Archive pour le Tag 'trimestre'

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La croissance : ralentissement au deuxième trimestre ?

La croissance : ralentissement au deuxième trimestre ?

 

 

D’après la Banque de France, la croissance pourrait se tasser au second trimestre, elle n’atteindrait que 0,3 % au lieu de 0,5 % au premier trimestre. En cause surtout le recul de l’activité industrielle depuis mars. Du coup comme les exportations sont assez peu dynamiques, la croissance reposera surtout sur l’investissement des entreprises et sur la consommation intérieure.- Le rythme de croissance de l’économie française devrait ralentir au deuxième trimestre après son début d’année très dynamique même si les industriels maintiennent leurs prévisions de nette hausse des investissements cette année, selon une série de données publiées mardi. La Banque de France dit tabler sur une hausse de 0,3% du PIB pour la période avril-juin dans sa première estimation fondée sur son enquête mensuelle de conjoncture d’avril, en retrait par rapport à celle de 0,5% du premier trimestre. Les chefs d’entreprise interrogés par l’Insee voient pour leur part une hausse de 7% de leurs investissements cette année, un niveau inchangé par rapport à leurs anticipations de l’hiver. Mais l’institut a fait état aussi d’un recul de 0,3% de la production industrielle en mars, là où les économistes attendaient une hausse de 0,5%, ce qui pourrait selon eux se traduire par une révision à la baisse du PIB des trois premiers mois de l’année. « Il n’est pas impossible que la croissance du premier trimestre soit légèrement revue en baisse à la lumière des chiffres de la production industrielle », estime Hélène Bauchon (BNP Paribas). François Cabau (Barclays) juge pour sa part que les chiffres publiés laissent présager une croissance du premier trimestre qui serait ramenée à 0,4%. La baisse de la production industrielle en mars a touché la quasi-totalité des secteurs à l’exception de celui de l’énergie et la ramène à son plus bas niveau depuis juillet dernier. L’acquis de croissance de cet indicateur pour le deuxième trimestre est aujourd’hui négatif de 0,6%. « On s’attend à un contrecoup sur la croissance au deuxième trimestre après les bons chiffres de début d’année qui ont été dopés par une forte hausse de la consommation des ménages. Les prévisions de la Banque de France vont dans ce sens », estime Hélène Baudchon. « On ne voit pas de décélération au-delà de ce contrecoup mais pas d’accélération non plus », ajoute-t-elle. Elle souligne sur ce point que l’indicateur du climat des affaires de l’Insee est relativement stable, juste au-dessus de sa moyenne de long terme depuis le début de l’année, dans une zone cohérente avec une croissance de 0,3% à 0,4% par trimestre. Dans ce contexte, les prévisions sur l’investissement dans l’industrie, maintenues à +7%, sont positives. Alors que le commerce extérieur de la France est toujours à la peine, « ils montrent que, avec la consommation, l’investissement des entreprises devrait rester le principal moteur de la croissance cette année », dit l’économiste de BNP Paribas.

(Avec Reuters)

Croissance États-Unis : tassement au 1er trimestre

Croissance États-Unis : tassement  au 1er trimestre

 

La croissance au premier trimestre au États-Unis s’est nettement tassée. En cause, le ralentissement mondial, une consommation des ménages moins dynamiques et la montée  du dollar. Dès lors on  comprend mieux l’extrême prudence manifestée par la présidente de la Fed quant aux perspectives de relèvement des taux. La Fed a en effet récemment  indiqué que l’indicateur phare pour justifier de cette hausse des taux était moins  l’évolution de la situation de l’emploi ou l’inflation que l’évolution de l’activité internationale. Le PIB n’a progressé de 0,5% seulement en rythme annualisé, le chiffre le plus faible enregistré depuis le premier trimestre 2014, selon la première estimation du département du Travail, dont les statistiques montrent aussi l’impact négatif de l’effort continu de réduction des stocks des entreprises. La première économie mondiale a en outre continué de souffrir de la baisse des prix du pétrole, qui a contribué à la baisse de 5,9% de l’investissement des entreprises, la plus marquée depuis le deuxième trimestre 2009, lorsque l’économie était en récession. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une croissance de 0,7% en rythme annualisé après celle de 1,4% du dernier trimestre 2015. La consommation des ménages, principal moteur de l’économie américaine, a augmenté de 1,9% en données annualisées sur janvier-mars, sa plus faible progression depuis le premier trimestre de l’an dernier, après +2,4% sur octobre-décembre.

