Archive pour le Tag 'travaux'

Réforme des retraites : « Reprise très courte des travaux « 

Réforme des retraites : « Reprise très courte des travaux « 

 

Il y avait des mots à ne pas prononcer à l’assemblée nationale lors du discours de politique générale du Premier ministre. La droite ne voulait pas entendre le mot abrogation, il n’a pas été prononcé. Le parti socialiste quant à lui souhaitait entendre le mot suspension, mot-clé également absents du discours de Bayrou. Les extrêmes de droite et de gauche qui souhaitaient l’annulation de la réforme n’ont pas été très satisfaits non plus. Le premier ministre a choisi une formule assez ambiguë qui vise à reprendre les travaux mais sans formellement suspendre. La réforme s’appuiera d’une part sur un constat objectif et complet de la problématique du financement effectuée par la Cour des Comptes. La discussion sera reprise par les partenaires sociaux avec évidemment la contrainte de ne pas dégrader l’équilibre financier. En cas de consensus, la réforme actuellement en cours pourra être modifiée. Finalement une sorte de suspension provisoire qui ne dit pas son nom et ne satisfait pas la plupart des députés. On peut par contre se réjouir de la remise dans le circuit du dialogue social méprisé par Macron.

Le gouvernement va «remettre en chantier» la réforme «vitale» des retraites adoptée sous Elisabeth Borne, sans la suspendre, estimant qu’une «fenêtre de tir» existe avant le passage de l’âge légal de départ à 63 ans fin 2026.

Une «mission flash de quelques semaines» va au préalable être demandée à la Cour des comptes, puis tout pourra être discuté «sans aucun tabou» y compris sur l’âge de départ, à condition que les propositions ne dégradent pas l’équilibre financier recherché. Alors que les partenaires sociaux seront réunis dès ce vendredi, il leur sera proposé «de s’installer dans les mêmes bureaux ensemble pendant trois mois, à dater du rapport de la Cour des comptes» pour travailler sur le sujet. Le premier ministre souhaite que la nouvelle mouture de la réforme puisse être soumise au Parlement lors du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026, à l’automne prochain, «ou si nécessaire par une loi».

 

Nobel d’économie: la récompense à Claudia Goldin pour ses travaux sur les inégalités au travail hommes femmes

Nobel d’économie: la récompense à Claudia Goldin pour ses travaux sur les inégalités au travail hommes femmes

Cette professeure à Harvard, âgée de 77 ans, et spécialiste du travail et de l’histoire économique a « fait progresser notre compréhension de la situation des femmes sur le marché du travail », a annoncé le jury Nobel.

La nomination de cette économiste porte aussi un fort message politique du jury Nobel sur la considération des femmes dans l’économie.

« Les recherches de Claudia Goldin nous ont donné un aperçu nouveau et souvent surprenant du rôle historique et contemporain des femmes sur le marché du travail », a précisé le jury, soulignant qu’« elle a mis en évidence les principaux facteurs de différences entre les hommes et les femmes » et comment ils ont évolué lors des deux derniers siècles au fur et à mesure de l’industrialisation, avec un déclin du travail des femmes au cours du XIXème siècle.

« Les grands sujets (pour les droits des femmes) diffèrent entre les pays », a-t-elle expliqué. « Aux Etats-Unis, par exemple, nous nous demandons pourquoi nous stagnons, pourquoi la participation des femmes au marché du travail reste constante depuis les années 1990 et ne commence à progresser que maintenant ». « Le niveau d’éducation des femmes a tellement augmenté, mais à beaucoup d’endroits, leur paye et leur grade (hiérarchique) n’a pas progressé », a-t-elle encore relevé.

L’absence de financement discrédite les travaux de la Convention sur le climat

L’absence de financement discrédite les travaux de la Convention sur le climat

Jean Coldefy, Directeur du programme mobilité 3.0 à l’ ATEC ITS France estime

qu’ en faisant l’impasse sur le financement des mesures de décarbonation de l’économie et sur l’acceptabilité des efforts à faire, la Convention citoyenne pour le climat accrédite la crainte d’une « dictature verte

Tribune. Les mots « interdire, obliger, imposer » sont omniprésents dans le panel de mesures de la Convention citoyenne pour le climat, à côté de « primes, aides, garantie de l’Etat ». Une caricature de la pensée française : interdire et subventionner. Pas un mot sur le financement, rien sur le « signal prix » – la taxe carbone notamment – permettant d’induire des changements de comportements et de dégager des ressources pour financer les mesures.

