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Régime des retraites : un déficit très évolutif !

Régime des retraites : un déficit très évolutif !

On ne peut nier la crise démographique et les conséquences financière sur le régime de retraite. Reste que les prévisions demeurent très évolutives. En fonction des intentions du pouvoir en place le COR fait varier ses prévisions. Par exemple dans son rapport 2016, le COR prévoyait un retour à l’équilibre du système des retraites pour le milieu des années 2020, mais dans l’édition 2017, il affirme que l’équilibre ne devrait pas être atteint avant le début des années 2040. Subitement aussi en 2019, le comité d’orientation des retraites souligne que le régime enregistrera un déficit de l’ordre de 10 milliards en 2025.En 2022, le comité des retraites accentue encore son pessimisme.On ne sait plus si un véritable équilibre sera trouvé en 2030, 2050 voir plus tard.

Mais le rapport de septembre 2022 est « marqué par de nouvelles hypothèses (…) plus défavorables sur le long terme ». Le COR a notamment revu à la baisse son principal indicateur économique : les « gains de productivité » du travail sont désormais compris dans une fourchette de 0,7% à 1,6% par an, contre 1% à 1,8% précédemment.

Autre source de pessimisme : alors que le gouvernement table sur « une baisse à 5% en 2027″, le COR envisage toujours une « cible » de 7% à long terme. Même en le ramenant à 4,5%, « le déficit serait moindre » mais ne disparaîtrait pas. Ce qui explique en partie le maintien d’un « besoin de financement » à « l’horizon 2070″ dans quatre des huit scénarios envisagés.

D’autres scénarios explorent un avenir plus favorable, le meilleur donnant un système à l’équilibre autour des années 2030. Et si les règles qui régissent les retraites ne changent pas, sur la base d’un accroissement de productivité de 1,6% le « trou » ne devrait être comblé qu’ »au milieu des années 2050″.

De quoi conforter l’idée qu’il faut imposer une réforme paramétrique ( qui porte sur les critère et les modalités pour bénéficier de la retraites ). Trois leviers sont privilégiés pour assurer la pérennité financière des systèmes de retraites : l’âge de départ à la retraite, le niveau des pensions et les cotisations. Ce qui est curieux ce sont ces changements d’évaluation. Pas tellement étonnant finalement car le comité d’orientation est une sorte de cénacle de chapeaux à plumes et non un organisme scientifique indépendant. Dans les prévisions du comité d’orientation des retraites un seul élément est indiscutable savoir le déséquilibre démographique avec plus en plus de retraités est proportionnellement de moins en moins de cotisants. Pour sur le reste, tout dépend d’une part de la croissance ( donc du nombre de cotisants ) , du niveau des retraites et des modalités de financement.

Depuis des années, le niveau des retraites baisse du fait de la désindexation. Une autre solution envisagée est le report de la réelle de la retraite soit par exemple en allongeant les annuités, soit en décalant l’âge, soit en créant ce qu’on appelle un âge pivot qui revient à repousser l’âge d’une retraite entière. Ce que propose justement le Medef.

En reprenant à son compte le concept de l’âge pivot, le Medef demande tout simplement de reporter l’âge effectif de la retraite. En effet l’âge pivot était un artifice pour allonger la durée de cotisation qui pourrait ainsi passer de 62 ans à 63 ou 64 pour une retraite pleine. L’âge légal demeurerait à 62 ans mais ceux qui la prendraient à cet âge-là subirait une baisse de pension. Une proposition d’ordre budgétaire qu’on peut comprendre sinon admettre en l’état des perspectives financières financiers mais qui va complètement à l’encontre du concept de retraite à points; la retraite à points doit en effet autoriser les retraités à prendre leur retraite à l’âge qu’ils souhaitent parenthèse (avec un minimum). Le Medef sent sans doute que la réforme des retraites à caractère universel à plus en plus de plomb dans l’aile. Ce qui est en question c’est de savoir si elle s’appliquera en 2025, 2035 ….ou 2070 avec la clause grand-père ( âge moyen d’ entrée au travail 23 ans plus 45 ans de cotisations). Le Medef souhaite des mesures budgétaires immédiates et tout simplement un report de l’âge pour une retraite entière . Le Medef conteste d’ailleurs que des mesures budgétaires n’aient pas été prises préalablement à la grande forme envisagée par le gouvernement. “On ne peut pas faire une réforme qui se veut la mère de toutes les réformes (…) en l’asseyant sur un régime qui n’est pas équilibré”, a-t-il dit en conférence de presse. “Il faut une réforme d’équilibre avant de faire une réforme d’équité.”

Selon le Conseil d’orientation des retraites (COR), si rien n’est fait, le déficit du régime des retraites sera compris en 2025 entre 7,9 à 17,2 milliards d’euros, en fonction de la méthode et du scénario de croissance retenus. On peut s’étonner que ce conseil d’orientation ce soir autant trompé dans ses évaluations à moins qu’il ne confonde son rôle comme un service du pouvoir ( ce qu’il est en réalité puisqu’il dépend du Premier ministre) et son rôle d’observatoire économique et statistique indépendant. En clair, le conseil d’orientation des retraites ne sert pas à grand-chose.

