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Ukraine: trois scénarios

Ukraine: trois scénarios


Le ministre des Affaires étrangères, ainsi que plusieurs autres ministres et hauts responsables, viennent d’être remplacés. L’administration présidentielle ressort renforcée de cet épisode. En ce qui concerne la suite de la guerre, il est possible désormais d’envisager trois scénarios, dont chacun correspond, toutes choses égales par ailleurs, à des séquences clés de l’histoire de France au XXe siècle durant la Première Guerre mondiale et les guerres d’Indochine et d’Algérie. Alors que l’attention internationale se concentre généralement sur les évolutions militaires du front, comme cet été au sujet de l’offensive de Koursk ou de la situation dans le Donbass, il est crucial de ne pas négliger les dynamiques politiques à l’arrière. En effet, la stabilité du régime ukrainien pendant la guerre a un impact majeur sur la conduite des opérations militaires et sur le moral de la population. De ce point de vue, le remaniement politique majeur de septembre, qui a concerné une dizaine de ministres et plusieurs hauts fonctionnaires, soulève des questions fondamentales
.

par Florent Parmentier dans The Conversation
Secrétaire général du CEVIPOF. Enseignant, Sciences Po

Quelles sont les implications de ce remaniement pour la stratégie de Kiev, alors que le « narratif de la victoire » est indispensable pour maintenir le soutien populaire et international ?

Pour y répondre, trois scénarios prospectifs peuvent être explorés, chacun offrant une perspective différente sur l’évolution possible du régime ukrainien face à l’enlisement de la guerre. Ces trajectoires doivent permettre de réfléchir à des dynamiques probables en fonction des choix politiques actuels et des contraintes existantes.

Un régime politique sous tension en raison de la guerre
Il convient tout d’abord de bien contextualiser le plus grand remaniement depuis le début de la guerre, sur le plan politique et institutionnel. Politiquement, la guerre a inévitablement contribué au renforcement du pouvoir exécutif, et ce d’autant plus que la loi martiale est appliquée depuis le 24 février 2022. Même si son mandat est arrivé à expiration en mai dernier, le président Zelensky reste le chef de guerre autour duquel les principales décisions sont prises.

De son côté, le premier ministre Denys Chmyhal, en place depuis mars 2020, conserve son poste mais voit plusieurs ministres tournés vers les partenaires extérieurs perdre leur portefeuille, dont la vice-première ministre Olga Stefanishyna, la vice-première ministre en charge des territoires temporairement occupés Iryna Verechtchouk, et surtout le ministre des Affaires étrangères Dmytro Kuleba. Il perd également plusieurs figures en charge des dossiers économiques et énergétiques, sujets stratégiques pour soutenir une guerre d’attrition. Si en temps de paix un tel remaniement aurait fait l’objet de nombreux commentaires, l’annonce n’a pas suscité de grandes controverses à Kiev.

Sur le plan institutionnel, il faut également rappeler que le Parlement (où domine le parti présidentiel Serviteur du peuple) et le gouvernement se trouvent aujourd’hui relativement marginalisés par rapport à la présidence (et à son administration) en matière de prise de décision stratégique.

En effet, le chef de l’administration présidentielle, Andriy Yermak, détient une influence considérable car il exerce un contrôle informel sur l’activité des différentes institutions, de l’organisation des réunions et de l’accès au président. Il a également bénéficié de l’affaiblissement, peut-être provisoire, des grandes entreprises et des médias, du fait de la guerre, de la crise économique et des nationalisations. Dans cette perspective, la démission de Rostyslav Shurma, chef adjoint de l’administration présidentielle, est peut-être plus importante encore que la démission de certains ministres, parmi lesquels on trouve beaucoup de personnalités techniques.

Comprendre ce contexte politique et institutionnel est nécessaire pour envisager la suite du conflit, selon trois scénarios exploratoires.

