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Climat : Les trois éléments à prendre en compte pour calculer l’empreinte carbone

Climat : Les trois méthodes à prendre en compte pour calculer l’empreinte carbone 

 

  • Christian de Perthuis, Professeur d’économie, fondateur de la chaire « Économie du climat », Université Paris Dauphine – PSL,  explique qu’il faut prendre en compte la production nationale, la consommation mais aussi l’empreinte extérieure.

 

 

Pour chaque pays, il existe trois façons de mesurer les rejets de gaz à effet de serre : l’empreinte territoriale calcule les rejets de gaz à effet de serre à l’intérieur des frontières d’un pays ; l’empreinte de consommation, ceux résultant des usages finaux de biens et services ; et l’empreinte d’extraction, ceux issus de l’énergie fossile extraite du pays. Ces trois empreintes ne s’additionnent pas. Elles constituent trois thermomètres bien distincts, donnant des images complémentaires : d’après les dernières estimations portant sur l’année 2019, l’empreinte territoriale de la France était, tous gaz à effet de serre confondus, de 6.5 tonnes de CO2eq par habitant, pour une empreinte de consommation de 9 tonnes et une empreinte d’extraction de 0,03 tonne.

A l’amont de la COP de Glasgow, ces trois thermomètres ont été remis à jour. Leur examen permet de mieux comprendre la difficulté de rehausser l’ambition des contributions nationales des différents pays en matière de réduction des émissions.

L’empreinte territoriale

Le thermomètre communément utilisé pour mesurer les émissions de gaz à effet de serre d’un pays est l’inventaire national, réalisé en France par le Centre interprofessionnel technique de la pollution atmosphérique (Citepa). Lors des COP, c’est lui qu’on utilise pour négocier les engagements des différents pays et qu’on retrouve dans les « contributions nationales déterminées » déposées auprès des Nations unies. Chaque Etat est souverain sur son territoire et donc directement responsable de son empreinte territoriale. Un système de « monitoring, reporting, verification » (MRV) qui devrait être renforcé dans le cadre de l’application de l’accord de Paris permet leur suivi.

Ces inventaires sont calculés à partir de méthodes harmonisées par le GIEC. La partie la plus robuste est celle concernant le CO2 d’origine énergétique ou résultant de procédés industriels. Les marges d’incertitude sont bien plus élevées pour les émissions et les absorptions liées aux changements d’usage des sols et aux rejets de gaz à effet de serre hors CO2 dont l’agriculture est la première source. Il reste beaucoup de progrès à faire pour fiabiliser et standardiser les méthodes de calcul de cette partie des inventaires.

La récente édition du Global Carbon Budget donne une image complète de ces empreintes territoriales pour le CO2 jusqu’en 2020. Cette année-là, les rejets de CO2 dans l’atmosphère résultant de l’usage d’énergie fossile et de procédés industriels ont atteint 34,8 gigatonnes de CO2, soit 4,5 tonnes par habitant : ce qu’on émet en produisant 3 tonnes d’acier ou en roulant 20.000 km dans une voiture de moyenne gamme. En 2021, les émissions mondiales devraient remonter à 36,4 Gt, pratiquement le niveau prévalant en 2019, avant le déclenchement de la pandémie du Covid.

Les quatre premiers émetteurs – Chine, Etats-Unis, Union européenne, Inde – contribuent pour 60% à ces rejets. Les émissions sont en recul en Europe et aux Etats-Unis. En Chine, elles sont reparties en hausse depuis 2018 après s’être stabilisées au début de la décennie 2010. Elles sont en accélération en Inde qui est sur le point de dépasser les émissions de l’Union européenne. Le « reste du monde » demeure le premier émetteur mondial de CO2. Les émissions y augmentent rapidement dans les pays producteurs et exportateurs d’énergie fossile, dans les pays moins avancés qui parviennent à décoller et, avant la crise du Covid-19, dans les transports internationaux.

Hausse des émissions dans les pays émergents, recul dans les pays industrialisés. Ne s’agirait-il pas d’un phénomène de vases communicants, les émissions économisées dans les pays riches étant simplement transférées dans les autres pays via les délocalisations et le commerce international? Pour répondre à la question, il convient d’examiner l’empreinte de consommation, notre deuxième thermomètre.

