Archive pour le Tag 'tremblement'

Tremblement de terre : les satellites au secours des conséquences

Tremblement de terre : les satellites au secours des conséquences

Un séisme de magnitude 6,8 a frappé le Maroc à 11km d’Adassil le vendredi 8 Septembre 2023 à 23h11 heure locale. On déplore plus de 2 000 décès et autant de blessés avec un bilan qui pourrait encore s’alourdir. Depuis l’espace, on peut obtenir des informations cruciales pour guider les secours et l’aide humanitaire qui convoie eau et vivres, mais qui sont inaccessibles depuis le sol, en particulier en cas de catastrophes. Il s’agit de cartographier l’état des routes, des ponts, des bâtiments, et aussi – et c’est crucial ici – de repérer les populations qui tentent d’échapper aux effets de potentielles répliques en se regroupant dans des stades ou d’autres espaces ouverts.

par Emilie Bronner
Représentante CNES au Secrétariat Exécutif de la Charte Internationale Espace et Catastrophes Majeures, Centre national d’études spatiales (CNES) dans The Conversation

Afin de tourner rapidement les yeux des satellites vers les régions concernées, les Nations Unies (UNITAR) ont demandé l’activation de la charte internationale « Espace et catastrophes majeures » le samedi matin à 7h04 heure locale pour le compte de l’organisation humanitaire internationale FICR (Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge).

Dans la foulée, les satellites optiques et radar les plus appropriés de huit agences spatiales ont été programmés. Pour la France, il s’agit des satellites optiques Pléiades et Pléiades Neo (de haute et très haute résolution), qui fourniront de premières images dès demain matin, lors de leur passage au-dessus de la zone, le temps de charger le plan de vol. Des satellites radar viendront compléter les informations des satellites optiques, car ils fonctionnent aussi la nuit et à travers les nuages, et peuvent imager les glissements de terrain et les changements d’altitude, même très faibles.

Chaque année, des millions de personnes partout dans le monde sont touchées par des catastrophes, qu’elles soient d’origine naturelle (cyclone, tornade, typhon, tremblement de terre, glissement de terrain, éruption volcanique, tsunami, inondation, feu de forêt, etc.) ou humaine (pollution par hydrocarbures, explosion industrielle). L’intensité et la fréquence de ces évènements s’intensifient malheureusement avec le changement climatique, créant chaque jour un peu plus de sinistrés ou d’habitats précaires.

Dans le cadre de la charte internationale « Espace et Catastrophes majeures », on définit une catastrophe comme un événement de grande ampleur, soudain, unique et incontrôlé, entraînant la perte de vies humaines ou des dommages aux biens et à l’environnement et nécessitant une action urgente d’acquisition et de fourniture de données.

Glissement de terrain à Munnar, en Inde. L’accès aux zones touchées est souvent difficile. Rakesh Pai/Flickr, CC BY-NC-ND
Cette charte a été créée par le Centre National d’Études Spatiales et l’Agence spatiale européenne en 1999, rejoints rapidement par l’Agence spatiale canadienne. Aujourd’hui, 17 agences spatiales membres s’unissent pour offrir gratuitement des images satellites le plus rapidement possible sur la zone sinistrée. Depuis 2000, la charte a été activée 837 fois dans plus de 134 pays. Elle est depuis complétée par des initiatives similaires (Copernicus Emergency ou Sentinel Asia).

Près des trois-quarts des activations de la charte sont dues à des phénomènes hydrométéorologiques : tempêtes, ouragans et surtout inondations qui représentent à elles seules la moitié des activations. Dans ces situations de crise imprévues, quand les sols sont endommagés ou inondés et les routes impraticables, les moyens terrestres ne permettent pas toujours d’analyser l’étendue du désastre et d’organiser au mieux les secours et l’aide humanitaire. En capturant la situation vue de l’espace, avec des satellites très haute résolution, le spatial apporte rapidement des informations cruciales.

Dans certains cas, la charte ne peut pas être activée. Soit parce que l’objet est hors cadre de la charte (guerres et conflits armés), soit parce que l’imagerie spatiale n’est parfois pas d’un grand intérêt (canicules, épidémies), soit car les phénomènes ont une évolution lente (sècheresses) qui est incompatible avec la notion d’urgence au cœur de la mission de la charte.