« La négociation de Pierre Mendès France », du retrait stratégique au désengagement
Ce premier scénario se fonde sur l’exemple de Pierre Mendès France qui, en 1954, avait mis fin à la guerre d’Indochine après des années d’un conflit coûteux pour la France. À l’image de l’arrivée de PMF, une nouvelle impulsion politique pourrait être donnée à l’Ukraine avec pour mission de négocier une fin au conflit. Toutefois, alors qu’un décret d’octobre 2022 interdit toute négociation avec Vladimir Poutine, il apparaît que l’effet d’entraînement du remaniement est d’une ampleur trop modeste pour esquisser un pas dans cette direction. Il aurait fallu pour cela introduire une personnalité forte, ayant une légitimité issue d’un désir populaire de mettre fin à une guerre prolongée et épuisante.

Dans cette optique, l’objectif de l’exécutif serait de concentrer les efforts du pays sur sa reconstruction interne et la restauration de la confiance publique après la guerre tout en cherchant à préserver les intérêts nationaux par la voie diplomatique. La stratégie de retrait pourrait inclure des négociations avec la Russie, soit directes soit par le biais de médiations internationales, pour obtenir un cessez-le-feu ; pour autant, à ce stade, l’opinion publique n’est pas favorable à des concessions en matière politique et territoriale.

Un tel scénario pourrait temporairement renforcer la polarisation du pays entre ceux qui souhaitent arrêter le conflit et ceux qui souhaitent le poursuive, mais les conséquences à long terme, notamment au regard de la reconstruction du pays et de son orientation géopolitique, seraient délicates à gérer. Comme ce fut le cas pour « PMF » en 1954, la clé résiderait dans la capacité à négocier un accord durable, mais qui risque d’être perçu par certains comme une forme de capitulation. C’est la raison pour laquelle ce scénario n’est probable qu’à moyen ou long terme.

« L’appel de Clemenceau », entre militarisation et unité nationale
Ce deuxième scénario repose sur l’exemple de Georges Clemenceau, nommé président du Conseil en 1917, alors que la France était épuisée par la Première Guerre mondiale. Clemenceau avait pris des mesures drastiques pour accroître l’effort de guerre et galvaniser l’unité nationale, permettant à la France de tenir jusqu’à la victoire.

Dans le contexte ukrainien, un tel remaniement verrait le renforcement du pouvoir exécutif autour du président Zelensky, avec l’intégration de ministres « loyalistes » (profils techniques dépendant du président) et éventuellement des profils issus des rangs militaires.

On peut interpréter en ce sens la volonté présidentielle de donner une « nouvelle énergie » au pays, alors qu’il doit présenter à Joe Biden son « plan pour la victoire » fin septembre. L’objectif premier serait alors de centraliser davantage le pouvoir, de renforcer le contrôle de l’État sur la société civile, et de pousser l’effort de guerre à son maximum, quitte à sacrifier provisoirement certaines libertés civiles ou à prendre des initiatives surprises sur le champ de bataille pour maintenir le « narratif de la victoire ». À ce sujet, une étude de juin 2024 a montré que 43 % des Ukrainiens estiment que la qualité de la démocratie s’est détériorée sous la présidence Zelensky, 28 % imputant cet état de fait aux actions du pouvoir, 11 % à la guerre et 3 % aux deux.

Ce scénario pourrait être efficace pour maintenir le moral à court terme, surtout si quelques victoires militaires symboliques sont obtenues. Toutefois, si la guerre continue à s’enliser sans que Kiev parvienne à reconquérir les territoires occupés, l’impopularité du régime pourrait croître, et la société ukrainienne pourrait être fracturée entre ceux qui soutiennent l’effort de guerre et ceux qui s’opposent à son prolongement. Le scénario Clemenceau est plus envisageable à moyen terme, en fonction des progrès de l’armement ukrainien et de tendances favorables à l’Ukraine sur le front.

« Le syndrome de Guy Mollet », ou l’inertie dans la conduite de la guerre
Enfin, le troisième scénario renvoie à la situation de Guy Mollet, premier ministre français dans les années 1950, lors de la guerre d’Algérie. Mollet, arrivé au pouvoir avec la promesse de résoudre le conflit, s’est en réalité enlisé dans une guerre prolongée, intensifiant la répression sans offrir de perspectives de paix. Cette stratégie a conduit à un épuisement progressif de la population et à une perte de légitimité politique.

