Archive pour le Tag 'trimestre'

Conjoncture économique-Croissance : stagnation au quatrième trimestre pour la Banque de France

Conjoncture économique-Croissance : stagnation au quatrième trimestre pour la Banque de France

La Banque de France reconnaît mais un peu timidement qu’il y a peu de chances pour que la croissance progresse au quatrième trimestre. En clair on va vers la stagnation. En cause évidemment l’environnement mondial, les inquiétudes géo politiques et la crise économique et politique.

Pour l’ensemble de 2024, la Banque de France anticipe une croissance de 1,1%. (Crédits : Reuters)

L’activité devrait enregistrer une « progression légèrement positive » entre octobre et décembre, mais cette hausse serait contrebalancée par le « contrecoup » induit par la fin des JO. Un contrecoup « estimé à -0,2 point de PIB », a précisé l’institution dans son enquête mensuelle de conjoncture, sans chiffrer le niveau de croissance attendu au quatrième trimestre. Un niveau qui sera sans doute nul comme le prévoit d’ailleurs l’INSEE

 

Croissance : stagnation au quatrième trimestre pour la Banque de France

Croissance : stagnation au quatrième trimestre pour la Banque de France

La Banque de France reconnaît mais un peu timidement qu’il y a peu de chances pour que la croissance progresse au quatrième trimestre. En clair on va vers la stagnation. En cause évidemment l’environnement mondial, les inquiétudes géo politiques et la crise économique et politique.

Pour l’ensemble de 2024, la Banque de France anticipe une croissance de 1,1%. (Crédits : Reuters)

L’activité devrait enregistrer une « progression légèrement positive » entre octobre et décembre, mais cette hausse serait contrebalancée par le « contrecoup » induit par la fin des JO. Un contrecoup « estimé à -0,2 point de PIB », a précisé l’institution dans son enquête mensuelle de conjoncture, sans chiffrer le niveau de croissance attendu au quatrième trimestre. Un niveau qui sera sans doute nul comme le prévoit d’ailleurs l’INSEE

 

Pour l’ensemble de 2024, la Banque de France anticipe une croissance de 1,1%, comme le gouvernement et l’Institut national de la statistique (Insee). Ce dernier s’attend à une croissance nulle au cours du dernier trimestre.

Selon l’enquête de conjoncture menée auprès d’environ 8.500 entreprises interrogées entre le 29 octobre et le 6 novembre, l’activité a progressé en octobre dans l’industrie, soutenue par l’aéronautique et l’agro-alimentaire. En revanche, le secteur automobile a continué de souffrir, surtout « la production de voitures électriques, qui pâtissent de la concurrence chinoise et d’une baisse de la demande sur ces modèles », a souligné la Banque de France.

Les carnets de commandes industriels sont toujours jugés « dégarnis », sauf dans l’aéronautique.  Dans les services marchands, l’activité a tourné au ralenti tandis que dans le bâtiment, le gros œuvre a bénéficié de la reprise de chantiers qui avaient été décalés par les JO.

En novembre, la Banque de France estime que l’activité devrait « peu » évoluer dans l’industrie et les services, et qu’elle reculerait dans le bâtiment.  Elle note que l’indicateur mensuel d’incertitude, fondé sur les commentaires des entreprises, demeure « relativement élevé dans tous les secteurs ».

« Les chefs d’entreprise mentionnent l’incertitude sur la politique économique et fiscale nationale, et l’instabilité de la situation géopolitique (en particulier avant les élections américaines), qui tendent à mettre en attente les projets d’investissement », selon elle.

 

Activité économique : vers la stagnation au quatrième trimestre

Activité économique : vers la stagnation au quatrième trimestre

 

Après l’euphorie de JO, événements sportifs mais aussi sociétaux réussis on comptait  sur la dynamique pour accélérer la croissance en France. En réalité le bilan économique de ces jeux est loin d’être aussi satisfaisant qu’on le pensait sauf pour Paris et encore. Le problème économique pour la France, c’est la mollesse et même la réduction de la consommation qui porte l’essentiel de la croissance en France. Toutes les enquêtes et les indicateurs patronaux marquent la stagnation voir la régression de l’activité plombé en outre par le climat politique délétère .

 

Dans sa note de conjoncture dévoilée ce jeudi, l’Insee a maintenu sa prévision de croissance pour 2024 à 1,1%, soit un niveau équivalent à la prévision du gouvernement figurant dans le budget 2025, présentée ce jour.

