Archive pour le Tag 'trêve'

Gaza :Fin de la trêve et reprise des combats

Gaza :Fin de la trêve et reprise des combats

L’armée israélienne annonce avoir repris les « combats » contre le Hamas, vendredi 1er décembre, faute d’un accord sur une prolongation de la trêve.

La trêve entrée en vigueur le 24 novembre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a expiré ce vendredi 1er décembre au matin, et les combats ont repris entre les belligérants, selon des journalistes de l’AFP sur place.

La trêve a expiré à 7 heures, heure locale, soit 6 heures, heure française. L’armée israélienne a indiqué dans un communiqué avoir « repris le combat contre l’organisation terroriste du Hamas dans la bande de Gaza », alors que les sirènes d’alerte à la roquette retentissaient dans plusieurs localités israéliennes proches de ce territoire.

À Gaza ville, un journaliste de l’AFP a fait part de dizaines de tirs d’artillerie et de frappes aériennes israéliennes.Le mouvement islamiste « a violé la pause opérationnelle en tirant des roquettes vers le territoire israélien », écrit Tsahal sur le réseau social X, en annonçant la reprise des opérations.

Le système de défense antiaérien a « intercepté avec succès un tir depuis la bande de Gaza », a annoncé dans un message à la presse l’armée israélienne, peu avant l’expiration de la trêve avec le Hamas.

Nouvelles libérations. Six otages israéliens ont été libérés dans la nuit par le Hamas, après deux autres en journée – dont la Franco-Israélienne Mia Schem –, et sont rentrés en Israël. Dans la foulée, Israël a libéré trente Palestiniens, tous des femmes et des mineurs détenus dans des prisons israéliennes, en application de l’accord.

Encore de nombreux otages. La trêve a permis jusqu’à présent la libération de 80 otages israéliens, des femmes et des enfants, et de 240 prisonniers palestiniens. Une vingtaine d’étrangers ou bi-nationaux, en majorité des Thaïlandais travaillant en Israël, ont également été libérés hors du cadre de l’accord. L’armée israélienne a estimé qu’environ 240 personnes avaient été prises en otage.

En pleine trêve, attentat revendiqué du Hamas en Cisjordanie

En pleine trêve, attentat revendiqué du Hamas en Cisjordanie

Un attentat perpétré à Jérusalem par le Hamas témoigne du caractère terroriste et anarchique de cette organisation. Le Hamas qui a beaucoup insisté pour obtenir une trêve pour soulager Gaza et permettre l’échange de prisonniers curieusement non seulement revendique cet attentat mais appelle en plus à une escalade.

De quoi évidemment discréditer encore un peu plus aux yeux de l’opinion internationale une organisation incapable de tenir ses troupes et qui n’a pour objectif que de tuer ses adversaires, militaires ou civils.

Le Hamas est en pleine contradiction avec ses propres demandes; d’un côté l’organisation terroriste demande la prolongation de la trêve et sa transformation en cessez-le-feu définitif. Mais d’un autre, il appelle à la reprise des attentats.

Il faut sans doute voir dans cet attaque contre des civils les contradictions au sein des différentes factions qui constituent les organisations terroristes à l’œuvre aussi bien à Gaza qu’en Cisjordanie.

Trois personnes ont été tuées à Jérusalem, ce jeudi, dans une attaque à l’arme à feu. Les assaillants présumés, deux frères membres du groupe terroriste palestinien et déjà emprisonnés pour terrorisme, ont été neutralisés, d’après la police.

Trois personnes ont été tuées à Jérusalem, ce jeudi matin 30 novembre, dans une attaque à l’arme à feu contre un arrêt de bus. Au moins six autres personnes ont été blessées, dont certaines grièvement. Les deux assaillants, «ont été tués rapidement par deux soldats qui n’étaient pas en service et un civil, qui leur ont tiré dessus», selon la police. Alors que la trêve entre Israël et le Hamas est prolongée pour une septième journée consécutive, le groupe terroriste au contrôle dans la bande de Gaza a revendiqué l’attentat dans un communiqué. Dans le même document, le Hamas appelle à une «escalade de la résistance» contre Israël.

Poutine a envoyé des bombes avec bonne année à Noël mais réclame maintenant une trêve religieuse

Poutine a envoyé des bombes avec « bonne année » à Noël mais réclame maintenant une trêve religieuse


Pour des motifs religieux, Poutine réclame maintenant un cessez-le-feu en Ukraine les 6 et 7 janvier. Notons que Poutine lors du jour de l’an a déversé nombre de bombes sur l’Ukraine avec l’inscription » bonne année ».