Dans ce scénario, le remaniement politique en Ukraine n’apporterait aucun changement de cap significatif à la conduite de la guerre. Au contraire, le président Zelensky choisirait de maintenir le statu quo, prolonger la guerre tout en tentant de masquer les coûts réels du conflit par des politiques de censure accrue ou de propagande. L’objectif serait de maintenir de manière crédible le « narratif de la victoire » mais, dans les faits, le pays risquerait de continuer à s’épuiser, tant sur le plan économique que moral.

Cette inertie pourrait à court terme permettre de consolider le pouvoir en éliminant les voix dissidentes au sein du gouvernement et en contrôlant étroitement l’information. Cependant, à long terme, la société ukrainienne risquerait de se fragmenter sous le poids des sacrifices exigés et face à de nouvelles vagues de recrutement pour tenir le front, et le régime pourrait perdre le soutien populaire, plongeant le pays dans une crise politique profonde, similaire à celle qu’a connue la France à la fin de la IVe République. À court terme, et faute de percée, c’est ce dernier scénario qui semble le plus probable.

Télévision–le foot français de la ligue 1 trois fois moins cher en Angleterre

Télévision–le foot français de la ligue 1 trois fois moins cher en Angleterre

Les  fans de la Ligue 1 s’insurgent contre le lancement au Royaume-Uni et en Irlande d’un abonnement, le Ligue 1 Pass, pour accéder à l’intégralité du championnat français sur PC et mobile pour  12 euros par mois.   En France, les fans  doivent débourser a minima 30 euros par mois pour visionner les mêmes matchs sur DAZN.

L’offre britannique est inaccessible depuis la France. Mais sur les réseaux sociaux, plusieurs supporters affirment qu’ils utiliseront une solution technique pour contourner ce problème : un VPN. Légal, cet outil permet de changer de localisation et de prétendre se connecter depuis un autre pays que la France… comme le Royaume-Uni. En moyenne, le coût d’un VPN varie entre 3 et 12 € par mois.

L’ouverture de la saison 2024-2025 de la Ligue 1 a rimé avec hausse du piratage. Vendredi 16 août, au moins 200.000 personnes se sont tournées vers des boucles de la messagerie Telegram pour regarder gratuitement et en toute illégalité le match Le Havre – Paris-Saint-Germain, selon les estimations du Parisien . 

Cette affaire de transmissions télévisées et de recettes revenant au football français risque de mal se terminer. Au départ la ligue de football professionnel attendait une recette d’un milliard, réduit ensuite à 500 millions et qui pourrait être encore inférieur mettant à leur en difficultés financières au moins un tiers des clubs professionnels de ligue 1 ( nota: les recettes télévisées et les transferts des joueurs représentent environ 75 % du budget des clubs).

 

Le pétrole au plus bas depuis trois mois mais le carburant toujours haut !

Le pétrole au plus bas depuis trois mois mais le carburant toujours haut !

 

Le prix du pétrole a diminué de façon significative en quelques mois pourtant le carburant demeure encore un niveau assez élevé exemple 1,73 euros le litre le super

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a reculé de 0,65%, pour clôturer à 81,36 dollars. Celui de West Texas Intermediate (WTI) américain de même échéance a lui abandonné 0,90%, à 76,87 dollars.

Plus tôt, le Brent était descendu à son plus bas depuis mi-février et le WTI en avait fait autant pour la première fois depuis près de quatre mois.

Agression de Samara à Montpellier : les trois mineurs en examen

Agression de Samara à Montpellier : les trois mineurs  en examen

Les trois agresseur mineur ont été mis en examen après la sauvage agression de Samara à Montpellier pour des questions de différends vestimentaires notamment religieuses. Une agression qui aurait pu conduire à la mort comme à Viry-Châtillon ou la société de type iranienne importée en France et défendue en France par des gardiens de la révolution en herbe. Bref des criminels le plus souvent idiots.

 

«Samara se maquille un peu. Et cette jeune fille (qui aurait agressé Samara, NDLR) est voilée. Toute la journée, elle la traitait de kouffar, qui veut dire mécréant en arabe (…). Ma fille, elle s’habille à l’européenne. Toute la journée, c’était des insultes, on la traitait de kahba, ça veut dire p*te en arabe. Ce n’était plus vivable physiquement et psychologiquement», a témoigné la mère.

