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Economie et Croissance : reprise très timide en Europe

Economie et Croissance : reprise très timide en Europe

Finalement, dans l’ensemble de la zone euro, la croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre avec un PIB en hausse de 0,3% par rapport au trimestre précédent, selon Eurostat. Les analystes interrogés par Bloomberg et Factset s’attendaient à une croissance de 0,1% sur les trois premiers mois de l’année. Selon les chiffres de l’institut européen des statistiques, le PIB avait reculé de 0,1% lors des deux trimestres précédents, soit une récession technique au deuxième semestre 2023.Les perspectives de croissance restent cependant menacées par les perspectives géo stratégique (guerre en Ukraine, Gaza et pétrole) et économiques internationales (notamment net tassement de l’activité en Chine et en Allemagne).

La croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre dans la zone euro. Par ailleurs, le Royaume-Uni est sorti de la récession : son produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,6% lors des trois premiers mois de l’année, alors que les économistes tablaient sur une progression de 0,4% au premier trimestre de 2024. Cette performance intervient alors que la croissance a également été meilleure que prévu également en Allemagne sur cette période, avec une progression de 0,2% du PIB au premier trimestre 2024 après un recul en fin d’année dernière et sur l’ensemble de l’année 2023, selon des chiffres officiels. Le taux de croissance de la première économie européenne est un peu meilleur que les prévisions de Factset, qui attendait une progression de 0,1%. Le PIB avait reculé de 0,5% au quatrième trimestre par rapport au précédent, selon un chiffre révisé à la baisse, contre un taux de – 0,3% annoncé précédemment.

Même chose en France, puisque le PIB a progressé de 0,2% au premier trimestre, soutenu par la consommation des ménages et les investissements des entreprises, selon l’Insee, qui avait précédemment annoncé une prévision d’une croissance nulle entre janvier et mars. Plus optimiste, la Banque de France tablait sur une progression de 0,2%.

Au dernier trimestre 2023, l’économie française avait enregistré une croissance de 0,1%.

L’économie espagnole a quant à elle démarré l’année 2024 sur les chapeaux de roues, avec une croissance de 0,7% au premier trimestre, portée notamment par la hausse des exportations, selon une estimation de l’Institut national des statistiques (INE). Ce taux est identique à celui du quatrième trimestre 2023, revu à la hausse de 0,1 point.

L’Italie a vu son PIB augmenter de 0,3% au premier trimestre, grâce à la bonne tenue de tous les secteurs d’activité, selon l’Institut national des statistiques (Istat). Le gouvernement de Giorgia Meloni avait abaissé début avril ses prévisions de croissance pour 2024, tablant sur une hausse du PIB de 1%, suivie de 1,2% en 2025.

Les objectifs de croissance de Rome pour 2024, jugés ambitieux par les analystes, sont nettement supérieurs aux prévisions de la Banque d’Italie, qui table sur seulement 0,6%. La Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI) prévoient 0,7%.

Au Portugal, le PIB a progressé de 0,7% par rapport aux trois derniers mois de 2023, et de 1,4% au premier trimestre sur un an, selon l’Institut national des statistiques (Ine). Ce taux est en ligne avec les estimations de la majorité des analystes cités dans les médias portugais qui tablaient sur une hausse entre 1 et 2,1%.

Finalement, dans l’ensemble de la zone euro, la croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre avec un PIB en hausse de 0,3% par rapport au trimestre précédent, selon Eurostat. Les analystes interrogés par Bloomberg et Factset s’attendaient à une croissance de 0,1% sur les trois premiers mois de l’année. Selon les chiffres de l’institut européen des statistiques, le PIB avait reculé de 0,1% lors des deux trimestres précédents, soit une récession technique au deuxième semestre 2023.

Dans le même temps, la croissance du PIB des Etats-Unis a déçu au premier trimestre 2024, ralentissant plus qu’attendu et atteignant même son plus bas niveau depuis près de deux ans, après une année 2023 qui avait surpassé toutes les espérances.

La croissance américaine a ralenti à 1,6% en rythme annualisé sur les trois mois de janvier à mars, contre 3,4% au quatrième trimestre 2023. Ces données sont ajustées de l’inflation, c’est-à-dire que le calcul exclut les effets de la hausse des prix. Une croissance de 2,2% était attendue, selon le consensus de Market Watch.

Les Etats-Unis publient leur croissance en rythme annualisé, qui compare le PIB à celui du trimestre précédent puis projette l’évolution sur l’année entière à ce rythme. Mais en la comparant simplement au trimestre précédent, comme le font d’autres économies avancées, la croissance est de 0,4%.

Le chiffre de 1,6% aurait pu être une bonne nouvelle aux yeux des investisseurs, qui pensent que si l’économie donne des signes de faiblesse, la Fed sera plus encline à baisser ses taux d’intérêt directeurs. Mais dans le même temps, l’inflation sous-jacente, qui exclut les variations de l’énergie et de l’alimentation, a été plus forte qu’attendu.

Croissance : reprise très timide en Europe

Croissance : reprise très timide en Europe

Finalement, dans l’ensemble de la zone euro, la croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre avec un PIB en hausse de 0,3% par rapport au trimestre précédent, selon Eurostat. Les analystes interrogés par Bloomberg et Factset s’attendaient à une croissance de 0,1% sur les trois premiers mois de l’année. Selon les chiffres de l’institut européen des statistiques, le PIB avait reculé de 0,1% lors des deux trimestres précédents, soit une récession technique au deuxième semestre 2023.Les perspectives de croissance restent cependant menacées par les perspectives géo stratégique (guerre en Ukraine, Gaza et pétrole) et économiques internationales (notamment net tassement de l’activité en Chine et en Allemagne).

La croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre dans la zone euro. Par ailleurs, le Royaume-Uni est sorti de la récession : son produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,6% lors des trois premiers mois de l’année, alors que les économistes tablaient sur une progression de 0,4% au premier trimestre de 2024. Cette performance intervient alors que la croissance a également été meilleure que prévu également en Allemagne sur cette période, avec une progression de 0,2% du PIB au premier trimestre 2024 après un recul en fin d’année dernière et sur l’ensemble de l’année 2023, selon des chiffres officiels. Le taux de croissance de la première économie européenne est un peu meilleur que les prévisions de Factset, qui attendait une progression de 0,1%. Le PIB avait reculé de 0,5% au quatrième trimestre par rapport au précédent, selon un chiffre révisé à la baisse, contre un taux de – 0,3% annoncé précédemment.

 

Même chose en France, puisque le PIB a progressé de 0,2% au premier trimestre, soutenu par la consommation des ménages et les investissements des entreprises, selon l’Insee, qui avait précédemment annoncé une prévision d’une croissance nulle entre janvier et mars. Plus optimiste, la Banque de France tablait sur une progression de 0,2%.

Au dernier trimestre 2023, l’économie française avait enregistré une croissance de 0,1%.

L’économie espagnole a quant à elle démarré l’année 2024 sur les chapeaux de roues, avec une croissance de 0,7% au premier trimestre, portée notamment par la hausse des exportations, selon une estimation de l’Institut national des statistiques (INE). Ce taux est identique à celui du quatrième trimestre 2023, revu à la hausse de 0,1 point.

L’Italie a vu son PIB augmenter de 0,3% au premier trimestre, grâce à la bonne tenue de tous les secteurs d’activité, selon l’Institut national des statistiques (Istat). Le gouvernement de Giorgia Meloni avait abaissé début avril ses prévisions de croissance pour 2024, tablant sur une hausse du PIB de 1%, suivie de 1,2% en 2025.

Les objectifs de croissance de Rome pour 2024, jugés ambitieux par les analystes, sont nettement supérieurs aux prévisions de la Banque d’Italie, qui table sur seulement 0,6%. La Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI) prévoient 0,7%.

Au Portugal, le PIB a progressé de 0,7% par rapport aux trois derniers mois de 2023, et de 1,4% au premier trimestre sur un an, selon l’Institut national des statistiques (Ine). Ce taux est en ligne avec les estimations de la majorité des analystes cités dans les médias portugais qui tablaient sur une hausse entre 1 et 2,1%.

Finalement, dans l’ensemble de la zone euro, la croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre avec un PIB en hausse de 0,3% par rapport au trimestre précédent, selon Eurostat. Les analystes interrogés par Bloomberg et Factset s’attendaient à une croissance de 0,1% sur les trois premiers mois de l’année. Selon les chiffres de l’institut européen des statistiques, le PIB avait reculé de 0,1% lors des deux trimestres précédents, soit une récession technique au deuxième semestre 2023.

Dans le même temps, la croissance du PIB des Etats-Unis a déçu au premier trimestre 2024, ralentissant plus qu’attendu et atteignant même son plus bas niveau depuis près de deux ans, après une année 2023 qui avait surpassé toutes les espérances.

La croissance américaine a ralenti à 1,6% en rythme annualisé sur les trois mois de janvier à mars, contre 3,4% au quatrième trimestre 2023. Ces données sont ajustées de l’inflation, c’est-à-dire que le calcul exclut les effets de la hausse des prix. Une croissance de 2,2% était attendue, selon le consensus de Market Watch.

Les Etats-Unis publient leur croissance en rythme annualisé, qui compare le PIB à celui du trimestre précédent puis projette l’évolution sur l’année entière à ce rythme. Mais en la comparant simplement au trimestre précédent, comme le font d’autres économies avancées, la croissance est de 0,4%.

Le chiffre de 1,6% aurait pu être une bonne nouvelle aux yeux des investisseurs, qui pensent que si l’économie donne des signes de faiblesse, la Fed sera plus encline à baisser ses taux d’intérêt directeurs. Mais dans le même temps, l’inflation sous-jacente, qui exclut les variations de l’énergie et de l’alimentation, a été plus forte qu’attendu.

Croissance économie: reprise très timide en Europe

Croissance : reprise très timide en Europe

Finalement, dans l’ensemble de la zone euro, la croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre avec un PIB en hausse de 0,3% par rapport au trimestre précédent, selon Eurostat. Les analystes interrogés par Bloomberg et Factset s’attendaient à une croissance de 0,1% sur les trois premiers mois de l’année. Selon les chiffres de l’institut européen des statistiques, le PIB avait reculé de 0,1% lors des deux trimestres précédents, soit une récession technique au deuxième semestre 2023.Les perspectives de croissance restent cependant menacées par les perspectives géo stratégique (guerre en Ukraine, Gaza et pétrole) et économiques internationales (notamment net tassement de l’activité en Chine et en Allemagne).

La croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre dans la zone euro. Par ailleurs, le Royaume-Uni est sorti de la récession : son produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,6% lors des trois premiers mois de l’année, alors que les économistes tablaient sur une progression de 0,4% au premier trimestre de 2024. Cette performance intervient alors que la croissance a également été meilleure que prévu également en Allemagne sur cette période, avec une progression de 0,2% du PIB au premier trimestre 2024 après un recul en fin d’année dernière et sur l’ensemble de l’année 2023, selon des chiffres officiels. Le taux de croissance de la première économie européenne est un peu meilleur que les prévisions de Factset, qui attendait une progression de 0,1%. Le PIB avait reculé de 0,5% au quatrième trimestre par rapport au précédent, selon un chiffre révisé à la baisse, contre un taux de – 0,3% annoncé précédemment.