Les données satellites en réponse aux crises dans le monde
Dès la survenue d’une catastrophe, les satellites sont programmés pour acquérir dans un délai très court des images au-dessus des zones impactées. Plus d’une soixantaine de satellites, optiques ou radars, sont mobilisables à toute heure.

Selon le type de catastrophes, on mobilisera différents satellites, en se basant sur des scénarii de crise préétablis – parmi eux : TerraSAR-X/Tandem-X, QuickBird-2, Radarsat, Landsat-7/8, SPOT, Pléiades, Sentinel-2 notamment.

Les images optiques sont semblables à des photos vues de l’espace, mais les images radar par exemple sont plus difficilement interprétables par les non-initiés. Ainsi, suite à la catastrophe, les informations satellites sont retravaillées pour les rendre intelligibles et y apporter de la valeur ajoutée. Elles sont par exemple transformées en cartes d’impacts ou de changements pour les secouristes, en cartes de vigilance inondations pour les populations, en cartographie des zones brûlées ou inondées avec estimation des dégâts pour les décideurs.

Le travail collaboratif entre les utilisateurs de terrain et les opérateurs satellitaires est primordial. Des progrès ont été faits grâce aux innovations des technologies d’observation de la Terre (notamment la performance des résolutions optiques – passant de 50 à 20 mètres puis à 30 centimètres actuellement) et des logiciels de traitement des données 3D, mais également grâce au développement d’outils numériques pouvant coupler données satellites et in situ. De plus, les besoins de terrain ont contribué à l’évolution des processus d’intervention de la charte en termes de délai de livraison et de qualité des produits délivrés.

La gestion de l’urgence est bien sûr primordiale mais il est important pour tous les pays affectés d’envisager une reconstruction et l’avenir. En effet, dans le « cycle du risque », après le sinistre et l’urgence humanitaire, le retour à la normale va ouvrir le temps de la reconstruction, de la résilience, de la prévention et de l’alerte. On ne peut prévoir les catastrophes mais on peut mieux s’y préparer, surtout dans les pays où le malheur est récurrent, avec par exemple la construction antisismique, le déplacement des zones d’habitation en lieu sûr, la sensibilisation aux gestes de survie, la création de lieux de rassemblements sécurisés, entre autres.

Plusieurs initiatives, appelées « Observatoires de la Reconstruction », ont été menées après des catastrophes d’envergure, par exemple à Haïti en 2021, ou suite à l’explosion de Beyrouth en 2019. Le but : planifier des acquisitions d’images satellites coordonnées pour permettre une évaluation détaillée et dynamique des dommages aux zones les plus touchées (bâti, routes, agriculture, forêts, etc.), suivre la planification des reconstructions, réduire les risques et enfin réaliser un suivi des changements à l’horizon de 3-4 ans.

Tremblement de terre au Maroc : Rabat curieusement sélectif pour accepter les aides !

Tremblement de terre au Maroc : Rabat curieusement sélectif pour accepter les aides !

Alors que de très nombreux pays ont proposé leur aide après les terribles conséquences du séisme, Rabat se montre très sélectif en acceptant pour l’instant seulement le secours de quatre pays à savoir l’Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Emirats arabes unis. Pour des questions diplomatiques, le concours de la France n’est pas souhaité actuellement. Curieux car le roi au moment de la catastrophe était soigné dans un établissement hospitalier français.

Une sorte de réaction d’orgueil voir de dédain qui va pérenniser la situation dramatique de nombreuses populations qui ont tout perdu et qui recherchent pour certains leurs proches.

Le Maroc démontre à l’évidence que la politique ne fait pas bon ménage avec les priorités humanitaires. Même un pays très développé aurait besoin de l’aide de tous avec une telle catastrophe.

L’enjeu pour l’instant est en effet de tenter de sauver toutes les vies possibles. Il faudra aussi engager un énorme effort de reconstruction sur des bases techniques autrement plus sérieuses.

