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Tweeter: Le pari fou d’ Elon Musk

Tweeter: Le pari très risqué d’ Elon Musk

Officiellement, Elon Musk est devenu propriétaire du réseau social Twitter. Elon Musk se veut le champion des libertés sauf pour les autres. Ainsi est-il l’ennemi des syndicats et de toute revendication collective relative aux conditions sociales. Il est qualifié de libertiarien mais serait davantage une sorte d’anarchiste capitaliste contestant toute forme d’organisation commune et leur contrainte. Cependant l’opération sur tweet pourrait lui coûter très cher. Le prix d’achat totalement excessif de 44 milliards pourrait déséquilibrer les finances du groupe. D’autant qu’il s’agit d’un investissement dans un secteur immatériel qui ne produit pas réellement de valeur mais n’existe que grâce à la publicité. Or cette publicité est en pleine régression sur tous les réseaux sociaux du faît de la crise économique et de la concurrence de nouveaux réseaux sociaux plus modernes.

La conséquence sera sans doute pour le milliardaire d’opérer des réductions drastiques de personnel chez Twitter.

Selon plusieurs médias américains, le patron de Tesla et Space X a commencé à faire le ménage à la tête du réseau social, limogeant trois dirigeants dès jeudi soir.
Avec le rachat d’Elon Musk, le réseau Twitter risque de devenir encore davantage un réseau poubelle avec un déferlement de positions extrémistes, de haine voire même de racisme.

Ce n’est sans doute pas un hasard si l’ancien président américain s’est réjoui du changement de propriétaire.

Au nom d’une conception libertarienne, Musk veut libérer la parole y compris dans tous ses excès. Comme l’homme est aussi businessman, il risque d’avoir pour objectif unique d’augmenter la fréquentation grâce aux provocations et aux polémiques. Bref une sorte de réseau poubelle.

Elon Musk était pressé par le temps: une juge chargée de régler un contentieux entre les deux parties leur avait donné jusqu’à vendredi pour se mettre d’accord, faute de quoi un procès aurait lieu en novembre. L’opération traînait en effet depuis l’annonce fin avril d’une offre d’acquisition à 44 milliards de dollars, acceptée à contrecœur par Twitter. L’entrepreneur avait cherché à s’en extraire unilatéralement début juillet, accusant l’entreprise de lui avoir menti, mais le conseil d’administration de la société a saisi la justice. À quelques jours de l’ouverture d’un procès que Twitter semblait bien parti pour gagner, Elon Musk a finalement proposé de conclure la transaction au prix initialement convenu.

Se présentant comme un ardent défenseur de la liberté d’expression, Elon Musk a déjà indiqué qu’il entendait assouplir la modération des contenus. L’objectif du multimilliardaire serait de multiplier les opinions y compris les plus hétéroclites, les plus excessives pour faire de l’audience.En outre il affichera une ligne davantage anarcho- capitaliste qui le caractérise.

Le problème c’est que Twitter comme d’autres subis la concurrence de réseaux sociaux plus récents et plus modernes. Facebook par exemple souffre particulièrement de cette concurrence

Tweeter: Le pari fou d Elon Musk qui pourrait lui coûter très cher

Tweeter: Le pari fou d Elon Musk qui pourrait lui coûter très cher

Officiellement, Elon musk est devenu propriétaire du réseau social Twitter. Une opération qui pourrait lui coûter très cher. Le prix d’achat totalement excessif de 44 milliards pourrait déséquilibrer les finances du groupe. D’autant qu’il s’agit d’un investissement dans un secteur immatériel qui ne produit pas réellement de valeur mais n’existent que grâce à la publicité. Or cette publicité est en pleine régression sur tous les réseaux sociaux du faît de la crise économique et de la concurrence de nouveaux réseaux sociaux plus modernes.

La conséquence sera sans doute pour le milliardaire d’opérer des réductions drastiques de personnel chez Twitter.

Selon plusieurs médias américains, le patron de Tesla et Space X a commencé à faire le ménage à la tête du réseau social, limogeant trois dirigeants dès jeudi soir.

Elon Musk était pressé par le temps: une juge chargée de régler un contentieux entre les deux parties leur avait donné jusqu’à vendredi pour se mettre d’accord, faute de quoi un procès aurait lieu en novembre. L’opération traînait en effet depuis l’annonce fin avril d’une offre d’acquisition à 44 milliards de dollars, acceptée à contrecœur par Twitter. L’entrepreneur avait cherché à s’en extraire unilatéralement début juillet, accusant l’entreprise de lui avoir menti, mais le conseil d’administration de la société a saisi la justice. À quelques jours de l’ouverture d’un procès que Twitter semblait bien parti pour gagner, Elon Musk a finalement proposé de conclure la transaction au prix initialement convenu.

Se présentant comme un ardent défenseur de la liberté d’expression, Elon Musk a déjà indiqué qu’il entendait assouplir la modération des contenus. L’objectif du multimilliardaire serait de multiplier les opinions y compris les plus hétéroclites, les plus excessives pour faire de l’audience.En outre il affichera une ligne davantage anarcho- capitaliste qui le caractérise.

Le problème c’est que Twitter comme d’autres subis la concurrence de réseaux sociaux plus récents et plus modernes. Facebook par exemple souffre particulièrement de cette concurrence

Total: Encore un bénéfice en très forte hausse

Total: Encore un bénéfice en très forte hausse

La nouvelle annonce du bénéfice pour le troisième trimestre de Total va sans doute alimenter encore en France voire ailleurs la question des superprofits. En effet Total vient d’annoncer ce troisième trimestre une hausse de 43 %, pour un bénéfice net de 6,6 milliards de dollars. Et cela juste au moment où Macron il y a deux jours à la télévision a confirmé qu’il se posait toujours à une fiscalité spécifique sur ces profits.

Il est évident que les oppositions au pouvoir vont se saisir de ce nouveau chiffre pour critiquer la politique gouvernementale et sa proximité avec les intérêts économiques et financiers privés. Notons toutefois que ce bénéfice est essentiellement réalisé au plan international qu’il est largement le résultat d’une spéculation mais aussi d’une exploitation des ressources dans les pays producteurs.

TotalEnergies a enregistré au troisième trimestre un résultat net ajusté de 9,9 milliards de dollars (contre 4,8 milliards au T3 2021), un Ebitda ajusté de 19,4 milliards (+74%) et une marge brute d’autofinancement de 11,7 milliards (+46%), avec une production d’hydrocarbures de 2,669 millions de barils par jour (Mb/j), en repli de 5%. Le groupe a aussi confirmé l’augmentation de 5% de ses acomptes sur dividende pour 2022 en proposant un montant de 0,69 euro par action au titre du troisième trimestre, en ligne avec sa politique de hausse présentée en février.

Il table toujours sur des investissements nets de l’ordre de 16 milliards de dollars cette année, dont 25% consacrés aux « énergies décarbonées », et a réitéré sa stratégie d’allocation de 35% à 40% de son cash-flow à ses actionnaires, après avoir précédemment annoncé au moins 7 milliards de rachats d’action pour 2022.