 

Même chose en France, puisque le PIB a progressé de 0,2% au premier trimestre, soutenu par la consommation des ménages et les investissements des entreprises, selon l’Insee, qui avait précédemment annoncé une prévision d’une croissance nulle entre janvier et mars. Plus optimiste, la Banque de France tablait sur une progression de 0,2%.

Au dernier trimestre 2023, l’économie française avait enregistré une croissance de 0,1%.

L’économie espagnole a quant à elle démarré l’année 2024 sur les chapeaux de roues, avec une croissance de 0,7% au premier trimestre, portée notamment par la hausse des exportations, selon une estimation de l’Institut national des statistiques (INE). Ce taux est identique à celui du quatrième trimestre 2023, revu à la hausse de 0,1 point.

L’Italie a vu son PIB augmenter de 0,3% au premier trimestre, grâce à la bonne tenue de tous les secteurs d’activité, selon l’Institut national des statistiques (Istat). Le gouvernement de Giorgia Meloni avait abaissé début avril ses prévisions de croissance pour 2024, tablant sur une hausse du PIB de 1%, suivie de 1,2% en 2025.

Les objectifs de croissance de Rome pour 2024, jugés ambitieux par les analystes, sont nettement supérieurs aux prévisions de la Banque d’Italie, qui table sur seulement 0,6%. La Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI) prévoient 0,7%.

Au Portugal, le PIB a progressé de 0,7% par rapport aux trois derniers mois de 2023, et de 1,4% au premier trimestre sur un an, selon l’Institut national des statistiques (Ine). Ce taux est en ligne avec les estimations de la majorité des analystes cités dans les médias portugais qui tablaient sur une hausse entre 1 et 2,1%.

Finalement, dans l’ensemble de la zone euro, la croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre avec un PIB en hausse de 0,3% par rapport au trimestre précédent, selon Eurostat. Les analystes interrogés par Bloomberg et Factset s’attendaient à une croissance de 0,1% sur les trois premiers mois de l’année. Selon les chiffres de l’institut européen des statistiques, le PIB avait reculé de 0,1% lors des deux trimestres précédents, soit une récession technique au deuxième semestre 2023.

Dans le même temps, la croissance du PIB des Etats-Unis a déçu au premier trimestre 2024, ralentissant plus qu’attendu et atteignant même son plus bas niveau depuis près de deux ans, après une année 2023 qui avait surpassé toutes les espérances.

La croissance américaine a ralenti à 1,6% en rythme annualisé sur les trois mois de janvier à mars, contre 3,4% au quatrième trimestre 2023. Ces données sont ajustées de l’inflation, c’est-à-dire que le calcul exclut les effets de la hausse des prix. Une croissance de 2,2% était attendue, selon le consensus de Market Watch.

Les Etats-Unis publient leur croissance en rythme annualisé, qui compare le PIB à celui du trimestre précédent puis projette l’évolution sur l’année entière à ce rythme. Mais en la comparant simplement au trimestre précédent, comme le font d’autres économies avancées, la croissance est de 0,4%.

Le chiffre de 1,6% aurait pu être une bonne nouvelle aux yeux des investisseurs, qui pensent que si l’économie donne des signes de faiblesse, la Fed sera plus encline à baisser ses taux d’intérêt directeurs. Mais dans le même temps, l’inflation sous-jacente, qui exclut les variations de l’énergie et de l’alimentation, a été plus forte qu’attendu.

Croissance : reprise très timide en Europe

Croissance : reprise très timide en Europe

Finalement, dans l’ensemble de la zone euro, la croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre avec un PIB en hausse de 0,3% par rapport au trimestre précédent, selon Eurostat. Les analystes interrogés par Bloomberg et Factset s’attendaient à une croissance de 0,1% sur les trois premiers mois de l’année. Selon les chiffres de l’institut européen des statistiques, le PIB avait reculé de 0,1% lors des deux trimestres précédents, soit une récession technique au deuxième semestre 2023.

La croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre dans la zone euro. Par ailleurs, le Royaume-Uni est sorti de la récession : son produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,6% lors des trois premiers mois de l’année, alors que les économistes tablaient sur une progression de 0,4% au premier trimestre de 2024. Cette performance intervient alors que la croissance a également été meilleure que prévu également en Allemagne sur cette période, avec une progression de 0,2% du PIB au premier trimestre 2024 après un recul en fin d’année dernière et sur l’ensemble de l’année 2023, selon des chiffres officiels. Le taux de croissance de la première économie européenne est un peu meilleur que les prévisions de Factset, qui attendait une progression de 0,1%. Le PIB avait reculé de 0,5% au quatrième trimestre par rapport au précédent, selon un chiffre révisé à la baisse, contre un taux de – 0,3% annoncé précédemment.

 

Même chose en France, puisque le PIB a progressé de 0,2% au premier trimestre, soutenu par la consommation des ménages et les investissements des entreprises, selon l’Insee, qui avait précédemment annoncé une prévision d’une croissance nulle entre janvier et mars. Plus optimiste, la Banque de France tablait sur une progression de 0,2%.

Au dernier trimestre 2023, l’économie française avait enregistré une croissance de 0,1%.

L’économie espagnole a quant à elle démarré l’année 2024 sur les chapeaux de roues, avec une croissance de 0,7% au premier trimestre, portée notamment par la hausse des exportations, selon une estimation de l’Institut national des statistiques (INE). Ce taux est identique à celui du quatrième trimestre 2023, revu à la hausse de 0,1 point.