L’empreinte de consommation

Avec la globalisation des économies, les chaînes de valeur se sont allongées. Ceci a pour effet de dissocier le lieu où sont utilisés les biens et services de celui où apparaissent les émissions : si le véhicule que j’achète est d’origine étrangère, les émissions associées à sa fabrication apparaîtront dans l’inventaire du pays d’origine. S’il est monté en Europe à partir de tôles importées, les émissions se partageront entre pays d’origine pour la fabrication des tôles et le pays européen où se trouve l’usine de montage.

L’empreinte de consommation recense les émissions résultant de l’usage des biens et services dans une économie. Pour la calculer, il convient de corriger les émissions observées sur le territoire des effets du commerce extérieur : celles incluses dans les importations doivent être ajoutées ; celles incluses dans les exportations doivent être retranchées.

Au niveau micro-économique, l’empreinte de consommation se calcule à partir des bases de données comme celle de l’Ademe qui fournit les facteurs d’émission de l’ensemble des biens et services consommés. Les méthodes pour reconstituer l’empreinte carbone d’un ménage ou d’une organisation sont standardisées et permettent l’établissement de bilans carbone.

Ces bilans ne peuvent pas s’agréger, car cela conduirait à compter plusieurs fois les mêmes émissions. Pour passer à l’échelle macro-économique, les méthodologies sont plus compliquées. On utilise des matrices entrées-sorties issues de la comptabilité nationale, avec des coefficients techniques moyens par secteur réestimés à intervalles périodiques. Avec l’accélération de la transition énergétique, les hypothèses de fixité de ces coefficients techniques sont hardies, surtout quand il s’agit de se projeter dans l’avenir.

Deux bases de données permettent de comparer l’empreinte territoriale des pays avec leur empreinte de consommation pour le CO2 d’origine énergétique : celle de l’OCDE et celle du Global Carbon Budget qui a été utilisée pour construire le graphique figurant le niveau de l’empreinte de Consommation en 2019 (abscisse) et son évolution depuis 2005 (ordonnée). A noter que les données n’intègrent pas les émissions de CO2 résultant de l’usage des sols, notamment celles résultant des échanges de produit ayant un impact sur la déforestation tropicale.

Sans surprise, l’empreinte de consommation des pays émergents du G20 est généralement plus faible que leurs émissions territoriales. Ces pays exportent plus d’émission de CO2 qu’ils n’en importent via le commerce international. C’est le cas de l’Inde, de la Russie, de l’Afrique du Sud et surtout de la Chine, de loin le premier exportateur mondial d’émissions de CO2 incorporées dans les biens manufacturés. Symétriquement, l’Union européenne est le premier importateur net d’émissions de CO2, avec une empreinte de consommation qui dépasse de 18% les émissions de son territoire (16% au Japon et 6% aux Etats-Unis).

Depuis 2005, l’empreinte de consommation augmente cependant dans tous les pays émergents du G20, exception faite de l’Afrique du Sud et du Mexique. La hausse est particulièrement marquée en Chine où l’empreinte de consommation a progressé de plus de 80%, soit nettement plus que les émissions territoriales. Cela reflète la stratégie de réorientation de l’économie sur le marché intérieur afin de satisfaire une demande domestique très dynamique.

Symétriquement, l’empreinte de consommation a baissé dans l’ensemble des pays industrialisés membres du G20. Elle a été particulièrement marquée dans l’Union européenne et aux États-Unis. En France, l’empreinte de chaque habitant a été réduite de 27% sur la période, soit pratiquement au même rythme que les émissions territoriales par tête (29%).

Le constat d’ensemble se dégageant du tableau est clair : depuis 2005, le commerce international ne semble pas avoir joué le rôle de vases communicants entre pays riches et pays émergents pour les émissions de CO2 hors usage des terres. Le dynamisme des émissions dans les pays émergents a reposé sur celui de leur demande domestique. L’enjeu primordial de la transition bas carbone y sera de la satisfaire demain en réduisant leurs émissions. Dans les pays riches, les réductions des émissions territoriales se sont traduites par des baisses de l’empreinte de consommation.