En France il y a toujours eu une grande proximité entre les intérêts pétroliers et les intérêts politiques. Ainsi Total a-t-il pu absorber Elf suite au scandale politico financier.

Les révélations de Loïk Le Floch-Prigent ( ancien président d’ELF ) , lors d`un entretien au Figaro et Aujourd`hui en France en 2001, révèle tout un système mis en place en 1967, dès la naissance d’Elf:

 » En créant Elf à côté de Total, les gaullistes voulaient un véritable bras séculier d’État, en particulier en Afrique (…). Une sorte d’officine de renseignements dans les pays pétroliers. Sous la présidence de François Mitterrand, le système est resté managé par André Tarallo (P-DG d’Elf Gabon), en liaison avec les milieux gaullistes (…). Les deux têtes de pont étaient Jacques Chirac et Charles Pasqua (…). L’argent du pétrole est là, il y en a pour tout le monde. (…)
Un grand nombre de personnes au sein de l’État étaient parfaitement au courant des sommes en jeu et des dangers de cette procédure. Tous les présidents de la République, tous les secrétaires généraux étaient informés des montants et des pays destinataires. Les ministres des Finances étaient également au courant des détails les plus importants. Au final, pour chaque opération, une quarantaine de personnes savaient tout, et en temps réel (…). Sur ce sujet, pas un homme politique, pas un, ne peut jouer les Saint-Just. Ça suffit. (…)
L’affaire Elf ne porte pas sur les années 1989-1993 mais sur la période 1973-2001. On ne peut réellement le comprendre qu’à la lumière des relations complexes entre la société pétrolière, le pouvoir politique en place et les différents États concernés.  » Complexité réelle, mais dont la finalité est simple en ce qui concerne le continent africain : Elf fut et reste une pièce essentielle du dispositif néo-colonial mis en place par Paris, quelques années après les indépendances, afin de maintenir sa tutelle économique et politique sur les pays de son ancien pré carré formellement émancipés. Les « soleils des indépendances », pour reprendre le titre de l’écrivain africain Ahmadou Kourouma, étaient par avance brouillés. »

Économie : Pour un plan d’urgence pour les entreprises très dépendantes de l’énergie

Économie : Pour un plan d’ urgence pour les entreprises très dépendantes de l’énergie


Pour un certain nombre d’entreprises fortement dépendantes de l’énergie, la situation prend une tournure dramatique. Ainsi , certaines entreprises reçoivent des propositions de contrats à plus 550 euros du MW contre 60 euros à 80 euros il y a un an (soit une augmentation d’environ… 800%). Jusque-là le gouvernement s’est surtout préoccupé suite à la crise énergétique des conséquences sur les ménages. Ainsi le bouclier tarifaire va permettre de limiter des eaux très conséquentes qui viennent amputer le pouvoir d’achat des ménages. Une décision qui a permis à la France de limiter aussi l’inflation à 6 % quand la moyenne est de l’ordre de 10 % en Europe.

Le problème c’est qu’on s’est moins préoccupé des entreprises dont les coûts énergétiques s’envolent dans les industries très dépendantes de l’énergie comme l’industrie chimique, la métallurgie, l’industrie alimentaire.

Le gouvernement a bien prévu un dispositif mais qui paraît bien insuffisant en raison des surcoûts des fournitures énergétiques pour les entreprises.

L’État a prévu une enveloppe d’environ 10 milliards d’euros pour financer cette nouvelle aide, issue des « rentes » des énergéticiens liées à l’explosion des prix de l’énergie, selon le gouvernement. Les entreprises peuvent déjà demander une aide si leurs factures d’énergie (gaz et électricité) représentent plus de 3% de leur chiffre d’affaires 2021, mais Bercy attend le feu vert de la Commission européenne pour en simplifier les critères, jugés trop complexes. Face aux « incertitudes sur l’aboutissement du processus européen », le ministère de la Transition énergétique juge « important de travailler en parallèle sur un paquet d’aides nationales pour donner de la sécurité et de la liquidité à toutes les entreprises et collectivités françaises qui ne bénéficient aujourd’hui pas du bouclier tarifaire ».

Les fédérations professionnelles et les organisations patronales ont été reçues au ministère de l’Économie pour discuter de ces aides nationales. La « piste de travail privilégiée », selon Bercy, consisterait à ce que le gouvernement prenne en charge une partie des factures d’électricité des entreprises. Concrètement, l’État pourrait financer jusqu’à 50% de la part de la facture soumise aux prix du marché – le reste de la facture bénéficiant du tarif avantageux dit « Arenh ». L’Arenh est un mécanisme par lequel EDF revend une partie de l’électricité produite par ses réacteurs nucléaires à ses concurrents, à un prix nettement inférieur aux cours du marché. Seront éligibles à cette aide les entreprises qui ont signé avec leur fournisseur des contrats qui prévoient un prix du mégawattheure (MWh) supérieur à 325 euros, selon l’hypothèse principale de travail mise en avant par le cabinet de la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.

« Ça permet des rabais entre 20 et 70 euros par mégawattheure, selon la structure d’approvisionnement des consommateurs », détaille-t-on de même source. En plus de ce prix plancher, un plafond sera fixé mais son montant précis reste à définir. Avec ce nouveau dispositif de soutien, le gouvernement cible en particulier les PME mais compte également négocier avec la Commission européenne pour tenter d’en faire bénéficier les entreprises de taille intermédiaire, a-t-on précisé au ministère de l’Économie. « On demandait à être rassurés sur l’évolution des prix de l’énergie. Le dispositif imaginé répond à notre demande de visibilité », s’est félicité auprès de l’AFP François Asselin, le président de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises), qui a participé à la réunion organisée dans la matinée à Bercy. S’il est approuvé pour de bon, le mécanisme devrait se traduire par un amendement au projet de loi de finances pour 2023, en cours d’examen au Parlement

Macron promet d’aider les entreprises très dépendantes de l’énergie

Macron promet d’aider les entreprises très dépendantes de l’énergie

Lors de son interview mercredi soir sur France 2 Macron a promis d’aider les entreprises très dépendantes de l’énergie.

Les petites entreprises seront aussi aidées, avec une hausse du prix de l’électricité et du gaz limitée à 15 % comme pour les ménages . Pour les PME, un mécanisme va être mis en place pour amortir les augmentations. Il sera présenté ce vendredi par le gouvernement. « Le système va garantir un prix raisonnable », a promis Emmanuel Macron. Enfin, pour les plus grandes entreprises, un dispositif d’aides va être mis en place.

Des promesses relativement vagues qui méritent effectivement d’être précisées.

Jusque-là le gouvernement s’est surtout préoccupé suite à la crise énergétique des conséquences sur les ménages. Ainsi le bouclier tarifaire va permettre de limiter des eaux très conséquentes qui viennent amputer le pouvoir d’achat des ménages. Une décision qui a permis à la France de limiter aussi l’inflation à 6 % quand la moyenne est de l’ordre de 10 % en Europe.
Le problème c’est qu’on sait moins préoccuper des entreprises dont les coûts énergétiques s’envolent dans les industries très dépendantes de l’énergie comme l’industrie chimique, la métallurgie, l’industrie alimentaire.

