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« Traverser la rue » pour Macron en 2022 ?

« Traverser la rue » pour Macron en 2022 ?

 

 

Si l’on devait retenir une phrase significative du mépris politique de Macron, on  retiendrait sans doute : » traverser la rue ». Une invite lancée à un jardinier chômeur de se reconvertir dans la restauration. Et Brigitte  Macron d’enfoncer son époux en précisant pourquoi Macron a proposé cette phrase idiote ( les métiers de la restauration comme ceux de jardinier exigent en effet des qualifications respectives très différentes).  Brigitte Macron, qui a pour la première fois accepté une interview télé, a donné ce jeudi sur TF1 sa version sur l’origine de la petite phrase de son époux « je traverse la rue, du travail je vous en trouve ».

« La veille on était au restaurant et le restaurateur nous a dit ‘Le premier qui va traverser la rue, je lui donne un boulot, parce que j’ai besoin de travailleurs auprès de moi’. Et cette phrase qu’Emmanuel a dite à ce moment-là, c’est la phrase qu’il avait entendue, que le restaurateur avait dite la veille », a affirmé l’épouse d’Emmanuel Macron.

Évidemment le restaurant en question n’était pas le McDo de banlieue mais un restaurant huppé où la facture atteint vite 500 € pour deux personnes. Bref sans doute pour Macron un véritable laboratoire sociologique. C’est là qu’il prend sans ses  idées ou alors dans les cercles mondains de la finance et de la politique. Macron lui-même a regretté cette phrase et pour cause. Brigitte Macron en expliquant la phrase ne se rend même pas compte à quel point elle enfonce aussi le président. C’est tout le drame de la macronie  composée pour l’essentiel d’individus sortis de nulle part, petits bourgeois, qui n’ont aucune compétence, aucune expérience et finalement aucune légitimité politique.

L’épouse du chef de l’Etat a aussi réfuté les accusations d’arrogance qui visent son époux. « Cette assurance qu’il a, c’est une assurance de la connaissance. Mais peut-être que quelque chose dans la forme ne convient pas », a-t-elle admis, même si les Français qui le rencontrent sont, selon elle, « contents ».

Interrogée sur 2022, elle a notamment glissé: « il fera ce qu’il voudra et de toute manière je serai là pour lui ». En fait, Macron pourrait bien être invité à traverser la rue trouver un autre job !

« Traverser la rue »: un « raccourci » ou une connerie ?

« Traverser la rue »: un « raccourci » ou une connerie ?

Rebelote à la Réunion quant un chômeur a demandé à Macron s’il suffit de  traverser la rue pour trouver du travail.  Emmanuel Macron avait dit à un demandeur d’emploi venu le voir dans le cadre des Journées du patrimoine qu’il suffisait de  »traverser la rue » pour trouver du travail. Macron a tenté de se justifier bien maladroitement en indiquant qu’il avait fait un raccourci mais en réaffirmant sa conviction.

« J’ai fait un raccourci avec ce bidule », reconnaît alors le chef de l’État.  »Au bout de l’Élysée, je peux vous dire que là-bas c’est vrai. Je n’ai pas dit que c’était vrai partout en France », ajoute encore Emmanuel Macron, avant de rediriger ce Réunionnais vers la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. Macro a sans doute pris ses sources lorsqu’il a déjeuné dans un grand restaurant près de l’Élysée effectivement parfois au manque de personnel ou alors le propos lui a été rapporté par son entourage. Reste qu’il ne suffit pas de traverser la rue pour occuper un poste même dans la restauration qui demande comme nombre d’autres métiers une qualification. Une qualification que ne possédait pas l’ancien jardinier destinataire premier conseil de Macron. Ce dernier a en effet mis du temps à se reconvertir et continue de galérer avec une succession de CDD. A fortiori dans une île comme la Réunion où le taux de chômage atteint presque un jeune sur deux, l’invite de macro paraît particulièrement décalée pour ne pas dire une nouvelle fois condescendante et méprisante.

D’après ’INSEE à La Réunion, on compte environ 80 000 chômeurs. 23% de la population est demandeuse d’emploi, mais chez les jeunes les chiffres sont bien plus importants. 41% des hommes de 15 à 29 ans sont en effet concernés, 37% des femmes. Il faut aussi compter le halo du chômage, c’est-à-dire cette population qui n’a plus droit à rien, qui ne cherche pas vraiment du travail et qui n’est pas comptabilisée.

Et si le chômage ne baisse plus, c’est en partie parce que les créations d’emplois deviennent insuffisantes selon l’INSEE. En cause, un secteur marchand moins dynamique, mais aussi la forte baisse des contrats-aidés dans le secteur non-marchand.

