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Energie : une triple diversification est nécessaire

Energie : une triple diversification est nécessaire

La crise du Covid, a déséquilibré le marché pétrolier. L’industrie et les transports ont vu leur activité plonger, et la consommation de pétrole a suivi, conduisant les cours à moins de 20 dollars le baril. A peine sortie de ce plongeon, les marchés du gaz, et du pétrole à nouveau ont été bousculés par l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe. Enfin, le réchauffement climatique met une réelle pression réglementaire dans tous les pays industrialisés, avec une optique zéro-carbone, à travers des objectifs internationaux et, nationaux.

par Gérard Vespierre, analyste géopolitique, chercheur associé à la FEMO, fondateur du média web Le Monde Décrypté www.lemonde-decrypte.com (dans La Tribune)

Le marché global de l’énergie, et en conséquence les choix et les stratégies des États sont donc soumis à des chocs cumulés, sans précédents. De cette situation de déséquilibre soudain, et violent par la rapidité de son occurrence, il est possible de discerner les caractéristiques stratégiques essentielles qui permettent de minimiser les conséquences de ces nouvelles contraintes.

Selon le vieil adage de sagesse, selon lequel il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier, la stratégie numéro un, repose sur la diversification des sources d’énergies. De ce point de vue, notre pays a suivi ce schéma. Les ressources énergétiques de la France s’appuient sur une grande diversification, nucléaire, pétrole, gaz, hydraulique, solaire, et éolien. Il s’y ajoutera bientôt l’hydrogène, encore marginal.

A ce premier niveau de diversification, il convient d’en ajouter un second, à savoir l’équilibre entre les fournisseurs, pour les énergies dont les matières premières sont importées.

A nouveau la France a su construire une stratégie d’approvisionnement équilibrée, tant pour ses approvisionnements de pétrole que d’uranium. Concernant le pétrole, les deux premiers, en 2021, le Kazakhstan et les États-Unis, voient leurs parts se situer en dessous de 15%, et les deux suivants, Algérie et Nigéria, se situent à 12% chacun.

Concernant l’Uranium, nous retrouvons à nouveau le Kazakhstan en première position, avec 20% de nos approvisionnements, et les 3 pays suivants, Australie, Niger, Ouzbékistan, représentent chacun entre 15 et 20%. A nouveau, aucun pays fournisseur particulièrement dominant.

Enfin, le troisième niveau de diversification s’illustre dans la géographie des sources. Il est en effet essentiel que les principaux fournisseurs ne se situent pas dans la même zone géographique. Nous voyons à nouveau ici une stratégie française très diversifiée, allant des États-Unis, à l’Asie Centrale, en passant par la zone Pacifique et l’Afrique.

Trop souvent critiques de leurs propres situations, ou de nos choix, les Français devraient se réjouir d’une telle situation, particulièrement….cartésienne, et porteuse d’avantages compétitifs pour notre industrie, donc pour l’emploi, et le développement de notre pays.

S’éloigner d’un tel schéma stratégique, très rationnel, de triple diversification constitue un danger. Un contre-exemple ne serait-il pas à considérer de l’autre côté du Rhin ?

Les choix radicaux de l’Allemagne

L’accident de la centrale nucléaire de Fukushima, a conduit Berlin à abandonner progressivement son programme de centrales nucléaires. Une telle décision, très stratégique, a beaucoup étonné. Cet accident au Japon ne relevait pas directement d’un problème d’exploitation, mais des conséquences d’une secousse tellurique marine. Ces conditions, extérieures, ne pouvaient offrir aucun parallèle avec la position géographique et maritime allemande….

De façon à compenser l’arrêt du nucléaire l’Allemagne s’est alors dirigée vers une accélération de son programme d’énergie éolienne, et surtout vers les ressources gazières russes. Ce choix stratégique s’est articulé autour d’une vision de philosophie politique vis-à-vis de la Russie, résumée dans l’expression allemande « Wandel durch Handel », transformer par le commerce…. L’objectif étant de faire évoluer le système politique russe par l’influence des échanges commerciaux….

Cette option a conduit l’Allemagne à recevoir 45% de ses approvisionnements en gaz de la Russie. Son invasion soudaine de l’Ukraine a complètement invalidé cette stratégie, de choix massif, donc déséquilibré.