L’empreinte d’extraction

Tout à l’amont des chaînes de valeur, l’empreinte carbone d’extraction constitue le miroir de l’empreinte de consommation. Elle calcule les émissions de CO2 qui résulteront de l’extraction des énergies fossiles, que ces énergies soient utilisées dans les pays exploitant les gisements ou à l’étranger. Techniquement, l’empreinte carbone des producteurs d’énergies fossiles est plus facile à calculer que l’empreinte de consommation, car il n’y a que trois produits à considérer dont les facteurs d’émission sont bien connus : le charbon, le pétrole et le gaz d’origine fossile.

Dans son rapport « Production Gap », le programme des Nations unies pour l’environnement (UNEP) a calculé l’empreinte carbone de production pour l’année 2019. Avec ce troisième thermomètre, se dessine une nouvelle cartographie des émissions mondiales de CO2. Deux nouveaux venus figurent dans le top-6 des émetteurs de CO2 : l’Arabie saoudite et l’Australie, pays moyennement peuplés, mais gros exportateurs d’énergie fossile. L’Europe et le Japon disparaissent de la liste des principaux émetteurs, car ils importent la plus grande partie de leur énergie fossile.

En Europe de l’Ouest, le pays à l’empreinte d’extraction la plus élevée est la Norvège, devenue le troisième exportateur mondial de gaz naturel. Le Royaume-Uni, qui fut le premier producteur mondial d’énergie fossile, pointe à la 23e place. Quant à la France, son empreinte d’extraction est devenue symbolique à la suite de la fermeture des houillères et de l’épuisement du gisement de gaz de Lacq.

Dans son rapport sur l’empreinte d’extraction, l’UNEP pointe du doigt l’enjeu de la sortie des énergies fossiles. Les pays exportateurs d’énergie fossile peuvent en effet baisser leurs émissions territoriales tout en alimentant la hausse des émissions à l’extérieur de leurs frontières via ces exportations.

Il convient donc de s’assurer que l’évolution des empreintes d’extraction est compatible avec les trajectoires conduisant à limiter le réchauffement bien en dessous de 2°C. Cette discussion a été amorcée à la COP26 récemment tenue à Glasgow. Elle n’est pas prête de s’achever. Il subsiste un écart béant entre, d’un côté les objectifs déclarés sur le climat d’un côté, et de l’autre les plans de production et d’exportation d’énergie fossile.

La complémentarité des trois thermomètres

Pour guider les politiques climatiques, les inventaires nationaux rapportant l’ensemble des émissions territoriales de chaque pays restent l’outil pivot. Avec le « cadre de transparence renforcé » de l’Accord de Paris (article 13), les différents pays seront soumis en la matière à des exigences accrues à partir de 2024. C’est un volet important de la négociation climatique, aux dimensions géopolitiques généralement sous-estimées. Mais l’inventaire national ne dit pas tout des émissions d’un pays. Il convient de le compléter avec les deux autres thermomètres.

L’empreinte de production est d’une grande utilité pour guider l’action climatique de la vingtaine de producteurs et/ou exportateurs d’énergie fossile comptant pour plus de 80 % des émissions mondiales. Ce sont également les pays qui auront à opérer les reconversions du tissu économique et social les plus complexes vu leur degré de dépendance aux fossiles.

Dans les pays d’Europe de l’Ouest, l’empreinte de consommation apporte un éclairage précieux. Elle permet de surveiller les risques de « fuites de carbone » qui pourraient résulter de l’accélération des actions de réduction des émissions territoriales. Pour parer à tous risques, la Commission européenne travaille sur deux instruments importants : un mécanisme à la frontière mettant sur un pied d’égalité les producteurs européens qui payent les quotas de CO2 et les importateurs qui en sont exonérés ; un renforcement de la régulation sur la déforestation importée.

En France, la question de l’utilisation de l’empreinte de consommation a fait l’objet d’un rapport très complet du Haut Conseil pour le climat (HCC). Ce rapport fournit une masse d’information très précieuse pour la conduite de l’action climatique. Il se base malheureusement sur des données qui ont fait l’objet de révisions conséquentes. Il serait judicieux de revisiter ses conclusions à la lumière des informations plus récentes aujourd’hui disponibles grâce au travail conduit depuis sa publication par la statistique publique.

L’une des conclusions parfois tirées du rapport du HCC serait de substituer l’empreinte de consommation aux données de l’inventaire pour mieux guider la politique climatique. Sans aucun doute, l’empreinte climatique des Français reste bien trop élevée. Sa baisse depuis 2005 est beaucoup trop lente. Mais quand une transition n’est pas assez rapide, c’est rarement en changeant de thermomètre qu’on peut l’accélérer!