Il est clair que ce cessez-le-feu constitue une hypocrisie supplémentaire du dictateur actuellement dans une position militaire plus que délicate. Au-delà de la trêve religieuse (le Noël orthodoxe russe), Poutine souhaiterait bien un cessez-le-feu beaucoup plus long et plus général afin de reconstituer une puissance militaire en pleine décomposition.

Le plus ridicule et le plus dramatique dans cette histoire c’est que l’idée de cette trêve viendrait du patriarche russe qui bénit les militaires et l’arsenal d’attaques, munitions comprises contre l’Ukraine

Le président russe Vladimir Poutine a donc ordonné jeudi 5 janvier à ses forces d’appliquer un cessez-le-feu en Ukraine les 6 et 7 janvier à l’occasion du Noël orthodoxe, après une « demande » en ce sens du patriarche Kirill, a indiqué le Kremlin. Selon l’ordre de Vladimir Poutine, ce cessez-le-feu doit débuter vendredi 6 janvier à 12h00 (10h00 heure de Paris) et se terminer à 24h00 le lendemain (22h00 heure de Paris).

Le conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, a de son côté qualifié cette annonce «d’hypocrisie», appelant les troupes russes à quitter le pays. «La Russie doit quitter les territoires occupés, c’est alors seulement qu’il y aura une “trêve temporaire”». Gardez votre hypocrisie», a-t-il écrit sur Twitter.

Dans un message séparé destiné à la presse, Mykhaïlo Podoliak a dénoncé ce cessez-le-feu ordonné quelques instants plus tôt par le président russe Vladimir Poutine de «pur geste de propagande». «La Russie tente par tous les moyens de réduire au moins temporairement l’intensité des combats et les frappes sur ses centres logistiques afin de gagner du temps», a poursuivi Mykhaïlo Podoliak.

Une trêve entre L’Armenie et l’Azebaïdjan

Une trêve entre L’Armenie et l’Azebaïdjan

«La République d’Arménie et la République d’Azerbaïdjan sont convenues d’une trêve humanitaire à partir du 18 octobre à 00H00 heure locale», a déclaré le ministère arménien des Affaires étrangères, le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères confirmant dans une déclaration identique.

Dans la soirée, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s’est entretenu au téléphone avec ses homologues arménien et azerbaïdjanais et insisté sur «la nécessité d’un respect strict» du cessez-le-feu conclu samedi dernier à Moscou, selon le ministère russe des Affaires étrangères.

Outre une potentielle crise humanitaire, la communauté internationale craint une internationalisation du conflit, la Turquie soutenant l’Azerbaïdjan. L’Arménie, qui soutient financièrement et militairement les séparatistes, est elle dans une alliance militaire avec la Russie.

Trêve douanière US–UE : nouveau chantage américain

Trêve douanière US–UE : nouveau chantage américain

 

Les États-Unis ressortent l’éternel dossier des aides passées des Etats au secteur aéronautique pour lever les sanctions douanières prises vis-à-vis de l’union économique. On sait que le même reproche de soutien illégal est fait par l’union économique à Boeing.

L’OMC a jugé que les allègements fiscaux dont a bénéficié Boeing étaient infondés et que les prêts bonifiés obtenus par Airbus auprès des Etats européens l’étaient également. Airbus comme Boeing disent depuis s’être conformés aux décisions rendues par l’organisation internationale.

Un porte-parole de la Commission a par ailleurs indiqué que l’Union européenne avait adressé en juillet 2019 une première proposition globale aux Etats-Unis qui a été actualisée en septembre. Cette proposition portait sur les problèmes en cours et le soutien futur au secteur aéronautique.

“La première réaction américaine nous est parvenue à la fin de la semaine dernière. C’est la première fois que nous recevons une réponse de la part des Etats-Unis sur des éléments de fond de notre proposition. Nous avons désormais donné notre réponse et nous sommes prêts à poursuivre ces discussions”, a-t-il déclaré.

La proposition américaine a peu de chances d’être acceptée par l’UE qui semble prête à imposer de nouveaux droits de douane à l’issue d’une réunion de l’OMC prévue le 26 octobre.

