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Une rentrée politique très confuse

Une rentrée politique très confuse

Les Français qui étaient déjà en délicatesse avec les partis politiques n’ont guère trouvé de raison en cette rentrée 2015 à une réconciliation. À gauche d’abord la division a rarement été aussi importante tant au sein  du PS qu’avec ses alliés. À l’intérieur du parti socialiste tentent  de toujours cohabiter les frondeurs les réformateurs et sociaux libéraux. Dernier avatar de la confusion des idées, la prise de position de Macron sur les 35 heures. Une fausse bonne idée d’après lui. Avec un rétro pédalage qui ne renforce ni la crédibilité de l’intéressé ni celle du gouvernement ou du PS lui-même. L’université d’été du parti socialiste met en évidence l’étendue des divergences internes. Au point que la présence du ministre de l’économie n’est pas souhaitée, ni par lui d’ailleurs, ni par la puissance invitante. Curieuse conception en matière de cohérence de démocratie. Du coup, Macron s’invite au Medef. À la gauche du PS cela ne va pas très fort non plus. Chez les écolos le processus de désintégration d’écologie les Verts est engagée. Avec d’un côté des réformateurs qui veulent soutenir la politique du gouvernement, de l’autre ceux qui veulent se rapprocher de Mélenchon ou en tout cas demeurer sur une ligne gauchiste. Avec sans doute des résultats catastrophiques aux élections régionales l’écologie politique d’Europe écologie les verts  aura du mal à subsister en 2016. Mélenchon de son côté s’il parvient à attirer quelque écologistes par contre voit les communistes de plus en plus écarter de lui. À droite la situation est également loin d’être idyllique. Sarkozy peine toujours à réussir son retour et la bataille fait rage pour les primaires avec notamment aussi Juppé et Fillon. À l’extrême droite le FN maintient ses positions à un haut niveau mais le conflit familial et politique entre les Le Pen porte atteint à l’image de banalisation du parti. Du coup tout cela redonne des ailes à Bayrou  le centriste. En effet Bayrou a pris acte que les Français le préfère à Hollande ou Sarkozy. De ce fait, il a confirmé cette semaine qu’il se présenterait en cas de candidature de Sarkozy. Au-delà des divergences, il n’apparaît pas que les parties politiques répondent aux grandes questions politiques économiques du moment il n’y a en effet pas de propositions ni même d’analyse sérieuse quant aux conséquences du ralentissement mondial notamment en Chine et qui va lourdement peser sur la croissance et l’emploi de la zone euro. . Sur  les questions sociétales c’est un peu le même vide. Ainsi sur la question des migrants on sent la gêne et les contradictions des partis politiques pour affronter avec clarté et efficacité la gestion de ce problème sociétal fondamental dont simplement Hollande a dit qu’il allait  s’installer dans la durée. Sur la tendance actuelle est faute de propositions un peu innovante et réaliste il est probable que les Français porteront peu d’intérêt aux élections régionales. D’autant que la réforme des régions été complètement sabotée par le maintien des départements.

ONU : accord très ambigu sur la Syrie

ONU : accord très ambigu sur la Syrie

C’est une première, le conseil de sécurité de l’ONU a approuvé de manière unanime le nouveau plan de paix concernant la Syrie. Plan y compris soutenu par la Russie. Mais cet accord interne à l’ONU présente  pour le moins des ambiguïtés voir des contradictions majeures. Le texte prévoit notamment une transition politique comprenant toutes les parties sur la base du consentement. On voit mal en l’état actuel des divisions des différents clans qui s’opposent dans le pays comment on pourrait obtenir ce consentement. Un texte plein de bonnes intentions mais qui fait abstraction des réalités du terrain et qui ne prend pas suffisamment en compte la priorité qu’il y a à lutter contre l’État islamique. En effet sans l’élimination de l’État islamique en Syrie toute transition politique paraît illusoire pour rétablir paix et démocratie. Les 15 membres du Conseil de l’ONU ont donc adopté un plan politique de paix. Pour Alexis Lamek, représentant permanent adjoint de la France à l’ONU, cette entente sur l’initiative de pourparlers est « historique« . « Pour la première fois en deux ans, le Conseil de sécurité s’unit et passe un message en soutien au processus politique en Syrie« , a-t-il dit. Seul le Venezuela a émis des réserves. Il s’est dissocié de plusieurs parties du texte qui compte 16 points. Ce texte appelle à une transition politique en Syrie. Elle comprend « l’établissement d’un corps dirigeant de transition inclusif avec les pleins pouvoirs, qui devrait être formé sur la base d’un consentement mutuel tout en assurant la continuité (du fonctionnement) des institutions gouvernementales ». Le texte prévoit la mise en place de quatre groupes de travail sur la sécurité et la protection, le contre-terrorisme, les questions politiques et légales ainsi que la reconstruction. Ils commenceront en septembre. Cet accord intervient au lendemain d’un bombardement de l’armée régulière syrienne sur le marché d’une ville tenue par les rebelles. 100 personnes sont mortes.