 L’adolescente de 14 ans avait été rouée de coups par trois mineurs âgés de 14 et 15 ans. Prise de convulsions, la victime était tombée dans le coma, avant d’en sortir jeudi.

 Les trois mineurs interpellés «reconnaissent leur implication dans le cadre de l’agression perpétrée le 2 avril 2024» et «chacun d’entre eux admet avoir porté des coups à la victime», explique dans un communiqué diffusé ce vendredi 5 avril le procureur de la République de Montpellier, Fabrice Bélargent. Ils ont été mis en examen du chef de tentative d’homicide volontaire sur mineure de 15 ans, a annoncé le parquet vendredi soir.

De son côté, la rectrice de l’académie de Montpellier, Sophie Béjean, «a décidé d’engager immédiatement les procédures disciplinaires» à l’encontre de ces trois élèves, a indiqué l’académie dans un communiqué: «Les conseils disciplinaires seront réunis au plus vite» et, «par mesure conservatoire, l’accès à leur établissement respectif leur est strictement interdit» dès à présent.

Meurtre de Thomas à Crépol : trois individus ciblés par la justice

Meurtre de Thomas à Crépol : trois individus ciblés par la justice

 Trois individus  ont été déférés devant les magistrats ce jeudi après-midi, à l’issue de leur garde à vue, d’après  parquet de Valence. Le premier des trois suspects a été mis en examen dans la soirée pour «homicide volontaire et tentatives d’homicides volontaires en bande organisée» et placé sous contrôle judiciaire.

 

Le meurtre de l’adolescent, dernier fils d’un couple de restaurateurs de la Drôme, avait par la suite suscité une vive émotion des habitants des villages avoisinants et de Romans-sur-Isère, située à une quinzaine de kilomètres de Crépol, au point de prendre une ampleur nationale pendant plusieurs semaines. Le quartier sensible de la Monnaie, à Romans, avait ensuite été pointé comme le lieu de résidence de plusieurs des membres de cette bande d’adolescents hostiles lors de la soirée. Par la suite, 9 premiers individus – dont trois mineurs – avaient été interpellés puis mis en examen pour «meurtre en bande organisée», «tentatives de meurtre» ou «violences en réunion».

Dépenses énergie des PME: Hausse de 75 % en trois ans

Dépenses énergie des PME: Hausse de 75 % en trois ans

Le conseil d’analyse économique qui dépend du Premier ministre souligne la hausse des dépenses d’énergie des PME. Cependant il tente de les relativiser en indiquant que cette augmentation est souvent intégrée dans les prix. Le seul problème c’est que au final c’est le consommateur qui absorbe cette hausse. Du coup c’est la consommation qui est en berne et derrière la croissance

Dans une note consultée par La Tribune, le Conseil d’analyse économique (CAE) a passé au crible des données bancaires inédites et anonymisées du Crédit mutuel de plus de 100.000 entreprises. Résultat, les dépenses énergétiques ont bondi de 73% entre 2020 et 2023. « Les dépenses énergétiques ont beaucoup augmenté depuis 2020. ( avec beaucoup d’écarts autour de la moyenne)

En Europe, l’indice des prix a certes ralenti depuis 2023 avec l’essoufflement des prix du gaz, du pétrole et de l’électricité. Mais la pression reste importante pour beaucoup de petites entreprises. Depuis le premier février, le gouvernement a enclenché une hausse de 10% des tarifs de l’électricité avant une prochaine hausse des prix du gaz. Ces nouvelles augmentations pourraient mettre à mal certaines entreprises déjà fragilisées par les années de pandémie, de guerre en Ukraine et le débranchement du bouclier tarifaire.

Les trois dictatures Burkina, Mali et Niger quittent la CEDEAO

Les trois dictatures Burkina, Mali et Niger quittent la CEDEAO

Avec le soutien et la complicité de la Russie, les militaires qui ont prient le pouvoir au Burkina Faso, au Mali et au Niger vont pouvoir se partager les maigres ressources du pays en s’affranchissant de toute règle économique et démocratique. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, trois pays dirigés par des juntes militaires, ont en effet annoncé dimanche qu’ils quittaient la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avec effet immédiat.

