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Intérim :très timide reprise des embauches

Intérim :très  timide reprise des embauches

 

Janvier , février en hausse et mars en baisse, globalement un léger frémissement qui témoigne cependant du manque de confiance des entreprises et d’uen  croissance encore bien mollassonne.  Prism’Emploi, l’organisation professionnelle du recrutement et de l’intérim doit en effet annoncer ce jeudi une hausse de 1,5% des effectifs intérimaires depuis le début de l’année. Alors que le secteur a perdu plus de 70.000 emplois en équivalent temps plein en trois ans, François Roux, délégué général de Prims’Emploi, précise au Figaro que cette progression trimestrielle représente «entre 7000 et 8000 emplois crées» sur la période. Au total, l’ensemble des missions confiées à des entreprises d’intérim correspondent à un peu plus de 500.000 emplois en équivalent temps plein. La conjoncture reste toutefois extrêmement fragile pour le secteur puisque, sur le seul mois de mars, les effectifs enregistrent une baisse de 0,2%, après deux hausses en janvier et février. «L’intérim est toujours à marée basse», reconnaît-il, notamment à cause de la situation très mauvaise du BTP. Les premières tendances pour le mois d’avril font d’ailleurs apparaître une tendance à la stabilisation des effectifs dans l’ensemble des secteurs. Sur le seul mois de mars, l’emploi intérimaire progresse partout, à l’exception du BTP qui poursuit son déclin (-18,6%). Ce secteur ne représente plus que 10,9% des effectifs intérimaires, alors que l’industrie capte plus de 53% d’entre eux. Cette crise continue du BTP (les effectifs intérimaires avaient déjà baissé de 12.000 postes en 2014) explique le recul de la demande d’ouvriers qualifiés sur le mois (-5,8%, après -13,7% en février). L’activité reprend en revanche dans l’industrie (+3,1%), les services (+3%) et les transports (+1,9%). Cette relance de projets dans l’industrie explique, selon François Roux, la progression de l’intérim observée dans quatre régions au mois de mars: Lorraine (+8,9%), Haute-Normandie (+7,6%), Nord-Pas de Calais (+7,3%) et Alsace (+6,2%). Dans les autres régions en revanche, la tendance mensuelle est à la baisse, notamment en Champagne-Ardenne (-10%) et en Poitou-Charentes (-8,2%).

Croissance : après le french bashing, la chanson « tout va très bien madame la marquise »

Croissance : après le french bashing, la chanson « tout va très bien madame la marquise »

 

La  plupart des grands médias reprennent à leur compte la prochaine sortie de crise promise par Hollande. Il faut redonner le moral aux troupes. Les lobbies et les grands médias soulignent  tout ce qui est favorable :  taux d’intérêt très bas, absence d’inflation, baisse de l’euro et du pétrole. Ils soulignent e la remontée du moral des consommateurs ( tu parles,  1 point en mars et toujours nettement sous la barre de la moyenne de longue durée). C’est le discours de  Hollande, de Valls mais aussi des groupes de pression économiques et des médias qui vivent de la pub. Evidemment tout le monde souhaite cette reprise. Pour autant force est de constater que les investissements ne sont pas dynamiques et que la production industrielle ne reprend pas non plus contrairement à la zone euro. Au mieux on fera un tout petit peu plus de 1% pour la progression du PIB. Pas encore certain car l’environnement interational n’est pas brillant ( en Chine surtout avec le recul de la production manufacturière). Même aux Etats Unis on  revu en baisse  les projections. L’incantation se substitue à la prévision ainsi Manuel Valls a déclaré sur i-Télé qu’il pensait que la France pourrait atteindre «avant 2016» le taux de croissance nécessaire pour faire baisser le chômage, soit 1,5 %. «La reprise est là, encore fragile, mais nous devons la conforter», a renchéri François Hollande, en visite sur un site de PSA en Lorraine. En attendant le chômage a encore augmenté en février. Et de toute manière il faut autour de 1.5% de croissance pour vraiment inverser la tendance.  «La baisse des cours du pétrole conduit à un recul des prix à la pompe de 15 à 20 centimes par litre depuis la mi-2014. Cela soutient le pouvoir d’achat des ménages et leur moral. Le pétrole est un élément clé de perception de l’environnement économique par les Français», souligne Philippe Waechter, chef économiste chez Natixis AM. Les dépenses de consommation, qui ont rebondi en décembre et en janvier, devraient donc poursuivre sur leur lancée. «Du côté des entreprises, le taux de marge, qui a cessé de se dégrader en 2014, devrait augmenter en 2015 grâce au recul des cours du pétrole et aux allégements de prélèvements liées au pacte de responsabilité», ajoute Hélène Baudchon, économiste chez BNP Paribas. On oublie cependant que les prix à la production baissent.  Par ailleurs, les PME comme les grands groupes peuvent espérer des ventes meilleures, entre le rebond de la consommation en France, la reprise en Europe et le coup de pouce que leur donnera sur les marchés extérieurs la baisse de l’euro. «Comme en outre les taux d’intérêt sont bas, les conditions sont réunies pour que les entreprises se remettent à investir», estime Philippe Waechter. Qui voit la croissance du PIB s’accélérer et atteindre 1,5 % au dernier trimestre 2015. «Grâce à cette reprise, le taux de chômage, qui était de 10,4 % fin 2014, diminuera en deuxième partie d’année, pour terminer à 10,2 %», ajoute même Hélène Baudchon. Mais si ces économistes estiment plausibles les déclarations de Manuel Valls, d’autres sont plus sceptiques. Marc Touati, du cabinet Acdefi, juge que les handicaps de l’économie française - rigidité du marché du travail, pression fiscale forte - limiteront la croissance entre 0,8 % et 1 %. De toute façon, une reprise à 1,5 % n’a rien de fabuleux. La France faisait bien mieux par le passé. Et le redémarrage de 2015 reste poussif.