Les Jeux olympiques ont permis de soutenir l’activité durant le troisième trimestre (+0,4). Mais cet épisode s’est limité dans le temps et la durée. L’institut public table désormais sur une stagnation de la croissance du produit intérieur brut (PIB) au dernier trimestre.

Du côté de la consommation, les clignotants sont au rouge. L’inflation a certes ralenti (1,5% en septembre pour l’IPCH), mais les Français restent plongés dans l’incertitude depuis la dissolution de l’Assemblée nationale. Les conjoncturistes parlent même d’un « choc d’incertitudes ». Le pouvoir d’achat progresserait d’environ 1,8% en 2024 mais la consommation a flanché au premier semestre.

Le  niveau d’épargne devrait rester à un niveau élevé en 2024 (17,9%), à un niveau bien supérieur à 2022 et 2023 (16,9%). Les coupes budgétaires à venir et les hausses d’impôts pourraient à nouveau faire grimper l’épargne des Français particulièrement attentistes dans cette période de flou.
Toujours côté demande, l’investissement des entreprises continue de flancher. Depuis deux trimestres, les investissements sont en repli, plombés par une demande en berne, un durcissement des conditions de financement et l’incertitude politique.

Croissance économique : vers la stagnation au quatrième trimestre

Croissance économique : vers la stagnation au quatrième trimestre

 

Après l’euphorie de JO, événements sportifs mais aussi sociétaux réussis on comptait  sur la dynamique pour accélérer la croissance en France. En réalité le bilan économique de ces jeux est loin d’être aussi satisfaisant qu’on le pensait sauf pour Paris et encore. Le problème économique pour la France, c’est la mollesse et même la réduction de la consommation qui porte l’essentiel de la croissance en France. Toutes les enquêtes et les indicateurs patronaux marquent la stagnation voir la régression de l’activité plombé en outre par le climat politique délétère .

 

Dans sa note de conjoncture dévoilée ce jeudi, l’Insee a maintenu sa prévision de croissance pour 2024 à 1,1%, soit un niveau équivalent à la prévision du gouvernement figurant dans le budget 2025, présentée ce jour.

Les Jeux olympiques ont permis de soutenir l’activité durant le troisième trimestre (+0,4). Mais cet épisode s’est limité dans le temps et la durée. L’institut public table désormais sur une stagnation de la croissance du produit intérieur brut (PIB) au dernier trimestre.

Du côté de la consommation, les clignotants sont au rouge. L’inflation a certes ralenti (1,5% en septembre pour l’IPCH), mais les Français restent plongés dans l’incertitude depuis la dissolution de l’Assemblée nationale. Les conjoncturistes parlent même d’un « choc d’incertitudes ». Le pouvoir d’achat progresserait d’environ 1,8% en 2024 mais la consommation a flanché au premier semestre.

Le  niveau d’épargne devrait rester à un niveau élevé en 2024 (17,9%), à un niveau bien supérieur à 2022 et 2023 (16,9%). Les coupes budgétaires à venir et les hausses d’impôts pourraient à nouveau faire grimper l’épargne des Français particulièrement attentistes dans cette période de flou.
Toujours côté demande, l’investissement des entreprises continue de flancher. Depuis deux trimestres, les investissements sont en repli, plombés par une demande en berne, un durcissement des conditions de financement et l’incertitude politique.

Croissance États-Unis : un solide chiffre de 3 % au deuxième trimestre

Croissance États-Unis : un solide chiffre de 3 % au deuxième trimestre
La croissance américaine a été confirmée à 3% en rythme annualisé au deuxième trimestre, selon la troisième et dernière estimation publiée ce jeudi par le département du Commerce. Pour rappel, elle avait été révisée à la hausse fin août à 3% en rythme annualisé, contre 2,8% initialement annoncés. À comparer évidemment à la croissance en Europe sur une tendance <1 % sur un an.

. « Derrière la légère révision (…) se cache une forte augmentation des dépenses de consommation, le principal moteur de l’économie qui représente près de 70% du PIB », avait également commenté Robert Frick, économiste pour Navy Federal Credit Union. Et ce, « alors que l’inflation se calmait, démontrant que nous avons atterri en douceur il y a quelques mois », selon lui, ce qui signifie que la banque centrale américaine (Fed) a réussi à faire baisser l’inflation sans faire plonger le pays dans la récession.