Alors que l’accès à une électricité décarbonée, bon marché déterminera le pays où les entreprises industrielles ouvriront leurs prochaines usines, l’Allemagne se trouve en difficulté face à l’énergie hydraulique des pays nordiques et à l’électronucléaire français.

Autrefois considérée comme une puissance industrielle d’envergure, l’Allemagne est, parmi les économies avancées, celle qui affiche les perspectives les plus difficiles, avec une croissance négative du PIB réel de -0,3 % prévue pour 2023, selon une estimation récente du Fonds monétaire international (FMI).

La question fondamentale pour l’Allemagne est donc de savoir si elle disposera, ou non, dans l’avenir, d’un avantage compétitif concernant le prix de son électricité.

Ce débat, énergétique et économique, est d’autant plus crucial pour l’Allemagne, qu’elle voit son voisin occidental, français, disposer du deuxième parc électronucléaire mondial, et donc de faible coût de production, et son voisin oriental, polonais, qui va se lancer dans cette orientation nucléaire.

L’Allemagne se trouve donc face également à une course au gaz, comme de nombreux pays dans le monde

Le choix stratégique de s’éloigner résolument de l’approvisionnements gazier en provenance de la Russie, a provoqué une ruée vers les sources alternatives, de l’Afrique du Nord aux pays du Golfe. Les pays pétroliers saisissent également cette opportunité de mieux exploiter leurs ressources gazières, tel l’Irak, afin de mieux répondre à leurs propres besoins en électricité.

Il sera particulièrement intéressant de suivre les résultats d’une très prochaine réunion internationale de ce secteur gazier, Gastech 2023 à Singapour. Elle réunira les acteurs mondiaux les plus importants du domaine, du 5 au 8 septembre, en incluant les technologies autour de l’hydrogène et des technologies impliquant le climat.

De plus, cet évènement se déroulera juste 2 mois avant la COP 28, conférence mondiale sur le climat et l’environnement, qui aura lieu aux Émirats Arabes Unis.

L’industrie gazière mondiale confirme ainsi l’importance de son rôle dans la fourniture à court et long terme d’une énergie fiable, et à un coût accessible. Plus de 750 sociétés industrielles y participeront. Du côté des États, plus de 300 représentants politiques sont attendus. Au total plus de 100 pays seront représentés.

Le choix de Singapore représente aussi l’importance grandissante de la zone Indo-Pacifique, tant pour le commerce que pour l’industrie.

On retrouve donc ainsi la mondialisation des questions du climat et de l’énergie, intimement liés. Tous les pays de la planète se retrouvent autour des mêmes dilemmes, ce qui est rarement le cas. Rares sont les domaines qui peuvent fournir une amélioration à court terme. Le secteur gazier peut prétendre être de ceux-là.

Chaque pays de la planète, technologiquement avancé ou non, se trouve ainsi confronté à la rigueur de choix économiques et stratégiques énergétiques, équilibrés, autour d’une diversification, raisonnable et réfléchie.

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(*) Gérard Vespierre, analyste géopolitique, chercheur associé à la FEMO, fondateur du média web Le Monde Décrypté www.lemonde-decrypte.com

Vers une triple crise sanitaire ?

Vers une triple *crise sanitaire ?

On enregistre vendredi 2 décembre 2022 :une hausse avec +59.008 supplémentaires en 24h, 159.093 morts au total, +67 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 29.354 (0) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 129.739 (+67 en 24h). Sur sept jours, cela correspond à une augmentation de 21 % des tests positifs. Le taux d’incidence aussi, est revu à la hausse pour près de 500 cas pour 100 000 habitants sur sept jours, soit une augmentation de 38 % en une semaine. Le taux de positivité des tests a, lui aussi, grimpé de 11 % en une semaine. À noter que ces chiffres, déjà fortement élevés, sont probablement sous-estimés avec les autotests réalisés à domicile et tous les porteurs du virus qui ne se font pas tester.