Croissance France : 0.4% au premier trimestre (BdF)

 

Croissance France : 0.4% au premier trimestre (BdF)

 

La croissance de l’économie française devrait légèrement accélérer au premier trimestre pour atteindre 0,4% du produit intérieur brut (PIB), après 0,2% au quatrième trimestre 2015, a annoncé aujourd’hui la Banque de France. La Banque de France se base pour cette première estimation sur son enquête mensuelle auprès des entreprises, qui comptent sur une légère progression de l’activité en février dans l’industrie, les services et le bâtiment. La Banque de France attend un PIB en hausse de 1,4% en 2016 puis 1,6% en 2017. Pour l’OCDE, le FMI et la Commission européenne, elles se situent entre 1,3% et 1,5% pour l’an prochain, 1,6% et 1,7% pour 2017. Dans les précédentes, publiées début juin, la Banque de France anticipait une croissance de 1,8% en 2016 puis 1,9% en 2017. Le gouvernement table lui sur 1,0% en 2015, puis 1,5% en 2016 comme en 2017. S’agissant de l’inflation, la Banque de France a également revu en baisse ses précédentes estimations et prévoit un taux IPCH (harmonisé pour permettre les comparaisons européennes) de 0,1% cette année puis une remontée à 1,0% l’an prochain et 1,5% en 2017. L’inflation sous-jacente (hors énergie et alimentaire) se situerait selon elle à 0,6% en 2015 puis 1,1% en 2016 et 1,3% en 2017. Pour le contenu de la croissance, les économistes de l’institution voient la consommation des ménages progresser à +1,6% cette année et continuer d’évoluer ensuite quasiment au même rythme (+1,5% en 2016 et 2017).  L’investissement des entreprises accélérerait à +3,4% l’an prochain puis +3,3% en 2017 par rapport à 2015 (+1,9%).La Banque de France escompte toujours une baisse progressive du chômage à partir de 2016, avec un taux qui passerait à 10,0% contre 10,2% en 2015 puis 9,7% en 2017 en France métropolitaine. Elle prévoit encore un déficit public ramené à 3,8% du PIB en 2015, au même niveau que les prévisions gouvernementales, et une baisse de celui-ci à 3,4% l’an prochain (contre 3,3% dans la trajectoire officielle des finances publiques). « En « poursuivant » les efforts de maîtrise des dépenses publiques, la France devrait être capable de respecter la cible de 3,0% de déficit nominal en 2017, lui permettant de sortir de la procédure de déficit excessif », conclut-elle.

Croissance : +0,2 % au quatrième trimestre : « c’est la reprise » ! (Sapin)

Croissance : +0,2 % au quatrième trimestre : « c’est la reprise » ! (Sapin)

 

Grand cri de victoire pour sapin le ministre des finances : « c’est la reprise » quand il a appris que la croissance avait progressé de 0,2 % au dernier trimestre 2015. Une croissance qui aura donc atteint 1.1%  sur l’ensemble de l’année passée. Il n’y a pourtant pas lieu de crier victoire car cette croissance est insignifiante, elle est en outre en-dessous de la croissance des autres pays de la zone euro (plus 1,5 % en 2015). Le plus inquiétant, c’est cette tendance de fin d’année marquée par un tassement d’une croissance déjà atone. Un phénomène de tassement  observé un peu partout dans le monde y compris  aux États-. Nombre d’experts ne prévoient d’ailleurs pour l’année 2016 qu’une croissance à peine supérieure à celle de 2015 pour la France. Pourtant le ministre des finances n’hésite pas à parler d’amplification en 2016. Il n’y a donc pas de véritable miracle pour l’économie. Une économie toujours soutenue par la consommation des ménages (surtout due à l’augmentation du prix des produits alimentaires !) qui a progressé de 1,4 % en 2015. Les échanges internationaux affichent toujours une balance déficitaire en dépit de la progression des exportations. Du coup ces échanges font baisser la croissance de 0,2 %. À noter la petite reprise des investissements qui enregistrent une augmentation de 2 %. Bref pas vraiment de quoi sauter au plafond comme le fait Michel sapin. En outre on peut même douter de la petite croissance de 2015. En effet pour apprécier l’évolution de la croissance en volume on se sert de l’indice des prix de la consommation des ménages. Mais cet indice sous-évalue l’évolution des prix du fait de la modification structurelle du panier des ménages (les dépenses contraintes augmentent beaucoup plus que les dépenses ajustables). Du coup cet indice est obsolète et il sous-évalue l’augmentation des prix et augmente artificiellement  la croissance. À supposer que la croissance soit effectivement de l’ordre de 1 % mécaniquement on pourrait s’attendre à une création de l’ordre de 200 000 emplois. En réalité l’économie n’a créé que 50 000 emplois nets même si on compte le compte n’y est pas et la croissance de 2015 pourrait bien être voisine de zéro. En conclusion,  la croissance de la France en 2015 est à la fois relative et molle et le demeurera en 2016. Sauf à tricher sur les statistiques des chômeurs il ne faut guère donc compter sur une inversion de la courbe.