L’Europe de son côté a effectivement elle aussi réduit le niveau de son inflation référée maintenant se maintenir sur un objectif de 2 % à la différence près que la croissance européenne paraît particulièrement fragile. En cause sans doute aussi l’insuffisance d’investissement mais aussi le protectionnisme notamment vis-à-vis de la Chine

Croissance France : seulement 0,2 % au deuxième trimestre

Croissance France : seulement 0,2 % au deuxième trimestre

 

L’activité a finalement rebondi un peu moins fortement que prévu entre avril et juin. Le Produit intérieur brut (PIB) français a progressé seulement  de 0,2% au deuxième trimestre, selon les résultats détaillés communiqués vendredi par l’Insee, soit une révision en baisse de 0,1 point par rapport à la première estimation. Le PIB avait augmenté de 0,3% au premier trimestre.

Les grandes composantes sont stables ou en légère hausse, à l’exception de l’investissement (-0,4%). La consommation des ménages se redresse légèrement (+0,1% après -0,1% au premier trimestre), grâce à la consommation de services (+0,5% après +0,3%), tandis que la consommation de biens reste stable (après -0,1%) : la consommation alimentaire recule de 1,6% après déjà -0,1%), une baisse compensée par la hausse de la consommation en gaz et électricité (+3,0% après +0,2%). L’investissement, ou formation brute de capital fixe (FBCF) pour l’Insee, diminue de nouveau (-0,4% après -0,5%). Il recule de 0,5% pour les entreprises, comme au premier trimestre, et de 1,1% pour les ménages, après -1,9% au premier trimestre. Elle augmente néanmoins pour les administrations publiques (+0,6% après +0,5%). Au total, la contribution de la demande intérieure finale – hors stocks – à la croissance du PIB est nulle au deuxième trimestre, comme au trimestre précédent.

Les exportations continuent d’augmenter modérément (+0,4% après +0,6%), grâce notamment «au dynamisme des livraisons de matériels de transport», explique l’Institut national de la Statistique. Quant aux importations, elles se redressent légèrement ce trimestre (+0,1% après -0,4%), soutenues par les importations d’énergie, eau, déchets et de produits agro-alimentaires. Au total, le commerce extérieur apporte de nouveau une contribution positive au PIB (+0,1 point après +0,3 point). Enfin, la contribution des variations de stocks à l’évolution du PIB est nulle ce trimestre, comme au trimestre précédent.

Croissance: Au ralenti en 2024 avec seulement 0,3 % au deuxième trimestre

Croissance: Au ralenti en 2024 avec seulement 0,3 % au deuxième trimestre
La France et l’ensemble de la zone euro s’oriente vers une croissance très ralentie en 2024 avec une perspectives inférieure à 1 %. En cause une consommation des ménages qui recule sous l’effet de la baisse du pouvoir d’achat.

 

Après une hausse de 0,3% au premier trimestre, le produit intérieur brut (PIB) a encore augmenté de 0,3% au deuxième trimestre. Une croissance tirée par le commerce extérieur et les investissements des entreprises alors que la consommation des ménages recule.
Cette première estimation de la croissance est conforme à celle de l’INSEE et à la Banque de France, avec une anticipation de 0,3% conforme au niveau de croissance effectif.

Dans le détail, entre avril et juin, l’activité économique a été soutenue par le commerce extérieur et un rebond des investissements des entreprises, a indiqué mardi l’Insee. A l’inverse, la consommation des ménages a reculé en volume en juin, diminuant de 0,5% par rapport au mois de mai, avec un repli notamment de la consommation d’énergie (-1,9%) et de la consommation alimentaire (-0,7%). Cette baisse de la consommation des ménages en juin fait suite à un rebond de 0,8% lors du mois précédent, revu « fortement à la baisse de 0,7 point » par rapport à ce que l’Insee avait initialement annoncé fin mai. Sur un an, la consommation des ménages est en baisse de 1%.

 

Après un repli de 0,1% au quatrième trimestre, le produit intérieur brut (PIB) des 20 pays partageant l’euro a crû de 0,3% sur la période janvier-mars, par rapport aux trois mois précédents, selon l’estimation publiée ce vendredi par Eurostat. En rythme annuel, la croissance s’est même établie à 0,4%.

La  Banque centrale européenne anticipe une croissance de 0,6% en 2024, contre 0,8% prévu en décembre.