Investissements : fin du french bashing, « tout va très bien madame la marquise !

 

Investissements : fin du french bashing, «  tout va très bien madame la marquise !

La France est à peine manichéenne, un poil seulement. Il  ya encore quelques mois c’était la déprime générale. Désormais la mode est au retour de l’ optimisme. Les investissements étrangers sosnt meilleurs, le chômage diminuent ( pas vraiment en fait), les français retrouvent du pouvoir d’achat, l’euro diminue, , les taux baissent comme le prix du pétrole. Bref les indicateurs sont presque au vert ? c’est en tout cas le discours du gouvernement, des grands  acteurs économiques et autres lobbys qui veulent repeindre en rose le gris du moral des ménages et des entreprises. Dernier exemple en date , le titre de nombre de grands médias sur la hausse des investissements étrangers en France ( dont il faut se réjouir mais sans exagérer). « La France a fait l’objet de toutes les convoitises en 2014. Les investissements étrangers créateurs d’emplois en France sont repartis à la hausse l’année passée. Ils ont connu un sursaut de 8%, après trois années de stabilisation, a annoncé dimanche Business France, l’agence chargée de promouvoir les investissements internationaux et l’exportation. En tout, 1.014 décisions d’investissement l’an dernier sont liées à la création de plus de 20.300 emplois et le maintien de plus de 9.500, faisant de 2014 la 2e meilleure année en 10 ans. La hausse de 8% est à périmètre constant, le mode de calcul ayant changé. Business France comptabilise cet année les décisions d’emplois dès le 1e emploi, au lieu de les prendre en compte à partir de 10 emplois. Selon les critères en vigueur jusqu’en 2013, le nombre de projets est passé de 685 en 2013 à 740 l’an dernier. » source BFM TV.  « Il faut rester prudent avec les chiffres, mais je constate que le ‘French bashing‘ a perdu du terrain depuis le milieu de l’année dernière. Et cela se constatera sans doute davantage en 2015. Je voyage toute l’année et je le vois: le regard sur la France n’est plus le même », a commenté dans Les Echos le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. En fait grâce au petit bricolage méthodologqiue ,on déduit que les investissements de 2014 ont crée 20 000 emplois et en ont sauvé 10 000. Mais c’est l’agence officielle du gouvernement ( piloté par Fabius et Macron) qui le dit. Curieux quand même car globalement le chômage a augmenté surtout dans l’ industrie, la production industrielle ne repart en 2015, pas plus que la création globale d’emplois. Mais l’essentiel c’est d’y croire, exit le french bashing «  tout va très bien madame la marquise »

Déficit : la France le très mauvais élève de l’Europe ( Draghi)

Déficit : la France le très mauvais élève de l’Europe ( Draghi)

 

Pour Draghi la France est le très mauvais élève des grands pays de l’Europe en ne respectant pas les 3% de déficit ( il faut rappeler qu’à l’origine c’est la France qui a créé le concept et l’a imposé avec  l’Allemagne  à toute l’Europe). Draghi est donc en colère et Sapin le comprend ! En attendant, la France évite une amende et surtout une humiliation. La France bénéficiera bien de deux années supplémentaires pour faire passer son déficit sous les 3% du PIB. Après que la Commission européenne s’est prononcée pour ce délai, les ministres des Finances de l’Union européenne, réunis à Bruxelles ce mardi, ont validé cette décision. Paris a donc jusqu’en 2017 pour respecter la norme européenne. C’est la troisième fois depuis 2009 que la deuxième puissance économique de la zone euro obtient un sursis. Dans ses préconisations, rendues publiques le 25 février, la Commission européenne avait proposé de repousser la date butoir de 2015 à 2017 en exigeant du gouvernement français davantage d’efforts de réduction du déficit public du pays.  Ce nouveau report n’est pas allé de soi, suscitant quelques grincements de dents parmi les partenaires européens de la France et jusque dans les rangs de la Commission. La Lettonie, la Pologne, et le Danemark voulaient ainsi sanctionner Paris, a rapporté la presse. Mario Draghi, le président de la Banque centrale lui-même, aurait fait savoir à l’Eurogroupe, lundi, qu’il jugeait trop souple l’attitude envers la France et l’Italie. « On comprend l’agacement de Mario Draghi, qui constate que presque tous les pays européens se conforment à la règle des 3% excepté un très mauvais élève parmi les grands pays », souligne Jean-Charles Simon, économiste et fondateur de FactaMedia, dans Good Morning Business. Or donner du temps à la France « c’est un signe de laxisme qui tombe mal. L’indice de confiance des investisseurs dans la zone euro, paru lundi, est à son plus haut niveau depuis août 2007. Donc le président de la BCE se dit sans doute qu’il est en train de réussir son opération pour redonner confiance aux marchés et faire baisser l’euro. Tous les ingrédients sont réunis. Mais il faut désormais que les Etats jouent le jeu, budgétairement, de la reprise » décrypte l’analyste.   Michel Sapin, le ministre français des Finances, a dit comprendre l’énervement de certains responsables européens, mais a expliqué qu’une réduction plus rapide du déficit aurait eu des conséquences graves pour toute la zone euro.