PIB de l’Allemagne : seulement 0.3% au troisième trimestre grâce à la demande intérieure

PIB de l’Allemagne : seulement 0.3% au troisième trimestre grâce à la demande intérieure

 

 

Finalement l’Allemagne n’a pas fait mieux que la France en matière de croissance au troisième trimestre avec un petit 0,3 % comme hausse du PIB  notamment grâce à Une hausse de la consommation des ménages.  Au deuxième trimestre, la croissance avait été de 0,4%. Sur un an, la hausse du PIB a été confirmée également à 1,8% au troisième trimestre après +1,6% sur la période avril-juin. La consommation des ménages a augmenté de 0,6% et les dépenses publiques ont bondi de 1,3%, du jamais vu depuis 2009. Dans son ensemble, la demande intérieure a contribué à hauteur de 0,7 point de pourcentage au PIB. « Bien sûr, les coûts (liés à l’arrivée massive) de réfugiés ont joué un rôle. On voit les premiers effets sur les dépenses publiques », a commenté un responsable de l’Office fédéral de la statistique. Les exportations ont de leur côté moins augmenté que les importations, en raison notamment d’une faiblesse de la demande en provenance de la Chine et d’autres pays émergents. Le commerce extérieur a eu un impact négatif de 0,4 point de pourcentage sur le PIB, sa plus faible contribution en deux ans. Toujours en septembre, les commandes à l’industrie se sont contractées de manière inattendue, enregistrant un troisième mois consécutif de recul sous l’effet d’un ralentissement de la demande extérieure, Mais le sentiment des investisseurs, mesuré par l’institut ZEW, s’est nettement amélioré en novembre après sept mois consécutifs de baisse. , les résultats préliminaires de l’enquête mensuelle Markit auprès des directeurs d’achats ont montré que la croissance du secteur privé allemand s’était accélérée en novembre.

Croissance Chine : ralentissement au troisième trimestre

Croissance Chine : ralentissement au troisième trimestre

 

 

Le tassement économique actuel de la Chine se caractérise par un net affaiblissement de l’industrie lourde et des exportations. Officiellement La croissance du PIB chinois a ralenti à 6,9% sur un an au troisième trimestre de l’année, selon un chiffre gouvernemental publié lundi, soit la plus faible performance trimestrielle de la deuxième économie mondiale depuis la crise financière de 2009.cependant ce chiffre est mis en dote par de nombreux experts car les statistiques chinoises sont toujours très politiques.  En faiat affaiblissement de l’activité en Chine reflète la mollesse de la demande internationale qui se caractérise notamment  par une inflation insignifiante voire négative comme en Europe. La croissance du Produit intérieur brut (PIB) chinois s’était établie officiellement à 7%, au premier trimestre puis au deuxième trimestre de l’année, après être déjà tombée à 7,3% en 2014, son plus faible niveau depuis un quart de siècle.
 De nombreux experts jugent cependant les chiffres officiels surévalués par rapport au ralentissement véritable de l’économie, sur fond d’indicateurs d’activité toujours alarmistes.  De fait, la salve de statistiques mensuelles également dévoilées lundi continue de dresser un tableau très morose de la conjoncture.  Si le BNS a décrit comme «léger» le ralentissement de la croissance, le porte-parole de cette agence gouvernementale a néanmoins reconnu que «l’environnement économique intérieur et extérieur restait compliqué» et que «des pressions à la baisse sur le développement économique persistaient». Ainsi, la production industrielle du pays a essuyé en septembre un ralentissement très marqué, avec une hausse de 5,7% sur un an, très en-deçà du gonflement de 6,1% enregistré en août, a indiqué le BNS. De leur côté, les ventes au détail, considérées comme le baromètre de la consommation des ménages chinois, n’ont connu qu’une très légère accélération, augmentant de 10,9% sur un an( à relativiser compte tenu des valeurs absolues).Sur les neuf premiers mois de l’année, les investissements en capital fixe –qui traduisent notamment les investissements publics dans les infrastructures– ont eux gonflé de 10,3% sur un an, ce qui suggère pour septembre un ralentissement sensible.