Ainsi, le taux d’emploi est de 47% en moyenne. Chez les hommes, il reste cependant plus important avec 52% d’actifs, tandis que 43% des femmes travaillent.
Ce jeudi sur l’île, Emmanuel Macron a quand même annoncé plusieurs mesures d’aide à l’emploi, dont une extension à toute l’île du dispositif des emplois francs, la possibilité de cumuler RSA et emploi à temps partiel et le maintien de 12.000 emplois aidés par an. Dans le cadre d’un plan baptisé « Emplois Réunion », le dispositif des emplois francs, réservé en métropole aux chômeurs venant de quartiers défavorisés, sera étendu à toute l’île, a dit le chef de l’Etat lors d’une conférence de presse sur place.

« Traverser la rue pour trouver du travail »: le slogan de Macron qui revient en boomerang

« Traverser la rue pour trouver du travail »: le slogan de Macron qui revient en boomerang

Interpellé lors du lancement du Grand débat Macron a pourtant confirmé sa phrase idiote «  traverser la rue trouver du travail. » Mais d’une certaine manière il s’enfonce encore un peu plus dans la caricature et le mépris. « Moi, là où j’habite, en traversant la rue, je peux vous dire on en trouve », du travail, a-t-il rétorqué sans se démonter, en allusion au quartier huppé autour de l’Elysée. « Parfois on fait des caricatures, en pensant que ce qu’on dit un moment à quelqu’un, de bonne foi, ce serait un message vers tous les Français, a-t-il regretté. « On est au temps du numérique, de l’info en continu, je suis comme ça je ne changerai pas », a-t-il tranché. Une dernière phrase Qui traduit bien la posture monarchique de Macron qui n’a pas l’intention de changer même quand il tutoie l’insulte alors qu’il demande aux pauvres d’évoluer. En fait de la part du chef de l’État toujours la même ignorance, la même condescendance. Surtout si on y ajoute cette nouvelle agression verbale contre la pauvreté des gens « qui déconnent » ! En effet, e chef de l’Etat a donc déclenché une nouvelle salve de critiques des oppositions mardi après avoir déclaré, peu avant le lancement du grand débat: « Les gens en situation de difficulté, on va davantage les responsabiliser car il y en a qui font bien et il y en a qui déconnent ».

Le mythe « traverser la rue » soutenu par Alain Minc

Le mythe « traverser la rue » soutenu par Alain Minc

 

 

Pour défendre Macron, Alain Minc, reprend et soutient le mythe « Traverser la rue » pour résoudre la crise de l’emploi. Homme de salon par excellence et très influent dans les milieux politico-financiers Alain Minc caricature le débat.

 

«Evidemment, cela donne le sentiment d’un côté d’un peu de dureté à l’égard de ce garçon (à qui Emmanuel Macron s’adressait, NDLR) mais de l’autre, maintenant les Français savent qu’il y a un nombre très élevé d’emplois non pourvus. Il a fait plus pour diffuser cette vérité avec cette phrase malencontreuse qu’en expliquant de manière sagace qu’il y a des centaines de milliers d’emplois non satisfaits».Alain n’a pas peur de signaler qu’il existe des emplois non pourvus. Mais ces emplois de l’ordre de 300 000 ne sauraient résoudre la crise du chômage.  Des emplois non pourvus temporairement  liés à des départs en retraite, à des restructurations, à des développements de marché. Conjoncturelle ment il existera toujours certains emplois n’en immédiatement pourvu. Il y a aussi des emplois qui structurellement ne trouvent pas preneur du fait de l’inadéquation de la formation aux besoins de l’économie aussi à la réticence de certaines familles vis-à-vis de certains métiers notamment Manuel. Non il ne suffit pas de traverser la rue, la problématique du chômage est plus complexe que ne l’indique Macon à la main. . Comment peut-on se permettre de dire un jeune chômeur horticulteur qu’il suffit de traverser la rue pour trouver un emploi dans l’hôtellerie ou la restauration voire le bâtiment. Comme si du jour au lendemain un horticulteur pouvait se transformer en maçon, en cuisinier ou en garçon de restaurant. Encore une fois la réalité est plus complexe. Il y a plus de 5 millions de chômeurs pour autour de 200 à 300 000  vacants. Le compte n’est pas équilibré. Ensuite il y a les facteurs explicatifs plus qualitatifs, on ne passe pas d’une formation d’horticulteur à une formation à un emploi de restauration sans une formation. Il convient aussi de prendre en compte les conditions de travail qui expliquent largement les difficultés de recrutement. Parfois les conditions salariales également insuffisamment incitatives pour une réinsertion. Exemple quand on propose des CDD de 25 heures à des mères de famille seule pour des salaires de 700 à 800 € et qu’on doit forcément amputer des frais de déplacement et d la réduction des autres prestations familiales. Autant dans ces conditions rester au RSA et bénéficier de toutes les prestations sociales.  Malheureusement Macron est coutumier de ces sortes de sorties condescendantes. Pas étonnant dans son entourage de bourgeois-ou celui d’Alain Minc-, on doit compter peu de personnes qui gagnent autour de 1000 € nets même après formation et reconversion.