Le coronavirus , la bronchiolite et la grippe circulent simultanément sur le territoire français, conduisant à une « triple épidémie », a alerté Santé publique France. L’évolution des cas serait « encore difficile à prévoir », selon les informations transmises à l’Agence France Presse par l’instance d’expertise scientifique. Une arrivée précoce de la grippe, des niveaux records de bronchiolite chez les nourrissons en comparaison des dix dernières années, un retour fracassant du Covid, le tout en parallèle de la crise du secteur hospitalier… La situation est d’une ampleur « complètement inédite » et remplie « d’incertitudes », a annoncé Didier Che, directeur adjoint aux maladies infectieuses, lors d’un point presse de l’agence sanitaire publique.
Lire aussi – Bronchiolite : le pic de l’épidémie attendu en fin de semaine, selon les pédiatres

« Les années antérieures, il y avait plutôt des virus respiratoires qui se succédaient les uns aux autres: une première circulation de rhinovirus laissait la place à des VRS (principale virus en cause dans la bronchiolite, NDLR), qui, très généralement, laissait le pas à la grippe. Là, on a des co-circulations », a expliqué avec inquiétude l’épidémiologiste Sophie Vaux durant la conférence. L’addition de ces pathologies pourrait entraîner « un impact clinique assez fort, notamment sur les hôpitaux ».

Santé-Une triple crise sanitaire ?

Santé-Une triple crise sanitaire ?

On enregistre vendredi 2 décembre 2022 :une hausse avec +59.008 supplémentaires en 24h, 159.093 morts au total, +67 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 29.354 (0) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 129.739 (+67 en 24h). Sur sept jours, cela correspond à une augmentation de 21 % des tests positifs. Le taux d’incidence aussi, est revu à la hausse pour près de 500 cas pour 100 000 habitants sur sept jours, soit une augmentation de 38 % en une semaine. Le taux de positivité des tests a, lui aussi, grimpé de 11 % en une semaine. À noter que ces chiffres, déjà fortement élevés, sont probablement sous-estimés avec les autotests réalisés à domicile et tous les porteurs du virus qui ne se font pas tester.

Le coronavirus , la bronchiolite et la grippe circulent simultanément sur le territoire français, conduisant à une « triple épidémie », a alerté Santé publique France. L’évolution des cas serait « encore difficile à prévoir », selon les informations transmises à l’Agence France Presse par l’instance d’expertise scientifique. Une arrivée précoce de la grippe, des niveaux records de bronchiolite chez les nourrissons en comparaison des dix dernières années, un retour fracassant du Covid, le tout en parallèle de la crise du secteur hospitalier… La situation est d’une ampleur « complètement inédite » et remplie « d’incertitudes », a annoncé Didier Che, directeur adjoint aux maladies infectieuses, lors d’un point presse de l’agence sanitaire publique.
Lire aussi – Bronchiolite : le pic de l’épidémie attendu en fin de semaine, selon les pédiatres

« Les années antérieures, il y avait plutôt des virus respiratoires qui se succédaient les uns aux autres: une première circulation de rhinovirus laissait la place à des VRS (principale virus en cause dans la bronchiolite, NDLR), qui, très généralement, laissait le pas à la grippe. Là, on a des co-circulations », a expliqué avec inquiétude l’épidémiologiste Sophie Vaux durant la conférence. L’addition de ces pathologies pourrait entraîner « un impact clinique assez fort, notamment sur les hôpitaux ».

Une triple crise sanitaire ?

Une triple crise sanitaire ?

On enregistre vendredi 2 décembre 2022 :une hausse avec +59.008 supplémentaires en 24h, 159.093 morts au total, +67 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 29.354 (0) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 129.739 (+67 en 24h). Sur sept jours, cela correspond à une augmentation de 21 % des tests positifs. Le taux d’incidence aussi, est revu à la hausse pour près de 500 cas pour 100 000 habitants sur sept jours, soit une augmentation de 38 % en une semaine. Le taux de positivité des tests a, lui aussi, grimpé de 11 % en une semaine. À noter que ces chiffres, déjà fortement élevés, sont probablement sous-estimés avec les autotests réalisés à domicile et tous les porteurs du virus qui ne se font pas tester.