L’organisation internationale avait rendu en octobre dernier un jugement similaire en faveur des Etats-Unis, les autorisant à appliquer des droits de douane sur 7,5 milliards de dollars d’importations en provenance de l’UE, dont le vin français, le fromage italien et le whisky écossais.

Le litige entre Boeing et Airbus, le plus important jamais traité par l’OMC, remonte à 16 ans plus tôt et pèse sur les relations commerciales entre l’Europe et les Etats-Unis, s’étendant à de multiples secteurs allant du luxe à l’agriculture.

Pour les analystes, chaque camp cherche avec ces propositions à renforcer ses positions avant une éventuelle négociation.

Gaza : le Hamas promet une trêve

Gaza : le Hamas promet une trêve

Le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir depuis plus d’une décennie dans la bande de Gaza, a annoncé lundi soir un « accord » pour mettre fin aux échanges de tirs avec Israël, quasi-quotidiens au mois d’août. « Au terme de dialogues et de différents contacts, le dernier en date avec l’émissaire du Qatar Mohammed el-Emadi, un accord a été conclu pour contenir l’escalade et mettre fin à l’agression sioniste contre notre peuple », a indiqué dans un communiqué le bureau du chef politique du Hamas à Gaza, Yahya Sinouar.

L’armée israélienne bombarde presque toutes les nuits depuis le 6 août dernier la bande de Gaza en représailles à des lancers de ballons incendiaires, voire des tirs de roquettes, depuis ce territoire palestinien vers Israël.

Trêve hivernale : au-delà de la trêve hivernale une vraie politique ?

Trêve hivernale : au-delà de la trêve hivernale une vraie politique ?

Supprimer les causes qui les déclenchent serait plus efficace pour atténuer les risques des plus vulnérables avance Bernard Devert, fondateur d’Habitat et Humanisme. ( Dans une interview au Monde)

La trêve hivernale suspend le naufrage annoncé pour trop des familles sans en supprimer in fine l’issue difficile. Au printemps, les expulsions reprendront avec leurs cohortes de ruptures, d’angoisses et la perte de l’estime de soi dont on se relève si difficilement.

La trêve – qui a concerné au cours de ces dix dernières années 300 000 personnes, soit une progression de 46% – est entrée dans le paysage ; elle le fige et l’assombrit, laissant entendre que ne point payer son loyer relève de la mauvaise foi ; elle existe, certes, mais elle est loin d’être majoritaire.

Difficile de contester que, plus grande est la faiblesse des revenus, plus petite est la chance d’accéder à un logement social. Un comble ! Il y a ici une iniquité, j’ose dire une perversion qui n’est pas acceptable et à l’égard de laquelle nous ne pouvons pas rester étrangers, tant elle est facteur de drames s’ajoutant au malaise social.

Le nombre de SDF a augmenté de 50% en dix ans. Je ne connais pas avec exactitude le coût social de cette situation inadmissible, mais je ne serai pas démenti en l’évaluant à plus de 10 000 euros annuels pour chaque personne confrontée à la rue ; de quoi payer un loyer !

La Nation a aussi sa responsabilité pour ne pas privilégier l’isolation thermique des logements des plus vulnérables, ce qui entraînerait mécaniquement une réduction des charges qui, rappelons-le, ne sont pas minorées par les aides au logement (seul, le loyer est pris en compte).

Le Président du Plan Bâtiment Durable ne cesse de le rappeler.

Ne serait-il pas juste d’imaginer une aide momentanée au logement, concernant les charges de chauffage au bénéfice des occupants les plus fragiles séjournant dans des appartements nommés tristement mais justement ‘passoires énergétiques’.

Il y a ici une inégalité qui doit être prise en compte si nous voulons accompagner ceux de bonne foi qui, en raison de la charge de leurs loyers, tombent souvent avec leurs enfants, premières victimes. Au cours de l’hiver, combien vont se poser cette question angoissante : « Où vais-je habiter ? » : rupture avec l’école, les camarades, le quartier.

Corréler le coût de la location avec les ressources pour mettre un terme à une deuxième injustice conduisant les ‘expulsables’ devant le Tribunal pour être jugés, souvent condamnés, au motif de n’avoir pu honorer leurs loyers alors qu’ils n’en ont pas la possibilité.

Expulsion et discrimination, une double peine !

La trêve hivernale doit se présenter comme une invitation à répondre à cette question : construire, mais pour qui en priorité ? Alors, seulement nous éradiquerons, pour le moins atténuerons, les risques que courent les plus vulnérables.