 

Sécurité routière : très forte hausse en juillet et incompétence générale

Sécurité routière : très forte hausse en juillet et incompétence générale

 

La très forte hausse de l’insécurité routière en juillet met en évidence l’incompétence chronique de la gouvernance en la matière. Première observation l’incapacité qu’il y a à expliquer depuis toujours les variations de cette insécurité. En réalité nous ne disposons d’aucun organisme scientifique compétent pour analyser les facteurs explicatifs de ces variations. Du coup les ministres de tout temps se réjouissent lorsqu’il constate une baisse, se lamentent quand ils constatent une hausse mais sans aucune explication pertinente. Il y a donc d’abord une carence totale en matière d’observation scientifique de l’insécurité routière. Autre insuffisance majeure l’absence d’une gouvernance unique des forces chargées du contrôle. Les responsabilités sont éparpillées dans plusieurs ministères et la délégation générale à la sécurité routière est une pseudo administration qui ne dispose en fait ni de responsabilité ni de moyens. Tout est à revoir en matière de sécurité routière et la France a toujours traîné en bas des palmarès européens. Bien sûrs des progrès ont été réalisés et ses temps mieux certains progrès viennent de mesures réglementaires mais beaucoup d’autres de véhicules et d’infrastructures plus sûres. La mortalité a donc bondi de 19,2% en juillet par rapport au même mois l’an dernier, a annoncé jeudi le délégué interministériel à la sécurité routière, alors que le gouvernement, très critiqué sur le sujet, tiendra un comité sur le sujet à la fin de l’été. En juillet 2015, 360 personnes ont trouvé la mort sur les routes de France contre 302 en 2014, a précisé Emmanuel Barbe lors d’une conférence de presse. Selon le délégué, juillet devrait être particulièrement mauvais à l’échelle européenne avec une augmentation de 7% de la mortalité dans l’UE. L’année 2014 avait vu une hausse de la mortalité avec 3.384 tués contre 3.268 en 2013, une première depuis 2001, et l’action du gouvernement a été mise en cause par un rapport dont le Journal du Dimanche a publié des extraits. Lundi, à l’occasion d’un déplacement dans le sud de la France avec le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, le Premier ministre, Manuel Valls, avait annoncé la tenue d’un comité interministériel « à la sortie de l’été pour faire un nouveau point » sur les mesures prises en la matière.

 

Plan pauvreté ONU : un plan très théorique

Plan pauvreté ONU : un plan très théorique

Une nouvelle fois l’ONU a cité dans de lutte contre la pauvreté dans les pays pauvres. Un plan cependant aussi théorique que puisqu’il dépend uniquement de la bonne volonté des Etats. Dans le plan précédent il était convenu que chaque État devait affecter 0,70 % de son PIB  au développement, un objectif qui n’a jamais été tenu.  A l’issue d’une semaine de négociations intenses au siège de l’ONU à New York, experts et diplomates des 193 pays ont adopté un projet d’une trentaine de pages intitulé « Transformer notre monde, programme de développement durable d’ici 2030″. Ce programme sera soumis pour adoption formelle aux chefs d’Etat et de gouvernements de la planète les 26 et 27 septembre à New York, en marge de la session annuelle de l’Assemblée générale de l’ONU. Il comprend 17 objectifs de développement durable déclinés en 169 « cibles ». Le premier est « d’éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde« . Pour rappel, un milliard de personnes vivent avec moins de 1,25 dollar par jour, notamment en Afrique subsaharienne et en Asie. Il faut aussi « permettre à tous de vivre en bonne santé », « assurer l’accès de tous à une éducation de qualité » et « parvenir à l’égalité des sexes » en éliminant toute forme de discrimination et de violence envers les femmes. D’autres objectifs concernent la réduction des inégalités, « un travail décent pour tous », « des modes de production et de consommation durables » et « des sociétés pacifiques et ouvertes à tous » car paix, développement et bonne gouvernance vont de pair. L’objectif numéro 13 enjoint aux gouvernements de « prendre d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions« . Les responsables de l’ONU soulignent le lien avec la négociation climatique qui doit se conclure fin décembre à Paris, même si les deux initiatives avancent séparément. Le document appelle à conclure à Paris « un accord ambitieux et universel sur le climat ». Le respect des 17 objectifs, qui doivent entrer en vigueur au 1er janvier 2016, sera volontaire pour chaque Etat, qui choisira les moyens pour les atteindre. Mais des « indicateurs » devraient permettre de juger des progrès accomplis et d’assurer un « suivi systématique ». « Notre génération pourrait être la première à éradiquer la pauvreté, tout comme nous sommes les derniers à avoir une chance de sauver la planète », affirme le texte. S’exprimant au nom du G77 (134 pays en développement), l’ambassadeur sud-africain Kingsley Mamabolo a cité Nelson Mandela, affirmant sous les applaudissements: « cela semble toujours impossible, jusqu’à ce que nous le fassions ».« C’est un cadre volontaire certes mais un engagement politique très significatif« , estime un négociateur occidental. La liste des objectifs et cibles, explique-t-il, ne changera pas d’ici fin septembre car personne ne prendra le risque politique de rouvrir cette boite de Pandore. En principe, chaque pays riche devrait consacrer au moins 0,7% de son Produit intérieur brut à aider les pays pauvres, mais bien peu le font.  A l’instar de Paris qui ne consacre que 0,36% de son PIB à l’aide publique au développement. La France plaide d’ailleurs pour un mode de calcul plus large que ce pourcentage et demande à ce que la lutte contre Ebola et que les interventions militaires, au Mali ou en Centrafrique soient comptabilisées comme de l’aide au développement.