Le coronavirus , la bronchiolite et la grippe circulent simultanément sur le territoire français, conduisant à une « triple épidémie », a alerté Santé publique France. L’évolution des cas serait « encore difficile à prévoir », selon les informations transmises à l’Agence France Presse par l’instance d’expertise scientifique. Une arrivée précoce de la grippe, des niveaux records de bronchiolite chez les nourrissons en comparaison des dix dernières années, un retour fracassant du Covid, le tout en parallèle de la crise du secteur hospitalier… La situation est d’une ampleur « complètement inédite » et remplie « d’incertitudes », a annoncé Didier Che, directeur adjoint aux maladies infectieuses, lors d’un point presse de l’agence sanitaire publique.
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« Les années antérieures, il y avait plutôt des virus respiratoires qui se succédaient les uns aux autres: une première circulation de rhinovirus laissait la place à des VRS (principale virus en cause dans la bronchiolite, NDLR), qui, très généralement, laissait le pas à la grippe. Là, on a des co-circulations », a expliqué avec inquiétude l’épidémiologiste Sophie Vaux durant la conférence. L’addition de ces pathologies pourrait entraîner « un impact clinique assez fort, notamment sur les hôpitaux ».

École : une crise à plusieurs dimensions

École : une crise à plusieurs dimensions

 

 

Le premier motif de la grève tient à la complexité d’un protocole inapplicable par les parents et pratiquement impossible à vérifier par les enseignants. Du coup, l’absentéisme crée une pagaille sans nom dans les classes et bouleverse complètement la pédagogie et les programmes.

Pendant longtemps, le gouvernement a fait l’impasse sur la situation sanitaire de l’école pourtant principal vecteur de diffusion de la pandémie. La vérité c’est qu’il a utilisé l’école pour diffuser largement le virus en espérant en retour obtenir une immunité collective de la population. Une stratégie discutable reposant essentiellement sur la vaccination.

 Au-delà de l’aspect sanitaire, l’école connaît une crise structurelle et notamment sociale. Il est clair que les enseignants en dépit des promesses récentes ne sont pas rémunérés à la hauteur de leurs compétences théoriques et de la qualification. D’une certaine manière, progressivement on a assisté dans le pays à une sorte de prolétarisation du métier. Des enseignants qui gagnent moins qu’un plombier  ( métier qui n’est pas d’ailleurs si simple avec l’évolution technologique).    La revalorisation financière est incontournable surtout si l’on veut remettre à niveau autant les capacités que les engagements.

La crise est aussi culturelle dans la mesure où il n’est plus possible d’enseigner de manière sereine et efficace compte tenue de la dégradation totale de la discipline dans certaines classes notamment dans les quartiers difficiles mais pas seulement. De ce point de vue, les théories pédagogistes  farfelues ont bouleversé les rapports au savoir et au maître.

Le plus grave , c’est la dégradation générale du niveau scolaire qui commence évidemment en primaire mais atteint le supérieur. Pour preuve des cours d’orthographe sont parfois organisés dans les universités ! Des universités complètement surbookées  parce que la mode en France s’oppose à l’orientation vers les filières d’apprentissage et qu’on préfère diriger les étudiants dans des impasses universitaires non qualifiantes. Nombres d’étudiants sont d’ailleurs éjectés dès les premières années d’université.

S’il y a un objectif prioritaire à mettre en débat en France ,c’est bien celui concernant l’avenir de l’école et celui des élèves. Un débat qu’on ne pourra conduire uniquement avec les enseignants mais avec tous les acteurs économiques, sociaux, politiques et culturels.

La France en triple danger de Souveraineté

La France en triple  danger de Souveraineté

a France subit une triple crise de souveraineté. D’abord de fait,  elle se soumet aux velléités d’extra territorialité du droit américain, ensuite elle laisse filer les fleurons industriels enfin elle est menacée par la domination numérique d’une part par les  Gafa,  d’autre part par  la technologie chinoise notamment de Huwei. La question est de savoir si cette perte de souveraineté est encouragée  pas et si le pays n’a pas simplement décidé d’obéir totalement à la logique de financiarisation internationale de l’économie. Force d’abord est de constater que depuis quelques temps le pays ne compte plus de ministère de l’industrie.

Le pouvoir objecterait sans doute que les responsabilités ont été transférée à Bercy. Ce n’est pas totalement faux mais cela s’inscrit toutefois surtout dans une problématique de gestion financière à court terme. Or si seule cette dimension avait été retenue , les fleurons de l’industrie française n’aurait jamais existé. Pourquoi alors pour faudrait-il maintenir un ministère de l’agriculture quand l’industrie représente des enjeux tout aussi importants. En tout cas beaucoup plus importants sur le plan économique. De tels secteurs économiques content tenu de leur complexité et des enjeux justifient des ministères. La France depuis longtemps  laissé filer des fleurons nationaux comme Alstom bradait aux Américains ou encore Alcatel sans parler des nombreuses start-ups régulièrement rachetées par les Gafa. Des Américains surtout et chinois qui se sont appropriés l’essence même du business à savoir les informations commerciales et qui écrasent nos modes de  commercialisation actuels et demain progressivement toute l’économie. L’exemple d’Alstom est assez significatif ,c’est au nom de l’extra territorialité du droit américain qu’Alstom a été contraint de se soumettre à la justice américaine et  lui de se vendre dans des conditions sulfureuses et lamentables.