L’Italie a vu son PIB augmenter de 0,3% au premier trimestre, grâce à la bonne tenue de tous les secteurs d’activité, selon l’Institut national des statistiques (Istat). Le gouvernement de Giorgia Meloni avait abaissé début avril ses prévisions de croissance pour 2024, tablant sur une hausse du PIB de 1%, suivie de 1,2% en 2025.

Les objectifs de croissance de Rome pour 2024, jugés ambitieux par les analystes, sont nettement supérieurs aux prévisions de la Banque d’Italie, qui table sur seulement 0,6%. La Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI) prévoient 0,7%.

Au Portugal, le PIB a progressé de 0,7% par rapport aux trois derniers mois de 2023, et de 1,4% au premier trimestre sur un an, selon l’Institut national des statistiques (Ine). Ce taux est en ligne avec les estimations de la majorité des analystes cités dans les médias portugais qui tablaient sur une hausse entre 1 et 2,1%.

Finalement, dans l’ensemble de la zone euro, la croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre avec un PIB en hausse de 0,3% par rapport au trimestre précédent, selon Eurostat. Les analystes interrogés par Bloomberg et Factset s’attendaient à une croissance de 0,1% sur les trois premiers mois de l’année. Selon les chiffres de l’institut européen des statistiques, le PIB avait reculé de 0,1% lors des deux trimestres précédents, soit une récession technique au deuxième semestre 2023.

Dans le même temps, la croissance du PIB des Etats-Unis a déçu au premier trimestre 2024, ralentissant plus qu’attendu et atteignant même son plus bas niveau depuis près de deux ans, après une année 2023 qui avait surpassé toutes les espérances.

La croissance américaine a ralenti à 1,6% en rythme annualisé sur les trois mois de janvier à mars, contre 3,4% au quatrième trimestre 2023. Ces données sont ajustées de l’inflation, c’est-à-dire que le calcul exclut les effets de la hausse des prix. Une croissance de 2,2% était attendue, selon le consensus de Market Watch.

Les Etats-Unis publient leur croissance en rythme annualisé, qui compare le PIB à celui du trimestre précédent puis projette l’évolution sur l’année entière à ce rythme. Mais en la comparant simplement au trimestre précédent, comme le font d’autres économies avancées, la croissance est de 0,4%.

Le chiffre de 1,6% aurait pu être une bonne nouvelle aux yeux des investisseurs, qui pensent que si l’économie donne des signes de faiblesse, la Fed sera plus encline à baisser ses taux d’intérêt directeurs. Mais dans le même temps, l’inflation sous-jacente, qui exclut les variations de l’énergie et de l’alimentation, a été plus forte qu’attendu.

JO : les Français pas très enthousiastes

JO : les Français pas très enthousiastes

 

Preuve que les Français sont surtout préoccupé par d’autres sujets comme l’inflation, la sécurité ou encore la situation géopolitique, un sondage montre que les sondés sont pour l’instant assez peu enthousiaste vis-à-vis de la perspective des JO en France cette année. Un sondage Viavoice dévoilé lundi aux Assises du journalisme de Tours révèle que moins de la moitié des Français ont hâte des Jeux olympiques disputés à Paris cet été, et 57% disent les attendre avec peu ou aucune impatience.
Un peu moins de quatre Français sur dix (37%) déclarent attendre «avec beaucoup» ou «un peu d’impatience» les Jeux olympiques (26 juillet-11 août), selon un sondage Viavoice pour Ouest France, Radio France, France Télévisions et France Médias Monde, dévoilé lundi aux Assises du journalisme de Tours.

 

Selon cette étude, moins de la moitié des sondés (45%) s’informent régulièrement sur le sport et son actualité et 35% «rarement», tandis que 20% ne suivent «jamais» le sport. 61% des hommes interrogés déclarent s’informer régulièrement sur le sport, contre 30% des femmes.

Sans surprise, le sport le plus suivi est le football, cité par 43% des 353 sondés suivant un sport particulier quasi quotidiennement, loin devant le rugby (15%) et le tennis (7%).
Autre enseignement: 76% des répondants estiment que les journalistes de sport doivent être neutres et ne pas afficher leur préférence. Mais la donne change quand des équipes ou athlètes français sont en lice, 45% des sondés attendant alors des journalistes et commentateurs qu’ils «soient supporters» et «montrent leur préférence».

Sondage réalisé auprès d’un échantillon de 1.001 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine, selon la méthode des quotas.

Olivier Véran, un reclassement pas très esthétique

Olivier Véran, un reclassement pas très esthétique

Peut-être parce que les rémunérations de députés sont insuffisantes, Olivier Ferrand ancien ministre de la santé va parallèlement faire de la médecine esthétique au moins un jour par semaine. De quoi sans doute arrondir les fins de mois mais  un peu en contradiction d’une part avec l’éthique de la médecine, d’autre part avec la crise des effectifs des praticiens. 

 

Pour le docteur Jérôme Marty : « On a cru que c’était le Gorafi (site d’actualité parodique) quand on a vu ça. Honnêtement, on n’y a pas cru », a expliqué le président du syndicat Union française pour une médecine libre.

Avant de tacler: « Quand on connaît la crise sanitaire que l’on vit avec des patients qui mettent des mois et des mois pour obtenir des spécialistes, que ces choses-là sont les conséquences des politiques qu’a menées monsieur Véran, on a quand même le courage de rester dans son métier. »

« Le symbole est terrible », a jugé ce jeudi sur BFMTV le cardiologue Olivier Milleron, membre du collectif inter-hôpitaux. « C’est un ministre de la Santé, au cœur du Covid, qui a demandé aux soignants de faire des sacrifices [...] Il part dans le privé pour faire de la médecine lucrative.”