Croissance Espagne : 3,5% au 3e trimestre

 

Croissance Espagne : 3,5% au 3e trimestre

Après six années de crise, l’Espagne est sortie de récession et affiche actuellement l’un des taux de croissance les plus élevés d’Europe (3.5% sur un an au troisième trimestre) mais le pays compte toujours plus de cinq millions de chômeurs et beaucoup de ceux qui ont retrouvé du travail ont des emplois précaires et mal payés. Luis de Guindos a assuré que plus de deux millions d’emplois seraient créés dans les trois prochaines années si le président du gouvernement Mariano Rajoy est réélu pour un deuxième mandat à l’occasion des élections législatives de décembre. Une instabilité politique ou la remise en cause des réformes lancées par le gouvernement de centre-droit en 2011 constituent les principaux risques pour l’économie, a-t-il affirmé. « La croissance de l’emploi a ralenti ces derniers mois mais les indicateurs laissent prévoir une croissance proche de 3,5% sur un an au troisième trimestre », déclare le ministre dans les colonnes du journal catalan Periodico de Catalunya. « Certains investisseurs attendent le résultat des élections. Si c’est celui qu’ils espèrent, ils mèneront à bien leurs projets car l’Espagne est une économie compétitive. » Il a ajouté que le débat sur une éventuelle indépendance de la Catalogne ne nuisait pas aux investissements internationaux car « personne n’imagine une sécession. » Les investissements directs étrangers en Catalogne se sont élevés à près de deux milliards d’euros au premier trimestre et ils ont été légèrement supérieurs à 6,3 milliards pour l’ensemble de l’Espagne, a-t-il précisé.

Chômage : stable au deuxième trimestre (INSEE)

Chômage : stable au deuxième trimestre (INSEE)

Contrairement à ce qu’a indiqué le gouvernement le chômage ne s’est pas amélioré au deuxième trimestre d’après l’INSEE. On aurait en effet été surpris du contraire puisque la croissance a été nulle. Seul un bricolage méthodologique de Pôle emploi fait apparaître une amélioration.  Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) est resté stable en moyenne au deuxième trimestre en France métropolitaine, à 10%, soit une hausse de 0,3 point sur un an, selon les chiffres de l’Insee publiés jeudi 3 septembre. En incluant les départements d’Outre-mer, le taux est également stable, à 10,3%. Calculé selon la méthode BIT, qui permet les comparaisons internationales, le nombre de chômeurs atteignait 2,852 millions en France métropolitaine fin juin, soit 1.000 de moins que fin mars, mais 62.000 de plus qu’au deuxième trimestre 2014. Ce total se compare avec celui du nombre d’inscrits à Pôle emploi de catégorie A, qui s’élevait à 3.553.500 fin juin. Au deuxième trimestre, le taux de chômage des personnes âgées de 15 à 24 ans a baissé de 0,6 point, à 23,4%, celui des 25-49 ans a reculé de 0,2 point, à 9,3%, et celui des 50 ans et plus a augmenté de 0,6 point, à 7%. Le taux d’emploi des 15-64 ans est resté stable au deuxième trimestre, à 64,2%, en baisse de 0,1 point sur un an. L’institut compte d’autre part 1,5 million de personnes souhaitant un emploi qui ne sont pas comptées dans la population au chômage au sens du BIT. Ce nombre, qualifié de « halo » autour du chômage, a baissé de 12.000 sur le trimestre et augmenté de 126.000 sur un an.