Le bloc régional a suspendu ces trois pays à la suite de coups d’Etat successifs à partir de 2020. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger subissent tous trois des violences de groupes islamistes armés, qui ont fragilisé les pouvoirs civils et amené dans chacun de ces pays l’armée à prendre le pouvoir.

Malgré des sanctions et des menaces d’intervention militaire de la Cédéao, les trois juntes n’ont pas fourni de calendrier clair sur le rétablissement d’un pouvoir démocratiquement élu. Elles ont au contraire durci le ton contre le bloc régional qu’elles accusent d’être soumis à des puissances étrangères.

Mort d’une agricultrice et de sa fille : les trois occupants de la voiture étaient sous OQTF

Mort d’une agricultrice et de sa fille : les trois occupants de la voiture étaient sous OQTF

Une terrible nouvelle que le décès de cette agricultrice qui participait au mouvement de protestation des agriculteurs d’autant que sa fille est aussi décédée. Bien sûr c’est une conséquence indirecte de la grave crise qui secoue l’agriculture et on ne peut s’empêcher de se demander pourquoi les trois passagers présents dans la voiture responsable étaient encore en France alors qu’ils étaient sous l’obligation   de quitter le territoire.

 

Les trois suspects interpellés après la collision qui a coûté la vie à une agricultrice et à sa fille ce mardi matin étaient sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF), a appris Le Figaro d’une source proche de l’enquête confirmant une information du Parisien . Tous de nationalité arménienne, ils avaient déposé une demande d’asile en France qui leur avait été refusée en 2022. Ils avaient engagé des recours contre cette décision mais avaient à nouveau été déboutés de leur demande en 2023, et une OQTF avait été prise à leur encontre. «Ils n’étaient toutefois pas connus pour des troubles à l’ordre public», précise notre source proche de l’enquête.

« 1000 points de deals supprimés en trois ans » !!!! d’après Darmanin

« 1000 points de deals supprimés en trois ans » !!!! d’après Darmanin

Le ministre de l’intérieur prend sûrement ses rêves pour des réalités. Ainsi il affirme que lors de sa nomination comme ministre de l’intérieur la france comptait 4000 points de deal et qu’aujourd’hui 1000 ont été supprimés. En réalité, ce serait plutôt l’inverse. Même s’il est difficile de procéder à une évaluation exacte des points de deal, le commerce de la drogue s’est considérablement développé.

Il n’y a sûrement pas 4000 points de deal seulement; malheureusement en France dans chaque département, on n’en compte 10 à 20 , ce qui ferait jusqu’à 20 000 points de deal. Toutes les villes mêmes les plus petites sont concernées. Les grandes métropoles bien sûr avec la souvent un phénomène de violence y compris meurtrière comme à Marseille. Mais les villes moyennes sont impliquées et jusqu’aux villes de l’ordre de 10 000 habitants.

Dans ce domaine, comme dans bien d’autres malheureusement, le pouvoir se saoule de mots. Certes des actions sont entreprises mais elles ne sont nullement à la hauteur des enjeux. La France proportionnellement est l’un des pays les plus consommateurs de drogues et un centre stratégique pour l’Europe.

Le trafic de drogue représentée de l’ordre de 3 milliards de chiffre d’affaires par an dont la moitié pour le cannabis. On note par ailleurs un développement inquiétant des drogues de synthèse. Les opérations coup de points du pouvoir sont surtout à effet médiatique. Pendant 24 heures ou quelques jours le trafic est en quelque sorte gelé par la police, on procède à quelques arrestations et après le départ des forces de l’ordre tout reprend comme avant.
Darmanin comme les autres ce satisfait de mots car les moyens et la volonté ne sont pas à la hauteur des enjeux

Gérald Darmanin a également expliqué qu’il y a trois ans, lorsqu’il est devenu ministre de l’Intérieur, « 4.000 points de deal étaient recensés » et que 1.000 parmi eux ont été supprimés « et ne se sont pas reconstitués ».

Alors que les saisies sont en augmentation, de « très nombreux trafiquants ont été arrêtés ». Selon le ministre, 2023 a été une « année record » avec 36.329 interpellés sur le territoire.