Réforme des retraites : Un projet du gouvernement très insuffisant

Réforme des retraites : Un projet du gouvernement très insuffisant
La mesure phare concerne l’âge légal de départ qui sera reporté à 65 ou 64 ans.
*

Théoriquement tous les salariés devraient être concernés. En clair, Le régime général du privé, les régimes spéciaux comme les régimes des fonctionnaires. En théorie seulement car d’une part il ira des aménagements selon les métiers et surtout la clause du grand-père qui permet de renvoyer l’application totale à une quarantaine d’années (seuls les nouveaux entrants seront concernés) .

Tandis que les travailleurs du privé partiront à 65 ans certains fonctionnaires partiront encore À partir de 55 ans.

Théoriquement un recul de l’âge légal à 65 ans permettrait d’économiser 32 milliards d’euros par an en 2035. Le recul de l’âge à 64 ans avec allongement de la durée de cotisation, ce serait 22 milliards d’euros.

Il s’agit d’une évaluation très théorique car aujourd’hui la moitié des seniors sont déjà sortis du marché du travail avant leur retraite. La charge financière et donc reportée notamment sur l’ASSEDIC ou la sécurité sociale pour les handicapés

Reste les problèmes actuellement dans le concernant les carrières longues et la pénibilité ou différente propositions ne sont pas encore clarifiées. Notamment sur le concept de pénibilité.

Avant 2017, les salariés exposés cumulaient des points qui leur permettaient de partir plus tôt à la retraite. Désormais, ils doivent attendre d’être malades pour bénéficier – éventuellement –d’un départ en retraite pour incapacité ou invalidité, après avis médical. Cette réparation après coup n’est pas suffisante pour les syndicats.

Le gouvernement ne veut pas revenir à l’ancien système. A défaut, il envisage de favoriser le nombre de départs anticipés pour incapacité ou invalidité.

Réforme des retraites : de très fortes mobilisations en janvier

Réforme des retraites : de très fortes mobilisations en janvier


Contrairement aux habitudes, les syndicats ont pris le temps de la réflexion sur la stratégie à conduire pour contrer la réforme des retraites du gouvernement. Ils ont sans doute aussi tenu compte de leurs différentes appréciations concernant la nécessité d’une réforme et ses modalités. Pour l’instant, l’objectif est de construire une solide unité pour préparer de grandes grèves générales sans doute en janvier.

Des grèves qui seront largement soutenues par les syndicats des salariés des régimes spéciaux mais aussi par tous les salariés.

En effet pour diviser, le pouvoir a prévu d’appliquer la clause du grand-père aux régimes spéciaux ; en clair n’appliquer la réforme des retraites qu’aux nouveaux entrants alors que la réforme s’appliquera dès maintenant dans le privé pour les salariés nés à partir de 1961.

Une inégalité qui pourrait bien renforcer la mobilisation du privé d’autant que les fonctionnaires pourront être complètement exemptés. Bref on est loin de la réforme universelle et égalitaire.

Dans un communiqué commun, publié ce mardi, ils mettent en garde l’exécutif : « Les organisations sont comme la très grande majorité de la population, fermement opposées à tout recul de l’âge légal de départ en retraite comme à toute augmentation de la durée de cotisation ». Et de menacer : « Si le gouvernement demeurait arc-bouté sur son projet, il y aurait des mobilisations et grèves unitaires en janvier ». Ou encore « le gouvernement en s’entêtant, porterait l’entière responsabilité d’un conflit social majeur ».

Le climat général pourrait effectivement se détériorer car la conjoncture sociale est relativement inflammable notamment avec l’inflation qui tue le pouvoir d’achat. L’inflation sur les produits alimentaires, ainsi que sur les coûts de l’énergie ne cesse de grimper. Et ce n’est pas terminé : en janvier prochain, le gouvernement va réduire son soutien aux ménages, en supprimant par exemple la ristourne à la pompe, ou encore en limitant les effets du bouclier tarifaire sur le gaz et l’électricité.

Jusqu’alors les revendications portaient sur les salaires et les conditions de travail, mais la retraite, thème fédérateur par excellence, pourrait être l’étincelle qui met le feu aux poudres.
Surtout que le projet du gouvernement est ambitieux. La semaine dernière, Elisabeth Borne a fait savoir, dans un entretien au Parisien -Aujourd’hui en France, qu’elle souhaitait reculer l’âge de départ de 62 ans à 65 ans… Et ce pour dès la génération née en 1961. Sans compter que l’exécutif veut aller vite, et voir entrer en vigueur sa réforme dès l’été 2023. Il vise la présentation de son projet mi-décembre, pour un envoi au conseil d’Etat en fin d’année, une inscription en conseil des ministres en janvier, et une discussion parlementaire en début d’année.prix de l’énergie à 10 %, Comité d’entreprises etc… )

Il n’empêche, malgré le risque d’embrasement social que comporte ce projet de réforme, et le contexte dans lequel il va être présenté, le gouvernement se montre déterminé.
Selon plusieurs ministres : « il n’y a jamais de bons moments pour faire ce type de réformes ». Il en va, selon eux, de la réussite du quinquennat. « Emmanuel Macron doit transformer radicalement la société. Or, pour le pouvoir la réforme des retraites est la mère des réformes, c’est sans doute ce qui pourra seulement rester de la gestion de Macron mais cette réforme pourrait aussi être son tombeau.

Inflation-salaires: une vision très orthodoxe de la BCE

Inflation-salaires: une vision très orthodoxe de la BCE

Comme certains experts, y compris du gouvernement français, le chef économiste de la Banque centrale européenne, Philip Lane, s’oppose à la hausse des salaires qui, selon lui, serait responsable de la spirale inflation salaires.