Le gouvernement a bien prévu un dispositif mais qui paraît bien insuffisant en raison des surcoûts des fournitures énergétiques pour les entreprises.

L’État a prévu une enveloppe d’environ 10 milliards d’euros pour financer cette nouvelle aide, issue des « rentes » des énergéticiens liées à l’explosion des prix de l’énergie, selon le gouvernement. Les entreprises peuvent déjà demander une aide si leurs factures d’énergie (gaz et électricité) représentent plus de 3% de leur chiffre d’affaires 2021, mais Bercy attend le feu vert de la Commission européenne pour en simplifier les critères, jugés trop complexes. Face aux « incertitudes sur l’aboutissement du processus européen », le ministère de la Transition énergétique juge « important de travailler en parallèle sur un paquet d’aides nationales pour donner de la sécurité et de la liquidité à toutes les entreprises et collectivités françaises qui ne bénéficient aujourd’hui pas du bouclier tarifaire ».

Les fédérations professionnelles et les organisations patronales ont été reçues au ministère de l’Économie pour discuter de ces aides nationales. La « piste de travail privilégiée », selon Bercy, consisterait à ce que le gouvernement prenne en charge une partie des factures d’électricité des entreprises. Concrètement, l’État pourrait financer jusqu’à 50% de la part de la facture soumise aux prix du marché – le reste de la facture bénéficiant du tarif avantageux dit « Arenh ». L’Arenh est un mécanisme par lequel EDF revend une partie de l’électricité produite par ses réacteurs nucléaires à ses concurrents, à un prix nettement inférieur aux cours du marché. Seront éligibles à cette aide les entreprises qui ont signé avec leur fournisseur des contrats qui prévoient un prix du mégawattheure (MWh) supérieur à 325 euros, selon l’hypothèse principale de travail mise en avant par le cabinet de la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.

« Ça permet des rabais entre 20 et 70 euros par mégawattheure, selon la structure d’approvisionnement des consommateurs », détaille-t-on de même source. En plus de ce prix plancher, un plafond sera fixé mais son montant précis reste à définir. Avec ce nouveau dispositif de soutien, le gouvernement cible en particulier les PME mais compte également négocier avec la Commission européenne pour tenter d’en faire bénéficier les entreprises de taille intermédiaire, a-t-on précisé au ministère de l’Économie. « On demandait à être rassurés sur l’évolution des prix de l’énergie. Le dispositif imaginé répond à notre demande de visibilité », s’est félicité auprès de l’AFP François Asselin, le président de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises), qui a participé à la réunion organisée dans la matinée à Bercy. S’il est approuvé pour de bon, le mécanisme devrait se traduire par un amendement au projet de loi de finances pour 2023, en cours d’examen au Parlement

Environnement -Droits accordés à la nature: des principes très théoriques

Environnement -Droits accordés à la nature: des principes très théoriques

Les organisations environnementales les plus radicales réclament déjà depuis un moment une sorte de révolution juridique avec la reconnaissance d’une personnalité juridique de la nature. D’après eux, cela donnerait l’occasion de changer la vision du monde fondée sur la prééminence de l’être humain sur la planète.

Pourtant accorder des droits à ceux qui ne peuvent pas les exercer relèvent d’une certaine naïveté voire d’une certaine hypocrisie.

En effet, comment s’organisera la prise en charge de la défense des droits sinon par l’intermédiaire humain. D’une certaine manière, l’intermédiation humaine interviendrait donc à la fois comme institution judiciaire en même temps que défenseur des droits de la nature.

Cette idée qu’on peut comprendre compte tenu de l’ampleur des dégâts et des enjeux environnementaux ne peut être opérationnelle et sera forcément gérée de manière humaine.

Dans cette revendication, il ne s’agit pas simplement de reconnaître des droits au vivant mais à l’ensemble de la nature ( montagne, mer, terre etc.).

Juridiquement, ces propositions peuvent paraître assez irréalistes. En particulier si on reconnaît des droits on pourrait aussi reconnaître des devoirs. Exemple pourquoi pas aussi un procès à un volcan qui causerait des dommages à la nature et ou au vivant !

Ce positionnement environnemental radical n’a guère de sens.

Covid: Le risque d’une huitième vague très dangereuse

Covid: Le risque d’une huitième vague très dangereuse

Compte tenu de l’environnement sociale et politique très perturbé, on parle peu de l’évolution actuelle de la pandémie qui pourtant enregistre une nouvelle vague.

Chaque jour de l’ordre de 50 à 60 000 nouvelles contaminations. En cause, la venue de température moins clémente et le brassage des populations pendant les vacances et depuis la rentrée scolaire. Certains experts expliquent cependant que cette huitième vague pourrait être moins mortelle que les précédentes mais à une condition que n’apparaissepas un nouveau virus. Ce que personne ne peut évidemment prédire. La huitième vague suscite cependant des inquiétudes dans la mesure où elle va coïncider aussi avec la reprise des grippes hivernales traditionnelles et une nette baisse de la protection vaccinale contre la covid. En effet la protection baisse avec le temps et comme l’actualité fait l’impasse pratiquement sur la très forte hausse des contaminations, les Français négligent un peu de se faire à nouveau vacciner.

Selon le dernier point épidémiologique publié par Santé Publique France ce vendredi, la circulation du SARS-CoV-2 continue de progresser sur l’ensemble du territoire métropolitain. « Le taux d’incidence a dépassé les 500 cas pour 100 000 habitants (+ 22 %) au niveau national, soit plus de 55 000 nouveaux cas en moyenne par jour », détaille la note de l’agence nationale de santé publique. La semaine dernière, les nouvelles admissions à l’hôpital (5 834 ; + 13 %), dont celles en soins critiques (448 ; + 1 %), étaient également en hausse, de même que le nombre de décès (279 ; + 14 %). Cette huitième vague sera-t-elle pour autant plus meurtrière que les précédentes ?

« Seuls 35,9 % des 60-79 ans et 49,3 % des 80 ans et plus parmi les personnes éligibles », ont reçu un deuxième rappel au 11 octobre, déplore Santé Publique France, qui appelle à renforcer la vaccination, notamment par un rappel avec un vaccin bivalent chez les primo-vaccinés éligibles. Ces chiffres ne devraient pas s’améliorer de sitôt d’après les projections. Selon une enquête de Coviprev publiée le 6 octobre, seule une personne à risque (plus de 65 ans ou ayant des comorbidités) sur deux déclare être prête à recevoir un vaccin , que ce soit un rappel contre le Covid-19 ou contre la grippe. La proportion de personnes de 65 ans et plus ayant l’intention de se faire vacciner contre la grippe cet hiver est d’ailleurs moins élevée que l’année passée : 61 % contre 69 % en mai.