Sarkozy « dix à quinze mesures très fortes, début 2016″, on fait quoi en attendant ?

Sarkozy « dix à quinze mesures très fortes, début 2016″

 

Jusque là la mayonnaise n’a pas pris ;  du coup, Sarko annonce 15 mesures fortes mais pour début 2016. Pour meubler en attendant,  Sarko focalise sur le fonctionnement de l’UMP, un sujet qui évidemment passionne les foules. Avec  une  réflexion de portée philosophique concernant l’expression médiatique : « ferme sur le respect de l’unité et souple sur l’expression de la richesse de la diversité. Si on fait comme ça, on aura quelque chose qui correspond à la diversité de la France ». A relire plusieurs fois pour décoder la finesse dialectique. Sarko   a  donc  dévoilé l’esquisse d’un premier plan pour l’UMP ce samedi 7 mars. « On va multiplier les conventions thématiques et au début 2016, on présentera un projet de l’UMP. Il y aura dix à quinze mesures très fortes, que nous aurons fait adopter par la totalité de ceux qui pourraient être candidats aux primaires », a affirmé le président de l’UMP, devant près d’un millier de personnes. Plusieurs responsables UMP étaient présents, notamment Laurent Wauquiez, secrétaire général du mouvement, et Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente déléguée. « Que chacun fasse savoir ses différences, c’est très bien mais il y a un socle commun », a-t-il dit. « À la direction du mouvement, nous devons être très fermes sur le respect de l’unité et souples sur l’expression de la richesse de la diversité. Si on fait comme ça, on aura quelque chose qui correspond à la diversité de la France », a-t-il ajouté.  L’UMP tient sa première convention thématique de l’ère Sarkozy sur le logement le 18 mars. L’ancien Premier ministre François Fillon, qui a récemment présenté ses propres propositions dans ce domaine, viendra les expliquer, a expliqué Nicolas Sarkozy. Pourvu que l’UMP ne propose pas comme Valls de repeindre les cages d’escalier des HLM ! On va manquer de peinture en France !

 

Sarkozy : un programme chic… pas très choc

Sarkozy : un programme chic… pas très choc

 

Visiblement Sarkozy manque d’inspiration voire même d’enthousiasme car le programme qu’il  vient d’annoncer dans le Figaro manque cruellement de de précision, de dynamisme et de nouveauté. Pour résumer,  la retraite  à 63 ans ( au lieu de 62 ans et alors qu’on va à terme vers les 69 ans avec d’abord la reforme des complémentaires ,ensuite du régime général), la reforme du code  travail mais sans préciser ce qui dépendra du code et ce qui dépendra des entreprises comme l’avenir des 35 heures à décider au plan des entreprises aussi  ( ce qui est déjà possible et ce que propose d’étendre encore  Macron et Valls ). Autre proposition faire travailler davantage les fonctionnaires là où il faudrait au contraire en supprimer purement et simplement pour alléger la fiscalité.  Alors que la bataille s’annonce toujours aussi serrée pour la primaire UMP, Nicolas Sarkozy passe à l’offensive. Le président de l’UMP dévoile ainsi, lundi dans Le Figaro, ce qui ressemble fort à un programme présidentiel.  Ainsi, quand ses rivaux Alain Juppé et François Fillon prônent la retraite à 65 ans, l’ancien chef de l’Etat « préfère passer l’âge légal de départ à 63 ans pour bénéficier d’une retraite à taux plein, mais le faire à raison d’une augmentation de quatre mois par an. C’est-à-dire repousser l’âge de départ à 63 ans (et à 68 ans, sans décote), en trois ans ».  Pour rappel, l’âge légal de départ à la retraite était de 65 ans avant d’être abaissé à 60 ans en 1982 au début du premier septennat de François Mitterrand. La réforme des retraites de 2010 a depuis fixé cet âge légal à 62 ans, à partir de la génération née en 1955 (2017). L’an dernier, l’UMP avait proposé de le reculer à 65 ans en 2023.  Mais Nicolas Sarkozy veut aussi « repenser tout notre Code du travail » et propose « une règle simple »: « ne garder que les droits fondamentaux des salariés dans le Code du travail et renvoyer le reste à la négociation d’entreprise ».  Jugeant que « l’écart entre le secteur public et le secteur privé est devenu injustifiable », il estime « impératif d’augmenter » le temps de travail des fonctionnaires « si on veut que la France s’en sorte ». « Je souhaite que l’on renégocie les accords sur le temps de travail dans la fonction publique, il y aurait moins de jours de RTT mais, en contrepartie, je propose de rétablir les heures supplémentaires défiscalisées, pour inciter les fonctionnaires à travailler plus », souligne l’ancien locataire de l’Elysée.  Contrairement à François Fillon, il ne plaide pas pour l’abrogation pure et simple des 35 heures. « Mon principe est simple: les entreprises qui souhaitent sortir des 35 heures doivent pouvoir le faire par la négociation. Comprendre les besoins de l’économie française, c’est oser dire qu’il faut faire confiance aux entreprises, aux entrepreneurs et aux salariés pour négocier à leur niveau le temps de travail », déclare ainsi Nicolas Sarkozy.  Il plaide en outre pour un retour « à un niveau de dépenses publiques équivalent à 50% du PIB » et une inscription de « ce chiffre dans la Constitution, pour qu’il ne puisse plus être dépassé ».  Et alors que la France est « écrasée d’impôts », il estime qu’il « ne doit plus y avoir d’ISF ». « On ne peut pas vouloir l’Europe, c’est-à-dire la liberté de circulation des hommes et des capitaux, et avoir la fiscalité la plus lourde du continent. Cette inconséquence nous coûte cher. Il faut désidéologiser le débat fiscal ». Belle sémantique mais pas très précise !