 

Croissance Japon : très léger mieux

Croissance Japon : très léger mieux

Une petite amélioration constatée au Japon concernant la production industrielle. Ces résultats de juin sont toutefois à relativiser compte tenu du recul constaté en mai. La production industrielle japonaise a progressé de 0,8% au mois de juin, amorçant ainsi un léger rebond après la forte baisse enregistrée le mois précédent, montrent des statistiques publiées jeudi par le gouvernement. D’un mois sur l’autre, la hausse est supérieure à celle de 0,3% que prédisaient les économistes et elle fait suite à un recul de 2,1% en mai. Les groupes manufacturiers interrogés par le ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie disent s’attendre à une hausse de 0,5% en juillet suivie d’une progression de 2,7% en août. Ces perspectives seront toutefois à confirmer qu’on peut tenu d’une part du ralentissement de la consommation et des commandes extérieures. Des commandes extérieures qui dépendent notamment de l’évolution de la situation en Chine. Une Chine pour l’instant empêtré dans ses problèmes d’endettement et de chute boursière et dont la croissance est hypothéquée par l’atonie de la production industrielle et des carnets de commandes extérieures relativement à plat

Investissements : en très légère augmentation en 2015 ?

Investissements :  en très légère augmentation en 2015 ?

 

D’après le baromètre  Euler Hermes il pourraiat y avoir une  très légère augmentation de investissements en 2015.  « Après un deuxième trimestre 2014 inquiétant pour l’investissement des entreprises (+0%), celui-ci augmenterait de +1% cette année, pour accélérer à +2,6% en 2016 », commente Ludovic Subran, chef économiste de l’assureur-crédit. En 2015, si 8 entreprises sur 10 continueront d’investir, les entreprises de taille intermédiaire (ETI) seront encore plus audacieuses : 93% d’entre elles vont investir, contre 75% pour les PME. Mais, la bonne nouvelle de l’étude, c’est la hausse de ces intentions d’investissement. Seulement 20% des entreprises envisageaient d’investir davantage en 2013 lors du précédent baromètre, elles sont à ce jour 31% à assurer qu’elles augmenteront leurs efforts par rapport à 2014. Cette année, une entreprise sur deux cherche un investissement productif, c’est-à-dire l’augmentation de ses capacités de production, le lancement d’une nouvelle activité, et les dépenses de recherche et développement. Une évolution puisque, en 2013,  les entreprises privilégiaient ainsi « un investissement plutôt défensif, tourné à 60% vers le renouvellement et la modernisation de leurs outils de production ». Ce sont les secteurs de l’automobile, avec 65% d’investissement offensif, et des services, 67%, qui se montrent les plus audacieux. En revanche, l’attentisme et la prudence dominent sur la question de l’export : ainsi 90% des entreprises n’augmenteront pas leurs investissements à l’export cette année. Si les entreprises restent sur la réserve, c’est aussi parce qu’elles sont inquiètes des difficultés qu’elles rencontrent, notamment en matière de concurrence. Parmi les principaux points noirs, elles sont 33% à citer la question de la concurrence accrue. Dans le secteur des services, 44% des entreprises citent ce problème comme la difficulté numéro un. 33% des patrons évoquent  l’absence de débouchés, ce chiffre grimpe à 39% dans le BTP qui considère qu’il s’agit de la principale préoccupation du secteur. Enfin, 23% des entreprises évoquent le niveau de marge. En 2015, 46% des sondés voient dans la pression sur les prix comme le risque principal sur leurs marges. Une inquiétude qui s’est accentuée depuis 2013 : les entreprises sont deux fois plus nombreuses à s’en inquiéter. Le manque d’activité se place quant à lui en deuxième position avec 23% des sondés. L’autre information de l’étude à retenir, c’est la dégradation de la visibilité des entreprises : 76% d’entre elles déclarent avoir moins de 6 mois de visibilité sur leur carnet de commandes, alors qu’elles étaient 58% lors du dernier baromètre en 2013.