Les autorités recommandent l’administration de la dose de rappel « dès 3 mois après la dernière injection pour les personnes de 80 ans et plus, les résidents en Ehpad ou en USLD et les personnes immunodéprimées », et « dès 6 mois après la dernière injection pour les autres personnes ».

Elisabeth Borne : Des priorités très floues

Elisabeth Borne : Des priorités très floues et aléatoires

 

 

 

La première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé qu’elle aurait fixer une liste de soixante politiques prioritaires, « accompagnées d’objectifs ciblés » s ur des thèmes prioritaires: 

  • la transition écologique et « planification écologique » ;
  • le plein-emploi, pour lever tous les freins qui pèsent sur le marché du travail ;
  • la souveraineté énergétique, industrielle, alimentaire, numérique et culturelle ;
  • l’égalité des chances.

En réalité,  un champ très large avec des réformes qui devront trouver l’assentiment d’un Parlement qui échappe de plus en plus au gouvernement.

D’où ce rappel à la nouvelle méthode qui passerait par la consultation du conseil national de la Refondation (CNR)  qui devient de plus en plus une coquille vide avec la refus de la gauche d’y participer , de l’extrême droite, de la droite mais aussi le refus du président du Sénat ou encore d’Édouard Philippe.

Du coup,  Élisabeth Borne réduit l’ambition de ce fameux CNR chargé seulement  de poser un diagnostic commun autour du plein-emploi, de l’école, de la santé, du bien-vieillir et de la transition écologique ».

Selon un calendrier détaillé par Mme Borne, les premiers textes présentés en conseil des ministres « au cours du mois de septembre » porteront sur l’assurance-chômage, le développement des énergies renouvelables, et le projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur.

Suivront en 2023 la loi de programmation militaire, un projet de loi pour l’amélioration de la justice au quotidien, un autre sur l’énergie et le climat « à décliner secteur par secteur », des textes sur l’immigration, le plein-emploi, l’éducation et les jeux olympiques.

Quant à la délicate et controversée réforme des retraites, aucun calendrier n’a été donné, mais elle n’est « pas abandonnée » et son « déploiement progressif » serait mené « au cours de l’année 2023 », a assuré le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran.

Allemagne : une politique de défense pas très européenne

Allemagne : une politique de défense pas très européenne

A contre-courant des analyses françaises sur le fonds spécial allemand de 100 milliard d’euros, le groupe Vauban estime que ce fonds temporaire n’est qu’un miroir aux alouettes. Son montant sera essentiellement investi dans des plateformes de remplacement, principalement américaines. Loin, très loin de la stratégie cohérente de la France en matière de défense. Par le groupe Vauban. (La tribune)

« Au bilan, le fonds spécial est un miroir aux alouettes : son montant colossal sera investi dans des plateformes de remplacement, principalement américaines, et ne sauvegardera au fond que les coopérations européennes qui comptent pour l’Allemagne : la Norvège et les Pays-Bas ». (Vauban) (Crédits : Reuters)

Après l’annonce le 27 février dernier d’un grand emprunt de 100 milliards d’euros pour réarmer la Bundeswehr, la réaction de la plupart des experts français a été de s’en alarmer : la France qui ne pèse déjà plus grand-chose sur la scène européenne, aura-t-elle perdu au profit de l’Allemagne son leadership militaire ? L’analyse minutieuse des documents allemands démontre que ces inquiétudes sont vaines et posent surtout le problème sous un mauvais angle.

La première réaction constatée en France aura été la stupeur devant le chiffre de 100 milliards. Ce chiffre à lui seul a provoqué parmi les experts de la défense un effroi totalement incompréhensible. En effet, ce fonds est un emprunt : à ce titre, il donne lieu à un paiement d’intérêts de l’ordre de 3 milliards, soit autant de moins pour la défense. A titre d’exemple, pour l’année 2023, sur les 8,18 milliards d’euros issus du fonds spécial, qui vont abonder le budget ordinaire de la défense, 308 millions d’euros iront payer les intérêts et il en sera de même chaque année jusqu’en 2027.

Ensuite, ce fonds n’est pas récurrent au contraire des lois de programmation militaire (LPM) françaises. Il n’a été voté que pour la durée du mandat d’Olaf Scholz : la CDU/CSU durant les débats parlementaires et l’Institut der deutschen Wirtschaft (IW) de Cologne dans une récente étude confidentielle lue par les auteurs de ces lignes, ont bien raison de souligner qu’après, rien n’est prévu pour garantir que le budget de la défense allemand se conformera à la trajectoire de l’OTAN des fameux 2% du PIB. Or, un effort de défense se construit dans la durée, ce que ce Fonds ne permet pas. En ce sens, il est un effort de rattrapage, courageux (pour la majorité de gauche qui l’a voté) mais temporaire et à ce titre, dangereux pour les soubresauts qu’il peut provoquer.

L’analyse du projet de budget qui sera débattu le 7 septembre prochain au Bundestag, montre combien ce fonds était nécessaire pour financer ce qui ne l’était pas : frégates F-126, sous-marins U-212 C/D, missiles, munitions et équipements du fantassin. Précision importante et totalement oublié dans les commentaires français : le budget ordinaire de la défense lui stagnera à 50 milliards d’euros sur la période du fonds et le budget d’équipement lui baissera régulièrement, compensée il est vrai par l’augmentation des décaissements du fonds spécial : de 2022 à 2023, le budget ordinaire d’équipement aura perdu 1,8 milliard d’euros (de 20,4 à 18,6).

Après 2027, que se passera-t-il ? Le budget stagnera-t-il à ce niveau, élevé certes, mais insuffisant pour les besoins durables des armées ? Le budget d’équipement continuera-t-il à baisser ? Comment prétendre dans ces conditions d’incertitude budgétaire à un leadership militaire ? On est ainsi, au bout du compte, très loin du réarmement annoncé par les Cassandre françaises mal informées (lisent-ils seulement l’allemand ?), et très loin du sursaut espéré par les industriels de l’armement allemands, sans ne rien dire que les forces armées avaient chiffré leurs besoins à 300 milliards sur dix ans !

Enfin, ce fonds ira essentiellement financer des commandes étrangères. C’est le trait le plus intéressant de ce fonds, dont l’aspect très politique aura été, au final, peu souligné. Pour assurer son ancrage dans l’OTAN, conserver sa relation transatlantique et aller vite dans la passation des marchés, le Chancelier Scholz a fait le choix de commandes sur étagères, donc étrangères. A part le développement de l’Eurofighter dans sa version de guerre électronique et la poursuite des commandes corvettes K130 (3ème lot), la décision a été prise de favoriser les achats étrangers : certes, pour palier les carences criantes d’une armée qui manque de tout et ne fait jamais la guerre.