Suspendre les procédures est nécessaire, mais, supprimer les causes qui les déclenchent s’impose au nom même des valeurs de la République.

Ce défi, pris en compte en ces heures de préparation aux élections municipales, ferait taire des querelles d’un autre temps pour répondre à une réelle attente, celle d’un humanisme acté.

Le voudrons-nous ? »

 

Les grands médias : en vacances pendant la trêve des confiseurs

Les grands médias : en vacances pendant la trêve des confiseurs

 Ceux qui suivent régulièrement les grands médias avaient déjà constaté que les contenus s’appauvrissent de plus en plus du vendredi au lundi. C’est encore plus vrai pendant les fêtes de fin d’année. Certains médias conservent même les mêmes une. Un effet sans doute de la réduction du temps de travail qui s’applique aux salariés y compris aux journalistes. On pourrait penser que cette lacune est comblée par les sites de leurs  médias sur Internet. Or les sites sont souvent des copier coller du support écrit, des sortes de versions allégées concernant les textes mais encombrés de photos et de vidéos qui meublent les vides. Les médias ne sont que le reflet de la société. Les grandes émissions, les grands enquêtes,  les grands éditos s’arrêtent le vendredi à midi et ne reprennent que le lundi. Pendant la trêve de Noël, les grandes signatures d’éditorialistes ou les grands animateurs ont disparu. Plutôt bizarre dans la mesure où on peut supposer que la demande est plus forte lors des week-ends et des vacances et  que les lecteurs sont davantage disponibles. Pour donner l’impression que les une change,  on reprend la maquette des jours précédents en y ajoutant quelques dépêches d’agence relatives notamment au sport. Pas étonnant dans ces conditions que les grands médias et des difficultés à trouver leur équilibre économique. Certes ce n’est pas la seule raison, il y a surtout la concurrence de centaines et de milliers de sites qui apportent une autre information plus indépendante, plus approfondie,  même s’il faut parfois chercher dans cette vaste auberge espagnole que constitue Internet. Notons enfin que pendant les périodes de vacances d’été la plupart des grandes émissions télé et des grandes rubriques de la presse écrite disparaissent pendant au moins deux mois. Là encore,  la preuve que la valeur travail a été bien affectée y compris chez ceux dont la mission est d’éclairer la société

Grève SNCF : la CFDT décide une trêve pendant le bac

Grève SNCF : la CFDT décide une trêve pendant le bac  

La CFDT Cheminots (4e syndicat mais premier syndicat des roulants), a appelé mardi à suspendre le conflit pendant les épreuves du bac, les 18 et 22 juin, dans les TER et RER. Le bac étant source « de stress », le syndicat a souhaité « faciliter les déplacements » des candidats. Cette suspension partielle est aussi pour lui « un signe de bonne volonté » avant la réunion tripartite. Mais l’Unsa ferroviaire (2e syndicat), qui avait proposé en vain la semaine dernière à l’intersyndicale de « mettre la grève entre parenthèses » pendant le bac, a déploré cette décision unilatérale de la CFDT, hors concertation avec ses partenaires. « Une méthode » susceptible de « faire éclater l’unité syndicale », a déploré auprès de l’AFP Roger Dillenseger, son secrétaire général. Dans un communiqué, SUD-Rail assure que « la sortie de la CFDT de l’interfédérale ne sonne pas la fin du mouvement » et propose « aux cheminots d’agir cet été, en ciblant des périodes ».

Trêve judiciaire pour tous les délinquants ?

Trêve judiciaire pour tous les délinquants ?

 

 