Emploi « Traverser la rue», une grosse intox, souvent

Emploi « Traverser la rue», une grosse intox, souvent

La solution proposée par Macron de traverser la rue pour résoudre la crise du chômage relève d’une énorme intox même si certains éléments sont à prendre en compte. Il y a d’abord les chiffres ;  la France compte officiellement environ 6 millions de chômeurs hors au maximum il n’y a que 250 000 emplois qui sont vacants (la DARES parle de 150 000 emplois en 2018). Certes on ne peut nier que le rapport sociétal au travail a évolué (y compris chez les cadres), certes on ne peut nier que des CDD à temps partiel ne sont pas assez incitatifs par rapport au dispositif d’aides sociales mais les discours de salon globalisant sur la responsabilité individuelle de tous les  chômeurs constituent une escroquerie intellectuelle. On voit bien que même si ces emplois étaient tous occupés on serait loin d’avoir résolu la crise du chômage. En 2015, Pôle Emploi a reçu 2,5 millions d’offres et une partie de 15%, n’a pas été satisfaite. Pour comprendre pourquoi, l’agence a conduit une étude. Bilan : une entreprise sur trois n’avait plus besoin de recruter, elle a donc annulé son offre. D’autres ont manqué de budget. En fait, 111.000 postes n’ont pas été pourvus en 2015, faute de candidats et encore, la moitié de ces postes étaient des CDD de moins de six mois. Donc emploi durable, en CDI, c’est environ 50.000 offres non pourvues faute de candidats. Il faut extrapoler parce Pôle Emploi ne gère que 40% des offres environ. La fourchette la plus honnête, et celle qu’on doit retenir, c’est 150 à 250.000 offres d’emplois non pourvues chaque année, faute de candidats et la moitié seulement en CDI. En outre les difficultés de recrutement concernent surtout des emplois  qui exigent certaines qualifications. Pour  la directrice de la Dares, Selma Mahfouz, les entreprises du secteur de la restauration et de l’hôtellerie, où il y a beaucoup de roulement de personnel, “ont le sentiment d’avoir de la difficulté à recruter” quand l’économie repart, “mais elles y arrivent». Les réelles difficultés se font plutôt sentir dans les secteurs en manque de qualifications, que ce soit en informatique ou dans la construction. Les métiers les plus recherchés en 2018 étaient les charpentiers, régleurs, ou encore couvreurs, selon la dernière enquête en besoin de main d’œuvre de Pôle emploi. Pour Mathieu Plane, de l’Observatoire français des conjonctures (OFCE), nous ne sommes pas encore dans une “situation critique”. Les difficultés de recrutement sont revenues aux niveaux d’avant-crise, a-t-il dit à Reuters, mais elles n’ont pas rattrapé les niveaux des années 2000, leur pic historique. Les entreprises n’ont pas encore non plus utilisé tous les leviers dont elles disposent pour gagner en attractivité, ce qui peut expliquer le manque d’intérêt pour certains métiers. Le salaire moyen par tête dans l’industrie n’a augmenté que de 1,3% au 1er trimestre de 2018 par rapport au 1er trimestre 2017, alors que l’inflation sur la même période a été de 1,4%. Pour les branches marchandes non agricoles, la hausse de la rémunération moyenne a été de 1,6%. “Pendant des années avec la crise (…), les entreprises n’avaient pas de difficultés à recruter. Mais on n’est plus dans la même situation qu’il y a trois ans et on peut imaginer qu’il faut, dans certains secteurs, accepter des augmentations de salaires”, ajoute-t-il.

Il note toutefois une baisse depuis deux trimestres de la part des contrats temporaires (CDD ou intérim) dans l’emploi salarié, alors qu’elle est en constante progression depuis 2014. Elle représentait 11,9% au deuxième trimestre de 2018. “L’attractivité ne passe peut-être pas encore par la hausse des salaires mais plutôt par le fait de sécuriser certains emplois”, dit-il. “Si vous voulez trouver quelqu’un de qualifié, vous ne pouvez pas lui proposer un CDD”.