« C’est 15% de la population adulte française qui a recours à des soins de médecine esthétique et c’est quelque chose qui ne doit pas être dénigré », a également argué l’Isérois auprès de l’AFP ce mardi. Et d’évoquer ces « Français qui souffrent », que ce soit en raison d’une « cicatrice sur le visage », d’un « vieillissement accéléré lié à la ménopause » ou d’une « calvitie précoce » !!!

 

Attaque très stratégique et mortelle sur Odessa par les Russes

Ukraine: Attaque très stratégique et mortelle sur Odessa par les Russes

Deux attaques dévastatrices ayant fait 20 morts et 70 blessés ont été enregistrés sur Odessa. Un port tout à fait stratégique sur le plan militaire mais aussi économique car c’est la clé pour l’ouverture sur la mer Noire.

Il s’agit de la troisième attaque mortelle depuis début mars sur Odessa.

Le 3 mars, une frappe de drone sur un immeuble d’habitation a fait 12 morts, dont cinq enfants, et le 6 mars un bombardement a fait cinq morts, au moment où le président Zelensky et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis étaient en déplacement dans cette ville.

Ces derniers mois la Russie a multiplié les attaques sur la ville et son port, une plateforme essentielle pour les exportations céréalières ukrainiennes en mer Noire via un couloir maritime instauré par Kiev après la sortie de Moscou d’un accord qui permettait à l’Ukraine d’exporter sa production.

 

Cinéma- »Anatomie d’une chute » : un film très ordinaire

Cinéma- »Anatomie d’une chute » : un film très ordinaire

La plupart des critiques se sont enflammés à propos du film « anatomie d’une chute » couronnée aux Césars et aux Oscars. De quoi vraiment s’étonner car le film est très ordinaire et même ennuyeux. D’abord la mise en scène est très minimaliste, on passe l’essentiel du temps au tribunal et dans un appartement. Le scénario est très mince et on ne croit pas un instant à l’intrigue. Les séances au tribunal sont assez caricaturales notamment de la part du procureur qui en fait des tonnes. Félicitations toutefois à l’avocat beaucoup plus sobre et juste. Et quelle idée d’avoir mélangé en permanence anglais et français ! Pour faire international ? Bref un film ordinaire et même ennuyeux dont on aurait pu supprimer 45 minutes. En plus,  avec des prétentions intellectuelles   que la réalisatrice ne peut visiblement assumer ( le rapport à l’écriture et la rengaine du manque de temps). Finalement un film sur les rapports assez convenus dans le couple qui ne méritait certainement pas ces récompenses.

 

« Anatomie d’une chute » : un film très ordinaire

« Anatomie d’une chute » : un film très ordinaire

La plupart des critiques se sont enflammés à propos du film « anatomie d’une chute » couronnée aux Césars et aux Oscars. De quoi vraiment s’étonner car le film est très ordinaire et même ennuyeux. D’abord la mise en scène est très minimaliste, on passe l’essentiel du temps au tribunal et dans un appartement. Le scénario est très mince et on ne croit pas un instant à l’intrigue. Les séances au tribunal sont assez caricaturales notamment de la part du procureur qui en fait des tonnes. Félicitations toutefois à l’avocat beaucoup plus sobre et juste. Et quelle idée d’avoir mélangé en permanence anglais et français ! Pour faire international ? Bref un film ordinaire et même ennuyeux dont on aurait pu supprimer 45 minutes. En plus,  avec des prétentions intellectuelles   que la réalisatrice ne peut visiblement assumer ( le rapport à l’écriture et la rengaine du manque de temps). Finalement un film sur les rapports assez convenus dans le couple qui ne méritait certainement pas ces récompenses.

 

« Prix plancher Agriculture »: un discours aussi très ambigu de la part de Lidl

« Prix plancher Agriculture »: un discours aussi très ambigu de la part de Lidl

 

Un discours très ambigu d’une façon générale  concernant la fameuse proposition de prix plancher. On ne sait pas si on parle d’indicateurs de couts, de tarification de référence ou de prix obligatoire. De toute façon une solution illusoire. En plus une idée démagogique qui favoriserait les importations par manque de compétitivité. De ce point de vue, l’ambiguïté d’un grand distributeur comme LIDL révèle les hypocrisies à ce sujet. Le patron de LIDL s’excuse d’avoir parlé de prix plancher mais son propos est particulièrement confus:

 

MICHEL BIERO patron de LIDL- Je n’ai jamais parlé de « prix planchers », qui peuvent effectivement devenir des prix plafonds, mais de « prix minimums garantis ». Lidl en a eu l’idée dès 2018, lorsque nous avons proposé trois amendements à la loi Egalim I (non retenus, ndlr) : l’instauration de prix minimums garantis, mais aussi de prix minimums de vente pour les distributeurs et d’une interdiction de promotions pour les produits issus de l’élevage. Ces « prix minimum garantis » seraient des prix de référence basés sur les indicateurs des coûts moyens de production que les premiers acheteurs de la matière première agricole seraient tenus de respecter. En cas d’achat à un prix inférieur, ils devraient prouver à l’Etat que le producteur ne vend pas à perte. 

Le patron de LIDE oublie la question de la compétence de l’État, de ses moyens d’action et de l’acceptabilité de la gestion de ses prix de référence dits garantis ; garantis par qui ?   la sécurité sociale ?

Il serait temps que les grands patrons de la distribution se taisent un peu au lieu de profiter de la crise pour se faire de la pub gratuite alors qu’ils ont largement alimenté et profité de l’inflation.

 

Patrimoine des Français : Une moyenne de près de 500 000 € mais très inégale

Patrimoine des Français : Une moyenne de près de 500 000 € mais très inégale

 Un chiffre impressionnant en moyenne de 500 000 € pour le patrimoine des Français mais répartis de façon très inégalitaire et en plus qui résulte surtout de l’envolée folle des prix de l’immobilier.