Une trêve judiciaire pour seulement Fillon ou pour tous les délinquants ? C’est la question légitime qu’on peut ce poser puisque les partisans de Fillon comme de Le Pen demandent  la mise entre parenthèses des poursuites à leur encontre pendant la période électorale. Notons que Marine Le Pen , elle, va encore plus loin en refusant tout simplement de répondre aux convocations de la justice. Ce n’est pas la première fois que Marine Le Pen  refuse d’être interrogée dans le cadre d’une enquête judiciaire mais cette fois elle invente un nouveau concept : « l’usage républicain de la trêve judiciaire ». Une sorte d’objet juridique nouveau et non identifié qui autoriserait les politiques à s’affranchir de la justice pendant des périodes électorales. Comme les périodes électorales sont nombreuses en France et il est possible d’user et d’abuser des procédures d’allongement du traitement des affaires, cela signifie que les politiques se situent au-dessus des lois qui, elles, s’appliquent  par contre aux citoyens moyens. Notons d’ailleurs que Marine Le Pen  traînes plusieurs casseroles depuis 2012 mais que les procédures ont permis jusque-là d’éviter mises en examen et condamnations. Observons qu’il serait possible de demander la levée de l’immunité parlementaire dont bénéficie largement Marine Le Pen du fait de son mandat européen. Mais la procédure est tellement longue que cela lui permet de gagner encore des mois voire des années avec les moyens de recours. Marine Le Pen était attendue mercredi matin par la police dans l’affaire des assistants parlementaires des eurodéputés FN, mais elle a refusé de s’y rendre. La candidate à la présidentielle était convoquée pour être entendue en audition libre à l’Office anticorruption de la police judiciaire (Oclciff) à Nanterre, le même jour que sa chef de cabinet Catherine Griset, qui a elle été placée en garde à vue avant d’être mise en examen pour recel d’abus de confiance. « Il faut revenir à un usage républicain qui est celui d’une trêve (judiciaire). Que ces auditions aient lieu après les élections », a déclaré (sans rire) à l’AFP l’avocat de Marine Le Pen, Me Rodolphe Bosselut, s’étonnant d’une « subite précipitation » des investigations à deux mois de la présidentielle. « L’enquête n’est pas nouvelle, qu’est-ce qui empêchait d’ouvrir une information judiciaire après la remise du rapport de l’Olaf (l’organisme antifraude de l’Union européenne) cet été et d’entendre les protagonistes à l’automne? Il y avait toute latitude pour le faire avant », a-t-il argumenté. Pour résumer la ligne de défense de Marine Le Pen : avant c’est trop tôt, après c’est trop tard. « Comme pendant les régionales, je ne répondrai pas pendant la campagne électorale. Cette période ne permettant ni la neutralité ni la sérénité nécessaire au fonctionnement correct de la justice », a expliqué Marine Le Pen à l’AFP, vendredi. Le Premier ministre Bernard Cazeneuve a estimé que « lorsqu’on prétend aux plus hautes responsabilités, on ne peut se placer au-dessus des lois de la République. » Selon lui, « aucun responsable politique ne peut refuser, s’il est républicain, de déferrer aux convocations de la justice. Le respect de l’autorité de l’Etat et des institutions commence par cela. »  Il est possible pour la justice, et même en l’absence de toute audition, de mettre en examen par lettre un individu, l’immunité parlementaire suspendrait une telle procédure. La justice pourrait être tentée de demander la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen. Mais compte tenu du formalisme attaché à cette procédure, il n’est pas certain que le Parlement de Strasbourg se prononce avant les résultats de l’élection présidentielle et des législatives. Or, Marine Le Pen l’a promis, via son avocat, elle est prête à se rendre aux convocations de la justice après ces échéances politiques. D’ici là, elle aura peut-être été élue. Et parée d’une nouvelle immunité. Peut-être pas celle de président de la république mais celle de parlementaire française après les législatives qui succéderont aux présidentielles. Quant à Fillon qui a encore des chances, lui, d’être élu président de la république l’examen de ces casseroles serait renvoyé s’il est élu à une échéance de cinq à 10 ans. C’est-à-dire un  temps largement suffisant pour enterrer les affaires.

 

La trêve judicaire : le concept d’escroc de Marine Le Pen

 