Croissance Allemagne : Très forte baisse des ventes au détail en mars

Croissance Allemagne : Très forte baisse des ventes au détail en mars

Les ventes au détail ont chuté de 2,3% en mars en Allemagne, subissant ainsi leur plus forte baisse depuis décembre 2013, mais les données trimestrielles en la matière laissent quand même entrevoir que la consommation des ménages reste un important moteur de la croissance de la première économie européenne. Selon des données publiées jeudi par l’Office fédéral de la statistique, ces ventes ont ainsi augmenté de 3,6% en termes réels sur la période janvier-mars, hausse la plus marquée depuis le premier trimestre 2012. Les économistes avaient anticipé pour le seul mois de mars sur une hausse de 0,4% des ventes au détail, un indicateur connu pour sa volatilité. Sur un an, les ventes au détail ont bondi de 3,5% alors que le consensus était d’une hausse de 3,2%.

Sondage Syndicats : pas très utiles pour 54%

Sondage Syndicats : pas très utiles pour 54%

Il est clair que l’image des syndicats ne cesse de se dégrader. D’abord le taux de syndicalisation est particulièrement faible pour ne pas dire anecdotique ensuite l’image des syndicats est fortement dégradée. La crise  a bien sûr accentué la tendance mais le phénomène d’obsolescence des organisations syndicales  est engagé depuis des dizaines d’années . En cause la bureaucratisation des appareils , le poids du public , la sociologie même des responsables, le vieillissement des cadres. Coté patronal ou gouvernemental, rien  non plus n’a été fait pour aider à la modernisation de la représentation syndicale, au contraire puisqu’on limite leur interventions à des champs très restreints.    La crise du syndicalisme en France ne connaît donc pas de répit. Alors que la baisse du pourcentage de salariés syndiqués continue de se poursuivre (7% de salariés syndiqués), moins d’un Français sur deux (45%) juge les syndicats utiles et moins d’un sur trois (31%) pense qu’ils sont représentatifs des salariés.  Selon ce sondage réalisé pour Axys Consultants, Le Figaro et BFM Business, 54% des personnes interrogées estiment que les syndicats ne jouent pas un « rôle utile ». Dans le détail, les salariés du public sont plus nombreux (57%) à les juger utiles que les salariés du privé (48%). La défiance augmente aussi parmi les travailleurs des catégories populaires  Les Français leur font toutefois confiance pour défendre les intérêts des salariés (56%) mais sont moins nombreux à s’y fier (44%) pour négocier des accords gagnant-gagnant avec le patronat. Plus de deux tiers des Français (67%) disent aussi ne se sentir proches d’aucun syndicat.  A la veille de la Fête du travail, le sondage ne présage pas d’importants mouvements de foule pour les manifestations traditionnelles de la journée du 1er mai.

Intérim :très timide reprise des embauches

Intérim :très  timide reprise des embauches

 