Enfin, le ministre de l’Intérieur a pointé du doigt « la responsabilité des consommateurs, notamment les plus bourgeois » et a assuré mettre la même intensité dans la lutte contre la drogue partout. « Les quartiers populaires subissent la consommation des quartiers bourgeois », a-t-il conclu de manière très démagogique.

Trois ans de prison pour un hackeur

Trois ans de prison pour un hackeur

Le Français Sébastien Raoult, extradé en janvier 2023 du Maroc vers les États-Unis, a été condamné à trois ans de prison ferme, pour escroquerie informatique ( Pillage et revente de données) et usurpation d’identité aggravée par le tribunal de Seattle ce mardi 9 janvier.

Sébastien Raoult avait plaidé coupable d’escroquerie informatique en novembre dernier. Le juge l’a également condamné à rembourser cinq millions de dollars pour les pertes causées aux firmes victimes, selon un communiqué du parquet.

Une fois les données volées, les pirates marchandent leur restitution contre de l’argent ou des bitcoins.

Guerre-Mer Rouge: trois bateaux pirates houthis coulés et nouveau front

Guerre-Mer Rouge: trois bateaux pirates houthis coulés et nouveau front


C’est une guerre larvée qui s’installe aussi maintenant en mer Rouge avec un affrontement entre d’un côté Houthis et Iran et de l’autre les pays occidentaux. L’Iran comme les pays occidentaux ont dépêché plusieurs navires de défense sur le secteur pour protéger le commerce international. Des hélicoptères de la marine américaine ont coulé trois bateaux des rebelles Houthis du Yémen, qui avaient attaqué un porte-conteneurs en mer Rouge lors de son passage du détroit de Bab al-Mandeb, a annoncé dimanche le commandement américain (Centcom). Après des tirs houthis visant des hélicoptères américains, ces derniers « ont riposté en état de légitime défense, coulant trois des quatre petits navires, et tuant les équipages », a-t-il précisé dans un communiqué, précisant que le quatrième bateau avait « fui la zone ». Aucun survivant n’a été signalé parmi les occupants des trois embarcations coulées. Selon des sources du port yéménite de Hodeida, dix rebelles houthis ont été tués.

La marine américaine, a précisé le Centcom, répondait à une demande d’assistance du Maersk Hangzhou, un porte-conteneurs battant pavillon de Singapour, appartenant au groupe danois Maersk.
Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas, les Houthis ont à plusieurs reprises pris pour cible des navires empruntant la voie maritime vitale de la mer Rouge, avec des frappes qu’ils disent destinées à soutenir les Palestiniens de Gaza. Ces attaques mettent en péril une voie de transit qui achemine jusqu’à 12 % du commerce mondial, ce qui a incité les États-Unis à mettre sur pied, au début du mois, une force navale multinationale chargée de protéger les navires de la mer Rouge.

Mer Rouge: trois bateaux pirates houthis coulés

Mer Rouge: trois bateaux pirates houthis coulés


Des hélicoptères de la marine américaine ont coulé trois bateaux des rebelles Houthis du Yémen, qui avaient attaqué un porte-conteneurs en mer Rouge lors de son passage du détroit de Bab al-Mandeb, a annoncé dimanche le commandement américain (Centcom). Après des tirs houthis visant des hélicoptères américains, ces derniers « ont riposté en état de légitime défense, coulant trois des quatre petits navires, et tuant les équipages », a-t-il précisé dans un communiqué, précisant que le quatrième bateau avait « fui la zone ». Aucun survivant n’a été signalé parmi les occupants des trois embarcations coulées. Selon des sources du port yéménite de Hodeida, dix rebelles houthis ont été tués.

La marine américaine, a précisé le Centcom, répondait à une demande d’assistance du Maersk Hangzhou, un porte-conteneurs battant pavillon de Singapour, appartenant au groupe danois Maersk.
Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas, les Houthis ont à plusieurs reprises pris pour cible des navires empruntant la voie maritime vitale de la mer Rouge, avec des frappes qu’ils disent destinées à soutenir les Palestiniens de Gaza. Ces attaques mettent en péril une voie de transit qui achemine jusqu’à 12 % du commerce mondial, ce qui a incité les États-Unis à mettre sur pied, au début du mois, une force navale multinationale chargée de protéger les navires de la mer Rouge.