 

Grèce :un compromis très vague

Grèce :un compromis très vague

Comme il fallait s’y attendre c’est un compromis très boiteux conclu entre Bruxelles et la Grèce. Un accord  qui sauve la face des deux parties  mais qui ne règle rien au-delà du délai de quatre mois. C’est quand même un ballon d’oxygène pour la Grèce qui cependant n’a pas renoncé à lutter contre les effets particulièrement négatif de l’austérité qu’a voulu imposer l’Europe . Les engagements de la Grèce sont en donc contient peu de chiffres mais promet des mesures d’amélioration de la collecte de l’impôt, de lutte contre la corruption et « un examen et un contrôle des dépenses dans tous les domaines de la dépense publique ». Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble, chantre de la ligne dure lors des négociations, a écrit au président du Bundestag pour solliciter un vote dès cette semaine sur la prolongation du programme grec.  La Grèce s’est assurée mardi une prolongation de quatre mois de son programme de renflouement financier, ses partenaires de la zone euro ayant approuvé un plan de réformes édulcoré par rapport aux promesses électorales et qui s’engage à ce que les dépenses sociales ne laissent pas filer le déficit budgétaire. Le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici a jugé que l’accord avait permis d’éviter une crise imminente. « La liste… est une première étape très importante. Cela ne veut pas dire que nous approuvons ces réformes, cela veut dire que la démarche est suffisamment sérieuse pour poursuivre la discussion », a-t-il dit. Dans son communiqué, l’Eurogroupe exhorte la Grèce à développer et élargir la liste des réformes sur la base de « l’arrangement actuel », euphémisme pour désigner l’accord de renflouement que le Premier ministre Alexis Tsipras s’était promis de jeter aux orties. Toutefois, donnant un avant-goût des difficiles négociations à venir, la directrice générale du FMI Christine Lagarde observe que le projet de réforme n’est « pas très précis » et qu’il faudra des assurances bien plus nettes sur les réformes cruciales des retraites, de la fiscalité et des privatisations. Le document grec mentionne la promesse de ne pas revenir sur les privatisations en cours ou achevées et de s’assurer que la lutte contre ce que le gouvernement qualifie de crise humanitaire causée par l’austérité « n’a pas d’effets budgétaires négatifs ».

 