La trêve judicaire : le  concept d’escroc de Marine Le Pen

Jamais sans doute on aura atteint un tel niveau d’escroquerie avec l’arrivée des Le Pen en politique. Une escroquerie qui a commencé avec l’appropriation sulfureuse de l’héritage d’un riche industriel. Auparavant, Le Pen n’avait jamais réussi quoi que ce soit. Un héritage qui a ensuite profité à la famille qui vit royalement. L’escroquerie a continué avec la vente d’investiture (17 000 euros par candidat) supposés représenter le prix de tracts ! Des sommes qui transitaient dans de curieux micros partis(en fait des associations bidons comme il est vrai d’autres politiques le font) et dont une partie des sommes s’est curieusement retrouvée sur le compte personnel de Jean-Marie Le Pen pour acheter un bien immobilier dont sont propriétaire Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen ! La dernière escroquerie concerne ce fameux concept de trêve judicaire. Impliquée dans plusieurs affaires, Marine le Pen refuse de répondre aux convocations de la justice en prétextant le non-respect de l’illusoire trêve judiciaire pendant les élections. En réalité Marine Le Pen  se sert de son immunité parlementaire actuelle et espère bien une nouvelle immunité après les législatives, de sorte qu’avec tout les recours procéduriers ces affaires risquent de traîner des années pour finalement être enterrées  Convoquée mercredi 22 février, à 14 heures, dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre, Mme Le Pen a fait savoir par courrier qu’elle ne se rendrait à aucune convocation policière ou judiciaire jusqu’aux élections législatives des 11 et 18 juin. Contactée par Le Monde, la présidente du FN a refusé de justifier son choix, et a renvoyé vers son avocat, Me Rodolphe Bosselut. Ce dernier a confirmé au Monde la position de principe de la députée européenne, qui s’inscrit dans la droite ligne des déclarations qu’elle a faites, mercredi 22 février, au journal télévisé de TF1. « La justice n’est pas un pouvoir, c’est une autorité, a-t-elle alors dit. Elle ne doit pas venir perturber, pour une enquête qui pourrait se dérouler plus tard, qui aurait pu se dérouler avant la campagne présidentielle, car c’est un moment démocratique important, fondamental dans notre pays. »

 

FN : Le Pen invente la « trêve judiciaire » pour éviter la justice

FN : Le Pen invente la « trêve judiciaire » pour éviter la justice

 

Ce n’est pas la première fois que Marine Le Pen  refuse d’être interrogée dans le cadre d’une enquête judiciaire mais cette fois elle invente un nouveau concept : « l’usage républicain de la trêve judiciaire ». Une sorte d’objet juridique nouveau et non identifié qui autoriserait les politiques à s’affranchir de la justice pendant des périodes électorales. Comme les périodes électorales sont nombreuses en France et il est possible d’user et d’abuser des procédures d’allongement du traitement des affaires, cela signifie que les politiques se situent au-dessus des lois qui, elles, s’appliquent  par contre aux citoyens moyens. Notons d’ailleurs que Marine Le Pen  traînes plusieurs casseroles depuis 2012 mais que les procédures ont permis jusque-là d’éviter mises en examen et condamnations. Observons qu’il serait possible de demander la levée de l’immunité parlementaire dont bénéficie largement Marine Le Pen du fait de son mandat européen. Mais la procédure est tellement longue que cela lui permet de gagner encore des mois voire des années avec les moyens de recours. Marine Le Pen était attendue mercredi matin par la police dans l’affaire des assistants parlementaires des eurodéputés FN, mais elle a refusé de s’y rendre. La candidate à la présidentielle était convoquée pour être entendue en audition libre à l’Office anticorruption de la police judiciaire (Oclciff) à Nanterre, le même jour que sa chef de cabinet Catherine Griset, qui a elle été placée en garde à vue avant d’être mise en examen pour recel d’abus de confiance.

« Il faut revenir à un usage républicain qui est celui d’une trêve (judiciaire). Que ces auditions aient lieu après les élections », a déclaré (sans rire) à l’AFP l’avocat de Marine Le Pen, Me Rodolphe Bosselut, s’étonnant d’une « subite précipitation » des investigations à deux mois de la présidentielle. « L’enquête n’est pas nouvelle, qu’est-ce qui empêchait d’ouvrir une information judiciaire après la remise du rapport de l’Olaf (l’organisme antifraude de l’Union européenne) cet été et d’entendre les protagonistes à l’automne? Il y avait toute latitude pour le faire avant », a-t-il argumenté. Pour résumer la ligne de défense de Marine Le Pen : avant c’est trop tôt, après c’est trop tard. « Comme pendant les régionales, je ne répondrai pas pendant la campagne électorale. Cette période ne permettant ni la neutralité ni la sérénité nécessaire au fonctionnement correct de la justice », a expliqué Marine Le Pen à l’AFP, vendredi. Le Premier ministre Bernard Cazeneuve a estimé que « lorsqu’on prétend aux plus hautes responsabilités, on ne peut se placer au-dessus des lois de la République. » Selon lui, « aucun responsable politique ne peut refuser, s’il est républicain, de déferrer aux convocations de la justice. Le respect de l’autorité de l’Etat et des institutions commence par cela. »  Il est possible pour la justice, et même en l’absence de toute audition, de mettre en examen par lettre un individu, l’immunité parlementaire suspendrait une telle procédure.