Il se trouve que l’opération a été entièrement autorisée par Macron alors qu’il était ministre de l’économie sous  Hollande. De plus que ce montage a largement facilité le financement de sa campagne. Pas étonnant quand on sait que le rachat de la branche électrique d’Alstom par GE a coûté la bagatelle de 300 millions de dollars en frais d’avocats et de banques d’affaires. L’ancien conseiller de Macron qui suivait l’opération est devenu d’abord le lobbyiste  de GE  puis le patron de la branche française. Globalement, le secteur  industriel de la France s’est complètement écroulé et a démembré l’aménagement du territoire.

Ensuite, la France n’a pas pris à temps la mesure du rôle stratégique des Gafa qui sont en train de mettre l’économie en tutelle grâce à la supériorité de leur maîtrise des données. Enfin, la France est mise en dépendant de la technologie numérique notamment 5G. Elle risque même d’une manière ou d’une autre d’être contraint d’accepter la technologie chinoise pour ne pas être en retard vis-à-vis des nouvelles applications qu’elle permet. La seule vision financière à court terme du pouvoir actuel est catastrophique pour l’avenir industriel du pays. Et la réduction de l’avenir de la France aux startups numériques constitue une caricature tout autant que les fusions acquisitions. Certes des start-ups sont nécessaires, des fusions acquisitions aussi mais elles ne doivent  pas masquer les 90% du reste de l’économie.

Hollande- lâcheté de la Justice : une triple hypocrisie

Hollande- lâcheté de la Justice : une triple  hypocrisie

 

 

 

La confidence de François Hollande relative à la lâcheté de l’institution judiciaire révèle une triple hypocrisie. La première hypocrisie réside dans le fait que François Hollande a dit le contraire de ce qu’il exprime d’habitude officiellement. La seconde découle de l’attitude de la justice elle-même qui s’y-elle se considérait vraiment injurier devrait porter plainte. Elle se limite à des cris d’orfraie. Dernière hypocrisie, celle de François Hollande qui pour démentir ces propos mal rapportés par les journalistes du monde pourrait lui aussi porter plainte contre les auteurs du livre en question. De tout cela rien, on fait semblant de s’offusquer, semblant de s’excuser, semblant de démentir. Pour preuve François Hollande s’est limité à des « regrets » aux magistrats, d’éteindre la zone la plus menaçante de l’incendie provoqué par ses « confidences » à des journalistes, mais les dégâts semblent loin d’être circonscrits. Le chef de l’Etat dit comprendre la « blessure » née de ses propos qualifiant la justice d’ »institution de lâcheté » parus dans « Un président ne devrait pas dire ça ». « C’est un début de réponse. Sans ça, la crise risquait de s’enkyster, c’est une manière d’éviter ça », a dit à Reuters Olivier Janson, secrétaire général adjoint de l’Union syndicale des magistrats (USM), majoritaire. Le monde judiciaire n’est pas le seul à s’être offusqué des propos tenus lors d’une soixantaine d’entretiens avec deux journalistes du Monde. A l’instar de nombreux élus PS, le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, et le Premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, ont pressé le président de « s’exprimer vite » pour clarifier ses propos dont la révélation irrite à six mois de la présidentielle. Claude Bartolone, « stupéfait », s’est interrogé sur la « volonté » de François Hollande d’être candidat. La question se pose en effet de savoir si François Hollande n’a pas décidé de saboter son avenir politique ou alors c’est qu’il est complètement inconscient. Une hypothèse qui n’est pas à écarter tellement il est incapable de faire la moindre autocritique sur sa gestion du quinquennat. (Avec Reuters)

Migrants accords avec la Turquie : un triple scandale

Migrants accords avec la Turquie : un triple scandale

 

 