Manifestations étrangères très politiques contre Charlie Hebdo

Manifestations étrangères très politiques  contre Charlie Hebdo

Algérie, Pakistan, Niger, Mali, Turquie  et bien d’autres pays ont connu des manifestations de protestation contre « Charlie hebdo », en cause évidemment la caricature du prophète. Mais derrière cette réaction à caractère religieux ,  c’est en fait la montée de l’islamiste qui se dissimule car ces pays sont gangrénés par les fondamentalistes. Les dirigeants politiques qui ont autorisé ces  manifestations ne se grandissent pas en encourageant  l’obscurantisme de populations ; ils en paieront le prix car c’est surtout contre eux que protestent les islamistes. La Turquie pour ce qui la concerne vient encore de faire deux pas en arrière pour son entrée dans l’union européenne.   En fait des manifestations dirigées contre un journal français mais tout autant contre les régimes politiques en place. Plusieurs manifestations ont eu lieu dans les pays musulmans après la prière du vendredi contre la couverture du dernier Charlie Hebdo qui caricature le prophète Mahomet, une larme à l’œil. Des défilés qui parfois ont dégénéré, comme au Niger, où ils ont fait quatre morts.  A Zinder, deuxième ville du Niger, un policier et trois civils ont été tués lors de manifestations contre le journal satirique français Charlie Hebdo et la publication d’une nouvelle caricature du prophète Mahomet en Une de l’hebdomadaire paru mercredi, ont rapporté vendredi soir des sources policières. « Certains manifestants avaient des arcs et flèches, des gourdins, et ils en ont fait usage. A certains endroits, les affrontements ont été vraiment très violent », rapporte un policier. Le Centre culturel français a été pris pour cible et incendié, ainsi qu’un drapeau français. Trois églises, une catholique et deux protestantes, ont également été saccagées. Le siège d’un parti au pouvoir a aussi été incendié. Plus de 40 personnes ont été blessées dans ces manifestations. Au Pakistan, deuxième pays musulman le plus peuplé au monde, avec 200 millions d’habitants, des rassemblements ont notamment eu lieu à Islamabad, Lahore, Peshawar et Multan, où un drapeau tricolore a été brûlé. A Karachi, le rassemblement, lancé à l’appel des grands partis islamistes du pays, a viré à l’affrontement avec les forces de l’ordre quand une centaine de manifestants ont tenté de s’approcher du consulat français. Un journaliste de l’AFP a été grièvement blessé par balle. Ses jours ne seraient plus en danger. Un policier et un caméraman d’une télévision locale ont également été blessés, plus légèrement. Au Mali, plusieurs milliers de manifestants ont protesté ce vendredi contre la nouvelle caricature du prophète publiée en couverture de Charlie Hebdo cette semaine. C’est le Haut conseil islamique du Mali, la plus haute autorité religieuse du pays, qui avait lancé cet appel à la manifestation.   »La France est un grand pays qui a fait de grandes choses pour le Mali et le Mali restera reconnaissant pour la France« , a déclaré son président, Mahmoud Dicko, pendant la manifestation sur la place de l’Indépendance de Bamako. Mais ces caricatures « sont choquantes, elles divisent, elles créent encore un monde de haine, de méfiance entre les peuples« , a-t-il poursuivi au micro de David Baché. Mahmoud Dicko, imam malien, au micro de David Baché : « Il y a tellement de sujet à caricaturer qui n’est pas le prophète même. Pourquoi choisir Mohammed pour cela ? ». Des milliers de protestataires ont également marché à Alger, où des manifestants ont lancé des pierres et des bouteilles en fin de défilé, blessant plusieurs policiers.   Des dizaines de personnes ont été arrêtées et deux dirigeants islamistes ont été interpellés pour organisation illégale de défilé dans la capitale, où les manifestations sont interdites. Avant ces heurts, des centaines de personnes, dont des femmes et des enfants, avaient défilé à travers la ville et dans le calme au slogan de « Dieu est grand », chantant et brandissant des pancartes où était écrit en français et en arabe : « Je suis Mahomet », allusion au « Je suis Charlie » utilisé en France après l’attentat du 7 janvier contre l’hebdomadaire satirique français ; Attentat qui avait fait 12 morts.

Allemagne : un salaire très minimum

Allemagne : un salaire très minimum

 

C’est vraiment pour faire plaisir aux socio démocrates que Merkel a consenti à créer un salaire minimum. Mais un salaire très minimum de 8.50 euros  brut (9.61 en France au premier janvier) mais aussi parce qu’il ne s’appliquera pas à tous les salariés. Il faut en effet observer que si globalement certains salaires ont augmenté en Allemagne parallèlement des salaires de 3 ou 4 euros par heures demeurent dans certains postes occupés surtout par des travailleurs de l’Est (exemple Bulgares et roumains dans les abattoirs ou lagriculture).  Le salaire minimum  l ne vaudra toutefois vraiment pour tous qu’à partir de 2017 et exclura certaines catégories d’actifs.  La loi votée début juillet par le Parlement allemand fixe son entrée en vigueur au 1er janvier 2015. Une période de transition est prévue pour les secteurs qui sont encore sous le coup d’un accord salarial négocié entre partenaires sociaux. Au 1er janvier 2017, le salaire minimum sera étendu à tous.  Le ministère du Travail assure qu’il gonflera la paie de quelque 3,7 millions de personnes au 1er janvier 2015, et un million de plus au 1er janvier 2017 -sur quelque 39 millions de salariés et une population active de 42 millions de personnes (incluant indépendants et professions libérales).  Le gouvernement a opté pour un même montant sur tout le territoire, qui correspond à un salaire mensuel de 1.473 euros brut pour une personne travaillant 40 heures par semaine.  Au terme d’un âpre marchandage politique, il a toutefois introduit plusieurs exceptions. Les moins de 18 ans sans qualification sont exclus, pour ne pas créer d’incitation à entrer sur le marché du travail au lieu de commencer un apprentissage ou des études. Les apprentis en formation ne peuvent également pas y prétendre. Les stagiaires non plus, si leur stage est inférieur à trois mois et s’il est obligatoire dans le cadre d’une formation professionnelle ou universitaire. La ministre de l’Emploi Andrea Nahles veut mettre fin à l’enchaînement de stages pas ou mal payés, lot de beaucoup de débutants sur le marché du travail. Les chômeurs de longue durée (au chômage depuis plus d’un an) pendant les six mois suivant leur embauche n’y ont pas droit non plus, pour favoriser leur réinsertion sur le marché du travail. Les saisonniers percevront le salaire minimum, mais les agriculteurs ont obtenu sur la dernière ligne droite de pouvoir en déduire le gîte et le couvert. Les livreurs de journaux pourront percevoir en 2015 jusqu’à 25% de moins que le salaire minimum, en 2016 15% de moins, et toucheront 8,50 euros en 2017, même si le salaire plancher légal est supérieur à cette date.  Une commission de neuf personnes (représentants du patronat, des syndicats, économistes), examinera tous les deux ans une éventuelle réévaluation. Le premier examen aura lieu en 2016, pour un ajustement possible au 1er janvier 2017. Les effectifs des douanes, en charge des contrôles sur le marché du travail, seront étoffés, avec la création de 1.600 nouveaux postes. La loi prévoit aussi que soit engagée la responsabilité des entreprises qui font appel à des sous-traitants qui eux-mêmes enfreignent les règles du salaire minimum. « Un entrepreneur ne pourra pas dire ça m’est égal ce que font mes sous-traitants », a dit la ministre.