Enfin le tourisme l’une des activités principales du pays va se trouver affectée et il faudra plusieurs années pour rebâtir dans les zones concernées et rendre le pays à nouveaux attractif.
Il y a de toute évidence a progresser en manière d’aide humanitaire qui ne serait être conditionnée aux relations politiques notamment diplomatiques.

Cette réaction d’orgueil du Maroc pourrait lui coûter cher. On notera en particulier que l’Algérie et la France ont été écartés de la liste des pays autorisés à apporter leur aide.

Tremblement de terre en France vendredi

Tremblement de terre en France vendredi

La secousse de 508 de magnitude s’est produite aux alentours de 18h38, à proximité des communes de Surgères (Charente-Maritime) et Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres), à mi-chemin entre La Rochelle et Niort, près du Marais poitevin. Elle a été ressentie jusqu’à Rennes, Bordeaux et Limoges.

« Il s’agit de l’un des séismes les plus forts enregistrés sur le territoire métropolitain », a souligné le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu. En 1993, un séisme de magnitude 5,5 avait frappé Guérande, en Loire-Atlantique. En 1996, ce sont les Pyrénées-Orientales qui avaient été touchées par une secousse de magnitude 6. Des séismes de magnitude 5,4 avaient également été ressentis dans le Morbihan en 2002, dans les Vosges en 2003 et dans la Drôme en 2019.

Strasbourg : un tremblement de terre condamne le projet géothermique

Strasbourg : un tremblement de terre condamne le projet géothermique

 

Deux  nouveaux séismes se sont produits dans la région strasbourgeoise, il condamne définitivement le projet géothermique situé à quelques kilomètres du tremblement. L’épicentre du premier a été localisé à 5 kilomètres de profondeur, à une dizaine de kilomètres au nord de Strasbourg, près de la commune de la Wantzenau, selon le Réseau, qui a classé ce séisme comme «induit», c’est-à-dire provoqué par l’activité humaine. Le second, également «induit», a été localisé par le Rénass à 1 kilomètre de La Wantzenau, aussi à 5 kilomètres de profondeur.

 

Ils se sont produits à quelques kilomètres d’un site accueillant un projet de centrale géothermique conduit par l’entreprise Fonroche au nord de Strasbourg, sur les communes de Vendenheim et Reichstett et dont la préfecture du Bas-Rhin a annoncé le 7 décembre l’arrêt définitif, après plusieurs autres séismes «induits» plus ou moins intenses (dont un de magnitude 3,5) survenus ces derniers mois.

Les  trois projets de géothermie développés dans l’agglomération strasbourgeoise avaient également été suspendus.

Européennes 2014 : un tremblement de terre (Dupont Aignan)

Européennes 2014 : un tremblement de terre (Dupont Aignan)

Dupont –Aignan prévoit un tremblement de terre aux européennes, il a certainement raison même s’il sera très loin de pouvoir en profiter en premier ; il est évident que l’euroscepticisme et l’abstention seront le grands vainqueurs de cette échéance. Pas forcément une bonne nouvelle mais en tout cas l’Europe sera ainsi contrainte de mettre un coup d’arrêt à sa politique ultralibérale et à l’austérité à marche forcée. Cela ne donnera pas pour autant un contenu suffisant  à une vraie relance économique en Europe (voir l’exemple d’Alstom). Le président de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan, a dévoilé ses motivations pour le prochain scrutin européen du 25 mai. À quelques heures de la fin des dépôts des listes pour les élections européennes, le parti de Nicolas Dupont-Aignan a déjà présenté des têtes de liste dans les 8 circonscriptions française.  Eurosceptique convaincu, le président de Debout la République présente des candidats pour « défendre l’intérêt des Français, pour changer totalement d’orientation », a-t-il confié vendredi 2 mai sur RTL. Il faut en finir avec cette Union européenne mortifère pour tous nos peuples Nicolas Dupont-Aignan « Il faut en finir avec cette Union européenne là. Elle est mortifère pour tous nos peuples, elle a abouti à un appauvrissement sans précédent depuis la fin de la guerre », a-t-il dénonce, avant de rectifier : « Depuis plus de 10 ans ».   Et d’ajouter : « Je peux vous assurer qu’il va y avoir un tremblement de terre aux européennes. »

 




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