Dans son dernier rapport, la Banque de France annonce que le patrimoine net de tous les ménages français s’est envolé ces 15 dernières années, passant de 8712 milliards d’euros en 2009 à 14.041 milliards d’euros lors du deuxième trimestre 2023. Cela représente une hausse de 61% en euros courants (c’est-à-dire pas corrigés par rapport à l’inflation) et de 23% en euros constants (ajustés en fonction de l’inflation). À noter qu’une augmentation spectaculaire a eu lieu entre 2009 et 2021 (de 8712 à 14.076 milliards d’euros), avant de se stabiliser après la crise du Covid-19. Désormais, le patrimoine net moyen d’un ménage se chiffre à 446.000 euros (+ 48% en euros courants, + 13% en euros constants depuis fin 2009).

Pour autant, cette hausse de la richesse ne s’est pas faite de manière homogène. Elle a, sans surprise, profité aux plus fortunés, notamment du fait de la forte croissance du prix de l’immobilier. Les 60% des foyers les plus riches détiennent, en effet, 99% du total de l’immobilier net d’emprunts. Dans une moindre mesure, cette tendance s’explique aussi par la progression de la valeur du patrimoine professionnel, celle des dépôts ou encore celle de l’assurance-vie et retraite.

Toujours est-il que la moitié des ménages vivant en France détiennent 95% du patrimoine total, et les 10% des ménages les plus fortunés possèdent plus de la moitié du patrimoine total. Les 10% de Français avec les plus grandes fortunes possèdent 7609 milliards d’euros (soit 54,2% de l’ensemble des richesses), alors qu’ils ne possédaient « que » 4593 milliards d’euros (soit 52,7%) en 2009. L’indice de Gini – indicateur synthétique permettant de rendre compte du niveau d’inégalité pour une variable et sur une population donnée – a gagné 0,7 point sur la période (70,0% en 2009, contre 70,7% au deuxième trimestre 2023).

D’ailleurs, la médiane est la parfaite illustration de ces disparités. Alors que le montant moyen du patrimoine d’un habitant de l’Hexagone et des territoires d’outre-mer est de 446.000 euros, la médiane n’est, elle, que de 185.000 euros. Cela signifie que la moitié des ménages français dispose d’un patrimoine égal ou inférieur à 185.000 euros. D’ailleurs, elle n’a augmenté que de 5% en euros constants ces quinze dernières années.

Dans les faits, le patrimoine est beaucoup plus inégalement réparti en France que les revenus. Par exemple, « les 10% des ménages qui perçoivent les plus hauts revenus disposent d’un revenu disponible moyen « seulement » trois fois supérieur au revenu médian 13, les 10% des ménages les plus fortunés possèdent en moyenne près de huit fois le patrimoine médian », note la Banque de France.

Crise Agriculture : des situations très différentes

Crise Agriculture : des situations très différentes

Les mouvements sociaux, dont celui des agriculteurs, expriment l’impossibilité d’une vie décente. En cause, le retrait de l’Etat face à la globalisation, estiment les économistes Robert Boyer, Thierry Pouch et Marine Raffray, dans une tribune au « Monde ».

 

Les vigoureuses et persistantes protestations des agriculteurs, en France comme dans d’autres Etats membres de l’Union européenne (UE), désignent-elles une crise sectorielle de plus, liée à un persistant et traditionnel archaïsme ? Rien ne serait plus faux, car ces manifestations témoignent, au contraire, d’une crise de la modernité qui a désarticulé les relations de complémentarité entre l’agriculture et un régime macroéconomique aujourd’hui fondé sur la concurrence internationale, conçue comme un indispensable vecteur de progrès. Après les ronds-points occupés par les « gilets jaunes », les incendies lors des récurrentes révoltes urbaines, c’est au tour des tracteurs de bloquer les autoroutes. Autant de mouvements sociaux qui entendent signifier aux gouvernements l’impossibilité d’une vie décente pour les groupes sociaux marginalisés par le retrait du rôle directeur de la puissance publique face aux processus de globalisation.

Le principe de concurrence chemine d’abord silencieusement, puis il s’impose à mesure que la déréglementation s’étend des produits et des services aux capitaux et au travail. Les institutions collectives, qui encadraient hier le régime de forte croissance, sont érodées par les réformes qui visent à individualiser les rémunérations en fonction de la performance, y compris sur des marchés de plus en plus lointains.

A ce titre, les transformations successives de la politique agricole commune (PAC) depuis 1992, année de la première réforme d’envergure des principes de régulation des marchés, suivent un chemin parallèle à celui du droit du travail : agriculteurs et salariés voient leurs revenus dépendre de plus en plus des marchés, et non plus d’accords professionnels ou de conventions collectives.

Progression du pouvoir d’achat très surestimée

Progression du pouvoir d’achat très surestimée

 
par François Geerolf , Polytechnicien, diplômé de l’Ecole des Ponts, titulaire d’un doctorat en sciences économiques obtenu à Sciences Po; François Geerolf est l’auteur du chapitre « Les politiques économiques de lutte contre l’inflation en Europe » de l’ouvrage L’économie européenne 2023-2024 paru l’an dernier aux Editions La Découverte. ( dans « l’Opinion »). Il confirme le caractère obsolète des indicateurs de l’INSEE pour l’évolution des prix et du pouvoir d’achat des ménages. En cause notamment la modification structurelle des achats et la baisse des volumes. Pour parler simple, on consomme moins et différemment. Le pouvoir d’achat des ménages est de plus en plus hypothéqué par les dépenses contraintes c’est-à-dire incontournables. Ainsi le logement représente environ 25 % du budget, autant pour l’alimentation suivis par l’achat des services et biens indispensables 15 % et les transports 15 %. Au total il reste donc 20 % de dépenses ajustables en moyenne avec évidemment des écarts importants autour de cette moyenne. L’expert indique par ailleurs que l’épargne délivrée à à 3 % font perdre mécaniquement 3 % puisque l’inflation officielle et de l’ordre de 6 %. Par rapport à l’inflation réelle les ménages ont perdus au moins 10 %.