La commande sur étagères est la solution la plus facile, comme l’est également la poursuite de séries déjà engagées ou de contrats déjà signés mais sans financement (cas des corvettes, du missile NSM germano-norvégien), mais l’essentiel des commandes partira aux Etats-Unis (modernisation des Patriot, 35 F-35, 60 CH-53 et 5 voire 8 P-8 Poseidon), un peu en Israël (radars, missiles anti-chars et armement des drones Heron TP) et en Norvège (coopération sur le sous-marin U-212 C/D et le missile NSM), voire en Finlande (remplacement probable du Fuchs par un véhicule de Patria), les commandes allemandes étant beaucoup moins nombreuses qu’attendu.

Entre besoins urgents de remplacement et politique industrielle, le gouvernement fédéral a fait le choix du court terme sur le long terme, de l’achat extra-européen sur l’achat européen. C’est là un choix politique assumé qui désespère l’industrie allemande d’armement et les autres partenaires européens de l’Allemagne, mais c’est bien mal connaître la politique de défense allemande que d’avoir pu imaginer le contraire.

Au bilan, le fonds spécial est un miroir aux alouettes : son montant colossal sera investi dans des plateformes de remplacement, principalement américaines, et ne sauvegardera au fond que les coopérations européennes qui comptent pour l’Allemagne : la Norvège et les Pays-Bas. Que se passera-t-il après l’épuisement du fonds ? L’actuelle coalition s’en lave les mains. Or, le stop-and-go dans l’armement ne produit que deux choses : le gonflement des devis industriels et la déstabilisation d’un système qui, après avoir grossi démesurément, sera mis à la diète. C’est la voie britannique dont on ne peut dire qu’il soit un modèle d’efficacité.

Comparaison n’est pas raison, mais le débat provoqué par le fonds allemand aura fait l’impasse sur trois vérités pourtant très tangibles.

Première vérité : un budget de défense ne fait pas la capacité opérationnelle des armées. En dépit des régulations des années Sarkozy et Hollande, l’armée française n’a rien perdu de ses capacités opérationnelles. Si les opérations en Libye, en Afghanistan et au Sahel ont été des désastres politiques, ils ont été cependant l’occasion de démontrer que les armées françaises se battaient bien et, comme ses ainées en Indochine et en Algérie, elles avaient remporté de brillants succès tactiques à qui il manquait une solution politique, laquelle n’a jamais été de leur ressort. Ces opérations extérieures (OPEX) auront aguerri toute une génération de militaires français qui, désormais, est aux commandes à tous les échelons de l’armée.

Que pèse un fonds temporaire de 100 milliards d’euros au regard de ce capital-là qui est inestimable et rare dans les armées occidentales ? Là où la Bundeswehr aura mené une morne Sitzkrieg, avec des matériels déficients, l’armée française aura conduit une Blitzkrieg efficace sous les théâtres de ses interventions, même avec des solutions d’urgence bricolées.

Deuxième vérité : le plus sûr moyen de financer un système de défense (comme d’ailleurs tout effort d’investissement durable) est la planification pluriannuelle des crédits, ce que la LPM garantit, bon gré, mal gré. Cet outil est le meilleur d’Europe, voire du monde occidental : la Corée du Sud et la Turquie l’ont imité et l’on en voit les résultats tant au niveau des produits que de l’exportation d’armement. Si les auteurs de ces lignes ne sont pas macroniens, loin s’en faut, ils reconnaissent au président (et à lui seul) le courage d’avoir remonté sans faille les crédits de défense, à un niveau encore insuffisant, mais avec une exécution parfaite.

Si cet appareil de défense a su remonter la pente des années Sarkozy et Hollande – années de désarmement alors même que les forces armées étaient toujours plus sollicitées -, c’est parce qu’il est structuré autour de la Direction générale de l’armement (DGA), dont l’expérience dans la conduite des programmes d’armement est sans égale en Europe, voire dans le monde occidental, et de maîtres d’œuvre industriels capables de concevoir, produire et exporter des matériels de rang mondial.

Il suffit pour s’en convaincre de regarder le chaos et le gâchis américain, canadien, australien, britannique et désormais allemand. Le BAAiNBw de Coblence aura beau être inondé de commandes, il ne produira que peu de choses à part la gestion bureaucratique de contrats FMS ou la poursuite de séries déjà engagées et problématiques (F-126, K130, PUMA) sans rien corriger de son défaut majeur : un manque cruel d’ingénieurs de l’armement, c’est-à-dire de compétences techniques.

Troisième vérité : la LPM française 19-25 prévoit 172,8 milliards d’euros pour l’équipement des forces françaises (dont 112,5 sur la période 19-23). Cet effort de défense, comparable au fonds spécial, n’est ni temporaire ni brutal : il s’inscrit au contraire dans la durée pour arriver à un modèle d’armée cohérent, autonome et complet, décliné en capacités opérationnelles. Le fonds spécial de la Bundeswehr ajoute des commandes aux besoins mais nulle part l’on voit l’émergence d’un modèle d’armée structuré : pour cause, l’armée allemande, parlementaire, est grabataire, puisque le pacifisme de sa population et le carcan de son Parlement l’empêchent de mener des opérations de combat.

Les débats relatifs à la dissuasion qui se sont tenues en 2014 à la Commission de la Défense de l’Assemblée nationale ont bien rappelé combien la force de frappe française était l’aiguillon qui tirait les exigences technologiques, opérationnelles et industrielles vers le haut. Rien de tel n’existe en Allemagne, à part tenir le créneau imparti par l’OTAN en Europe. Là où l’armée française défend une ambition diplomatique de rang mondial, l’armée allemande est au fond un prestataire de services régional pour l’Alliance parmi d’autres.

Deux questions-clés

Ce triple constat posé et rappelé, DEUX questions-clés se posent au système de défense français dans les cinq années à venir.

Premièrement, combien de temps, l’effort de défense actuel peut-il durer compte tenu de la dérive des finances publiques ? La question, déjà soulevée par la Cour des Comptes, semble éludée par le gouvernement mais pourtant elle se pose bel et bien, puisque d’ores et déjà, en dehors mêmes des besoins nouveaux, le modèle d’armée 2030 souffre de sous-financement de sous-formatage criants. Même après cinq années de remontée des budgets, l’armée demeure « échantillonaire » et lacunaire dans de nombreux domaines majeurs, de haute ou basse intensité.

Il ne s’agit nullement dans notre esprit de financer démesurément le budget de défense, comme on l’a entendu dans la campagne présidentielle mais de le faire raisonnablement avec une croissance régulière, permettant à tous les échelons de s’adapter au changement de rythme progressif et durable. Le recrutement des hommes, l’entraînement des équipages et des unités et le cadencement des productions exigent du temps que seule une volonté politique durable partagée par l’ensemble de la classe politique permettra de réaliser.

Deuxièmement, combien de temps pourra se maintenir la contradiction entre le financement d’une armée nationale, structurée autour de sa dissuasion indépendante et de ses forces conventionnelles autonomes, et l’orientation pro-européenne et pro-otanienne du gouvernement, c’est-à-dire supranationale ? Éludée, là aussi, par le gouvernement et des États-majors accaparés, on le comprend, par le colmatage quotidien des lacunes capacitaires, elle deviendra rapidement explosive compte tenu de la fédéralisation à marches forcées de l’Europe de la défense et du renforcement démesuré du rôle de l’OTAN à la faveur de la guerre en Ukraine.