 

Auto-entrepreneurs : des revenus très modestes

Auto-entrepreneurs : des revenus très modestes

 

Près d’un millions d’inscrits comme tels  un chiffre en hausse mais pas le Pérou car la moyenne des bénéfices est de 4400 euros et  près de 300 000 entrepreneurs n’ont déclaré aucun chiffre d’affaires en 2013.  . Selon les statistiques publiées ce lundi par l’Acoss, on comptait fin décembre 2013 quelque 911.000 autoentrepreneurs dans l’hexagone, soit 11,3% de plus qu’en 2012. Ils représentent la moitié des travailleurs indépendants enregistrés depuis la création de ce dispositif (le régime de l’auto-entrepreneur est entré en vigueur le 1er janvier 2009). D’une année sur l’autre, il y a ainsi eu 92.000 comptes supplémentaires nets (en 2012, le rythme de création nette était de 90.000 comptes). Par rapport aux premières d’existence du statut, le rythme a bien sûr fortement chuté (on comptait 312.000 créations nettes en 2012). Ce ralentissement s’explique par la croissance des radiations, qui touche tous les autoentrepreneurs n’ayant généré aucun chiffre d’affaires durant huit trimestres consécutifs. En 2013, les radiations ont concerné 227.000 autoentrepreneurs, un chiffre en baisse de 7% par rapport à 2012.  Tous les comptes enregistrés ne sont pas pour autant actifs: sur les 911.000 autoentrepreneurs immatriculés, seuls 657.000 (soit 72%) ont déclaré un chiffre d’affaires au cours de l’année 2013. Cette part est toutefois en constante progression, constate l’Acoss, puisque la proportion était de 58% en 2010, 65% en 2011 et 70% en 2012. Une évolution qui trouve son explication dans l’ancienneté moyenne des autoentrepreneurs, qui s’établit fin 2013 à 9,6 trimestres, soit près de 20% de plus que l’année précédente.  Au total, le chiffre d’affaires déclaré par l’ensemble des autoentrepreneurs s’est établi à 6,5 milliards d’euros, en hausse de 10,4% par rapport à 2012. Le rythme de progression tend toutefois à s’essouffler, puisqu’il atteignait 46% en 2011 et 20,5% en 2012. Et moins de quatre autoentrepreneurs sur dix ont déclaré un chiffre d’affaires sur chacun des quatre trimestres.  Autre constat qui montre la fragilité du système, le montant moyen du chiffre d’affaires déclaré marque un repli de 2,8%, à 9064 euros par an. C’est une première depuis le début du dispositif: en 2012, l’évolution était encore légèrement positive (+0,3%) et les années précédentes, les montants avaient fortement augmenté (+31,5% en 2010 et +10,1% en 2011).  Les auto-entrepreneurs enregistrent-ils des bénéfices et combien? Selon l’Acoss, seul un tiers d’entre eux ont eu un bénéfice supérieur à 4500 euros en 2013. Le bénéfice annuel moyen des autoentrepreneurs se situe à 4409 euros, en baisse de 2,8% par rapport à 2012. Par type d’activité, l’Acoss relève que les professions libérales enregistrent des bénéfices plus élevés: 28% ont ainsi un bénéfice supérieur à 7500 euros.

 