Une théorie contestée par d’autres experts compris aux États-Unis. La théorie de la BCE est d’ailleurs contredite par les faits. En effet , l’inflation est antérieure à la hausse des salaires. Elle a été déclenchée surtout par l’envol des matières premières et de l’énergie et la situation géopolitique notamment le conflit entre la Russie et l’Ukraine. L’inflation a dépassé 10 % en Europe alors que les salaires ont seulement progressé de 3 à 4 %. Pourtant pour le chef économiste de la BCE , la hausse des salaires qui « sera le principal moteur de la hausse des prix au cours des prochaines années , écrit-il. Pour l’institution de Francfort monter les salaires dans les pays de la zone euro plongera les économies dans une spirale inflationniste, alors que l’inflation a déjà grimpé jusqu’à 10,6% sur un an en octobre.

Une théorie qui, si elle semble logique, est pourtant contestée par une étude publiée par plusieurs économistes du Fonds monétaire international. Ces derniers affirment en effet qu’augmenter les salaires n’induit pas systématiquement une spirale inflationniste.

Pour l’économiste en chef de la Banque centrale européenne, la hausse des salaires qui arrive en Europe ne correspondra pas à « un changement permanent dans la dynamique des salaires nominaux », estime Philip Lane. Ce dernier s’attend à « ce que les salaires nominaux progressent au rythme correspondant à la somme de la croissance de la productivité du travail et de l’objectif d’inflation de 2% », ajoute-t-il.

C’est dans cette optique de retourner progressivement à un rythme contrôlé de hausse des salaires que la BCE souhaite continuer de monter ces taux. La gardienne de l’euro a récemment augmenté les taux à son rythme le plus rapide jamais enregistré, les relevant d’un total de 200 points de base depuis juillet et portant son principal taux à 1,5% en seulement trois mois. Un taux cependant bien loin de l’inflation qui dépasse 10 %.

L’économiste de la BCE oublie un facteur fondamental à l’origine de l’inflation à savoir la politique très accommodante sur le plan monétaire qui a créé une masse monétaire énorme inondant l’économie et la finance. Mais une masse monétaire déconnectée de la richesse réelle. Aujourd’hui, c’est l’inflation qui réajuste richesse réelle et masse monétaire. Le problème c’est que ce sont surtout les grandes entreprises qui ont profité des largesses monétaires de la banque centrale et que ce sont les ménages qui maintenant payent la facture à travers l’inflation.

Hausse des salaires: une vision très orthodoxe de la BCE

Hausse des salaires: une vision très orthodoxe de la BCE

Comme certains experts, y compris du gouvernement français, le chef économiste de la Banque centrale européenne, Philip Lane, s’oppose à la hausse des salaires qui, selon lui, serait responsable de la spirale inflation salaires.

Une théorie contestée par d’autres experts compris aux États-Unis. La théorie de la BCE est d’ailleurs contredite par les faits. En effet , l’inflation est antérieure à la hausse des salaires. Elle a été déclenchée surtout par l’envol des matières premières et de l’énergie et la situation géopolitique notamment le conflit entre la Russie et l’Ukraine. L’inflation a dépassé 10 % en Europe alors que les salaires ont seulement progressé de 3 à 4 %. Pourtant pour le chef économiste de la BCE , la hausse des salaires qui « sera le principal moteur de la hausse des prix au cours des prochaines années , écrit-il. Pour l’institution de Francfort monter les salaires dans les pays de la zone euro plongera les économies dans une spirale inflationniste, alors que l’inflation a déjà grimpé jusqu’à 10,6% sur un an en octobre.

Une théorie qui, si elle semble logique, est pourtant contestée par une étude publiée par plusieurs économistes du Fonds monétaire international. Ces derniers affirment en effet qu’augmenter les salaires n’induit pas systématiquement une spirale inflationniste.

Pour l’économiste en chef de la Banque centrale européenne, la hausse des salaires qui arrive en Europe ne correspondra pas à « un changement permanent dans la dynamique des salaires nominaux », estime Philip Lane. Ce dernier s’attend à « ce que les salaires nominaux progressent au rythme correspondant à la somme de la croissance de la productivité du travail et de l’objectif d’inflation de 2% », ajoute-t-il.

C’est dans cette optique de retourner progressivement à un rythme contrôlé de hausse des salaires que la BCE souhaite continuer de monter ces taux. La gardienne de l’euro a récemment augmenté les taux à son rythme le plus rapide jamais enregistré, les relevant d’un total de 200 points de base depuis juillet et portant son principal taux à 1,5% en seulement trois mois. Un taux cependant bien loin de l’inflation qui dépasse 10 %.

L’économiste de la BCE oublie un facteur fondamental à l’origine de l’inflation à savoir la politique très accommodante sur le plan monétaire qui a créé une masse monétaire énorme inondant l’économie et la finance. Mais une masse monétaire déconnectée de la richesse réelle. Aujourd’hui, c’est l’inflation qui réajuste richesse réelle et masse monétaire. Le problème c’est que ce sont surtout les grandes entreprises qui ont profité des largesses monétaires de la banque centrale et que ce sont les ménages qui maintenant payent la facture à travers l’inflation.