 

Croissance Allemagne : + 0,4% au 2e trimestre et inquiétudes

Croissance Allemagne : + 0,4% au 2e trimestre et inquiétudes 

Une petite croissance en Allemagne et des inquiétudes sur la solidité de la reprise de la part des investisseurs. La croissance économique allemande s’est accélérée au deuxième trimestre mais un peu moins qu’attendu, le commerce extérieur soutenant l’expansion de l’activité tandis que l’investissement intérieur la freinait, confirment les données détaillées publiées mardi par l’institut fédéral de la statistique. Le produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,4% en données corrigées des variations saisonnières (CVS), après une hausse de 0,3% sur les trois premiers mois de l’année.  En rythme annuel, la première économie d’Europe a progressé de 1,6% au deuxième trimestre. Ce qui ne constitue pas un résultat exceptionnel. La production industrielle a régressé en juin. Par ailleurs les commandes extérieures sont en retrait comme c’est le cas dans d’autres pays exportateurs notamment la Chine et le Japon. En fait l’Allemagne comme la plupart des autres pays est victimes de la tendance baissière de la croissance mondiale. Croissance mondiale dont la baisse est illustrée en particulier par la diminution de l’industrie manufacturière en Chine. Quand l’usine du monde est en panne l’économie mondiale se porte mal. Cela démontre à l’évidence les limites des politiques d’austérité excessive qui vise à restreindre la consommation extérieure au profit des exportations. Or  les commandes extérieures régressent du fait en particulier d’une demande intérieure insuffisant. En quelque sorte c’est un cercle vicieux qui affecte toute l’économie mondiale. La confiance des milieux financiers allemands s’est donc nettement dégradée en août, le baromètre ZEW qui la mesure ayant reculé à 25 points, contrairement aux attentes, selon les chiffres publiés mardi. A 29,7 points en juillet, cet indicateur, calculé par l’institut économique du même nom, affiche ainsi une cinquième baisse mensuelle d’affilée et reste à son plus bas niveau depuis novembre 2014. Cette baisse de confiance pourrait rapidement être  contagieuse pour toute la zone euro.  Les analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset tablaient au contraire sur un rebond à 31,5 points. « Le moteur de la conjoncture allemande continue de tourner. Mais ce qui obscurcit les attentes (des milieux financiers) en matière de conjoncture doit être le fait que, vu les conditions géopolitiques et économiques mondiales, des améliorations majeures de la situation économique en Allemagne sont improbables à moyen terme », a expliqué, dans un communiqué, Clemens Fuest, président de l’institut ZEW. Pour James Howat, économiste chez Capital Economics, ce nouveau recul du baromètre ZEW est le signe que « les investisseurs sont de plus en plus inquiets concernant la reprise en Allemagne » et ce malgré les progrès enregistrés dans les négociations pour aider la Grèce à éviter la faillite. L’économiste souligne tout de même que l’indice reste « largement en territoire positif, ce qui implique quand même que les investisseurs tablent toujours sur une amélioration des conditions économiques ». La composante du baromètre mesurant l’évaluation par les investisseurs de la situation actuelle en Allemagne a d’ailleurs continué de remonter, atteignant 65,7 points en août, contre 63,9 points en juillet. La première estimation de la croissance allemande au deuxième trimestre sera publiée vendredi. Le premier trimestre avait affiché une croissance de 0,3%. Pour les trois mois suivants, les analystes interrogés par le fournisseur de services financiers FactSet tablent sur une accélération, à 0,5%, même si le repli inattendu de la production industrielle en juin, dévoilé vendredi dernier, a quelque peu tempéré les attentes.

 

 

 

Croissance France : seulement 0.3% au 3 ème trimestre

Croissance France : seulement 0.3% au 3  ème trimestre

 

Contrairement aux du gouvernement il n’y aura  de reprise significative au troisième trimestre. Il se confirme que la France est bien engluée dans d’une croissance très molle qui pourrait se même se prolonger jusqu’à la fin de l’année compte tenu notamment d’un environnement international relativement dépressif. L’investissement est malheureusement toujours en panne du fait  de la sous-utilisation des capacités de production  et la consommation toujours faiblarde. La Banque de France prévoit une croissance de 0,3% de l’économie française au troisième trimestre 2015 dans sa première estimation fondée sur son enquête mensuelle de conjoncture de juillet publiée lundi. Cette prévision est en ligne avec celle de l’Insee dans sa dernière note de conjoncture publiée en juin mais en deçà des attentes des économistes interrogés par Reuters, qui se situent à 0,4%. Pour le deuxième trimestre, dont le chiffre officiel sera connu vendredi, la Banque de France tablait sur une croissance de 0,2% dans sa dernière estimation publiée en juillet.  Son enquête de conjoncture sur le mois de juillet fait apparaître une stabilité de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie, à 98, tout comme de celui du secteur des services, à 96. L’indicateur du secteur du bâtiment gagne un point à 94. Pour l’industrie, les chefs d’entreprise interrogés font état d’une légère progression de la production, avec des hausses dans l’agroalimentaire et la pharmacie mais des reculs dans la chimie, l’automobile et la fabrication d’équipements et machines. Le taux d’utilisation des capacités de production recule de 0,3 point à 76,9%, annulant la quasi-totalité de sa hausse de juin. Selon les chefs d’entreprise, la production devrait rester stable en août. Dans les services, l’activité a progressé le mois dernier, notamment dans les transports, l’intérim, le conseil et l’informatique. Les chefs d’entreprise font état de prix qui repartent à la hausse et anticipent une légère croissance de l’activité en août.  Pour le bâtiment, l’activité est restée stable et les carnets de commande se regarnissent mais les chefs d’entreprise tablent sur une légère baisse