Retraites : la vision très optimiste du COR

Retraites : la vision très optimiste du COR

Le conseil d’orientation de retraites (inféodé au gouvernement) donne une vision optimiste du système des retraites : « ça ira mieux en 2025 » ; Un détail toutefois le chômage devra être inférieur à 5%. Avec de telles hypothèses, tout est permis puisque le rapport actifs-retraités change. Bref le contraire de ce qu’avait affirmé la cour des comptes (sur les complémentaires mais c’est la même ^problématique avec le régime général.). Mais le Conseil d’orientation des retraites estime que la situation s’améliore. Le rapport avance d’abord une hypothèse optimiste : notre système de retraite pourrait sortir du rouge d’ici 2025. La dernière réforme votée en 2013, qui prévoit notamment un allongement de la durée de cotisation à 43 ans, pourrait suffire à rééquilibrer les comptes à condition que l’économie redémarre. Il faudrait pour cela que le chômage tombe à 4.5%, ce qui est très optimiste, voire peu réaliste. Le conseil d’orientation des retraites a donc étudié d’autres hypothèses. Si le chômage reste au-dessus de 10%, comme aujourd’hui, alors le système de retraites ne reviendrait pas dans le vert avant 2035 au mieux. Et le conseil d’orientation des retraites s’inquiète surtout pour les régimes de retraites complémentaires, l’Argic et l’Arrco. Ces régimes versent une part importante des pensions de retraites des salariés du privé et il leur manquerait six milliards d’euros d’ici 2018. Un constat partagé par la Cour des comptes puisque dans un rapport à paraître jeudi, elle estime qu’il faudrait notamment repousser de deux ans l’âge de la retraite, et donc travailler jusqu’à 64 ans et non plus 62 pour redresser les comptes des régimes complémentaires.

 

Télécoms: fréquences très haut débit en 2016

Télécoms: fréquences très haut débit en 2016

Avec la mise sur le marché des mobiles des fréquences à très haut débit ce pourrait bien être la mort d’un opérateur. Après l’investissement de la 4G qui est encore loin d’être amorti (d’un cout de 3, 5 milliards), il faudra en effet sortir encore 2 milliards pour ces nouvelles fréquences. Compte tenu de la guerre tarifaire actuelle il n’est pas certain que tous les opérateurs actuels puissent suivre. Le calendrier est désormais connu. Matignon a indiqué ce mercredi 10 décembre que la mise aux enchères des fréquences 700MHz aux opérateurs télécoms se déroulera en décembre 2015.   »Ce transfert permettra d’intensifier le déploiement de l’internet mobile à très haut débit sur le territoire national (…) », explique l’Hôtel Matignon dans un communiqué. « Leur transfert effectif aura lieu entre le 1er octobre 2017 et le 30 juin 2019, à l’exception de quelques zones où ces derniers pourraient les utiliser dès avril 2016. ». Jusque-là utilisées pour la diffusion de la télévision numérique terrestre, ces fréquences dites « en or » doivent être cédées aux opérateurs de télécommunications confrontés à une explosion du trafic sur leurs réseaux.  Ces fréquences sont ainsi susceptibles d’intéresser Orange, Bouygues Telecom, Numericable-SFR ou encore Iliad. Grâce à l’opération, l’Etat espère récolter plus de deux milliards d’euros de recettes déjà inscrites dans le projet de loi de Finances 2015 au titre des crédits pour la Défense. Mais le gouvernement pourrait toutefois faire face aux réticences des opérateurs télécoms. Ces derniers se trouvent actuellement dans une position qui les rend peu enclin à payer au prix fort ces fréquences, expliquait 01net en octobre dernier. En 2012, ils avaient ainsi déjà déboursé pour 3,5 milliards d’euros pour les fréquences située entre 800 et 2.600 MHz, qui doit permettre le développement de la 4G. Néanmoins, de tous les opérateurs, la filiale d’Iliad, Free mobile, dernière venue sur le marché du mobile, est celle qui a le plus intérêt à participer au futur processus de mise aux enchères, dont le calendrier n’a pas été détaillé, en vue de compléter son portefeuille de fréquences. « La mer va se retirer et on va voir ceux qui n’ont pas de maillot », pronostiquait le fondateur-dirigeant d’Iliad Xavier Niel sur BFM Business le mois dernier.   »Parce que là, il va falloir remettre de l’argent pour acheter du spectre et là, on va voir quels sont les investisseurs de long terme dans les télécoms », avait-il ajouté.

Effets 35 heures sur l’emploi : un rapport très approximatif et politique

Effets 35 heures sur l’emploi  : un rapport très approximatif et politique  

Le rapport de la députée socialiste Barbara Romagnan conclut que les 35 heures ont été bénéfiques à l’emploi.  Cette députée (membre des frondeurs) a certainement de grande compétences économiques puisqu’elle est enseignante (en philo !) ; une manière sans doute d’utiliser les compétences au PS ! On a jamais autant crée d’emploi que pendant la période 1997 -2002 affirme-t-elle. Pas étonnant la croissance n’a jamais été auusi forte ; L’INSEE avait indiqué  que 350 000 emplois auraient  été créés. Elle reprend donc ce chiffre. Or méthodologiquement tout chiffrage est plus que discutable ; Pourquoi ? Parce qu’il faudrait comparer la période avec 35 heures avec une période sans 35 heures dans le même environnement économique. En outre, la réduction du temps de travail a pu peut-être favoriser certaines embauches au moment de ma mise en oeuvre des 35 heures mais combien en ont –elles détruit ensuite du fait de la perte de compétitivité ? Tant que l’assemblée ne pourra pas s’appuyer sur les travaux d’un institut d’études indépendant on pourra toujours fortement douter de ce type de rapport très politique. Manuel Valls a prévenu dimanche: il est hors de question de remettre en cause les 35 heures. Pour apporter de l’eau à son moulin, le Premier ministre va bientôt pouvoir s’appuyer sur les conclusions d’un rapport parlementaire mené par la députée socialiste Barbara Romagnan, qui appartient au groupe des « frondeurs ». Ce rapport, qui conclut les travaux de la commission d’enquête sur le sujet, ne doit être publié que la semaine prochaine. Mais la députée PS en a déjà révélé les grandes lignes. Barbara Romagnan  a ainsi indiqué à l’AFP que son rapport juge que les 35 heures ont été « efficaces » pour lutter contre le chômage, et que le texte a été approuvé à 12 voix contre 4 au sein de la commission ( vote qui scientifiquement n’apporte strictement rien !)