Antisémitisme en forte hausse en France: 719 événements en trois semaines

Antisémitisme en forte hausse en France: 719 événements en trois semaines

Une montée inquiétante de la haine en France de nature antisémite ; des événements qui en outre s’ajoutent aux violences potentielles de certains quartiers. Bref un climat d’insécurité qui mériterait autrement que les rustines successives du gouvernement.

« 719 événements ou incidents antisémites » ont été recensés en France depuis le 7 octobre dernier et les attaques du Hamas en Israël.

Selon le ministre de l’Intérieur, l’augmentation de ces signalements peut s’expliquer « peut-être parce qu’il y a davantage de policiers et de gendarmes sur le terrain, il y a eu aussi beaucoup d’interpellations puisque nous en sommes à 389 interpellations en lien avec ces incidents ».

En parallèle, le nombre de signalements sur la plateforme Pharos pour « menaces, propos antisémites ou apologie du terrorisme » s’élevait ce jeudi matin à 4.948.

À titre de comparaison, sur toute l’année 2022, 436 actes antisémites avaient été perpétrés en France, selon un décompte rendu public par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).

depuis ces attaques terroristes. Emmanuel Macron avait d’ailleurs appelé à être « impitoyables avec les porteurs de haine ».

Glyphosate : « On ne doit pas interdire pour faire plaisir à trois écolos du 8e arrondissement » (Jean-Baptiste Moreau)

Glyphosate : « On ne doit pas interdire pour faire plaisir à trois écolos du 8e arrondissement » (Jean-Baptiste Moreau)

« On ne doit pas interdire des produits juste parce que c’est la mode et parce que ça fait plaisir à trois écolos du 8e arrondissement », tacle jeudi 6 juillet sur franceinfo l’agriculteur Jean-Baptiste Moreau, ancien député LREM de la Creuse et auteur du rapport d’information déposé par la mission d’information commune sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate, remis en 2019.

Un rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) publié jeudi ouvre la voie au renouvellement de l’autorisation du glyphosate au sein de l’Union européenne. Cette dernière n’a pas identifié de niveau de risque lié au glyphosate qui justifierait selon elle de l’interdire dans l’Union européenne, dans cette étude remise à la Commission européenne, et contestée par plusieurs ONG.

Vous aviez dit à l’époque que l’engagement présidentiel d’interdire le glyphosate serait tenu. On en est loin en 2023 ?

Jean-Baptiste Moreau : C’est suite à la prise de parole du président en 2017, quand il a dit qu’on interdirait le glyphosate sous trois ans, qu’il y a eu un certain nombre d’amendements à la loi Egalim, et que de ça est née une commission d’enquête. On a travaillé pendant plus d’un an sur cette thématique pour étayer cet avis et voir si vraiment c’était faisable d’interdire dans les trois ans ce glyphosate. En tant qu’agriculteur et ingénieur agronome, ça fait longtemps qu’on sait que le glyphosate paie le prix d’être un symbole, mais ce n’est pas le produit le plus dangereux qui est utilisé par les agriculteurs, d’autant plus qu’on a restreint les usages depuis 2021. Ça fait trois ans qu’on diminue les quantités utilisées, suite au rapport qu’on a rendu. On a discuté à l’époque avec le président et le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, en disant qu’on ne pouvait pas interdire au niveau franco-français une molécule massivement utilisée parce qu’elle est efficace, pas chère et pas dangereuse, juste par dogmatisme. On a prôné le « pas d’interdiction sans solution », en interdisant le glyphosate chaque fois qu’il y avait des alternatives, et on a laissé un certain nombre d’usages autorisés.


Pourquoi est-ce si difficile de s’en passer ?