Le changement climatique va certes nécessiter des contraintes, à l’image de la réduction de la vitesse à 110 km/h sur les autoroutes, qui ne nous coûteraient qu’un peu de temps pour des gains non négligeables d’émissions. Le rapport de la convention est cependant déséquilibré et risque de nous nourrir de bonnes intentions avec de longs débats sur des mesures symboliques, ce dont la France raffole.

Le mouvement des « gilets jaunes » a tétanisé les politiques qui, depuis, ne veulent plus évoquer la question du financement. C’est une erreur d’analyse que de croire que la taxe carbone a été à l’origine de cette explosion sociale. C’est l’alignement du prix du diesel sur celui de l’essence, imposé par les urbains – le provincial que je suis ose le mot « parisiens » – à l’ensemble du territoire.

Avec la hausse du baril de pétrole sur l’année 2018, il a entraîné une hausse de près de 60 centimes le litre en un an. Pour ceux qui n’ont que la voiture pour se déplacer, dans les campagnes et périphéries des grandes villes, cela représente un coût mensuel de 70 euros, soit 6 % du smic. La hausse de la taxe carbone ne pesait que 5 euros par mois.

 

L’enjeu climatique est si important et nécessite de tels efforts qu’il est indispensable d’« embarquer » les citoyens pour les faire accepter. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) demande d’investir 3 % du produit intérieur brut (PIB) chaque année pour décarboner nos économies. Soit, en France, plus de 70 milliards d’euros par an. C’est le montant de l’impôt sur le revenu, 50 % de la TVA, deux fois la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), trois fois l’impôt sur les sociétés. Entre les exigences de la jeunesse représentée par Greta Thunberg et l’exigence sociale des « gilets jaunes », la voie est étroite.

Madame Fillon a oublié ses travaux de collaboratrice parlementaire !

Madame  Fillon a oublié ses travaux de collaboratrice parlementaire !

Pour résumer en dépit des nombreuses questions du tribunal, madame Fillon a complètement oublié la nature précise des travaux effectués au titre de collaboratrice parlementaire de son mari. Elle a aussi été incapable d’en produire la moindre preuve matérielle. Pour résumer elle lisait le journal local soi-disant pour en faire une revue de presse qui n’a jamais été retrouvée et elle relisait les discours de Fillon dans la réécriture n’a jamais non plus été retrouvée. Évidemment, une escroquerie qui aura duré de 1986 à 2013. Il est même vraisemblable qu’elle n’était pas même au courant de l’existence de son statut de collaboratrice de son mari. On objectera qu’elle n’est pas la seule épouse proche d’un parlementaire qui pour arrondir ses fins de mois en poche les salaires prévus pour rémunérer les assistants.

Celle qui a épousé François Fillon en 1980 a expliqué avoir rempli des tâches “ponctuelles et précises” telles que la gestion du courrier et de “petites revues de presse sur la partie purement locale de la circonscription pour qu’il soit au courant des évènements dans chaque village, chaque commune.”

Penelope Fillon a dit qu’elle n’avait pas de badge d’accès au Palais-Bourbon car elle “travaillai[t] dans la circonscription.” Elle a eu plus de mal à expliquer une baisse de salaire de 30% en 1988 ou la gestion de ses congés payés, qu’elle ne prenait pas. “Je ne m’occupais pas du détail administratif du contrat, c’était mon mari”, a-t-elle rapporté d’une petite voix mâtinée d’accent britannique.

Le ministère public a dit voir de l’embarras dans les réponses de la discrète épouse de l’ancien Premier ministre, projetée dans la lumière par cette affaire.

“Nous avons mal pour vous de ce côté de la barre”, a dit l’un des procureurs, faisant toutefois remarquer à la prévenue qu’elle avait touché “neuf fois le Smic pour organiser le secrétariat” de son mari.

Prenant la parole ensuite, un François Fillon combatif a expliqué que le travail de sa “collaboratrice” d’épouse consistait à “superviser l’agenda”, la “masse considérable” du courrier et surtout “être présente sur le terrain” dans la Sarthe tandis que son mari passait la semaine à Paris. “Elle m’a conseillé. Il n’y a pas un discours dans ma carrière politique qui n’ait pas été relu par Penelope”, a-t-il affirmé.

Quant au montant des rémunérations, elles se décidaient “en fonction des disponibilités de l’enveloppe parlementaire”, dans le respect du “règlement de l’Assemblée”, s’est-il défendu.

Dans son propos liminaire devant le tribunal, François Fillon a insisté sur les “dégâts irréparables” commis par cette affaire, qui avait éclatée en janvier 2017, dans la dernière ligne droite de la course à l’Elysée où il partait favori.