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

Croissance: les trois risques qui pèsent sur la France

 

Croissance: les trois risques qui pèsent sur la France

 

 

D’après un important rapport de l’OCDE, la France s’en est pas trop mal sortie vis-à-vis de la quatrième vague de la pandémie. Ceci étant,  la forte croissance de 2021 n’est qu’une compensation de la baisse enregistrée en 2020. Pour l’avenir plusieurs inquiétudes sont à prendre en compte des 2022.  « Trois risques pèsent sur la croissance française. Le premier est le retour de la pandémie. Le second risque est le manque de main d’œuvre. Le troisième risque est l’inflation »

Le pays est également critiqué pour sa politique environnementale. La France se situe encore en deçà de ses objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre et polluants atmosphériques, d’augmentation de la sobriété énergétique, de diversification de son mix électrique, et de meilleure préservation de la biodiversité«  indique l’OCDE.

La France a fait des efforts en matière de gouvernance sur la transition écologique. Malgré tous ses efforts, l’écart entre les objectifs et les résultats montre un retard de la France.. Trois secteurs représentent 60% des émissions. Il s’agit des transports, le bâtiment et l’agriculture » a expliqué l’économiste de l’OCDE Priscilla Fialho lors d’une réunion organisée par France Stratégie ce jeudi après-midi.  Les auteurs de l’étude de plus de 150 pages remise à Bercy insistent en particulier sur le rythme de réduction des émissions carbone jugé « insuffisant » pour atteindre les objectifs européens en 2030 et en 2050. A cela s’ajoute la hausse de l’empreinte carbone de l’Hexagone qui prend en compte les émissions de dioxyde de carbone importées.

« Il faut renforcer les instruments de marché et la fiscalité environnementale pour modifier les comportements des ménages et des entreprises. Même si la fiscalité du carbone peut avoir des effets régressifs, elle fait preuve d’efficacité. Il y a beaucoup d’exonérations fiscale sur le gazole non routier par exemple. La fiscalité environnementale est très peu acceptée. Il faut donc utiliser les autres instruments comme les normes ou les aides à l’achat » a indiqué Priscilla Fialho.

Enfin, la reprise économique est loin d’avoir mis fin au chômage des jeunes et des seniors en France. « Le taux d’emploi des jeunes et des plus âgés est plus faible en France que dans la moyenne des pays de l’OCDE » a rappelé l’économiste Antoine Goujard.

Plan de relance : les trois erreurs fondamentales

Plan de relance : les trois erreurs fondamentales

L’économiste Gabriel Colletis détaille, dans une tribune au « Monde », les trois erreurs fondamentales du plan de relance français, malgré ses intentions louables en matière de renaissance industrielle.

Tribune. 

 

Deux plans, France relance, en septembre 2020, et France 2030, en octobre 2021, au risque d’une certaine illisibilité, ont été annoncés et des dizaines de milliards d’euros engagés pour soutenir la réindustrialisation et préparer le monde de demain.

S’il ne fait aucun doute que nombre de mesures annoncées vont dans le bon sens, ces deux plans sont-ils de nature à permettre la renaissance nécessaire de l’industrie française et, en même temps, à répondre à la priorité absolue que constitue la transition écologique ? Trois erreurs ou illusions pourraient obérer le changement de monde que les mesures adoptées sont supposées engendrer.

La première erreur des plans présentés, qui peut aussi être considérée comme une illusion, est celle du « tout-technologie » : faire de la France la première puissance européenne de la tech, un objectif très difficile vu la très forte contraction de la part de l’industrie française depuis plus de vingt ans. Une très grande part des mesures annoncées mettent en leur centre les innovations dites de rupture. L’industrie du futur devrait être incarnée par les nouvelles technologies, le numérique, l’intelligence artificielle, les semi-conducteurs, les biotechnologies, l’hydrogène vert, les énergies renouvelables.

Ces nouvelles technologies devront être visibles sous la forme d’objets industriels concrets, comme l’avion décarboné, les véhicules électriques, les batteries, les mini-centrales nucléaires mais aussi dans la santé et l’agriculture de demain, qui doivent s’appuyer sur les technologies industrielles les plus avancées.