En France, l’OCDE prévoit une croissance à 0,7% pour 2024, tandis que la Banque de France voit cette dernière augmenter de 0,8% et même de 1% pour le gouvernement. Et l’Insee voit encore plus haut et table sur une hausse de 1,1% cette année.

 

Economie-Croissance Zone euro : Seulement 0,3 % au premier trimestre

Economie-Croissance Zone euro : Seulement 0,3 % au premier trimestre

La croissance en zone euro demeure faible et fragile. En effet le PIB de la zone euro a seulement progressé de 0,3% au premier trimestre  après un repli de 0,1% au quatrième trimestre 2023. La  Banque centrale européenne qui prévoit 0,6% de croissance en zone euro  a décidé de baisser ses taux directeurs pour soutenir l’activité économique.

Après un repli de 0,1% au quatrième trimestre, le produit intérieur brut (PIB) des 20 pays partageant l’euro a crû de 0,3% sur la période janvier-mars, par rapport aux trois mois précédents, selon l’estimation publiée ce vendredi par Eurostat. En rythme annuel, la croissance s’est même établie à 0,4%.

 La hausse des prix devrait atteindre 2,8% cette année, contre une prévision de 2,7% il y a six mois, et 2,7% en 2025, contre 2,5% précédemment. Pour 2026, la prévision reste inchangée à 2,2%.

Cette faiblesse de la croissance a d’ailleurs amené la Banque centrale européenne a effectué une première baisse de 0,25 point de pourcentage sur ses taux directeurs jeudi. Après avoir été montés de manière fulgurante entre 2022 et 2023 puis avoir été maintenus entre 4% et 4,75% depuis septembre – au plus haut depuis la création de l’euro - le taux de dépôt passe à 3,75% tandis que le taux de refinancement et le taux de facilité de prêt marginal s’établissent respectivement à 4,25% et 4,5%.

 

Economie-Croissance Zone euro : Seulement 0,3 % au premier trimestre

Economie-Croissance Zone euro : Seulement 0,3 % au premier trimestre

La croissance en zone euro demeure faible et fragile. En effet le PIB de la zone euro a seulement progressé de 0,3% au premier trimestre  après un repli de 0,1% au quatrième trimestre 2023. La  Banque centrale européenne qui prévoit 0,6% de croissance en zone euro  a décidé de baisser ses taux directeurs pour soutenir l’activité économique.

Après un repli de 0,1% au quatrième trimestre, le produit intérieur brut (PIB) des 20 pays partageant l’euro a crû de 0,3% sur la période janvier-mars, par rapport aux trois mois précédents, selon l’estimation publiée ce vendredi par Eurostat. En rythme annuel, la croissance s’est même établie à 0,4%.

 La hausse des prix devrait atteindre 2,8% cette année, contre une prévision de 2,7% il y a six mois, et 2,7% en 2025, contre 2,5% précédemment. Pour 2026, la prévision reste inchangée à 2,2%.

Cette faiblesse de la croissance a d’ailleurs amené la Banque centrale européenne a effectué une première baisse de 0,25 point de pourcentage sur ses taux directeurs jeudi. Après avoir été montés de manière fulgurante entre 2022 et 2023 puis avoir été maintenus entre 4% et 4,75% depuis septembre – au plus haut depuis la création de l’euro - le taux de dépôt passe à 3,75% tandis que le taux de refinancement et le taux de facilité de prêt marginal s’établissent respectivement à 4,25% et 4,5%.

 

Croissance Zone euro : Seulement 0,3 % au premier trimestre

Croissance Zone euro : Seulement 0,3 % au premier trimestre

La croissance en zone euro demeure faible et fragile. En effet le PIB de la zone euro a seulement progressé de 0,3% au premier trimestre  après un repli de 0,1% au quatrième trimestre 2023. La  Banque centrale européenne qui prévoit 0,6% de croissance en zone euro  a décidé de baisser ses taux directeurs pour soutenir l’activité économique.

Après un repli de 0,1% au quatrième trimestre, le produit intérieur brut (PIB) des 20 pays partageant l’euro a crû de 0,3% sur la période janvier-mars, par rapport aux trois mois précédents, selon l’estimation publiée ce vendredi par Eurostat. En rythme annuel, la croissance s’est même établie à 0,4%.

 La hausse des prix devrait atteindre 2,8% cette année, contre une prévision de 2,7% il y a six mois, et 2,7% en 2025, contre 2,5% précédemment. Pour 2026, la prévision reste inchangée à 2,2%.