PLAFONNEMENT DU PRIX DU GAZ en Europe : un dispositif très critiqué

PLAFONNEMENT DU PRIX DU GAZEn Europe : un dispositif très critiqué

Le moins que l’on puisse dire c’est que le dispositif de plafonnement du prix du gaz ne fait pas l’unanimité en Europe.Un dispositif en fait très virtuel car inopérant. La Commission européenne a proposé mardi un mécanisme temporaire permettant de plafonner les prix de gros sur le marché gazier de référence de l’UE, mais avec des conditions très drastiques afin de convaincre les États membres réticents vis-à-vis d’un tel dispositif.

Une proposition « insuffisante »Le dispositif proposé par la Commission européenne visait à plafonner pour un an, à partir du 1er janvier, les prix des contrats mensuels (pour livraison le mois suivant) sur le marché gazier néerlandais TTF, la « Bourse du gaz » européenne.

Le gouvernement espagnol a accusé mercredi la Commission européenne de se « payer la tête du monde » avec sa proposition visant à plafonner temporairement le prix du gaz, assurant qu’il allait s’y « opposer fortement ». Paris, de son côté, a dénoncé un « affichage politique ».

Le dispositif dévoilé par Bruxelles consiste à plafonner pour un an les prix des contrats mensuels sur le marché néerlandais de référence TTF. Il se mettrait automatiquement en place dès que ces prix dépasseraient 275 euros/MWh pendant deux semaines consécutives.

Or, les contrats mensuels n’ont dépassé 275 euros/MWh cette année que lors d’une très brève période fin août, avec un pic à environ 350 euros, quand les Vingt-Sept se faisaient concurrence pour remplir leurs réserves. Et les prix évoluent actuellement autour de 120 euros.

Interrogée par l’AFP, une porte-parole de la Commission a confirmé qu’au vu des conditions du mécanisme, ce dernier n’aurait pas été déclenché lors de la flambée des prix du mois d’août, où le plafond de 275 euros n’avait été dépassé que durant moins de deux semaines. Pour autant, « nous avons conçu » ce mécanisme « pour anticiper et éviter que cette situation ne survienne à l’avenir », a-t-elle précisé.

Réforme de la haute fonction publique : des réactions très corporatistes

Réforme de la haute fonction publique : des réactions très corporatistes

Dans la réforme du gouvernement, les hauts fonctionnaires vont se fondre dans une seule entité, ouverte à tous les profils. Une «déspécialisation» et une «interchangeabilité» qui suscitent l’incompréhension.La diplomatie et la préfectorale suscitent les plus fortes réactions. Des réactions à la tonalité très corporatiste puisque les autres hauts fonctionnaires sont bien contraints de changer de filière.

Dans la filière diplomatique, on s’honorait d’appartenir à une sorte d’élite. Pourtant force est de constater l’inefficacité de nos ambassades tant sur le plan géopolitique que sur le plan économique ou encore du co-développement. Une sorte d’aristocratie qui a un sérieux besoin de renouvellement et de dynamisme.

Même chose pour la préfectorale dont la principale mission consiste à appliquer les directives du gouvernement y compris avec toutes ses contradictions. Des préfets qui sont les véritables patrons des régions et départements alors que les élus font souvent de la figuration. Là aussi, il y a un sérieux besoin de renouvellement pour que les préfets ne limitent pas leur rôle à une fonction de super flic ou de super commissaire du gouvernement.

Dans ce dernier domaine, il y aurait sans doute nécessité de faire une véritable révolution copernicienne afin de transformer nos régions administratives en véritable régions politiques et économiques.

Budget de défense militaire: très insuffisant face aux enjeux

Budget de défense militaire: très insuffisant face aux enjeux


En dépit du discours volontariste de Macron qui veut doter la France d’une politique de défense à la hauteur des nouveaux enjeux, la loi de programmation militaire risque d’être notoirement en dessous des besoins. A la lumière du conflit qui se déroule en Ukraine, Macron pose la question de la stratégie militaire française. Jusque-là en effet, experts et professionnels de l’armée considéraient que la défense du pays devait reposer surtout sur le nucléaire et que les équipements et la défense traditionnelle devaient être en quelque sorte être marginalisés.

Une erreur fondamentale car il n’est pas du tout certain que la guerre conventionnelle constitue une hypothèse du passé. Certes l’armée se professionnalise, elle utilise de plus en plus des équipements sophistiqués fait appel à de nouvelles technologies. Mais elle ne saurait se passer notamment d’une forte armée de terre.Pour preuve, l’armée ne parvient même plus à assurer ses objectifs faute de moyens dans les différentes opérations extérieures comme au Sahel par exemple.

Ce qui se passe en Ukraine le démontre par l’absurde puisque par exemple la Russie qui dispose de l’arme nucléaire démontre chaque jour sa grande insuffisance sur le plan de l’infanterie. Elle tente de compenser cette infériorité qualitative et quantitative par une artillerie qui arrose n’importe comment et n’importe où.

En réalité, le budget de la défense n’a cessé de se réduire en France surtout les moyens conventionnels. On a aussi supprimé le service militaire, une surpression qu’on doit aux mêmes experts et aux militaires eux-mêmes qui ont vu là l’occasion d’améliorer leur rémunération. Une suppression qui découle aussi d’une grande lâcheté politique.