La solution de Macron au chômage : « traverser la rue, je vous trouve » du travail

La solution de Macron au chômage :  « traverser la rue, je vous trouve » du travail

 

Encore une énorme bavure de Macon en matière de communication qui témoigne à la fois de son ignorance des réalités mais aussi d’un certain mépris pour les plus défavorisés.  Ce n’est pas la première fois que Macron dérape. Sans doute enivré par les parfums pouvoir, il traite de manière monarchique et méprisante ses sujets. Comment peut-on se permettre de dire un jeune chômeur horticulteur qu’il suffit de traverser la rue pour trouver un emploi dans l’hôtellerie ou la restauration voire le bâtiment. Comme si du jour au lendemain un horticulteur pouvait se transformer en maçon, en cuisinier ou en garçon de restaurant. En fait, Macon qui ne possède qu’une culture de salon dans à peu près tous les domaines y compris économique (par parenthèse il n’a aucune formation économique mais seulement une formation littéraire), il se borne donc à répéter bêtement ce qui se dit dans les milieux mondains : les Français sont des paresseux et il y a des milliers et des milliers d’emplois vacants. La vérité est différente car officiellement il y a plus de 5 millions de chômeurs pour autour de 200 à 300 000  vacants. Le compte n’est pas équilibré. Ensuite il y a les facteurs explicatifs plus qualitatifs, on ne passe pas d’une formation d’horticulteur à une formation à un emploi de restauration sans une formation. Il convient aussi de prendre en compte les conditions de travail qui expliquent largement les difficultés de recrutement. Parfois les conditions salariales également insuffisamment incitatives pour une réinsertion. Exemple quand on propose des CDD de 25 heures à des mères de famille seule pour des salaires de 700 à 800 € et qu’on doit forcément amputer des frais de déplacement et d la réduction des autres prestations familiales. Autant dans ces conditions rester au RSA et bénéficier de toutes les prestations sociales.  Malheureusement Macron est coutumier de ces sortes de sorties condescendantes. Pas étonnant dans son entourage de bourgeois, on doit compter peu de personnes qui gagnent autour de 1000 € nets même après formation et reconversion

Felix Baumgartner : traverser Paris en RER B, un défi

Felix Baumgartner :  traverser Paris  en RER B, un défi

Le site satirique LeGorafi.fr a fait un tabac sur internet en lançant un nouveau défi à l’Autrichien Felix Baumgartner, premier homme à franchir le mur du son en chute libre: tenter la traversée de l’Ile-de-France en solitaire et en RER B. « Plus rien n’arrête Felix Baumgartner. Après avoir pulvérisé le mur du son et le record de chute libre, l’Autrichien s’attaque à un autre record, la traversée de l’Ile-de-France en solitaire et en RER », écrit Basile Sangène – un pseudonyme – dans un article publié sur le site mardi.  Mais cet exploit, « conjointement organisé par la RATP et la SNCF qui espèrent pour l’occasion montrer le RER sous son meilleur jour », provoque une polémique: « La course au record va-t-elle trop loin? », s’interroge avec humour le journaliste.   »On n’est pas à l’abri d’un colis suspect ou d’un incident voyageur. Ou de feuilles mortes. Tout est à prendre en compte », s’inquiète un cadre de la RATP, interlocuteur imaginaire du journaliste.  Le RER B, quotidiennement emprunté par quelque 900.000 voyageurs, est régulièrement critiqué pour ses retards. Sa fréquentation a augmenté de 35% entre 2000 et 2010.  Ce défi loufoque a plu à la toile: mercredi, l’article avait été relayé plus de 75.000 fois sur Facebook et près de 2.300 fois sur Twitter. Ce succès « nous a beaucoup surpris et ça nous a fait très plaisir », a commenté l’auteur, sollicité par l’AFP.   »On aime beaucoup le RER B. On trouvait que s’il y avait un record à battre après (le franchissement du mur du son), ce serait celui-là », a-t-il expliqué.  Le site satirique, fondé sur le modèle du site américain The Onion, avec une rédaction de « quelques membres », a été créé en mai 2012 « pour faire rire les gens », a-t-il expliqué.  L’article m’a « fait beaucoup rire », confie sous couvert d’anonymat un cadre SNCF, qui explique que la SNCF a aussitôt alerté son personnel, précisant que l’article était écrit au « second degré ».  Sollicitée par l’AFP, la RATP ne fait « aucun commentaire ».   »Si Baumgartner survit au RER B, il peut s’attaquer à la ligne 13″, une des plus saturées du réseau de transports parisien

 

 




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