“J’ai déjà été condamné sans appel il y a trois ans par un tribunal médiatique (…) avec un objectif clair : m’empêcher de concourir dans des conditions normales à l’élection présidentielle”, a dit l’ancien chef du gouvernement, aujourd’hui âgé de 65 ans et retiré de la vie politique.

“Quelle que soit la décision que vous prendrez, les dégâts sont irréparables” a-t-il poursuivi, évoquant notamment “le courant de pensée” qu’il représente.

François Fillon est notamment poursuivi pour détournement de fonds publics, un chef d’accusation pour lequel il risque 10 ans d’emprisonnement et de lourdes amendes. Son épouse est jugée pour complicité et recel de détournement de fonds publics et recel d’abus de biens sociaux. Marc Joulaud est poursuivi pour détournement de fonds publics.

Retraites: fin brutale des travaux de la commission

Retraites: fin brutale des travaux de la commission

 

La commission de l’assemblée nationale mais brutalement fin à ses travaux noyés dans  22 000 amendements.  Du coup, le texte initial est envoyé directement à l’assemblée plénière. Le problème ,c’est que la situation risque de se reproduire avec encore un nombre  ingérable d’amendements. Le gouvernement pourrait bien être contraint d’utiliser une procédure rapide. Soit le 49 -3, soit encore le vote d’un texte très allégé renvoyant l’ essentiel de la réforme à des ordonnances. Le problème c’est que l’Assemblée nationale paye aujourd’hui l’addition résultant du refus de négocier réellement avec les organisations professionnelles. Certes il y a eu la commission Delevoye qui portait sur les aspects systémiques ( les principes de la réforme) et non sur les aspects paramétriques c’est-à-dire ceux ajustant la réforme en fonction de la conjoncture. De ce point de vue, le Premier ministre a largement entretenu la pagaille d’une  réformes déjà mal engagée avec son aspect pivot à 64 ans . Le problème c’est qu’il ne semble pas que le compromis puisse se dessiner compte tenu en particulier de la rigidité du Premier ministre et d’une façon plus générale des responsables gouvernements venus de la droite, plus explicitement des Républicains. Des républicains se montrent encore volontaristes dans leur volonté de réduire les dépenses( et cela contre la volonté d’une grande majorité de leurs sympathisants !). Notons évidemment les positions complètement contradictoires entre les syndicats réformistes et les gauchistes. L’affaire est donc très mal engagée. Elle va traîner jusqu’à l’été devant l’Assemblée nationale avec sans doute nombre de rebondissements. Il n’est même pas certain qu’on trouve une majorité solide au sein de la république en marche pour défendre en permanence et en totalité le texte présenté par le gouvernement. Tout dépendra aussi de l’évolution de l’opinion publique qui pour l’instant est très majoritairement opposée au texte gouvernemental. Le problème c’est qu’évidemment Macon ne peut pas retirer sa réforme sans que soit affecté son image de réformateur. Macron a politiquement absolument besoin de cette réforme ne serait-ce que pour continuer d’obtenir le soutien des sympathisants de droite qui compensent  la fuite des sympathisants de gauche qui ont voté Macron mais ce sont maintenant détachés complètement du président de la république. Bref pendant encore plusieurs mois la France va connaître de nombreux soubresauts non seulement sans doute à l’Assemblée nationale mais aussi dans la rue même s’il semble bien que la tendance soit à l’affaiblissement de la mobilisation.

 

63 000 euros de travaux pour de Rugy : le prix d’un pavillon dans la France abandonnée

63 000 euros de travaux pour de Rugy : le prix d’un pavillon dans la France abandonnée