Janvier , février en hausse et mars en baisse, globalement un léger frémissement qui témoigne cependant du manque de confiance des entreprises et d’uen  croissance encore bien mollassonne.  Prism’Emploi, l’organisation professionnelle du recrutement et de l’intérim doit en effet annoncer ce jeudi une hausse de 1,5% des effectifs intérimaires depuis le début de l’année. Alors que le secteur a perdu plus de 70.000 emplois en équivalent temps plein en trois ans, François Roux, délégué général de Prims’Emploi, précise au Figaro que cette progression trimestrielle représente «entre 7000 et 8000 emplois crées» sur la période. Au total, l’ensemble des missions confiées à des entreprises d’intérim correspondent à un peu plus de 500.000 emplois en équivalent temps plein. La conjoncture reste toutefois extrêmement fragile pour le secteur puisque, sur le seul mois de mars, les effectifs enregistrent une baisse de 0,2%, après deux hausses en janvier et février. «L’intérim est toujours à marée basse», reconnaît-il, notamment à cause de la situation très mauvaise du BTP. Les premières tendances pour le mois d’avril font d’ailleurs apparaître une tendance à la stabilisation des effectifs dans l’ensemble des secteurs. Sur le seul mois de mars, l’emploi intérimaire progresse partout, à l’exception du BTP qui poursuit son déclin (-18,6%). Ce secteur ne représente plus que 10,9% des effectifs intérimaires, alors que l’industrie capte plus de 53% d’entre eux. Cette crise continue du BTP (les effectifs intérimaires avaient déjà baissé de 12.000 postes en 2014) explique le recul de la demande d’ouvriers qualifiés sur le mois (-5,8%, après -13,7% en février). L’activité reprend en revanche dans l’industrie (+3,1%), les services (+3%) et les transports (+1,9%). Cette relance de projets dans l’industrie explique, selon François Roux, la progression de l’intérim observée dans quatre régions au mois de mars: Lorraine (+8,9%), Haute-Normandie (+7,6%), Nord-Pas de Calais (+7,3%) et Alsace (+6,2%). Dans les autres régions en revanche, la tendance mensuelle est à la baisse, notamment en Champagne-Ardenne (-10%) et en Poitou-Charentes (-8,2%).

Croissance : après le french bashing, la chanson « tout va très bien madame la marquise »

Croissance : après le french bashing, la chanson « tout va très bien madame la marquise »

 

La  plupart des grands médias reprennent à leur compte la prochaine sortie de crise promise par Hollande. Il faut redonner le moral aux troupes. Les lobbies et les grands médias soulignent  tout ce qui est favorable :  taux d’intérêt très bas, absence d’inflation, baisse de l’euro et du pétrole. Ils soulignent e la remontée du moral des consommateurs ( tu parles,  1 point en mars et toujours nettement sous la barre de la moyenne de longue durée). C’est le discours de  Hollande, de Valls mais aussi des groupes de pression économiques et des médias qui vivent de la pub. Evidemment tout le monde souhaite cette reprise. Pour autant force est de constater que les investissements ne sont pas dynamiques et que la production industrielle ne reprend pas non plus contrairement à la zone euro. Au mieux on fera un tout petit peu plus de 1% pour la progression du PIB. Pas encore certain car l’environnement interational n’est pas brillant ( en Chine surtout avec le recul de la production manufacturière). Même aux Etats Unis on  revu en baisse  les projections. L’incantation se substitue à la prévision ainsi Manuel Valls a déclaré sur i-Télé qu’il pensait que la France pourrait atteindre «avant 2016» le taux de croissance nécessaire pour faire baisser le chômage, soit 1,5 %. «La reprise est là, encore fragile, mais nous devons la conforter», a renchéri François Hollande, en visite sur un site de PSA en Lorraine. En attendant le chômage a encore augmenté en février. Et de toute manière il faut autour de 1.5% de croissance pour vraiment inverser la tendance.  «La baisse des cours du pétrole conduit à un recul des prix à la pompe de 15 à 20 centimes par litre depuis la mi-2014. Cela soutient le pouvoir d’achat des ménages et leur moral. Le pétrole est un élément clé de perception de l’environnement économique par les Français», souligne Philippe Waechter, chef économiste chez Natixis AM. Les dépenses de consommation, qui ont rebondi en décembre et en janvier, devraient donc poursuivre sur leur lancée. «Du côté des entreprises, le taux de marge, qui a cessé de se dégrader en 2014, devrait augmenter en 2015 grâce au recul des cours du pétrole et aux allégements de prélèvements liées au pacte de responsabilité», ajoute Hélène Baudchon, économiste chez BNP Paribas. On oublie cependant que les prix à la production baissent.  Par ailleurs, les PME comme les grands groupes peuvent espérer des ventes meilleures, entre le rebond de la consommation en France, la reprise en Europe et le coup de pouce que leur donnera sur les marchés extérieurs la baisse de l’euro. «Comme en outre les taux d’intérêt sont bas, les conditions sont réunies pour que les entreprises se remettent à investir», estime Philippe Waechter. Qui voit la croissance du PIB s’accélérer et atteindre 1,5 % au dernier trimestre 2015. «Grâce à cette reprise, le taux de chômage, qui était de 10,4 % fin 2014, diminuera en deuxième partie d’année, pour terminer à 10,2 %», ajoute même Hélène Baudchon. Mais si ces économistes estiment plausibles les déclarations de Manuel Valls, d’autres sont plus sceptiques. Marc Touati, du cabinet Acdefi, juge que les handicaps de l’économie française - rigidité du marché du travail, pression fiscale forte - limiteront la croissance entre 0,8 % et 1 %. De toute façon, une reprise à 1,5 % n’a rien de fabuleux. La France faisait bien mieux par le passé. Et le redémarrage de 2015 reste poussif.