Cette dernière question n’est pas nouvelle : le 3 novembre 1959, le général de Gaulle y avait répondu : « Il faut que la défense de la France soit française. C’est une nécessité qui n’a pas toujours été très familière au cours de ces dernières années. Je le sais. Il est indispensable qu’elle le redevienne. Un pays comme la France, s’il lui arrive de faire la guerre, il faut que ce soit sa guerre. Il faut que son effort soit son effort. S’il en était autrement, notre pays serait en contradiction avec tout ce qu’il est depuis ses origines, avec son rôle, avec l’estime qu’il a de lui-même, avec son âme. Naturellement, la défense française serait, le cas échéant, conjuguée avec celle d’autres pays. Cela est dans la nature des choses. Mais il est indispensable qu’elle nous soit propre, que la France se défende par elle-même, pour elle-même et à sa façon. S’il devait en être autrement, si on admettait pour longtemps que la défense de la France cessât d’être dans le cadre national et qu’elle se confondît, ou fondît, avec autre chose, il ne serait pas possible de maintenir chez nous un État. Le gouvernement a pour raison d’être, à toute époque, la défense de l’indépendance et de l’intégrité du territoire ».

Un effort de défense s’inscrit d’abord dans une vision nationale : si l’Allemagne n’aspire, avec son Fonds spécial, qu’à devenir le brillant second de l’OTAN et le prestataire de services des Etats-Unis, c’est son choix que l’Histoire explique très bien, mais est-ce ce modèle là que la LPM future financera ? Le débat provoqué par le pseudo-réarmement allemand a le mérite de reposer la seule question qui vaille : est-ce la Nation que l’on protège ou ne finance-t-on qu’une décision venue de Bruxelles et de Washington ?

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(1) Le groupe Vauban regroupe une vingtaine de spécialistes en activité des questions de Défense.

SÉCHERESSE: Des prix de l’eau très variables

SÉCHERESSE: Des prix de l’eau très variables

 

Des prix qui varient presque du simple au double. Selon l’Observatoire des services d’eau et d’assainissement, la facture d’eau annuelle moyenne s’élève à 516 euros sur la base d’une consommation de 120m3. Un montant qui couvre à la fois la potabilisation de l’eau et l’assainissement. ( papier de France-Info).

Une situation « historique ». Face à la « sécheresse exceptionnelle » qui frappe la France, « la plus grave jamais enregistrée dans notre pays », Elisabeth Borne a décidé d’activer vendredi une cellule interministérielle de crise.

Alors que l’Hexagone s’apprête à vivre sa quatrième vague de chaleur de l’été après un mois de juillet marqué par un déficit pluviométrique de 84% en moyenne, les appels aux restrictions de consommation d’eau se multiplient. Vendredi, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a annoncé que « plus d’une centaine de communes » étaient d’ores et déjà privées d’eau potable.

Pour accroître les incitations à réduire l’usage de l’eau, certaines associations et partis politiques comme la France insoumise militent pour la suppression de la part fixe du prix de l’eau. Cette part sert aujourd’hui à financer une partie des charges fixes du service de l’eau (distribution, entretien, exploitation, investissements). Elle est indépendante du volume d’eau consommé, contrairement à la part variable.

Auprès de l’AFP, Agnès Ducharne, chercheuse au CNRS, plaide elle aussi pour une augmentation des tarifs et suggère une « tarification progressive de l’eau » avec un « premier m3″ qui « serait gratuit et ensuite l’eau serait de plus en plus chère ». De sorte que ceux qui en utilisent beaucoup paieraient l’eau « au prix fort ».


Depuis 2012, la part fixe du prix de l’eau « est plafonnée à 30 % du coût du service d’eau potable et d’assainissement collectif, sur la base d’une consommation annuelle de 120 m³ hors taxes et redevances », souligne l’Observatoire des services d’eau et d’assinissement. Ce plafond est porté à 40 % pour certains services dans les communes rurales. Les « stations classées de tourisme » ne sont, elles, soumises à aucun plafond.

Selon le dernier rapport de l’Observatoire des services d’eau et d’assainissement, le prix total TTC de l’eau en vigueur au 1er janvier 2021 est évalué à 4,3 euros le mètre cube sur la base d’une consommation annuelle de 120m3. Soit moins d’un centime le litre. Ce montant comprend à la fois le prix de la potabilisation et de la distribution de l’eau (2,11 euros/m3) et celui du traitement et de l’assainissement après usage (2,19 euros/m3). Il s’agit selon Veolia d’un « des meilleurs rapport qualité/prix en Europe ».

Cela correspond in fine à une facture annuelle moyenne de 516 euros (13% de part fixe et 87% de part variable), soit 43 euros par mois, d’après l’Observatoire des services d’eau et d’assainissement. Un prix qui se répartit entre l’assainissement collectif, l’eau potable et les taxes et redevances.

Si l’on regarde par département, on constate d’importantes disparités entre les territoires. Ainsi, toujours sur la base d’une facture de 120m3 (eau potable + assainissement), c’est en Guadeloupe (6,52 €/m3), dans les Côtes-d’Armor (5,74 euros), en Dordogne (5,67 euros), en Martinique (5,45 euros) et en Seine-Maritime (5,42 euros) que l’eau coûte le plus cher.

A l’inverse, la Réunion (2,66 €/m3), la Haute-Garonne (3,38 euros), la Haute-Marne (3,40 euros), les Alpes-Maritimes (3,41 euros) et les Alpes de Haute-Provence (3,48 euros) sont les départements où elle est le plus abordable.

Meta :Des futurs résultats très virtuels ?

 

 

Si effectivement certains grandes sociétés fournissent indéniablement des services comme Microsoft, Google, et Apple voire Amazone, par contre Facebook  ( ou Tweeter) est un fournisseur de services virtuels dans la mesure où ce sont surtout les utilisateurs qui créent le produit et les recettes publicitaires qui vont avec. Quant à métavers , cela demeure un vague projet pour l’instant très virtuel comme les futures résultats financiers sans doute.

Au deuxième trimestre, le chiffre d’affaires du groupe, qui provient presque exclusivement des ventes publicitaires, a décliné de 1% à 28,8 milliards de dollars, contre 29,1 milliards de dollars un an plus tôt.

Il s’agit d’un montant légèrement inférieur aux attentes de Wall Street, qui ressortaient à 28,9 milliards de dollars selon des données Refinitiv.

Quant au nombre d’utilisateurs de Facebook, les données sont contrastées et contestées ( comme sur Tweeter).

De même que de nombreuses compagnies américaines, Meta a vu ses revenus être impactés par le taux de change du dollar, les ventes en provenance de l’étranger ayant rapporté moins.

Le géant technologique a indiqué qu’il s’attendait à un « vente contraire » de 6% pour son chiffre d’affaires au troisième trimestre, sur la base des taux de change actuels.