 

Croissance 0.4% au lieu de 0.3% au 2e trimestre ? ( Bercy)

Croissance 0.4% au lieu de 0.3% au 2e trimestre ? ( Bercy)

A Bercy on s’apprête à pousser les feux de la croissance, c’est à dire à prévoir 0.4% du PIB pour le second trimestre au lieu de 0.3% annoncés par la Banque de France. Ce n’est pas une énorme différence mais après les 0.6% du premier trimestre et sans doute des chiffres du chômage toujours catastrophiques, ce serait le moyen d’insuffler du dynamisme aux prévisions. Pas sûr toutefois que ce volontarisme de Bercy change grand-chose. En effet à Bercy on oublie que la croissance internationale est en train de se tasser ( en Chine, en Allemagne mais aussi aux Etats Unis), on oublie aussi que cette année le nombre de jours non travaillés en mai aura une  incidence sur l’activité. En fait la prévision « dynamique » de Bercy est davantage une réponse au « French bashing » qu’une véritable inversion de tendance. En fait on atteindra peut être un peu plus de 1% en 2015 1.2 ou 1.3% mais une croissance sans emploi supplémentaire. Il faudrait pour cela uen nette reprise des investissements toujours atones et une sortie du rouge du secteur industriel. La consommation, un peu meilleure, ne suffira pas à doper la croissance. Les experts du ministère des Finances visent une croissance de 0,4% pour le deuxième trimestre, ce qui devrait pousser la croissance annuelle au-delà des prévisions actuelles du gouvernement, d’après une note interne dévoilée par le « Journal du Dimanche », sur son site internet. Si les estimations du ministère pour le printemps se confirment, la hausse du Produit intérieur brut pourrait atteindre 1,2% à 1,3% sur l’ensemble de 2015 « sauf forte remontée du pétrole et des taux d’intérêt à la rentrée », souligne l’hebdomadaire dans son article. Le gouvernement a pour l’instant bâti son budget sur une hypothèse de croissance annuelle de 1%. Le ministre des Finances Michel Sapin avait toutefois estimé le 20 mai « parfaitement possible » que la France atteigne une croissance de 1,5% à la fin de l’année 2015. Tout en prévenant aussitôt qu’il n’y avait à ses yeux « aucune raison de réviser officiellement » l’hypothèse de croissance de 1% sur laquelle le budget est établi. L’Insee avait de son côté annoncé mi-mai que la France avait fait mieux que prévu au premier trimestre avec un rebond de 0,6%.

Croissance : +0,6% au 1er trimestre ?

Croissance :  +0,6% au 1er trimestre ?

On devrait faire 0.5% en plus pour le PIB au premier trimestre mais l’INSEE va peut-être pousser un peu les feux pour remonter le moral des acteurs économiques ( quitte à rectifier à la baisse dans 3 mois). L’Insee devrait en effet annoncer mercredi une croissance de 0,6% du PIB au premier trimestre 2015, soit la progression la plus forte depuis le printemps 2013, grâce notamment à la chute des prix du pétrole, rapporte mardi le quotidien les Echos. Début avril, l’Insee avait revu sa prévision à la hausse à 0,4% contre 0,3% précédemment. Les 39 analystes interrogés par Reuters disaient aussi s’attendre à 0,4% de croissance au premier trimestre, leurs prévisions s’étalant de 0,2% à 0,6%. Le gouvernement table pour l’année 2015 sur une croissance de 1,0%, très légèrement inférieure à celle de la Commission européenne qui anticipe, elle, une croissance de 1,1%. La banque de France a dit mardi attendre 0,3% de croissance du PIB au deuxième trimestre.  Si elle est confirmée par l’Insee, la progression du Produit intérieur brut au premier trimestre sera la plus forte depuis le deuxième trimestre 2013 (+0,7%). Elle confirme l’embellie déjà montrée par les chiffres de la production industrielle et de la consommation des ménages, publiés ces derniers jours par l’Insee, avec des plus fortes hausses depuis quatre et six ans respectivement. Notons cependant uen baisse de la production industrielle en mars.