L’Ukraine, petit pays, pour faire face aux conflits avec la Russie a réussi à mobiliser 200 000 hommes, à peu près l’effectif de l’armée française.Il y a 15 ans elle en comptait plus du double et il en faudrait sans doute 500 000. Autant dire que la défense française est complètement sous dimensionnée. Alain Bauer le spécialiste emploie le terme diplomatique d’armée échantillonnaire. Une armée qui par ailleurs manque de tout d’équipement, de pièces de rechange et d’effectifs. Par exemple, la moitié des hélicoptères sont en panne et on prend leurs pièces pour réparer ceux qui fonctionnent.

On a pu le vérifier dans la cruelle débâcle de la force Barkhane au Mali. Comment la France pourrait-elle faire face à une éventuelle attaque d’un pays comme la Russie si elle n’est même pas capable de s’imposer face aux rebelles du Sahel.

Tout est à revoir dans la stratégie de défense : l’objectif, les modalités, les équipements , les effectifs et bien sûr les financements.

Il faudra remettre sur le tapis la question du service militaire obligatoire. Comme on l’a vu en Ukraine, c’est parce que des effectifs mobilisables étaient particulièrement bien formés que les forces de Kiev ont fait reculer les Russes. À l’inverse, les Russes ont mobilisé des jeunes sans formation dans beaucoup ont été massacrés. Or en cas de conflit majeur on procède à une mobilisation générale, ce qui suppose une formation préalable. Ce que n’est pas évidemment cet ersatz de service national universel qui ne ressemble à rien.

Un budget militaire très insuffisant face aux enjeux

Un budget militaire très insuffisant face aux enjeux

En dépit du discours volontariste de Macron qui veut doter la France d’une politique de défense à la hauteur des nouveaux enjeux, la loi de programmation militaire risque d’être notoirement en dessous des besoins. A la lumière du conflit qui se déroule en Ukraine, Macron pose la question de la stratégie militaire française. Jusque-là en effet, experts et professionnels de l’armée considéraient que la défense du pays devait reposer surtout sur le nucléaire et que les équipements et la défense traditionnelle devaient être en quelque sorte être marginalisés.

Une erreur fondamentale car il n’est pas du tout certain que la guerre conventionnelle constitue une hypothèse du passé. Certes l’armée se professionnalise, elle utilise de plus en plus des équipements sophistiqués fait appel à de nouvelles technologies. Mais elle ne saurait se passer notamment d’une forte armée de terre.Pour preuve, l’armée ne parvient même plus à assurer ses objectifs faute de moyens dans les différentes opérations extérieures comme au Sahel par exemple.

Ce qui se passe en Ukraine le démontre par l’absurde puisque par exemple la Russie qui dispose de l’arme nucléaire démontre chaque jour sa grande insuffisance sur le plan de l’infanterie. Elle tente de compenser cette infériorité qualitative et quantitative par une artillerie qui arrose n’importe comment et n’importe où.

En réalité, le budget de la défense n’a cessé de se réduire en France surtout les moyens conventionnels. On a aussi supprimé le service militaire, une surpression qu’on doit aux mêmes experts et aux militaires eux-mêmes qui ont vu là l’occasion d’améliorer leur rémunération. Une suppression qui découle aussi d’une grande lâcheté politique.

L’Ukraine, petit pays, pour faire face aux conflits avec la Russie a réussi à mobiliser 200 000 hommes, à peu près l’effectif de l’armée française.Il y a 15 ans elle en comptait plus du double et il en faudrait sans doute 500 000. Autant dire que la défense française est complètement sous dimensionnée. Alain Bauer le spécialiste emploie le terme diplomatique d’armée échantillonnaire. Une armée qui par ailleurs manque de tout d’équipement, de pièces de rechange et d’effectifs. Par exemple, la moitié des hélicoptères sont en panne et on prend leurs pièces pour réparer ceux qui fonctionnent.

On a pu le vérifier dans la cruelle débâcle de la force Barkhane au Mali. Comment la France pourrait-elle faire face à une éventuelle attaque d’un pays comme la Russie si elle n’est même pas capable de s’imposer face aux rebelles du Sahel.

Tout est à revoir dans la stratégie de défense : l’objectif, les modalités, les équipements , les effectifs et bien sûr les financements.

Il faudra remettre sur le tapis la question du service militaire obligatoire. Comme on l’a vu en Ukraine, c’est parce que des effectifs mobilisables étaient particulièrement bien formés que les forces de Kiev ont fait reculer les Russes. À l’inverse, les Russes ont mobilisé des jeunes sans formation dans beaucoup ont été massacrés. Or en cas de conflit majeur on procède à une mobilisation générale, ce qui suppose une formation préalable. Ce que n’est pas évidemment cet ersatz de service national universel qui ne ressemble à rien.

Budget: Une loi de programmation militaire très insuffisante

Budget: Une loi de programmation militaire très insuffisante

En dépit du discours volontariste de Macron qui veut doter la France d’une politique de défense à la hauteur des nouveaux enjeux, la loi de programmation militaire risque d’être notoirement en dessous des besoins. A la lumière du conflit qui se déroule en Ukraine, Macron pose la question de la stratégie militaire française. Jusque-là en effet, experts et professionnels de l’armée considéraient que la défense du pays devait reposer surtout sur le nucléaire et que les équipements et la défense traditionnelle devaient être en quelque sorte être marginalisés.