Or, si les nouvelles technologies comptent, la « fée technologie », elle, n’existe pas, ou si elle existe, sa baguette magique doit être attentive à deux risques : les effets rebonds et un couplage insuffisant avec les compétences de ceux qui, par leur travail, donnent un sens aux nouvelles technologies.

La myopie des marchés

Les effets rebonds sont ceux qui dérivent directement de l’augmentation de l’efficacité des nouvelles technologies. Les innovations produites dégagent des économies permettant de consommer plus de produits ou de services. Loin de réduire la consommation, ces innovations génèrent une augmentation ou une diversification des usages, allant à l’encontre d’un développement durable basé sur une réduction ou une moindre hausse des volumes consommés.

Les nouvelles technologies, à l’instar de l’informatique hier, ne se traduiront dans les statistiques de la productivité, de la croissance et du commerce extérieur que si ceux qui travaillent s’en emparent pleinement. Cela devra prendre la forme, à l’avenir, d’un très important effort de formation et de requalification si l’on ne veut pas que des centaines de milliers de Français, voire des millions, se sentent légitimement exclus des emplois de demain, sans accès à des conditions d’une vie décente.

Sondage Popularité Macron : baisse de trois points

Sondage Popularité Macron : baisse de trois points

Alors que le JDD dans un récent sondage était à peu près le seul média a enregistrer une hausse de Macron, cette fois le même journal évoque une baisse de quatre. points .  On constate effectivement dans les autres médias une baisse de popularité de Macron de 3 % environ.

En septembre, la cote de popularité d’Emmanuel Macron recule de 3 points dans le sondage du JDD, de 41 à 38% de satisfaits, selon le baromètre Ifop.

Le Premier ministre, Jean Castex, recule pour sa part de 4 points, de 40 à 36%. Il recule en particulier chez les personnes âgées de plus de 65 ans (-8 points, à 43%) tandis qu’il gagne en popularité chez les plus jeunes (+9 points, à 40%).

* Sondage Ifop pour le JDD réalisé par questionnaire auto-administré en ligne et par téléphone du 9 au 16 septembre auprès d’un échantillon de 1.932 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (selon des critères sociodémographiques, socioprofessionnels et géographiques), définis à partir des données de l’Insee.

Terrorisme–Burkina Faso : trois gendarmes tués et 1500 morts depuis 2015

Terrorisme–Burkina Faso : trois gendarmes tués et 1500 morts depuis 2015

 

Plusieurs gendarmes ont été victimes d’une embuscade au Burkina à la frontière du Niger. Les incidents ne cessent de se développer et on compte 1500 morts dans les attaques terroristes depuis 2015. Parallèlement, plus d’un million de personnes ont été déplacés.

La progression du terrorisme au Sahel est largement favorisée par la très grande faiblesse des pouvoirs politiques combinés à une pauvreté générale. De toute évidence, la force Barkhane surtout alimentée par la France devra être reconsidérée rapidement si on ne veut pas une extension des zones guerrières par exemple en Côte d’Ivoire et au Ghana.

Depuis le coup d’État au Mali, la force Barkhane a opéré un certain retrait mais la question de son mandat et des conditions de son intervention restent maintenant à préciser. L’objectif étend que le Sahel ne se transforme pas en Afghanistan.

Jeux vidéo jeunes : limités à trois heures par semaine en Chine

Jeux vidéo jeunes : limités à trois heures par semaine en Chine 

 

La réglementation interdit déjà aux mineurs de jouer en ligne entre 22 heures et 8 heures.

 

La Chine a annoncé lundi 30 août qu’elle allait interdire aux moins de 18 ans de jouer plus de trois heures par semaine aux jeux sur internet. Les mineurs ne pourront plus jouer qu’une heure par jour, et uniquement les vendredis, samedis et dimanches, soit trois heures maximum par semaine. Ils ne pourront par ailleurs jouer « qu’entre 20 heures et 21 heures ». Pendant les vacances scolaires, ils pourront jouer une heure par jour.

 

Le jeu vidéo en ligne est décrié depuis longtemps en Chine pour ses conséquences négatives : baisse de la vision, impact sur les résultats scolaires, manque d’activité physique ou risque d’addiction. La réglementation interdisait déjà aux mineurs de jouer en ligne entre 22 heures et 8 heures.