Investissements : fin du french bashing, « tout va très bien madame la marquise !

 

Investissements : fin du french bashing, «  tout va très bien madame la marquise !

La France est à peine manichéenne, un poil seulement. Il  ya encore quelques mois c’était la déprime générale. Désormais la mode est au retour de l’ optimisme. Les investissements étrangers sosnt meilleurs, le chômage diminuent ( pas vraiment en fait), les français retrouvent du pouvoir d’achat, l’euro diminue, , les taux baissent comme le prix du pétrole. Bref les indicateurs sont presque au vert ? c’est en tout cas le discours du gouvernement, des grands  acteurs économiques et autres lobbys qui veulent repeindre en rose le gris du moral des ménages et des entreprises. Dernier exemple en date , le titre de nombre de grands médias sur la hausse des investissements étrangers en France ( dont il faut se réjouir mais sans exagérer). « La France a fait l’objet de toutes les convoitises en 2014. Les investissements étrangers créateurs d’emplois en France sont repartis à la hausse l’année passée. Ils ont connu un sursaut de 8%, après trois années de stabilisation, a annoncé dimanche Business France, l’agence chargée de promouvoir les investissements internationaux et l’exportation. En tout, 1.014 décisions d’investissement l’an dernier sont liées à la création de plus de 20.300 emplois et le maintien de plus de 9.500, faisant de 2014 la 2e meilleure année en 10 ans. La hausse de 8% est à périmètre constant, le mode de calcul ayant changé. Business France comptabilise cet année les décisions d’emplois dès le 1e emploi, au lieu de les prendre en compte à partir de 10 emplois. Selon les critères en vigueur jusqu’en 2013, le nombre de projets est passé de 685 en 2013 à 740 l’an dernier. » source BFM TV.  « Il faut rester prudent avec les chiffres, mais je constate que le ‘French bashing‘ a perdu du terrain depuis le milieu de l’année dernière. Et cela se constatera sans doute davantage en 2015. Je voyage toute l’année et je le vois: le regard sur la France n’est plus le même », a commenté dans Les Echos le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. En fait grâce au petit bricolage méthodologqiue ,on déduit que les investissements de 2014 ont crée 20 000 emplois et en ont sauvé 10 000. Mais c’est l’agence officielle du gouvernement ( piloté par Fabius et Macron) qui le dit. Curieux quand même car globalement le chômage a augmenté surtout dans l’ industrie, la production industrielle ne repart en 2015, pas plus que la création globale d’emplois. Mais l’essentiel c’est d’y croire, exit le french bashing «  tout va très bien madame la marquise »

Déficit : la France le très mauvais élève de l’Europe ( Draghi)

Déficit : la France le très mauvais élève de l’Europe ( Draghi)

 

Pour Draghi la France est le très mauvais élève des grands pays de l’Europe en ne respectant pas les 3% de déficit ( il faut rappeler qu’à l’origine c’est la France qui a créé le concept et l’a imposé avec  l’Allemagne  à toute l’Europe). Draghi est donc en colère et Sapin le comprend ! En attendant, la France évite une amende et surtout une humiliation. La France bénéficiera bien de deux années supplémentaires pour faire passer son déficit sous les 3% du PIB. Après que la Commission européenne s’est prononcée pour ce délai, les ministres des Finances de l’Union européenne, réunis à Bruxelles ce mardi, ont validé cette décision. Paris a donc jusqu’en 2017 pour respecter la norme européenne. C’est la troisième fois depuis 2009 que la deuxième puissance économique de la zone euro obtient un sursis. Dans ses préconisations, rendues publiques le 25 février, la Commission européenne avait proposé de repousser la date butoir de 2015 à 2017 en exigeant du gouvernement français davantage d’efforts de réduction du déficit public du pays.  Ce nouveau report n’est pas allé de soi, suscitant quelques grincements de dents parmi les partenaires européens de la France et jusque dans les rangs de la Commission. La Lettonie, la Pologne, et le Danemark voulaient ainsi sanctionner Paris, a rapporté la presse. Mario Draghi, le président de la Banque centrale lui-même, aurait fait savoir à l’Eurogroupe, lundi, qu’il jugeait trop souple l’attitude envers la France et l’Italie. « On comprend l’agacement de Mario Draghi, qui constate que presque tous les pays européens se conforment à la règle des 3% excepté un très mauvais élève parmi les grands pays », souligne Jean-Charles Simon, économiste et fondateur de FactaMedia, dans Good Morning Business. Or donner du temps à la France « c’est un signe de laxisme qui tombe mal. L’indice de confiance des investisseurs dans la zone euro, paru lundi, est à son plus haut niveau depuis août 2007. Donc le président de la BCE se dit sans doute qu’il est en train de réussir son opération pour redonner confiance aux marchés et faire baisser l’euro. Tous les ingrédients sont réunis. Mais il faut désormais que les Etats jouent le jeu, budgétairement, de la reprise » décrypte l’analyste.   Michel Sapin, le ministre français des Finances, a dit comprendre l’énervement de certains responsables européens, mais a expliqué qu’une réduction plus rapide du déficit aurait eu des conséquences graves pour toute la zone euro.