Le premier scandale c’est de faire confiance à un pays dont la politique et la philosophie sont particulièrement ambigües vis-à-vis de l’État islamique sans parler du caractère antidémocratique du régime. Comment peut-on imaginer que le contrôle des frontières de l’Europe pourrait être assuré par un pays extérieur aussi peu sûr. Deuxième scandale celui qui consiste à penser que la Turquie pourra retenir chez elle les migrants et même accueillir ceux  qu’on va lui réexpédier ? D’autant que la Turquie demande la suppression des visas pour les turcs qui veulent se rendre en Europe. Comment distinguer un turc d’un syrien qui voudra voyager dans l’union européenne ? Il y a enfin le marchandage, celui qui consiste à donner de l’argent à la Turquie pour jouer le garde-chiourme de l’Europe. Enfin accéder à la demande de la Turquie d’entrer  dans l’union européenne relève de l’irresponsabilité la plus totale. Plusieurs ministres de l’Intérieur de l’UE réunis jeudi à Bruxelles ont donc  exprimé des réserves sur la suppression des visas pour les citoyens turcs, un des éléments clefs du projet d’accord entre l’Union et la Turquie sur les migrants. « Il est hautement contestable que la Turquie, qui prend le contrôle d’un journal qui critique son gouvernement, puisse présenter trois jours plus tard une liste de souhaits et qu’elle soit récompensée par des discussions portant sur une libéralisation des visas », a souligné la ministre autrichienne de l’Intérieur, Johanna Mikl-Leitner. « Je me demande si l’Union européenne n’est pas en train de jeter ses valeurs par-dessus bord », a-t-elle ajouté à son arrivée à Bruxelles, ajoutant qu’elle allait plaider en faveur de l’inclusion d’une clause d’annulation dans le texte final. Des ministres ont également fait part de leurs doutes vis-à-vis d’autres éléments du projet d’accord, expliquant que les migrants pourraient tenter d’emprunter de nouvelles routes pour entrer dans l’Union. Le texte, en l’état, prévoit en effet de « renvoyer tous les migrants en situation irrégulière qui partent de la Turquie pour gagner les îles grecques » et, en échange, de « procéder, pour chaque Syrien réadmis par la Turquie au départ des îles grecques, à la réinstallation d’un autre Syrien de la Turquie vers les États membres de l’UE ». Les ministres de l’Intérieur discuteront en outre du projet de création d’une garde-frontières et d’une garde-côtes européenne que le bloc espère pouvoir déployer à la fin de l’été pour améliorer la protection de ses frontières extérieures. Sans doute une piste beaucoup plus sérieuse -à condition d’y mettre les moyens- plutôt que de confier le contrôle des frontières à un pays aussi peu sûr que la Turquie.

Impôts : triple peine pour les retraités

Impôts : triple peine pour les retraités

 

Le gouvernement vient d’indiquer que les retraités modestes qui ne payaient pas précédemment d’impôts locaux seront exonérés à nouveau de ces impôts. Ce n’est que justice car pour les retraités c’est la triple peine. D’abord les pensions sont bloquées depuis plusieurs années et elles le seront vraisemblablement pendant des ânées et des années. En clair, le pouvoir d’achat s’érode au rythme de l’inflation. Seconde peine, la hausse de la CSG : en moyenne de 500 euros pour les petite retraites, enfin donc l’imposition locale.  Manuel Valls s’est enfin engagé samedi soir à « neutraliser l’impact » de la hausse des impôts locaux affectant certains retraités modestes, sur laquelle une centaine de députés socialistes avaient attiré son attention. « Fiscalité locale des retraités : notre engagement est simple, neutraliser l’impact d’une situation aussi brutale qu’injuste », écrit le premier ministre dans un tweet.  Christian Eckert promet un remboursement « sans démarche particulière » pour les retraités qui s’acquittent désormais des impôts locaux :

 

Comment expliquez-vous la situation de ces retraités nouvellement imposés?
D’abord, cela n’est pas acceptable et nous allons faire tout ce qui est nécessaire pour rétablir les choses. Mais revenons sur les causes. Cette situation est la conséquence directe d’une décision prise en 2008, par le précédent gouvernement, de suppression de la demi-part dite des veuves, mais qui concerne également les parents isolés. Il s’agit donc d’une bombe à retardement que nous ont laissée nos prédécesseurs.  Le principe est simple : nous voulons que les personnes qui étaient exonérées jusque-là continuent à bénéficier de cette exonération en 2015. Nous allons préparer une disposition législative en ce sens. Les personnes concernées qui auraient déjà payé ces impôts en 2015 seront remboursées sans démarche particulière.