 

Covid Europe : encore 236.000 morts en Europe dans les trois prochains mois

Covid Europe : encore 236.000 morts en Europe dans les trois prochains mois

Une étude de l’organisation mondiale de la santé révèle une projection de 236.000 morts supplémentaires du Covid-19 en Europe d’ici au 1er décembre, selon son directeur régional, qui s’est dit inquiet de la «stagnation» du rythme de vaccination sur le continent. «La semaine dernière, le nombre de morts dans la région a augmenté de 11%, avec une projection fiable prévoyant 236.000 morts en Europe d’ici au 1er décembre», qui s’ajouteraient aux 1,3 million de décès déjà provoqués par la pandémie sur le Vieux continent, selon le directeur de l’OMS Europe Hans Kluge.

 

Samsung : un investissement massif 175 milliards d’euros en trois ans

Samsung : un investissement massif 175 milliards d’euros en trois ans

 

Samsung dévoile  son plan d’investissement 2021-2023 d’un tiers, à 205 milliards de dollars -175 milliards d’euros. L’objectif : rester dans la course dans cette industrie stratégique tout investissant massivement dans les technologies, des biotech à la robotique en passant par l’intelligence artificielle, pour tenir la dragée haute aux géants du Net américains et chinois.

Traduction : Samsung veut conforter sa position dans le secteur hautement stratégique des semi-conducteurs, déjà la spécialité de son vaisseau amiral Samsung Electronics, et se positionner sur des marchés stratégiques déjà attaqués par les géants du Net américains et chinois, notamment l’intelligence artificielle et la robotique.

Marseille : trois morts après règlement de comptes

Marseille : trois morts après règlement de comptes

Complètement gangrenée par le trafic de drogue, Marseille additionne les règlements de compte et les tueries y compris entre enfants. Ce week-end, trois hommes, connus pour trafic de produits stupéfiants, sont décédés dans deux probables règlements de compte à Marseille dans le 14e arrondissement, un quartier très pauvre.

Par ailleurs un autre homme a été victime d’un règlement de compte dans le quatrième arrondissement.

Primaire EELV: cinq candidats dans trois fonctionnaires

Primaire EELV: cinq candidats dans trois fonctionnaires

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2022: cinq candidats dont trois fonctionnaires  ou assimilés, soit une sur-représentation de responsables payés par les deniers publics. Ce qui explique souvent la radicalité des intéressés assurés de toucher leur salaire et qui ignorent la menace sur l’emploi tout autant que les réalités sociaux économiques. Cinq prétendants sont donc sur la ligne de départ: Sandrine Rousseau, enseignante-chercheuse en sciences économiques de 49 ans, ex-vice-présidente du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais et ex-cadre dirigeante du parti; Éric Piolle, 48 ans, ancien cadre dirigeant de Hewlett-Packard et maire de Grenoble depuis 2014; Yannick Jadot, 53 ans, ancien responsable de Greenpeace France et député européen depuis 2009, vainqueur de la primaire d’EELV en 2016 avant de rejoindre le PS Benoît Hamon; Delphine Batho, 48 ans, ex-ministre et députée des Deux-Sèvres; Jean-Marc Governatori, enfin, âgé de 62 ans. L’ancien entrepreneur, écologiste centriste et conseiller municipal de Nice s’est imposé par voie de justice après la tentative d’exclusion du pôle écologiste de la formation de Corinne Lepage, qui lui apportait la majorité des parrainages nécessaires.

2022 : Taubira plébiscitée par trois amis !

2022 : Taubira plébiscitée par trois amis !

 

On apprend par l’AFP que Christiane Taubira aurait été plébiscitée pour se présenter au nom de la gauche aux présidentielles de 2022. Sans doute le même plébiscite qu’il avait conduit à se présenter en même temps que Jospin et à le faire perdre.

 

On ne compte déjà plus le nombre de candidats à gauche alors que de toute façon les intentions de vote prévoient une défaite de ce camp. Et pour y remédier sans doute pour l’aggraver, les candidatures ne cessent de ce multiplier.

 

Christiane Taubira dont le patrimoine représente plusieurs centaines de millions est de ce point de vue assez représentative de certains socialistes radicaux.