Les résultats de Meta illustrent aussi les difficultés des réseaux sociaux en matière de ventes publicitaires, impactés davantage que les moteurs de recherche par les budgets revus à la baisse des annonceurs.

Sur la période avril-juin, la marge opérationnelle du groupe a chuté de 29%, contre 43%, du fait de la flambée de ses coûts et de la baisse de ses revenus.

 

La gauche pas très représentative du monde populaire

 La gauche pas très représentative du monde populaire

 

La Nupes se veut une « union populaire écologique et sociale » mais c’est sur l’écologie et le social qu’elle est incomprise, voire défaite, dans une partie de la France populaire analyse, dans une tribune au « Monde », Catherine Tricot, directrice de la revue Regards, appelant la gauche à répondre au défi.

 

Passé le premier soulagement d’être toujours là, vivante et même renforcée à l’Assemblée nationale, la gauche est groggy par l’exceptionnelle progression du Rassemblement national (RN) : 89 députés élus au scrutin majoritaire un peu partout en France, sauf dans les très grandes villes et leurs banlieues.

La gauche voit les lieux historiques de son implantation disputés. Le Nord, l’Est, mais aussi la Picardie, la Normandie et désormais le Midi rouge, le Centre, qui fut terre de résistance. Même Carmaux ! Le front républicain marquait un principe. Il fut efficace. Il ne pouvait pas se suffire longtemps à lui-même.

 Le front républicain s’est affaissé faute d’avoir été relayé par une alternative comprise comme telle par ces Français qui désormais ne votent pas RN seulement parce que « tout a été essayé, sauf ça ». Le vote Le Pen n’est pas non plus amnésique. On ne vote pas extrême droite sans connaitre l’histoire de ce parti et son fondement xénophobe.

 

Il faut regarder une réalité en face : Marine Le Pen et, après elle, les candidats du RN, emportent l’adhésion d’une part parfois majoritaire du peuple. La Nupes se veut une « union populaire écologique et sociale ». Mais c’est sur l’écologie et le social qu’elle est incomprise, voire défaite, dans une partie de la France populaire.

Sur le social, le discours du RN est une charge contre « l’assistanat », englobant les plus pauvres et les migrants. C’est un exutoire, une explication et une solution pour ce monde qui travaille et ne s’en sort pas. La multiplication des aides conditionnées fait enrager ces ménages qui gagnent un peu plus de deux fois le smic.

Pas d’aide personnalisée au logement (APL), pas de bourse pour les enfants, pas d’accès au logement social… Même les aides à l’isolation thermique sont drastiquement soumises à conditions de revenus. Face à la crainte du « ras le bol fiscal » des plus riches, on a conditionné les droits sociaux et affaibli les services publics. Bilan : une France en rupture politique.

 Sur l’écologie, le discours du RN fait un virage. Il ne nie plus le réchauffement climatique et fait du « grand déménagement des usines » le centre de son analyse et, partant, de ses réponses. Il se moque de ceux qui portent une alternative au règne de la marchandise et de la surconsommation.

Le RN se fait le défenseur de ceux qui ont besoin de leur voiture, se saignent pour acheter leur pavillon, se détendent autour d’un barbecue et rêvent d’un jacuzzi. Pour eux, l’écologie est synonyme d’éoliennes, de cuve à mazout à changer à grands frais, de voiture condamnée alors qu’elle roule encore. L’incompréhension est totale.

Discours Macron 14 juillet : préparer les esprits à une très forte augmentation de l’électricité

Discours Macron 14 juillet : préparer les esprits à une très forte augmentation de l’électricité

 

Discours Macron 14 juillet : préparer les esprits à une très forte augmentation de l’électricité

Finalement on ne retiendra sans doute pas grand-chose du discours de Macon du 14 juillet hormis une préparation psychologique de l’opinion à une vaste opération de relèvement des prix de l’électricité. En dehors de cela,  c’est le bla-bla habituel notamment le discours sur le plein-emploi qui ne mange pas de pain mais qui n’apporterien tant qu’on ne définit pas de façon précise ces conditions.

La vérité c’est que EDF est dans une situation financière qui aurait dû conduire à la faillite si l’état ne possédait pas la quasi-totalité du capital. Au bas mot il faut trouver une centaine de milliards. D’abord pour faire face à l’endettement, autour de 45 milliards. Ensuite autant pour financer les six EPR décidés par le gouvernement. Il faudrait ajouter le coût de l’opération en cours concernant le grand carénage qui renforce la sécurité mais aussi le coup de l’enfouissement des déchets. On dépasserait alors largement les 100 milliards.

Bien sûr l’Etat va faire un nouveau geste avec une nouvelle capitalisation mais qui sera très insuffisante pour faire face aux besoins financiers. Pour le gouvernement la solution passe donc par un relèvement très significatif de la tarification justifiée de plusieurs manières. D’abord par la nécessaire sobriété pour des motifs environnementaux et ensuite par la situation géopolitique.

 

 

Pour le président, il faut se préparer à une rupture totale des approvisionnements en gaz. « La Russie nous envoie un message clair. Elle utilisera le gaz comme un élément de cette guerre. Nous sommes dans une guerre hybride », estime Emmanuel Macron. Se voulant rassurant, et justifiant au passage son virage sur l’aile sur le nucléaire, le président a rappelé que le modèle énergétique de la France était peu dépendant du gaz russe. « Mais nous diversifions pour aller chercher du gaz ailleurs et nous sécurisons les apports, notamment de la Norvège, du Qatar, de l’Algérie et des Etats-Unis ». a-t-il précisé.

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Le président a critiqué le fonctionnement du marché européen de l’électricité dans la mesure où actuellement nous importons à leur que logiquement nous devrions être exportateur. Une manière de faire porter le chapeau à l’Europe alors que la France apprête un relèvement significatif des tarifs électriques. « Nous avons besoin d’un marché européen car nous achetons de l’électricité car nous n’en produisons pas assez sur notre sol. Mais le prix de l’électricité est mal fichu en Europe car très dépendant du gaz que nous importons. On va négocier, en européens, un changement du prix de l’électricité », a indiqué le chef de l’État.

Le chef de l’État abordait d’autres sujets mais finalement de manière anecdotique d’autant plus qu’on ne sait pas exactement ce qu’on fera l’assemblée nationale

Le président annonce un texte de loi sur la réforme du travail à la fin de l’été et une série de réformes tout le long du quinquennat autour de trois axes : le lycée professionnel, l’apprentissage et la formation continue. Il compte également aborder le sujet délicat de la réforme du RSA, dont les allocataires « devront s’engager » tout en souhaitant que le pays se mobilise pour aider les bénéficiaires du RSA à s’insérer dans le monde du travail. Il a également annoncé le lancement de son Conseil national de la Refondation dès la fin de l’été qui doit réunir les forces politiques, économiques, sociales, associatives ainsi que des élus des territoires et des citoyens tirés au sort.Bref des orientations aléatoires voir même de type gadget.