La justice pourrait être tentée de demander la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen. Mais compte tenu du formalisme attaché à cette procédure, il n’est pas certain que le Parlement de Strasbourg se prononce avant les résultats de l’élection présidentielle et des législatives. Or, Marine Le Pen l’a promis, via son avocat, elle est prête à se rendre aux convocations de la justice après ces échéances politiques. D’ici là, elle aura peut-être été élue. Et parée d’une nouvelle immunité. Peut-être pas celle de président de la république mais celle de parlementaire française après les législatives qui succéderont aux présidentielles.

 

Un accord pour une trêve illimitée à Gaza

Un accord pour une trêve illimitée à Gaza

Mardi soir, dans les rues de Gaza, les cris de joie ont remplacé ceux de désespoir. Des milliers de personnes sont descendues dans les rues pour fêter la signature du cessez-le-feu permanent après 50 jours de guerre. L’annonce, faite par le président palestinien Mahmoud Abbas, a été confirmée par des sources gouvernementales israéliennes. Il est entré en vigueur mardi à 18 heures, heure de Paris.  L’accord sur lequel Palestiniens et Israéliens se sont mis d’accord prévoit notamment : 

- Une cessation illimitée des hostilités

- L’ouverture immédiate des points de passage entre Gaza, Israël et l’Egypte « pour des besoins humanitaires et des vivres, pour du matériel médical et tout ce qui va permettre de réparer les systèmes d’eau, d’électricité et de téléphonie mobile ». Ce point représente donc une levée partielle du blocus en vigueur depuis 2006. 

- L’extension de la zone de pêche de 3 milles à 6 milles dans un premier temps, puis à 12 milles.  Si ce cessez-le-feu suscite de nombreux espoirs, les points de divergences entre Israéliens et Palestiniens sont loin d’avoir disparu. Des pourparlers doivent reprendre au Caire dans un mois pour aborder d’autres points sensibles, à commencer par la levée du blocus, la démilitarisation de Gaza, la réouverture de l’aéroport et du port.  Si le cessez-le-feu a été accueilli par des scènes de liesse à Gaza, Palestiniens et Israéliens gardent en tête le souvenir d’autres trêves ayant tourné court. A l’instar de celle de la semaine dernière. Mardi dernier, les violences avaient repris de plus belle après neuf jours d’accalmie. 

 

Gaza : fin de la trêve et rupture des négociations

Gaza : fin de la trêve et rupture des négociations

Enième épisode des trêves rompues  à gaza. En faitt les durs du Hamas qui vivent des subsides étrangers ne veulent pas d’une paix qui leur enlèverait leur raison d’exister. La paix et le développement de Gaza constituerait leur fin politique. Le cessez-le-feu globalement observé depuis le 11 août entre le Hamas et l’armée israélienne a été rompu ce mardi avec des tirs de roquettes sur Israël et des raids aériens sur la bande de Gaza, faisant s’envoler toute perspective de trêve durable.  La femme et une fille du chef militaire du Hamas ont été tuées mardi soir à Gaza, a annoncé tôt ce mercredi sur Facebook Moussa Abou Marzouk, numéro deux du bureau politique du Hamas, qui n’a donné aucune précision sur le sort de Mohammed Deif, mari et père des victimes.  Selon lui, Israël cherchait « un prétexte pour prendre pour cible un grand responsable du Hamas ». Israël a tenté cinq fois par le passé d’assassiner Mohammed Deif, chef depuis 2002 de la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam. En soirée, la branche armée du mouvement Hamas qui contrôle Gaza a revendiqué le tir de nombreuses roquettes sur Israël, dont l’une est tombée sur Tel-Aviv sans faire de victime selon l’armée. Une autre a été tirée sur Jérusalem, où les sirènes ont retenti. Mais selon un porte-parole de la police israélienne, elle a peut-être été arrêtée par le système de défense anti-missile israélien en-dehors de la ville sainte.  La rupture du cessez-le-feu, qui expirait à 21heures, a stoppé les pourparlers en cours au Caire entre Israéliens et Palestiniens pour transformer cette pause en trêve prolongée: les émissaires israéliens rappelés par leur gouvernement ont repris le chemin d’Israël. Les négociateurs palestiniens devaient quitter la capitale égyptienne mercredi matin. « Le cessez-le-feu est mort et Israël est responsable », a dit Azzam al-Ahmed, le chef de la délégation palestinienne qui participait au Caire aux négociations indirectes avec Israël

 




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