C’est un herbicide redoutablement efficace et à un prix largement compatible avec des coûts de production et des prix de vente tels qu’ils sont aujourd’hui. Ce n’est pas par plaisir que les agriculteurs l’utilisent. Ils l’utilisent parce qu’ils en ont besoin, parce qu’il existe un certain nombre de plantes qu’on ne sait pas détruire avec autre chose que cette molécule. C’est aussi ce qu’on utilise pour l’agriculture de conservation des sols, qui évite le labour des sols, les libérations de carbone, qui est une pratique agricole parfaitement vertueuse d’un point de vue environnemental. Sans glyphosate, ils ne savent plus faire cette technique. Ce n’est pas parce qu’une ânerie est répétée des milliers de fois à longueur de chaînes d’info et de médias qu’elle devient une vérité. Effectivement, deux études ont dit que c’était un cancérogène probable, au même titre que d’autres produits, pas plus ni moins. Mais vous en avez des centaines qui disent que le contraire. Il faut prendre des décisions rationnelles.

Quelles seraient les conséquences d’une interdiction du glyphosate ?

Il y aurait un problème de sécurité alimentaire, avec un certain nombre de mauvaises herbes qui pousseraient dans les récoltes et qui pourraient être éventuellement toxiques pour l’homme. Vous auriez des chutes de rendement dans un contexte où on n’a déjà plus de souveraineté alimentaire. Ça va réhausser les coûts de production, car ça signifie utiliser d’autres molécules ou d’autres techniques plus coûteuses. On ne doit pas interdire des produits juste parce que c’est la mode et parce que ça fait plaisir à trois écolos du 8e arrondissement. On doit les interdire quand ils sont dangereux pour l’homme, pour l’agriculteur en premier lieu car c’est lui qui est le plus exposé, et pour le consommateur. À partir du moment où ils ne sont pas dangereux, il n’y a aucune raison de les interdire.

Ce rapport est-il un soulagement pour une majorité d’agriculteurs, d’éleveurs, dont vous faites partie ?

C’est surtout tout sauf une surprise. Quand on a travaillé sur le sujet, ou quand on a un peu d’expérience en agriculture ou en agronomie, on le sait déjà depuis longtemps. Sauf qu’un certain nombre de personnes ont bourré le mou de la population à longueur d’antenne en expliquant que le glyphosate était hyper dangereux. Un élu doit prendre des décisions éclairées, c’est ce qu’on a fait avec cette mission parlementaire qui a permis de ne pas aboutir à l’interdiction totale du glyphosate, mais à une restriction des usages, et on va poursuivre dans ce sens-là. On savait déjà en 2021, quand j’ai rencontré le président et Julien Denormandie à l’Elysée, que globalement les pays européens n’iraient pas dans notre sens et que l’EFSA (l’Autorité européenne de sécurité des aliments) ne conclurait pas à la dangerosité.

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La drogue, véritable responsable de la mort des trois policiers de Roubaix

La drogue, véritable responsable de la mort des trois policiers de Roubaix


Inutile de tourner autour du pot, le véritable responsable du drame de Roubaix qui a tué trois jeunes policiers et la coupable bienveillance des pouvoirs publics vis-à-vis de la consommation de drogues en France.( Autre exemple la bienveillance coupable des pouvoirs publics vis-à-vis de Teknival ou des centaines de participants ont été verbalisées pour consommation de drogues). En effet le conducteur de l’Alfa Roméo, âgé de 24 ans et tué dans la collision, « présente un taux d’alcool dans le sang de 2,08g par litre de sang et il est par ailleurs positif au cannabis », a annoncé La procureure.

Les trois policiers tués dans l’accident, deux hommes de 25 ans et une femme de 24 ans, avaient pris leur service « depuis un peu moins d’une heure », selon le directeur départemental de la sécurité publique du Nord, Thierry Courtecuisse, présent aux côtés de la procureure de la République de Lille ce lundi soir.

« Des investigations complémentaires s’avèrent également nécessaires pour identifier lequel des deux jeunes hommes étaient au volant dans le véhicule de police », a expliqué Carole Étienne.
Les policiers transportaient une adolescente de 16 ans à l’unité médico-judiciaire de Lille avec leur gyrophare en fonctionnement mais pas « le deux tons », selon la procureure.

Sur les lieux de l’accident, le passager de la voiture civile s’en est pris à deux pompiers. « Il ressort [...] du témoignage d’un des sapeurs-pompiers qu’il a été insulté », a confirmé Carole Étienne lors de sa conférence de presse.

Les pompiers concernés ont déposé plainte dimanche après-midi, avec le soutien du service départemental d’incendie et de secours du Nord, pour injures sans faire état de violences.

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