 
François Geerolf est économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Et il n’hésite pas à s’élever contre le consensus dans sa profession. Notamment sur les chiffres d’évolution du pouvoir d’achat publiés par l’Insee, organisme public dont le sérieux est largement reconnu. « La raison pour laquelle le ressenti ne correspond pas aux chiffres est simple : les chiffres sont faux, et ce encore plus que d’habitude », assène-t-il sur le réseau social X. Une critique violente. L’Insee publie pourtant de multiples indicateurs pour évaluer le pouvoir d’achat de différentes catégories de ménages et explique en détail les différences entre les situations individuelles et le chiffre d’évolution moyen. On peut même faire une simulation en fonction de son panier de consommation réel. Mais les indicateurs les plus mis en avant, restent, aux yeux de François Geerolf, perfectibles. En période de forte inflation, ils surestiment notamment l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages aisés, censé être tiré par les revenus de leur épargne.

Pouvoir d’achat : hausse très surestimée !

Pouvoir d’achat :hausse très surestimée ! 

par François Geerolf , Polytechnicien, diplômé de l’Ecole des Ponts, titulaire d’un doctorat en sciences économiques obtenu à Sciences Po; François Geerolf est l’auteur du chapitre « Les politiques économiques de lutte contre l’inflation en Europe » de l’ouvrage L’économie européenne 2023-2024 paru l’an dernier aux Editions La Découverte. ( dans « l’Opinion »). Il confirme le caractère obsolète des indicateurs de l’INSEE pour l’évolution des prix et du pouvoir d’achat des ménages. En cause notamment la modification structurelle des achats et la baisse des volumes. Pour parler simple, on consomme moins et différemment. Le pouvoir d’achat des ménages est de plus en plus hypothéqué par les dépenses contraintes c’est-à-dire incontournables. Ainsi le logement représente environ 25 % du budget, autant pour l’alimentation suivis par l’achat des services et biens indispensables 15 % et les transports 15 %. Au total il reste donc 20 % de dépenses ajustables en moyenne avec évidemment des écarts importants autour de cette moyenne. L’expert indique par ailleurs que l’épargne délivrée à à 3 % font perdre mécaniquement 3 % puisque l’inflation officielle et de l’ordre de 6 %. Par rapport à l’inflation réelle les ménages ont perdus au moins 10 %.
 François Geerolf est économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Et il n’hésite pas à s’élever contre le consensus dans sa profession. Notamment sur les chiffres d’évolution du pouvoir d’achat publiés par l’Insee, organisme public dont le sérieux est largement reconnu. « La raison pour laquelle le ressenti ne correspond pas aux chiffres est simple : les chiffres sont faux, et ce encore plus que d’habitude », assène-t-il sur le réseau social X. Une critique violente. L’Insee publie pourtant de multiples indicateurs pour évaluer le pouvoir d’achat de différentes catégories de ménages et explique en détail les différences entre les situations individuelles et le chiffre d’évolution moyen. On peut même faire une simulation en fonction de son panier de consommation réel. Mais les indicateurs les plus mis en avant, restent, aux yeux de François Geerolf, perfectibles. En période de forte inflation, ils surestiment notamment l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages aisés, censé être tiré par les revenus de leur épargne.

ENR: Un plaidoyer très peu scientifique

ENR:  Un plaidoyer très peu scientifique

Un plaidoyer très peu scientifique en faveur des ENR. Un article publié dans la très intéressante revue « The Conversation » mais dans certains papiers relèvent  davantage d’une démarche militante que d’une analyse scientifique. Exemple quand l’auteur critique la mise en question de l’efficacité énergétique des EnR.  Notons en outre que le papier fait l’impasse sur le nucléaire qui fournit pourtant 70 % de l’énergie.

 

Par fabrice Raffin Maître de Conférence à l’Université de Picardie Jules Verne et chercheur au laboratoire Habiter le Monde, Université de Picardie Jules Verne (UPJV) dans The Conversation 
Les arguments des opposants aux projets d’implantation d’infrastructures d’énergies renouvelables (ENR) renvoient de plus en plus systématiquement à la perception de l’environnement, qu’elle soit sensible ou esthétique.

C’est du moins le constat de l’enquête que je mène depuis 2021 au laboratoire Habiter le Monde (Université de Picardie), à travers l’analyse de près de 1500 questionnaires et l’observation de réunions publiques dans six villes qui connaissent des projets d’implantation d’ENR en Hauts-de-France, Touraine et Alsace.

Nous avons ainsi noté que l’argumentation des opposants se cristallise autour d’une notion en particulier : le paysage, et cela, d’une façon qui vient l’esthétiser. L’atteinte au paysage apparaît ainsi comme le premier argument brandi par les opposants aux projets éoliens, de méthanisation ou photovoltaïques.
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La dimension esthétique, renvoyant à des nuisances visuelles, olfactives ou sonores, est souvent la première nommée, citée par plus de 90 % des répondants. Elle arrive bien avant les questions économiques (prix du foncier, finances de la commune), avant les enjeux de production et d’approvisionnement énergétique et même avant les problématiques écologiques.