Artisanat : baisse d’activité au premier trimestre

Artisanat : baisse d’activité au premier trimestre

 

le chiffre d’affaires global du secteur a encore diminué de 2,5% sur les trois premiers mois de 2015 selon l’enquête de conjoncture trimestrielle de l’institut I+C pour le compte de l’UPA (Union professionnelle artisanale), chiffre d’affaires   plombé par les travaux publics (-10,5%) et le bâtiment (-3%). Le recul est moins marqué dans les services (-2%), dans l’hôtellerie-restauration (-1,5%), la fabrication et l’alimentation (-1,5% également). Dans ce contexte, l’UPA estime que l’organisation en juin par le gouvernement d’une conférence sur l’emploi dans les TPE-PME est « tardive et néanmoins la bienvenue ». « Il est urgent de prendre des mesures dédiées aux petites entreprises, et singulièrement à celles assujetties à l’impôt sur le revenu », ajoute l’organisation.  Elle souligne que ces dernières ne bénéficient ni des dispositions en faveur de l’investissement, ni de la baisse programmée de la C3S (contribution sociale de solidarité des sociétés), « et ne récoltent que de maigres bénéfices du CICE et du pacte de responsabilité. »   »En revanche, certaines subissent de plein fouet une fiscalité locale qui explose via la CFE (cotisation foncière des entreprises) », ajoute l’UPA, en déplorant les nouvelles contraintes que sont, à ses yeux, le compte personnel de prévention de la pénibilité et la mise en place d’un compte personnel d’activité.

 

Destruction d’emplois au troisième trimestre

Destruction d’emplois au troisième trimestre

 

Au troisième trimestre,  la destruction d’emplois (+0.3%)  est à peu près en cohérence avec la montée du chômage (+0.2%). L’économie française a détruit 33.400 postes au troisième trimestre dans le secteur marchand hors intérim  (intérim qui baisse auusi)  en dépit d’une timide croissance, selon des données définitives publiées aujourd’hui par l’Insee. Avec l’emploi intérimaire, ce sont 55.200 postes qui ont disparu, soit des effectifs salariés en baisse de 0,3% par rapport au 2e trimestre. Tous les secteurs sont touchés, en particulier l’industrie (-0,4%) et l’intérim qui accuse une baisse sensible de 4%. Après Pôle emploi l’INSEE avait déjà constaté la hausse du chômage au troisième trimestre. Une hausse qui pourrait être encore davantage catastrophique si certains chômeurs sans aucun droit n’avaient pas renoncé à s’inscrire comme à Pôle emploi. . Sont exclus ceux qui non inscrits bénéficient de diverse aides sociale (RSA, allocation handicapée etc.) ; de toute manière sans croissance on voit mal comment pourrait diminuer le chômage. Tous les chiffres de chômeurs sont d’ailleurs sous estimés, en fait ce sont près de 8 millions de personnes qui sont sans activité (et non pas 3 qui ne représentent que les chômeurs de catégorie A). Après un semestre de stabilisation, le chômage est reparti à la hausse en France au troisième trimestre, atteignant 9,9 % (+ 0,2 point) de la population active en métropole et 10,4 % (+ 0,3 point) avec l’outre-mer, a annoncé l’Insee jeudi. En métropole, le taux de chômage, mesuré par l’Institut national de la statistique selon les normes du Bureau international du travail (BIT), retrouve son niveau du troisième trimestre 2013. En incluant l’outre-mer, le chômage est en hausse de 0,1 point sur un an. Cependant, l’Insee observe une hausse moins nette que celle du nombre d’inscrits à Pôle emploi, qui a grimpé de 4,3 % sur un an en métropole. L’Insee comptabilise au total 2,8 millions de chômeurs en France métropolitaine. Au troisième trimestre, les jeunes ont été frappés de plein fouet par la hausse, leur taux repartant très nettement à la hausse (+ 1 point) à 23,7 %. Après plusieurs trimestres d’amélioration, leur situation est quasi stable sur un an (- 0,1 point). À l’autre bout de la pyramide des âges, les seniors (+ 50 ans) connaissent un trimestre de hausse (+ 0,2 point), mais restent la classe d’âge la plus épargnée par le chômage (6,7 %). La hausse du troisième trimestre n’est pas une surprise. Dans ses dernières prévisions publiées début octobre, l’Insee prévoyait que le taux monte à 9,9 % en métropole et à 10,3 % avec l’outre-mer d’ici à la fin de l’année. Sur ce même troisième trimestre, les listes de Pôle emploi ont accueilli 34 200 demandeurs d’emploi sans activité supplémentaires (+ 1 %), soit approximativement la même évolution que le taux de l’Insee.  Mais les chiffres de Pôle emploi et de l’Insee restent malgré tout divergents, puisque l’opérateur public recensait 3,43 millions de demandeurs d’emploi sans activité fin septembre. Cela s’explique par le fait que les deux organismes ne mesurent pas le chômage de la même manière : Pôle emploi compte les inscrits sur ses listes, alors que l’Insee mesure son taux à partir d’une enquête trimestrielle auprès de 110 000 personnes. Seul le taux de l’Insee est reconnu à l’international.  