 

French Tech: Déjà 120 start-ups et 163 000 salariés; En attendant 225 000 dans trois ans

French Tech: Déjà 120 start-ups et 163 000 salariés; En attendant 225 000 dans trois ans

La Tribune fait le point sur le poids économique et sociétal des startups françaises à partir d’une étude du cabinet Roland Berger.(Extrait)

 En 2020, les 120 pépites du French Tech 120 ont créé à elles seules 163.000 emplois directs et indirects en France, et 233.000 à l’international. Si la part des emplois directs est faible -26.000 contre 136.000 emplois indirects en France-, c’est parce que ces entreprises créent d’importants effets de ruissellement.

« Chaque emploi direct qu’elles créent permet, à son tour, de créer 5,2 emplois indirects qui dépendent de son activité, qu’ils soient fournisseurs, sous-traitants ou prestataires de services. La moyenne de l’ensemble des entreprises industrielles en France s’établit plutôt à 1,4 emplois indirects créés pour chaque emploi direct », explique l’étude.

Autre bonne nouvelle : le salaire médian dans les entreprises du French Tech 120 est 60% plus élevé que la médiane française. 82% des emplois sont en CDI, contre 73% dans les autres secteurs. Globalement, « les emplois du French Tech Next40/120 sont à la fois mieux rémunérés, plus stables et davantage tournés vers la jeunesse », résume l’étude. Seule ombre au tableau : la place des femmes dans les instances de direction -26%- et au poste de dirigeants -9%-. Mais ces chiffres faibles sont plus élevés que ceux des grands groupes français et européens, d’après l’index de la Commission européenne.

D’ici à 2025, Roland Berger estime que ces entreprises vont créer 224.000 nouveaux emplois directs et indirects en France. Ce qui fait de la tech le secteur le plus dynamique de l’économie française en termes de croissance des emplois. En revanche, les inégalités territoriales persistent : 76% des emplois directs dans les startups se concentrent en Ile-de-France.

L. D’après l’étude, le taux de croissance annuel moyen est de 41%. Mais il peut monter à plus de 100% par an pour les produits et solutions à destination des consommateurs (BtoC) et des professionnels (BtoB). A titre de comparaison, les entreprises du CAC40 ont atteint entre 2015 et 2019 une croissance annuelle moyenne de leur chiffre d’affaires de… 3%.Logiquement, « la contribution du French Tech Next40/120 à la relance économique et au rayonnement international de la France, à l’horizon 2025, sera déterminante« , écrit l’étude. Ses entreprises devraient ainsi représenter 6% de la croissance du PIB de la France. Signe d’une ouverture toujours plus importante à l’international, elles devraient peser 14% de la croissance des exportations françaises de biens et de services entre 2020 et 2025. De leur côté, les nouveaux emplois créés -224.000 d’ici à 2025- « contribueront notamment à la reconstitution du tissu industriel français« .

Plutôt que d’aborder la French Tech sous le prisme des secteurs d’activité que ces startups disruptent -fintech, agritech, mobilités, publicité, e-santé…-, l’étude de Roland Berger prend un parti pris intéressant qui consiste à les classer en groupes selon leur modèle d’activité. Une petite révolution méthodologique, car c’est la première fois qu’on pense la tech en tant que secteur à part entière, avec ses propres caractéristiques et ses propres modèles économiques, indépendamment des secteurs « d’origine » des startups. « Inédite, cette segmentation a permis de distinguer les spécificités propres à chaque groupe et motrices de leur succès, et de tracer des trajectoires de croissance différenciées pour chacun » précise l’étude.

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Remboursement de la dette sociale des entreprises: un nouveau délai de trois ans

Remboursement de la dette sociale des entreprises: un nouveau délai de trois ans

« La dette sociale pourra être étalée pour ceux qui sont le plus en difficulté jusqu’à trois ans », a déclaré mercredi Bruno Le Maire sur CNews.

Cette dette sociale représente 12 milliards d’euros. Le ministre de l’économie prévoit un étalement qui pourra aller de 24 à 36 mois », a-t-il ajouté.

Pour les secteurs les plus affectés par la crise (tourisme, sport, culture, évènementiel), le fonds de solidarité compensera 40 % de la perte de chiffre d’affaires en juin, 30 % en juillet et 20 % en août, dans la limite d’un plafond de 20 % du chiffre d’affaires réalisé avant la crise.