Cette faiblesse de la croissance a d’ailleurs amené la Banque centrale européenne a effectué une première baisse de 0,25 point de pourcentage sur ses taux directeurs jeudi. Après avoir été montés de manière fulgurante entre 2022 et 2023 puis avoir été maintenus entre 4% et 4,75% depuis septembre – au plus haut depuis la création de l’euro - le taux de dépôt passe à 3,75% tandis que le taux de refinancement et le taux de facilité de prêt marginal s’établissent respectivement à 4,25% et 4,5%.

 

Croissance : une toute petite hausse- fragile- du PIB au premier trimestre

Croissance : une toute petite hausse fragile du PIB au premier trimestre

 

Bonne nouvelle avec une progression de seulement 2,2 % de l’inflation sur un an . Une mauvaise nouvelle qui en est peut-être la conséquence à savoir une toute petite hausse du PIB de 02 % au premier trimestre. Une activité par ailleurs très fragile si l’on en juge par les inquiétudes des ménages vis-à-vis du pouvoir d’achat. Même si  les prix à la consommation seraient stables, après une hausse de 0,5% en avril. Ce ralentissement serait lié à une forte baisse des prix de l’énergie, compensée en partie par les hausses des prix de l’alimentation et, dans une moindre mesure, des produits manufacturés, indique l’Insee.

 

L’Insee Indique un ralentissement de la consommation des ménages, en hausse de 0,1% au premier trimestre 2024 contre 0,2% au quatrième trimestre 2023. Cette tendance s’est accentuée en avril : la consommation des ménages a reculé de 0,8% ce mois-ci, contre une croissance de 0,2% attendue par le consensus et une hausse de 0,4% en mars. L’Insee attribue ce recul à la baisse de la consommation de produits alimentaires.

Social–50 000 emplois créés au premier trimestre

Social–50 000 emplois créés au premier  trimestre

 L’Institut de statistiques a enregistré une hausse des créations d’emplois de 0,2% entre janvier et mars, avec 50.500 emplois créés. Dans sa note de conjoncture de la mi-mars, les conjoncturistes tablaient sur une hausse de seulement 0,1% et 20.000 emplois créés. « On est surpris une fois de plus par la vigueur du marché du travail », explique à La Tribune, Mathieu Plane, économiste à l’OFCE.

« L’économie française continue de créer autant d’emplois que d’activité. Ce qui veut aussi dire qu’il n’y a pas de gains de productivité », poursuit l’économiste. Cette révision à la hausse « ne va pas nous amener à revoir fondamentalement notre prévision du chômage autour de 8% en fin d’année, puis une stabilisation. Cela va juste retarder la hausse prévue du chômage. La remontée va être décalée ».

 

En dépit de cette bonne surprise sur l’emploi, beaucoup d’incertitudes planent sur les perspectives du chômage. Au cours de l’année 2023, le taux de chômage au sens du bureau international du travail (BIT) est remonté, pour passer de 7,2% à 7,5% en fin d’année. Et il s’est stabilisé depuis à ce niveau. Cette remontée s’explique par un essoufflement de la croissance, de plus faibles créations d’emplois et une population active dynamique. D’autres facteurs pourraient peser sur l’emploi. La fermeture du robinet des aides mises en place depuis le Covid et les moindres aides à l’apprentissage ont poussé les entreprises à réduire la voilure sur les embauches.

Il faut rappeler que pendant plusieurs trimestres, au cours des années 2021 et 2022, la croissance de l’emploi a été nettement supérieure à celle de l’activité. Beaucoup d’entreprises faisaient de la rétention de main-d’oeuvre en attendant que l’économie reparte. Mais cette perspective s’est assombrie avec l’inflation et le durcissement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne. Plusieurs instituts de prévisions à La Banque de France et l’OFCE parient également sur une hausse du chômage. En effet, l’entrée en vigueur de la réforme des retraites depuis le premier septembre dernier devrait faire bondir la population active, estimée à 500.000 actifs en plus par l’Insee d’ici 2027. Cette hausse attendue pourrait jouer en défaveur du chef de l’Etat si la dynamique des créations d’emplois reste inférieure à celle de la croissance. « La croissance modeste, la politique budgétaire restrictive, et les carnets de commande orientés à la baisse » pourraient faire grimper le chômage, complète Mathieu Plane.