Jeunes très diplômés : 30% de la promo 2013 sans emploi

Jeunes très diplômés : 30% de la promo 2013 sans emploi

 

Les jeunes les plus diplômés peinent, eux aussi, à s’insérer sur le marché du travail : au printemps dernier, un tiers de la promotion 2013 n’avait toujours pas décroché de premier emploi, selon l’enquête annuelle de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC). Moins d’un an après leur sortie de l’enseignement supérieur, 37% des diplômés 2013 de niveau Bac +5 et plus étaient toujours sans emploi, 29% n’avaient pas encore signé le moindre contrat. Les 63% restant étaient en emploi, un niveau stable par rapport aux diplômés 2012.  Ce taux d’emploi, en fort recul par rapport aux promotions 2010 (72%) et 2011 (70%), est proche du plus bas niveau (60%) enregistré au début de la crise par les diplômés 2009. « Ce taux d’emploi n’est pas bon, certes, mais il reste très supérieur à celui des autres jeunes », nuance le directeur général de l’APEC, Jean-Marie Marx, pour qui « le diplôme reste un passeport pour l’emploi ». Cette morosité pourrait perdurer, selon Jean-Marie Marx : « Il y a fort à parier que la promo 2014 se retrouve dans les mêmes eaux en termes d’insertion. »

Ebola : des chiffres très approximatifs

Ebola : des chiffres très approximatifs

Officiellement Le virus Ebola a franchi la barre des 1.000 morts dans l’Ouest de l’Afrique, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), publié mardi matin. Cependant ce chiffre est très approximatif comme l’est celui concernant la principale cause de mortalité africaine  que constitue le paludisme. Pour le  paludisme les chiffres varient de 700  000 à 1,2 millions par an dont 80% de décès pour l’Afrique. En réalité, nombre de victimes africaines décèdent sans qu’on connaisse les causes ; Or le paludisme serait responsable de 80% des maladies en Afrique. Nombre de victimes décèdent chez elles sans même avoir consulté un médecin, d’autres dans des petits hôpitaux désuets  ou les patients  sont contraints de payer analyses, médicaments et autres fournitures. Du coup, beaucoup de malades évitent hôpital. Mais même dans ces hôpitaux faute d’analyse, on ne se sait pas toujours de quoi est mort un patient. Come Ebola présente certains symptômes comparable au paludisme ce chiffre de 100 avancé par l’OME est donc très approximatif et même fantaisiste car il est évident que les autorités locales ont intérêt à sous-estiment le nombre de victimes pour ne pas subir d’éventuels blocus. La semaine dernière, 52 nouveaux décès ont été enregistrés et 69 nouveaux cas recensés. Le Liberia, la Guinée, le Nigeria et la Sierre Leone sont actuellement les quatre pays touchés par l’épidémie. Depuis le début de l’année, 1.848 cas ont ainsi été dénombrés, et 54% des personnes infectées ont déjà été tuées par cette fièvre hémorragique. Lundi, huit agents de santé chinois ont été placés en quarantaine en Sierra Leone après avoir soigné des malades. Ces derniers jours, des patients présentant des symptômes proches de ceux d’Ebola ont été placés en quarantaine dans certains pays en Afrique comme en Europe et en Asie, mais les résultats des tests ont exclu la présence du virus, comme au Bénin et en Roumanie. L’analyse était toujours en cours lundi soir pour un Allemand en isolement au Rwanda. Le prêtre espagnol Miguel Pajares, âgé de 75 ans, qui travaillait dans un hôpital de Monrovia (Liberia) est mort mardi à Madrid, où il avait été rapatrié jeudi dernier. Un religieux ghanéen, qui travaillait au même endroit, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi. Il s’agit du troisième décès parmi le personnel de cet hôpital catholique. L’OMS, qui va recevoir cinq millions de dollars (3,7 millions d’euros) d’aide du Koweït, cherche à définir une position devant les appels pressants à utiliser des médicaments non autorisés pour tenter de sauver les malades. Lundi dans la soirée, le Liberia a annoncé avoir reçu de la part des Etats-Unis une promesse de lui livrer des échantillons du sérum expérimental utilisé pour deux Américains atteints de cette fièvre et qui a donné de bons résultats sur des singes. Le traitement, qui n’a jamais été testé sur l’homme avant l’épidémie, doit être apporté au Liberia par un émissaire du gouvernement américain dans le courant de la semaine. C’est à cette heure le principal motif d’espoir des organisations sanitaires.

 

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