes gens étaient présents sur les lieux du drame.

Réfugiés : Un accord définitif de l’Europe … pour trois mois ?

Réfugiés : Un accord définitif de l’Europe … pour trois mois ?

 

Péniblement l’union européenne a trouvé un accord définitif pour répartir les réfugiés. 120 000 réfugiés seront donc répartis alors qu’ils sont déjà 500 000 présents en Europe et qu’on en attend environ 1 million pour l’année. En fait il s’agit d’un accord définitif…… mais pour quelques semaines seulement. Un accord totalement ridicule qui fait semblant de gérer l’aspect humanitaire et surtout qui oublie totalement d’aborder la question centrale de la lutte contre l’État islamique. En outre avec ses quotas dont personne ne voulait il y a quelques mois- Hollande compris- on sera bien contraint de remettre en question les principes de libre circulation prévue dans l’accord de Schengen aussi de remettre partout des contrôles aux frontières. Autant dire que l’union européenne et derrière les chefs d’État ont montré en la circonstance leur incompétence totale et leur manque de courage. Les 28 Etats membres de l’UE ont donc adopté « à une large majorité » la répartition en Europe des réfugiés. La République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie et la Roumanie ont voté contre, la Finlande s’est abstenue.  Un accord à l’arraché ? Malgré l’opposition frontale de quatre pays (République tchèque, Slovaquie, Hongrie et Roumanie) et l’abstention d’un autre (Finlande), l’Union européenne s’est mise d’accord sur le plan de répartition des 120.000 réfugiés qu’elle va accueillir. Faute de consensus, il a fallu voter la mesure à la majorité qualifiée. Tous les pays devront s’y plier. La mesure d’urgence proposée par la Commission européenne concerne 120.000 réfugiés syriens, irakiens et érythréens, arrivés depuis la fin août en Grèce et en Italie. Elle prévoit de les répartir dans les 28 pays, en fonction de leur PIB. La mesure a du mal à passer. Le Premier ministre slovaque Robert Fico a eu des mots très durs : « Je préfère plutôt transgresser les règles européennes que d’accepter ce diktat ». Ce à quoi François Hollande a répondu, à distance, de Londres : « Il y a des règles en Europe : quand on ne respecte pas le droit de la concurrence, le Pacte de stabilité, il y a des sanctions, ça existe, et donc ces pays se mettraient dans des situations où forcément, ce qu’ils reçoivent de l’Europe, ne viendra plus ». L’Europe a pris ses responsabilités, estime François Hollande Compte-tenu de l’opposition acharnée de certains pays, le débat sur la mise en œuvre devrait s’inviter au sommet d’urgence de mercredi soir. Car la réunion des ministres de l’Intérieur précède un sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement des 28…

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