Sarkozy « dix à quinze mesures très fortes, début 2016″, on fait quoi en attendant ?

Sarkozy « dix à quinze mesures très fortes, début 2016″

 

Jusque là la mayonnaise n’a pas pris ;  du coup, Sarko annonce 15 mesures fortes mais pour début 2016. Pour meubler en attendant,  Sarko focalise sur le fonctionnement de l’UMP, un sujet qui évidemment passionne les foules. Avec  une  réflexion de portée philosophique concernant l’expression médiatique : « ferme sur le respect de l’unité et souple sur l’expression de la richesse de la diversité. Si on fait comme ça, on aura quelque chose qui correspond à la diversité de la France ». A relire plusieurs fois pour décoder la finesse dialectique. Sarko   a  donc  dévoilé l’esquisse d’un premier plan pour l’UMP ce samedi 7 mars. « On va multiplier les conventions thématiques et au début 2016, on présentera un projet de l’UMP. Il y aura dix à quinze mesures très fortes, que nous aurons fait adopter par la totalité de ceux qui pourraient être candidats aux primaires », a affirmé le président de l’UMP, devant près d’un millier de personnes. Plusieurs responsables UMP étaient présents, notamment Laurent Wauquiez, secrétaire général du mouvement, et Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente déléguée. « Que chacun fasse savoir ses différences, c’est très bien mais il y a un socle commun », a-t-il dit. « À la direction du mouvement, nous devons être très fermes sur le respect de l’unité et souples sur l’expression de la richesse de la diversité. Si on fait comme ça, on aura quelque chose qui correspond à la diversité de la France », a-t-il ajouté.  L’UMP tient sa première convention thématique de l’ère Sarkozy sur le logement le 18 mars. L’ancien Premier ministre François Fillon, qui a récemment présenté ses propres propositions dans ce domaine, viendra les expliquer, a expliqué Nicolas Sarkozy. Pourvu que l’UMP ne propose pas comme Valls de repeindre les cages d’escalier des HLM ! On va manquer de peinture en France !

 

Sarkozy : un programme chic… pas très choc

Sarkozy : un programme chic… pas très choc

 