Une erreur fondamentale car il n’est pas du tout certain que la guerre conventionnelle constitue une hypothèse du passé. Certes l’armée se professionnalise, elle utilise de plus en plus des équipements sophistiqués fait appel à de nouvelles technologies. Mais elle ne saurait se passer notamment d’une forte armée de terre.Pour preuve, l’armée ne parvient même plus à assurer ses objectifs faute de moyens dans les différentes opérations extérieures comme au Sahel par exemple.

Ce qui se passe en Ukraine le démontre par l’absurde puisque par exemple la Russie qui dispose de l’arme nucléaire démontre chaque jour sa grande insuffisance sur le plan de l’infanterie. Elle tente de compenser cette infériorité qualitative et quantitative par une artillerie qui arrose n’importe comment et n’importe où.

En réalité, le budget de la défense n’a cessé de se réduire en France surtout les moyens conventionnels. On a aussi supprimé le service militaire, une surpression qu’on doit aux mêmes experts et aux militaires eux-mêmes qui ont vu là l’occasion d’améliorer leur rémunération. Une suppression qui découle aussi d’une grande lâcheté politique.

L’Ukraine, petit pays, pour faire face aux conflits avec la Russie a réussi à mobiliser 200 000 hommes, à peu près l’effectif de l’armée française.Il y a 15 ans elle en comptait plus du double et il en faudrait sans doute 500 000. Autant dire que la défense française est complètement sous dimensionnée. Alain Bauer le spécialiste emploie le terme diplomatique d’armée échantillonnaire. Une armée qui par ailleurs manque de tout d’équipement, de pièces de rechange et d’effectifs. Par exemple, la moitié des hélicoptères sont en panne et on prend leurs pièces pour réparer ceux qui fonctionnent.

On a pu le vérifier dans la cruelle débâcle de la force Barkhane au Mali. Comment la France pourrait-elle faire face à une éventuelle attaque d’un pays comme la Russie si elle n’est même pas capable de s’imposer face aux rebelles du Sahel.

Tout est à revoir dans la stratégie de défense : l’objectif, les modalités, les équipements , les effectifs et bien sûr les financements.

Il faudra remettre sur le tapis la question du service militaire obligatoire. Comme on l’a vu en Ukraine, c’est parce que des effectifs mobilisables étaient particulièrement bien formés que les forces de Kiev ont fait reculer les Russes. À l’inverse, les Russes ont mobilisé des jeunes sans formation dans beaucoup ont été massacrés. Or en cas de conflit majeur on procède à une mobilisation générale, ce qui suppose une formation préalable. Ce que n’est pas évidemment cet ersatz de service national universel qui ne ressemble à rien.

Une loi de programmation militaire très insuffisante

Une loi de programmation militaire très insuffisante

En dépit du discours volontariste de Macon qui veut doter la France d’une politique de défense à la hauteur des nouveaux enjeux, la loi de programmation militaire risque d’être notoirement en dessous des besoins. A la lumière du conflit qui se déroule en Ukraine, Macron pose la question de la stratégie militaire française. Jusque-là en effet, experts et professionnels de l’armée considéraient que la défense du pays reposait surtout sur le nucléaire et que les équipements et la défense traditionnelle devaient être en quelque sorte marginalisés.

Une erreur fondamentale car il n’est pas du tout certain que la guerre conventionnelle constitue une hypothèse du passé. Certes l’armée se professionnalise, elle utilise de plus en plus des équipements sophistiqués fait appel à de nouvelles technologies. Mais elle ne saurait se passer notamment d’une forte armée de terre.Pour preuve, l’armée ne parvient même plus à assurer ses objectifs faute de moyens dans les différentes opérations extérieures comme au Sahel par exemple.

Ce qui se passe en Ukraine le démontre par l’absurde puisque par exemple la Russie qui dispose de l’arme nucléaire démontre chaque jour sa grande insuffisance sur le plan de l’infanterie. Elle tente de compenser cette infériorité qualitative et quantitative par une artillerie qui arrose n’importe comment et n’importe où.

En réalité, le budget de la défense n’a cessé de se réduire en France surtout les moyens conventionnels. On a aussi supprimé le service militaire, une surpression qu’on doit aux mêmes experts et aux militaires eux-mêmes qui ont vu là l’occasion d’améliorer leur rémunération. Une suppression qui découle aussi d’une grande lâcheté politique.

L’Ukraine, petit pays, pour faire face aux conflits avec la Russie a réussi à mobiliser 200 000 hommes, à peu près l’effectif de l’armée française.Il y a 15 ans elle en comptait plus du double et il en faudrait sans doute 500 000. Autant dire que la défense française est complètement sous dimensionnée. Alain Bauer le spécialiste emploie le terme diplomatique d’armée échantillonnaire. Une armée qui par ailleurs manque de tout d’équipement, de pièces de rechange et d’effectifs. Par exemple, la moitié des hélicoptères sont en panne et on prend leurs pièces pour réparer ceux qui fonctionnent.

On a pu le vérifier dans la cruelle débâcle de la force Barkhane au Mali. Comment la France pourrait-elle faire face à une éventuelle attaque d’un pays comme la Russie si elle n’est même pas capable de s’imposer face aux rebelles du Sahel.

Tout est à revoir dans la stratégie de défense : l’objectif, les modalités, les équipements , les effectifs et bien sûr les financements.