 

 

Chômage en hausse au troisième trimestre (INSEE)

Chômage en hausse  au troisième trimestre (INSEE)

Après Pôle emploi l’INSEE constate la hausse du chômage au troisième trimestre. Une hausse qui pourrait être encore davantage catastrophique si certains chômeurs sans aucun droit n’avaient pas renoncé à s’inscrire comme à Pôle emploi. . Sont exclus ceux qui non inscrits bénéficient de diverse aides sociale (RSA, allocation handicapée etc.) ; de toute manière sans croissance on voit mal comment pourrait diminuer le chômage. Tous les chiffres de chômeurs sont d’ailleurs sous estimés, en fait ce sont près de 8 millions de personnes qui sont sans activité (et non pas 3 qui ne représentent que les chômeurs de catégorie A). Après un semestre de stabilisation, le chômage est reparti à la hausse en France au troisième trimestre, atteignant 9,9 % (+ 0,2 point) de la population active en métropole et 10,4 % (+ 0,3 point) avec l’outre-mer, a annoncé l’Insee jeudi. En métropole, le taux de chômage, mesuré par l’Institut national de la statistique selon les normes du Bureau international du travail (BIT), retrouve son niveau du troisième trimestre 2013. En incluant l’outre-mer, le chômage est en hausse de 0,1 point sur un an. Cependant, l’Insee observe une hausse moins nette que celle du nombre d’inscrits à Pôle emploi, qui a grimpé de 4,3 % sur un an en métropole. L’Insee comptabilise au total 2,8 millions de chômeurs en France métropolitaine. Au troisième trimestre, les jeunes ont été frappés de plein fouet par la hausse, leur taux repartant très nettement à la hausse (+ 1 point) à 23,7 %. Après plusieurs trimestres d’amélioration, leur situation est quasi stable sur un an (- 0,1 point). À l’autre bout de la pyramide des âges, les seniors (+ 50 ans) connaissent un trimestre de hausse (+ 0,2 point), mais restent la classe d’âge la plus épargnée par le chômage (6,7 %). La hausse du troisième trimestre n’est pas une surprise. Dans ses dernières prévisions publiées début octobre, l’Insee prévoyait que le taux monte à 9,9 % en métropole et à 10,3 % avec l’outre-mer d’ici à la fin de l’année. Sur ce même troisième trimestre, les listes de Pôle emploi ont accueilli 34 200 demandeurs d’emploi sans activité supplémentaires (+ 1 %), soit approximativement la même évolution que le taux de l’Insee.  Mais les chiffres de Pôle emploi et de l’Insee restent malgré tout divergents, puisque l’opérateur public recensait 3,43 millions de demandeurs d’emploi sans activité fin septembre. Cela s’explique par le fait que les deux organismes ne mesurent pas le chômage de la même manière : Pôle emploi compte les inscrits sur ses listes, alors que l’Insee mesure son taux à partir d’une enquête trimestrielle auprès de 110 000 personnes. Seul le taux de l’Insee est reconnu à l’international.  

 

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