 

Internet : Les défis du très haut débit

 Internet : Les défis du très haut débit 

 

Alors qu’une grande majorité des Français a désormais accès à la fibre pour se connecter à Internet, de nombreux défis demeurent pour tirer tous les avantages de ce nouveau réseau. Ceux-ci concernent sa sécurisation, le développement des usages, ou encore la lutte contre l’exclusion numérique.Par Jacques Marceau, le président d’Aromates et cofondateur des Assises du Très haut débit.(la Tribune)

On y est presque ! Encore un effort et dans moins de trois ans, la France aura atteint ses objectifs de couverture en très haut débit, et l’État tenu sa promesse. Et que n’a-t-on pas promis au nom de la transformation numérique de notre pays, de ses territoires, de son économie, de son éducation ou de sa santé ? Grâce au très haut débit partout et pour tous, nous allions pouvoir entrer dans le monde fantasmé de la société numérique.

Sans vouloir gâcher la fête, les interrogations n’ont pas attendu la fin des déploiements pour émerger et chacun a aujourd’hui compris que le monde numérique d’après pourrait être bien pire que le monde « pas numérique » d’avant. C’est pourquoi, et assez tôt, le politique a repris l’affaire en main pour tenter de réguler, sécuriser et assurer la souveraineté de la nation sur des infrastructures qui se sont imposées comme essentielles au fonctionnement de l’ensemble de ses activités, et dont dépendent désormais sa prospérité économique, son indépendance et, nous le savons maintenant, sa cohésion sociale. Cela fait beaucoup et dépasse de loin les critères de performance jusqu’à présent imposés aux réseaux et à leurs opérateurs dont l’unité de mesure de référence était le kbits/s.

Ainsi, les défis qui se font jour sont immenses si l’on ne veut pas avoir enfanté la pieuvre de la mythologie dont les tentacules nous étoufferont. Défi des usages, car, pendant que nous nous appliquions à construire ces infrastructures, d’autres, ni français, ni même européens, ont développé avec le succès que l’on connait des services qui fédèrent aujourd’hui des milliards d’utilisateurs. Défi de l’accès pour tous et de la lutte contre l’exclusion numérique sous toutes ses formes. Car être privé d’accès à l’internet, c’est pour le citoyen l’exclusion de la vie de la Cité et pour la nation, un pas de plus vers l’effondrement de la cohésion sociale.

Défi de la sécurisation et de la résilience de nos réseaux face aux évènements les plus divers et les plus inattendus, qu’ils soient environnementaux, sociaux ou géopolitiques. Et ce ne sont pas les alertes qui ont manqué ces derniers mois ! Défi enfin de la souveraineté car ce qui est devenu le système nerveux de notre société, non seulement ne peut souffrir le moindre défaut ni accepter la moindre faille, mais encore, doit rester à la main de la France et des Français.

Hypnotisés par la puissance transformatrice du numérique et sa promesse d’un monde meilleur, nous avons collectivement et naïvement cédé au chant des sirènes du capitalisme numérique et de la « startupisation » de notre économie en oubliant les conséquences anthropologiques et civilisationnelles de cette transformation.

Au-delà d’une prise de conscience dont les signes sont aujourd’hui patents, relever ces nouveaux défis requiert une volonté politique sans faille, un plan ambitieux et des moyens financiers au moins aussi importants que ceux qui auront été nécessaires au déploiement des infrastructures pour le très haut débit. A l’heure où notre société est fracturée et les sujets de consensus rares, voilà un vrai projet, rassembleur, stimulant et déterminant pour l’avenir de notre nation.

Problématique environnementale : un sujet très ancien sans réponse

Problématique environnementale : un sujet très ancien sans réponse

 

L’historien Christophe Bonneuil rappelle, dans une tribune au « Monde », que la réduction du poids des combustibles fossiles et de leurs effets néfastes sur le climat a été inscrite à l’agenda politique international dès 1972.

 

Il y a cinquante ans, le 16 juin 1972, se clôturait à Stockholm la Conférence des Nations unies sur l’environnement humain, premier sommet onusien de la Terre, avant celui de Rio, en 1992. Alors que les questions environnementales n’étaient guère mentionnées dans la Charte des Nations unies de 1945, l’« environnement » et la possibilité que les modèles de développement humain altèrent l’habitabilité de la planète se voyaient érigés en enjeu global.

Que se passe-t-il à l’approche de la conférence de Stockholm pour que « l’environnement global » soit dans toutes les bouches et que l’écologie mette des millions de personnes dans les rues (20 millions en avril 1970 lors du premier « Jour de la Terre ») ? Avec un PIB mondial multiplié par 2,5 et des échanges mondiaux quadruplant entre 1950 et 1970, la transformation massive des armements et des modes de production, d’échange et de consommation malmène déjà l’habitat terrestre. La guerre froide a déjà généré des dizaines de milliers de mètres cubes de déchets nucléaires. Le basculement vers un système énergétique à dominante pétrolière a multiplié la consommation d’énergie par 16 au XXe siècle et favorisé l’urbanisation, le règne de l’automobile, une agriculture motorisée et chimiquement perfusée. Les polluants menacent les équilibres des forêts, des océans, des zones humides et altèrent le cadre de vie et la santé des urbains. Surtout, dans un contexte de détente Est-Ouest, d’anti-impérialisme (guerre du Vietnam, luttes postcoloniales, mouvement des droits civiques) et de radicalisation de la jeunesse, les aspirations des sociétés et les horizons des diplomates ont changé.

 

Quatre synthèses majeures participent à la visibilité croissante des enjeux écologiques : le livre Printemps silencieux (1962), de la biologiste américaine Rachel Carson (1907-1964) ; le rapport « Restaurer la qualité de notre environnement » remis en 1965 à la Maison Blanche ; le rapport Meadows sur les « limites à la croissance » de 1972 ; le livre Only One Earth (« une seule Terre »), commandé par l’ONU à Barbara Ward et René Dubos, pour poser les bases du sommet de Stockholm.

Deux des 109 recommandations finales du sommet de Stockholm prônent une vigilance sur les « activités pour lesquelles il existe un risque appréciable d’effets sur le climat ». Si le réchauffement climatique n’est encore qu’un des nombreux problèmes, avec les pollutions, les marées noires, l’urbanisation incontrôlée, les déchets, les limites des ressources, les dégâts des pesticides, qui s’agrègent pour former le concept d’« environnement global », il n’en est pas moins présent. Le rôle des produits de combustion dans l’effet de serre est connu depuis le début du XXe siècle, mais il faut attendre le milieu des années 1950 pour que la teneur croissante de l’atmosphère en CO2 soit surveillée. Les services géologiques des Etats-Unis annoncent, à la fin des années 1950, une montée des océans déjà en cours. En 1967, les premiers modèles 3D du climat prévoient un net réchauffement planétaire : + 0,5 °C entre 1970 et l’an 2000, puis entre + 2 et + 4 °C au cours du XXIe siècle.

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