Il faudra remettre sur le tapis la question du service militaire obligatoire. Comme on l’a vu en Ukraine, c’est parce que des effectifs mobilisables étaient particulièrement bien formés que les forces de Kiev ont fait reculer les Russes. À l’inverse, les Russes ont mobilisé des jeunes sans formation dans beaucoup ont été massacrés. Or en cas de conflit majeur on procède à une mobilisation générale, ce qui suppose une formation préalable. Ce que n’est pas évidemment cet ersatz de service national universel qui ne ressemble à rien.

Trump: un retour très fragilisé

Trump: un retour très fragilisé

C’est officiel, Trump un peu dans la précipitation a annoncé sa prochaine candidature aux élections présidentielles américaines . Mais cette fois un retour très hypothétique car d’une part l’intéressé a perdu de sa superbe auprès de l’opinion et il est même très concurrencé au sein du camp des « Républicains ».

Le retour de Trump comme candidat aux présidentielles dans deux ans pourrait bien être assez hypothéqué par le relatif échec des « Républicains » aux élections intermédiaires. On attendait en effet une vague des candidats supportés par l’ancien président des États-Unis. Cette vague n’a pas eu lieu et les candidats soutenus par Trump ont particulièrement déçu.

Du coup, Trump lance prématurément sa campagne en se préparant à déclarer sa candidature. Il est en effet maintenant menacé notamment par le gouverneur de Floride largement élu.

«Le président Trump annoncera mardi qu’il est candidat à l’élection présidentielle. Et ce sera une annonce très professionnelle a déclaré son conseiller Jason Miller sur «War Room», le podcast de Steve Bannon, autre proche de Donald Trump. Le républicain de 76 ans juge que la question de sa candidature «ne se pose même pas», a expliqué M. Miller.

«Bien sûr que je me présente. Je vais le faire, et je veux m’assurer que les gens savent que je suis gonflé à bloc et que nous devons remettre le pays sur les rails», a assuré Donald Trump. «Tout le monde sait que je vais me présenter, donc allons-y», aurait-il ajouté.

La candidature de Donald Trump sera sa troisième à la Maison Blanche. Mais même si son influence sur le parti républicain reste indéniable, il sort fragilisé des élections de mi-mandat de mardi dernier, lors desquelles nombre de ses lieutenants ont déçu.Il est surtout menacé par la candidature probable du républicain gouverneur de Floride très charismatique.

Le gouverneur de Floride Ron DeSantis, réélu triomphalement, est auréolé de l’image de grand gagnant de cette saison électorale. La victoire de cette nouvelle star de la droite dure a conforté sa place de potentiel rival de l’ex-président pour l’investiture républicaine. Cela n’a pas échappé au milliardaire, qui a enchaîné cette semaine piques et moqueries contre celui qu’il surnomme «Ron-la-Morale».Il y a aussi la menace de Marc Spence son ancien vice-président qui avait retourné sa veste lors des événements du Capitole.

Salaires dans les PME : des hausses très insuffisantes par rapport à l’inflation

Salaires dans les PME : des hausses très insuffisantes par rapport à l’inflation

Alors que l’inflation aura atteint de l’ordre de 6 % au moins en 2022, les augmentations de salaires ne permettront pas globalement de rattraper la hausse des prix. Dans les grandes entreprises et les secteurs très tendus les augmentation moyenne sont de l’ordre de 4 à 5 %. Par contre dans les PME, le rattrapage des salaires doit se contenter d’environ 3 %. Soit une perte sèche de salaires de 3 % au moins.

Il faudrait d’ailleurs relativiser ces rattrapages compte tenu du caractère un peu obsolète de l’indicateur de l’INSEE qui sous-estime l’augmentation des prix de la consommation en raison notamment de l’évolution structurelle de la consommation des ménages.( Par exemple les dépenses contraintes prennent une place de plus en plus importante dans les dépenses des ménages.

D’après le pool d’experts-comptables le Cercle Perspectives, qui a épluché les bulletins de paie de ses clients, les entreprises de moins de 50 salariés ont certes augmenté les salaires au premier semestre 2022, mais pas au point de compenser l’inflation.

Les dix-sept cabinets d’expertise comptable ont épluché plus de 433.000 fiches de paie de leurs clients pour analyser leurs pratiques salariales.

Une enquête du Cercle Perspectives, qui regroupe dix-sept cabinets d’expertise comptable parmi les plus gros (In Extenso, Cogep, Orcom…), et que « Les Echos » dévoilent en exclusivité révèle que les dirigeants de TPE-PME ont accordé une hausse de salaire moyenne de +3,10 % sur le premier semestre 2022.

Pour aboutir à cette donnée, ces professionnels du chiffre, totalisant 350.000 clients, ont passé au peigne fin 433.684 fiches de paie de salariés en faisant un comparatif entre décembre 2021 et juin 2022, avant que les données soient compilées par l’Institut d’études Init.

Journée d’action CGT du 10 novembre : encore une très faible mobilisation

Journée d’action CGT du 10 novembre : encore une très faible mobilisation

Globalement, la participation à la journée d’action décidée unilatéralement par la CGT le 10 novembre a été encore assez anecdotique. Plusieurs raisons à cela, d’une part une action décidée sans concertation avec les autres organisations syndicales, d’autre part la multiplication de journées qui usent la mobilisation.

Une stratégie qui ne sert pas la cause des salariés quand les organisations syndicales affichent une telle faiblesse. À noter que la participation a surtout concerné des fonctionnaires et assimilés ( secteurs nationalisés).