À y regarder de plus près, ce phénomène révèle, en creux, une conception de l’environnement spécifiques à nos sociétés, mais aussi, l’importance des valeurs hygiénistes, et, enfin, une conception de la technologie et un rapport au politique fondé sur la défiance.

Une « nature » sacralisée et des paysages à préserver
Les opposants aux projets ENR affirment qu’il faut préserver le paysage local en l’état. Celui-ci, considéré comme « beau », révèle un rapport singulier à l’environnement. En effet, cette façon de penser le paysage tend à réduire l’environnement à la seule notion de « nature ».

Ils perçoivent cette nature ainsi conçue comme un ensemble d’écosystèmes harmonieux et pacifiés dans lequel, en plus d’être « beaux », la faune, la flore et les éléments coopéreraient dans un équilibre parfait, et où l’être humain est conçu comme une menace.

 

Au cœur de cette conception, on retrouve l’idée d’un paysage sacralisé et immuable, comme si les écosystèmes étaient eux-mêmes éternels.

Pour quelque naïve et simpliste que cette perception puisse paraître, elle est majoritaire parmi les réponses que nous recueillons. La défense du paysage rejoint sur ce point l’argument écologique de préservation de la biodiversité. Défendre le premier revient à défendre la seconde, assimilée à la « nature ». Les porteurs de ce discours, très souvent néoruraux, sont également opposés à la chasse et bien souvent en conflit avec les agriculteurs.

 

Sur cette base, on comprend que les projets d’ENR viennent perturber l’harmonie perçue de la “nature”. En portant atteinte aux paysages, ils créent ce que Daniel Céfaï appelle une situation problématique.

On ne pourra que noter le paradoxe et l’écart entre d’un côté la dénonciation d’une anthropisation jamais atteinte dans l’histoire et la création d’une perception locale de l’environnement comme un havre harmonieux, immaculé à préserver, comme si l’être humain n’était pas déjà producteur de ces mêmes paysages.
Cette esthétisation de l’argumentation des opposants aux projets ENR renvoie également à une valeur croissante des sociétés occidentales depuis le XVIIIe siècle : l’hygiène. Le paysage n’est pas seulement considéré comme un havre de biodiversité en équilibre intemporel, mais aussi comme propre, ne devant pas être sali.

La problématique du propre et du sale est surtout perceptible dans les oppositions aux unités de méthanisation et concerne moins les parcs photovoltaïques ou les éoliennes.

Pour les méthaniseurs, dans la perspective hygiénico-esthétique, ce sont surtout les odeurs qui sont dénoncées par les opposants. Les odeurs et toutes les représentations du sale qui naissent de la comparaison systématique des unités de méthanisation avec des estomacs de vache. Gaz, fermentation dans la cuve et stockage des matières premières, souvent des déchets organiques, les boues issues des cuves, le « digestat » : Cet ensemble nourrit la définition du sale associé à ce mode de production énergétique qui vient alors souiller le paysage local.

 

Par-delà, la problématique de la souillure et des odeurs, ce sont également les infrastructures de la méthanisation qui, bien que moins hautes ou étendues que l’éolien ou le photovoltaïque, sont dénoncées pour leur laideur.
Enfin, cette opposition esthétisée révèle, globalement, une défiance profonde vis-à-vis du monde politique ainsi qu’une ignorance des techniques de production d’énergie. Pour nombre d’opposants, derrière l’interrupteur électrique se cacheraient les décisions d’un pouvoir politique tout puissant.

Les risques de pénurie de l’année 2022 n’étaient pour eux qu’une mise en scène manipulatrice de l’opinion pour cacher les « vrais » problèmes. D’autant que selon ce type d’opposants, la France est vue comme autonome grâce à son parc nucléaire.

Ignorance et conception magico lyrique de la production d’énergie se croisent ici pour alimenter un discours de protection des paysages.

Dans cette logique, la plupart des opposants nient aux ENR toute efficacité énergétique. Sur cette base d’inefficience technique, est mobilisé un soupçon généralisé à l’ensemble des projets engagés par les élus.

D’un côté, les ENR ne seraient pas du tout écologiques et/ou produiraient peu d’énergie

De l’autre, la véritable raison d’être des projets serait l’enrichissement des élus, de l’agriculteur sur les terres duquel le projet prendra place, ou encore de l’entreprise exploitante qui touche des subventions.

Dans ces conditions, ils ne considèrent pas les projets ENR comme d’intérêt public, ni même d’intérêt écologique.

Enfin, comme nous avons pu l’écrire ailleurs, la contradiction de l’intérêt public des projets, la mise en cause de leur efficacité énergétique mobilise également tout un discours pseudoscientifique qui vient appuyer les soupçons.

Ces trois niveaux d’argumentation sont plus ou moins intriqués chez les répondants de notre enquête. Leur entrecroisement dessine des profils d’opposants plus ou moins radicaux. La convergence des trois niveaux d’argumentation est néanmoins corrélée – et d’autant plus radicale – que la trajectoire sociospatiale des individus est urbaine.

Pour tous, les enjeux de production d’énergie, d’approvisionnement sont subordonnés à leur rapport au paysage, à la préservation de leur environnement, loin derrière un quelconque intérêt général. Les ENR sont bien sûr loin d’être la panacée en matière de production d’énergie. Comme tout mode de production, elles portent des limites techniques et des nuisances diverses.

Mais à l’heure où le monde et la France, loin d’être entrée dans une quelconque transition énergétique, consomme toujours plus d’électricité et en consommeront encore plus dans les années à venir, à l’heure où les effets du changement climatique commencent seulement à se faire sentir, des compromis esthétiques raisonnés ne seraient-ils pas un prix à payer pour produire une énergie, si ce n’est totalement décarbonée, tout au moins locale ?

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