Travail le dimanche : « triple erreur » (Hamon)

Travail le dimanche : « triple erreur » (Hamon)

Benoît Hamon annonce dans le Journal du dimanche qu’il votera contre l’extension du travail dominical, et affiche ses ambitions pour le prochain congrès du PS. Benoît Hamon joint sa voix aux nombreuses critiques de la gauche, y compris des socialistes parmi lesquels la maire de Lille Martine Aubry, contre le projet du ministre de l’Economie Emmanuel Macron prévoyant d’étendre jusqu’à 12 le nombre de dimanches travaillés par an.  « La société de consommation s’est immiscée partout dans nos vies. La tâche de la gauche au pouvoir n’est pas de considérer que les Français ne sont que des consommateurs », explique Hamon. Il pointe « une triple erreur » sur le travail dominical. « Economique : le bonus en croissance et en emploi est faible, voire famélique. Sociale : moins le travail le dimanche sera rare, moins bien il sera rémunéré ». Et « une erreur sociétale : je ne vois pas les bienfaits d’une nouvelle extension du champ de la société de consommation ».

 

Taxe d’habitation : du simple au triple

Taxe d’habitation : du simple au triple

 

La taxe d’habitation, payée en octobre, a fortement augmenté ces dernières années. Elle rapporte 22 milliards d’euros par an aux collectivités locales. Elle est très inégalitaire puisque l’on peut payer du simple au triple selon les communes (la moyenne est de 1000 euros). Enfin, elle est calculée à partir de la valeur dite locative de son appartement ou de sa maison, des valeurs établies en…1970. Ainsi, pour payer moins de TH, mieux vaut par exemple vivre dans un 100 mètres carrés luxueux du Boulevard Saint Germain, à Paris, que dans un petit pavillon de Seine et Marne. La révision des 46 millions de bases locatives devrait permettre de rapprocher la valeur réelle et la valeur fiscale d’un bien. Mais cela entraînerait de nombreux transferts de charges: les locataires de logements sociaux ou modestes devant payer moins alors que ceux qui occupent des biens anciens (réputés sans confort) seraient plus lourdement taxés. La révision des bases n’est pas la seule piste de réforme. Beaucoup d’élus socialistes souhaitent que le calcul de la taxe d’habitation prenne en compte à l’avenir les revenus des occupants des logements. Ce qui reviendrait en fait à instaurer un second impôt sur le revenu, mais local celui-ci. Sur ce point, le gouvernement observe le plus grand mutisme pour l’instant.

Immobilier Paris : prix a triplé en 20 ans

Immobilier  Paris : prix  a triplé en 20 ans

Paris est la vile la plus chère du monde (après Singapour) en raison notamment du prix du logement. Dans la capitale, les prix ont été multipliés par 3,34 entre 1996 et 2013 passant de 2840 euros à 8140 euros en moyenne. Au fil des ans, les écarts de prix se sont réduits entre les arrondissements. Ceux situés dans le nord-est (IIIe, IXe, Xe, XIe, XVIIIe et surtout IIe), quartiers à l’origine parmi les plus populaires, ont enregistré les hausses les plus rapides au cours des vingt dernières années. A contrario, c’est dans les arrondissements qui étaient les plus chers en 1991 que les prix ont le moins progressé (Ier, Ve, VIe, VIIe, VIIIe, XVe et XVIe).Depuis 1991, le prix moyen au mètre carré est, par exemple, passé de 4410 à 9220 euros dans le XVIe arrondissement. Et il a bondi de 2760 à 9610 euros dans le IIe, selon une étude des notaires qui ont passé en revue deux décennies en Ile-de-France. En parallèle, les petits appartements ont enregistré des hausses de prix plus fortes que les grands. Le prix des studios a été multiplié par 3,6 entre 1996 et 2013, et celui des cinq-pièces par 3. «La hausse a été alimentée par une pénurie constante de logements», analysent les auteurs de l’étude. Faute de place, on a construit beaucoup moins de logements à Paris et en Ile-de-France au cours des trente dernières années que dans le reste de l’Hexagone.

 




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