Selon la CGT, la mobilisation a rassemblé, jeudi, quelque 10.000 personnes dans la capitale, et «plus de 100.000» dans l’Hexagone. Des chiffres bien plus élevés que ceux des autorités : à Paris, les forces de l’ordre ont dénombré 2400 manifestants, contre 300 à Bordeaux, 650 à Lille, un millier à Lyon et 30.400 dans tout le pays. Des chiffres, là aussi, faibles, alors que les autorités s’attendaient à un léger regain du nombre de participants, entre 40.000 et 50.000 manifestants au niveau national, et «moins de 5000 à Paris», selon l’AFP. Le bilan est tout de même en légère hausse par rapport à la mobilisation du 27 octobre, lors des vacances scolaires : ce jour-là, selon la police, les défilés avaient rassemblé 14.000 manifestants en province et 1360 à Paris. La CGT, quant à elle, n’avait pas donné de chiffre.

Cet activisme de nature un peu gauchiste de la CGT s’inscrit dans la perspective du remplacement de Bruno Martinez avec une lutte entre la ligne radicale et la ligne plus modérée

Secrétaire général de Force ouvrière, Frédéric Souillot a récemment fustigé la multiplication des journées de manifestation «saute-mouton», estimant que cette stratégie «non seulement c’est contre-productif, deuxièmement ça fait peu bouger les choses, troisièmement ça use les troupes».Quant aux syndicats réformistes ils considèrent ces actions comme de l’agitation.

Twitter surtout très menacé par son patron, Elon Musk

Twitter surtout très menacé par son patron, Elon Musk

Nombre de très grandes entreprises dans la publicité finance le réseau Twitter s’interrogent sur leur politique de communication sur un réseau de plus en plus contestée. En cause, les propos provocateurs, excentriques et contradictoires du milliardaire Elon Musk. L’intéressé qui se veut libertiarien est un anarchiste capitaliste qui revendique une totale liberté d’expression avec tous ses excès. Ainsi envisage-t-il de rétablir le compte de Trump.

Ainsi parmi ses contradictions, Musk , champion de la vérité, est aussi le champion de la lutte contre les syndicats et le champion des licenciements. Ainsi vient-il de décider de mettre à la porte de Twitter nombre de salariés y compris dans la direction.

Une action collective a d’ores et déjà été lancée en parallèle devant le tribunal fédéral de San Francisco, annonce Bloomberg. La loi fédérale interdit notamment aux grandes entreprises de procéder à des licenciements massifs sans préavis d’au moins 60 jours. Sur Twitter, l’avocate Lisa Bloom a indiqué que l’entreprise, si elle ne respectait pas ce préavis, s’exposerait à une amende-jour de 500 dollars par salarié ainsi que l’obligation de verser des arriérés de salaires.

Ce n’est pas la première fois qu’Elon Musk est visé par des plaintes pour licenciements abusifs. Son autre entreprise, Tesla, est aussi poursuivie pour avoir enfreint la loi fédérale après le licenciement de 500 salariés en juin dernier. Le délai de 60 jours de préavis n’avait pas été respecté. Un procès qu’Elon Musk avait jugé « insignifiant » auprès de Bloomberg

L’image de Twitter qui n’est pas déjà très flatteuse risque encore de se détériorer et c’est pourquoi de grandes sociétés internationales envisagent de ne plus apporter leur manne financière au réseau.

Elon Musk a promis de former un conseil de modération des contenus, et de prendre quelques semaines avant d’éventuellement réautoriser certaines personnes bannies – comme Donald Trump – à revenir sur
Les marques, qui représentent 90% des revenus de la plateforme, craignent en effet que la libéralisation des règlements de modération des contenus prônée par Elon Musk ne rende le réseau inhospitalier.

Le géant américain de l’agro-industrie General Mills a suspendu ses dépenses publicitaires sur Twitter, un signe supplémentaire de l’inquiétude des annonceurs face à la vision ambiguë d’Elon Musk, le nouveau propriétaire de la plateforme, en matière de modération des contenus. Le constructeur automobile General Motors avait indiqué avoir arrêté temporairement de payer pour des publicités sur Twitter. Jeudi, le Wall Street Journal a affirmé que Mondelez international (le fabricant des biscuits Oreo), Pfizer et Audi (Volkswagen) avaient pris des décisions similaires.
Les annonceurs, qui représentent 90% des revenus de la plateforme, craignent que la libéralisation des règlements de modération des contenus prônée par Elon Musk ne rende la plateforme Contre-productive. La plupart des marques préfèrent éviter toute association avec des contenus non consensuels.

Mais ni les annonceurs ni de nombreuses ONG ne semblent pour l’instant convaincus. Un collectif de près de 50 associations de défense de la démocratie et de lutte contre la désinformation a adressé une lettre ouverte aux 20 plus gros annonceurs sur Twitter, dont Coca-Cola, Google et Disney, les exhortant à menacer Elon Musk de cesser toute publicité sur la plateforme s’il mettait en place son projet «visant à saper la sécurité de la marque et les standards de la communauté, dont la liquidation de la modération de contenus».

Mercredi, Elon Musk a demandé dans un sondage à ses 113 millions d’abonnés si les annonceurs devraient «soutenir la liberté d’expression» ou «le politiquement correct». Déjà une consultation en elle-même très populiste.

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