Cette amélioration de l’emploi repose en grande partie sur une baisse spectaculaire de la productivité. En effet, la productivité horaire est encore loin d’avoir retrouvé son niveau d’avant crise sanitaire. Dans une récente étude, la Banque de France parle même d’un « décrochage » depuis 2019. Les débats entre économistes sont encore vifs sur les facteurs qui peuvent expliquer ces pertes de productivité.

A la Banque de France, les experts évoquent des facteurs dont les effets sont amenés à perdurer dans le temps comme les embauches massives d’apprentis ou encore les changements de composition de main-d’oeuvre. Face aux difficultés de recrutement, les entreprises ont eu tendance à recruter la main-d’oeuvre moins qualifiée. Ce qui pourrait avoir des conséquences sur la productivité des emplois à moyen terme.  D’autres facteurs temporaires comme la rétention de main-d’oeuvre peuvent expliquer cette moindre productivité. Plus inquiétant encore, l’industrie où se trouvent les emplois « les plus productifs » est également frappée par ces moindres gains de productivité.

Construction Logements: 284 entreprises en défaillance au premier trimestre

 

Construction Logements: 284 entreprises en défaillance au premier trimestre

Le secteur de la construction de logements connaît un véritable marasme. En cause bien sûr, malgré une très très légère baisse, des taux d’intérêt record, des prix complètement excessifs qui tuent la solvabilité des acquéreurs potentiels. Résultat le secteur connaît un attentisme généralisé et les entreprises sont contraintes d’ajuster leurs moyens de production et notamment des les effectifs. Beaucoup connaissent des défaillances.

Les agences sont également victimes de cette crise. On l’observe dans l’ancien avec des fermetures d’agences immobilières toujours plus nombreuses, et dans le neuf avec les annonces de plans sociaux qui se multiplient depuis le début de l’année (Vinci, Bouygues Immobilier, Nexity…). Les constructeurs de maisons n’échappent pas à tout ce marasme. AST Groupe (179 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023), qui revendique une place de deuxième sur le segment en France, a annoncé vendredi 19 avril avoir ouvert une procédure de sauvegarde accélérée auprès du tribunal de commerce de Lyon.

 

Croissance: Une petite hausse de 0.2% au premier trimestre ( BDF)

Croissance:  Une petite hausse de 0.2% au premier trimestre ( BDF)

 La Banque de France réaffirme sa prévision de croissance de 0,2 % au premier trimestre ( après 0,1 % au trimestre précédent). Une hausse qui serait due essentiellement au service et sans doute sûrement à la vague de hausse des prix dans ce domaine.

« Selon les chefs d’entreprise participant à notre enquête (…), l’activité aurait  progressé en mars dans les services marchands, notamment ceux orientés vers les ménages, et est restée stable dans l’industrie et le bâtiment », note la BdF dans son enquête réalisée auprès d’environ 8.500 entreprises.

Les prix des matières premières et des produits finis poursuivent leur déclin, tandis que les tensions en mer Rouge n’entraînent pas de hausse des tensions d’approvisionnement dans l’ensemble, indique la BdF.

La BdF constate par ailleurs une normalisation du comportement de fixation des prix, les fréquences de hausses de prix revenant pour l’ensemble des secteurs à leurs niveaux pré-Covid.

Notons ici qu’on parle de fréquence de révision des prix et non de niveaux des prix !

 

Une petite croissance de 0.2% au premier trimestre ( BDF)

Une petite croissance de 0.2% au premier trimestre ( BDF)

 La Banque de France réaffirme sa prévision de croissance de 0,2 % au premier trimestre ( après 0,1 % au trimestre précédent). Une hausse qui serait due essentiellement au service et sans doute sûrement à la vague de hausse des prix dans ce domaine.

« Selon les chefs d’entreprise participant à notre enquête (…), l’activité aurait  progressé en mars dans les services marchands, notamment ceux orientés vers les ménages, et est restée stable dans l’industrie et le bâtiment », note la BdF dans son enquête réalisée auprès d’environ 8.500 entreprises.

Les prix des matières premières et des produits finis poursuivent leur déclin, tandis que les tensions en mer Rouge n’entraînent pas de hausse des tensions d’approvisionnement dans l’ensemble, indique la BdF.

La BdF constate par ailleurs une normalisation du comportement de fixation des prix, les fréquences de hausses de prix revenant pour l’ensemble des secteurs à leurs niveaux pré-Covid.

Notons ici qu’on parle de fréquence de révision des prix et non de niveaux des prix !

 

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