Covid: Macron a perdu son pari, la France a perdu trois mois

Covid: Macron a perdu son pari, la France a perdu trois mois

 

Même dans la tonalité du président de la république on a décelé une certaine lassitude. Un sentiment de déjà entendu. Avec une grande partie consacrée à l’auto justification d’une politique sanitaire pourtant très évolutive voire contradictoire.

 

Macron avait fait un pari à savoir ne pas reconfiner la France. Pari perdu car devant la détérioration des statistiques qui rendent compte des contaminations et de leur gravité, le pouvoir central a décidé de reconfirmer tout le pays dans un espace de 10 km et refermant les écoles. Les commerces n’en essentiels vont demeurer fermés.

 

En réalité?, la France a perdu à peu près trois mois  en termes de protection sanitaire car les mesures prises très floues n’ont pas fait la démonstration de leur efficacité. Désormais la crise est Telle qu’il paraît difficile d’ailleurs d’en limiter l’évolution. Les lits de réanimation sont presque tous occupés et Macron a convenu qu’il fallait en augmenter le nombre jusqu’à 10 000 au lieu des 6000 actuels.

 

Ne reste en réalité que le freinage très relatif de ce nouveau confinement et surtout l’espérance de l’accélération de la vaccination. Or sur ce terrain c’est aussi l’échec total et il ne faut pas espérer qu’un nombre significatif de Français seront vaccinés avant l’été. Le président de la république a confirmé que seulement 8 millions de Français avaient été vaccinés en trois mois. C’est évidemment très insuffisant. L’imputation de la responsabilité au nouveau virus par Macron paraît peu convaincante notamment si on compare la situation sanitaire française à celle de la Grande-Bretagne qui pratiquement est parvenue à stopper le nombre de décès grâce précisément à une vaccination massive.

 

« Nous avons tous consenti des efforts importants et le virus a continué de circuler », a reconnu Emmanuel Macron. Le président a alors évoqué  »la propagation dans toute l’Europe d’une nouvelle forme de variant, qui a été identifié pour la première fois chez nos voisins britanniques à la fin de l’année dernière, et qui a en quelque sorte fait apparaître une épidémie dans l’épidémie ». Le chef de l’Etat a une nouvelle fois défendu sa stratégie, avant de constater qu’elle ne suffisait plus.  »Cette stratégie a eu des effets, mais cela reste trop limité (…) nous devons donc nous fixer un nouveau cap. » Le président de la République a donc demandé aux Français  »un effort supplémentaire ».

 

Covid-19 : 16 départements confinés trois mois au moins

 Covid-19 : 16 départements confinés trois mois au moins

 

 

 

 

Il n’y a sans doute pas d’illusions à se faire quant à la durée limitée du nouveau confinement qui vise 21 millions de en l’Ile-de-France, dans les Hauts-de-France, et les département des Alpes-Maritimes, de la Seine-Maritime et de l’Eure.

(Dans le reste du pays, le couvre-feu est retardé à 19H00.). Théoriquement les mesures nouvelles sont limitées à un mois. Mais la réalité oblige à dire qu’elles risquent de durer au minimum trois mois. Cela pour plusieurs raisons parce qu’on est loin encore d’avoir atteint le pic des contaminations provenant surtout des nouveaux variants. Samedi on a d’ailleurs encore atteint un pic historique de près de 35 000 contaminés en 24 heures. Par ailleurs et surtout la France manque cruellement de matériel de détection et surtout de doses vaccinales. Le rythme de vaccination est en effet dérisoire on vaccine environ en moyenne 60 000 personnes par jour en France quand il faudrait en vacciner 400 000.

Notons quand même que les lieux des principales contaminations concernent d’une part les lieux professionnels et les écoles qui pourtant ne seront affectées qu’à la marge par les mesures nouvelles évoquées. Selon une étude réalisée par l’Institut Pasteur et citée par Jean Castex, les contaminations au travail représentent 29% des cas identifiés de Covid-19. Pour les écoles l’évaluation et beaucoup plus difficile à faire puisque la plupart sont asymptomatiques mais y constitue des vecteurs importants de diffusion de la pandémie dans leur famille.

Cette même étude montre que la fréquentation des transports en commun serait moins à risque que le covoiturage et que près de la moitié des contaminations en milieu professionnel sont causées par des personnes qui sont venues travailler alors qu’elles étaient déjà symptomatiques.

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