Visiblement Sarkozy manque d’inspiration voire même d’enthousiasme car le programme qu’il  vient d’annoncer dans le Figaro manque cruellement de de précision, de dynamisme et de nouveauté. Pour résumer,  la retraite  à 63 ans ( au lieu de 62 ans et alors qu’on va à terme vers les 69 ans avec d’abord la reforme des complémentaires ,ensuite du régime général), la reforme du code  travail mais sans préciser ce qui dépendra du code et ce qui dépendra des entreprises comme l’avenir des 35 heures à décider au plan des entreprises aussi  ( ce qui est déjà possible et ce que propose d’étendre encore  Macron et Valls ). Autre proposition faire travailler davantage les fonctionnaires là où il faudrait au contraire en supprimer purement et simplement pour alléger la fiscalité.  Alors que la bataille s’annonce toujours aussi serrée pour la primaire UMP, Nicolas Sarkozy passe à l’offensive. Le président de l’UMP dévoile ainsi, lundi dans Le Figaro, ce qui ressemble fort à un programme présidentiel.  Ainsi, quand ses rivaux Alain Juppé et François Fillon prônent la retraite à 65 ans, l’ancien chef de l’Etat « préfère passer l’âge légal de départ à 63 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein, mais le faire à raison d’une augmentation de quatre mois par an. C’est-à-dire repousser l’âge de départ à 63 ans (et à 68 ans, sans décote), en trois ans ».  Pour rappel, l’âge légal de départ à la retraite était de 65 ans avant d’être abaissé à 60 ans en 1982 au début du premier septennat de François Mitterrand. La réforme des retraites de 2010 a depuis fixé cet âge légal à 62 ans, à partir de la génération née en 1955 (2017). L’an dernier, l’UMP avait proposé de le reculer à 65 ans en 2023.  Mais Nicolas Sarkozy veut aussi « repenser tout notre Code du travail » et propose « une règle simple »: « ne garder que les droits fondamentaux des salariés dans le Code du travail et renvoyer le reste à la négociation d’entreprise ».  Jugeant que « l’écart entre le secteur public et le secteur privé est devenu injustifiable », il estime « impératif d’augmenter » le temps de travail des fonctionnaires « si on veut que la France s’en sorte ». « Je souhaite que l’on renégocie les accords sur le temps de travail dans la fonction publique, il y aurait moins de jours de RTT mais, en contrepartie, je propose de rétablir les heures supplémentaires défiscalisées, pour inciter les fonctionnaires à travailler plus », souligne l’ancien locataire de l’Elysée.  Contrairement à François Fillon, il ne plaide pas pour l’abrogation pure et simple des 35 heures. « Mon principe est simple: les entreprises qui souhaitent sortir des 35 heures doivent pouvoir le faire par la négociation. Comprendre les besoins de l’économie française, c’est oser dire qu’il faut faire confiance aux entreprises, aux entrepreneurs et aux salariés pour négocier à leur niveau le temps de travail », déclare ainsi Nicolas Sarkozy.  Il plaide en outre pour un retour « à un niveau de dépenses publiques équivalent à 50% du PIB » et une inscription de « ce chiffre dans la Constitution, pour qu’il ne puisse plus être dépassé ».  Et alors que la France est « écrasée d’impôts », il estime qu’il « ne doit plus y avoir d’ISF ». « On ne peut pas vouloir l’Europe, c’est-à-dire la liberté de circulation des hommes et des capitaux, et avoir la fiscalité la plus lourde du continent. Cette inconséquence nous coûte cher. Il faut désidéologiser le débat fiscal ». Belle sémantique mais pas très précise !

 

Grèce :un compromis très vague

Grèce :un compromis très vague

Comme il fallait s’y attendre c’est un compromis très boiteux conclu entre Bruxelles et la Grèce. Un accord  qui sauve la face des deux parties  mais qui ne règle rien au-delà du délai de quatre mois. C’est quand même un ballon d’oxygène pour la Grèce qui cependant n’a pas renoncé à lutter contre les effets particulièrement négatif de l’austérité qu’a voulu imposer l’Europe . Les engagements de la Grèce sont en donc contient peu de chiffres mais promet des mesures d’amélioration de la collecte de l’impôt, de lutte contre la corruption et « un examen et un contrôle des dépenses dans tous les domaines de la dépense publique ». Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble, chantre de la ligne dure lors des négociations, a écrit au président du Bundestag pour solliciter un vote dès cette semaine sur la prolongation du programme grec.  La Grèce s’est assurée mardi une prolongation de quatre mois de son programme de renflouement financier, ses partenaires de la zone euro ayant approuvé un plan de réformes édulcoré par rapport aux promesses électorales et qui s’engage à ce que les dépenses sociales ne laissent pas filer le déficit budgétaire. Le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici a jugé que l’accord avait permis d’éviter une crise imminente. « La liste… est une première étape très importante. Cela ne veut pas dire que nous approuvons ces réformes, cela veut dire que la démarche est suffisamment sérieuse pour poursuivre la discussion », a-t-il dit. Dans son communiqué, l’Eurogroupe exhorte la Grèce à développer et élargir la liste des réformes sur la base de « l’arrangement actuel », euphémisme pour désigner l’accord de renflouement que le Premier ministre Alexis Tsipras s’était promis de jeter aux orties. Toutefois, donnant un avant-goût des difficiles négociations à venir, la directrice générale du FMI Christine Lagarde observe que le projet de réforme n’est « pas très précis » et qu’il faudra des assurances bien plus nettes sur les réformes cruciales des retraites, de la fiscalité et des privatisations. Le document grec mentionne la promesse de ne pas revenir sur les privatisations en cours ou achevées et de s’assurer que la lutte contre ce que le gouvernement qualifie de crise humanitaire causée par l’austérité « n’a pas d’effets budgétaires négatifs ».

 

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