D’après certains journalistes (qui sont invités de temps en temps à l’assemblée), 63 000 € de travaux pour l’appartement de fonction du président de l’assemblée nationale : ce n’est pas grand-chose. Cela en raison notamment du caractère historique de l’hôtel de Lassay. Sans doute mais c’est pourtant aussi le prix aujourd’hui d’un pavillon avec jardin dans la France abandonnée (c’est-à-dire environ la moitié du pays). Des pavillons qui il y a une dizaine d’années valaient 100 000 € st davantage mais dont les prix sont écroulés avec l’accélération de la désertification des territoires. À l’inverse évidemment les prix se sont envolés dans la douzaine de métropoles. Au point  de créer les conditions d’un possible krach immobilier puisqu’il faut compter entre 200 000 et 400 1000 € (‘voire 1 million comme à Paris) pour un logement de 100 m². Il est clair qu’il n’y a pas de prix pour la réfection d’immeubles relevant du patrimoine historique de la France, c’est le cas pour l’hôtel de Lassay. Il sera donc toujours facile de démontrer que les 63 000 € étaient é justifiés. La question n’est pas là il s’agit de savoir si dans une période de fortes tensions sociales caractérisées par une accentuation des inégalités et de la rigueur, il était opportun d’engager cette dépense. Il faut se souvenir aussi que c’est de Rugy  qui a imposé une plus grande rigueur aux députés dès sa  nomination comme président  de l’assemblée. Visiblement,  une morale qu’il ne s’est pas appliqué à lui-même ni pour la réfection de son appartement de fonction, ni pour la réception fastueux qui visiblement ne se justifiaient pas compte tenu de personnalités des invités (en fait  certains étaient  de ses amis voire de sa famille) Le cabinet du Premier ministre a fait savoir ce vendredi que l’inspection de l’appartement de fonction du ministre de la Transition Écologique François de Rugy avait  »commencé aujourd’hui ». Jeudi, à l’issue d’une rencontre à Matignon, le Premier ministre Édouard Philippe avait réclamé au secrétariat général du gouvernement de diligenter « une inspection » afin de vérifier que les travaux entrepris dans le logement de fonction ministériel de François de Rugy se conformaient au « respect des règles » et « au principe d’exemplarité ».  Le secrétaire général du gouvernement a donc missionné ce vendredi la contrôleure générale des armées (!)  afin d’effectuer cette mission, qui consiste à auditionner des personnalités en lien avec les travaux effectués dans les appartements privés de l’Hôtel de Roquelaure et inspecter l’appartement.

 

 

Travaux Nantes-Atlantique: d’ici 2022

Travaux Nantes-Atlantique:  d’ici 2022

 

Les travaux vont démarrer pour faciliter l’accès de Nantes Atlantique car en réalité les pistes sont encore loin d’être saturées et feront l’objet de modernisation plus tard. Les travaux commenceront Avant la fin du quinquennat”, assure Benjamin Griveaux dans une interview accordée au quotidien Ouest France. “Je parle de la modernisation de l’aérogare et la construction de nouvelles voies de dégagement autour de la piste pour fluidifier le trafic des avions au sol”. Les aménagements ne devraient pas nécessiter de procédures trop contraignantes, ajoute-t-il. Un permis de construire suffirait, par exemple, pour réaliser la nouvelle aérogare et les voies de dégagement. L‘extension des pistes, en revanche, nécessiterait des consultations, précise-t-il. Le financement de ces travaux fait partie “d‘une discussion globale” que le gouvernement mène depuis jeudi avec le concessionnaire, Vinci, qui était aussi le concessionnaire prévu pour la construction de l‘aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ajoute Benjamin Griveaux. Il indique que  des aménagements doivent également être entrepris pour fluidifier la circulation afin de permettre un accès plus facile à la métropole nantaise. “Ces dernières années, l’État a beaucoup investi sur les grandes infrastructures en se désintéressant des transports du quotidien. Il faut y remédier et on aura des discussions avec les élus”, a-t-il ajouté.

Nucléaire : pourquoi des travaux à Fessenheim ?

Nucléaire : pourquoi des travaux à Fessenheim ?

Curieux cette décision de l’autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui demande à EDF d’effectuer des travaux concernant les groupes électrogènes de Fessenheim (Haut-Rhin) mais aussi à Bugey (un). Normalement d’après le projet utopique de mix  énergétique qui prévoit de ramener la part du nucléaire de 75 % à 50 % d’ici 2025, on se serait attendu à une décision de fermeture de Fessenheim. Pourquoi en effet exiger des d’ici  fin janvier 2018 au plus tard pour renforcer les groupes électrogènes de secours à moteurs diesel d’une centrale qui d’après Ségolène Royal devait être fermée l’année prochaine. Sans doute la preuve que le gouvernement ne compte pas arrêter 15 à 20 réacteurs pour  satisfaire à un mix énergétique complètement irresponsable. En outre théoriquement la fermeture de Fessenheim a été décidée. Mais on a aussi décidé qu’elle ne pourrait pas éventuellement être fermée avant la mise en fonctionnement de l’EPR de Flamanville. Comme l’ASN envisage de reculer sa recommandation concernant d’éventuelles fermetures de centrales jusqu’en 2021 au moins, il est vraisemblable que la quasi totalité des réacteurs seront maintenus et même prolongés au-delà de 40 ans d’existence. Pour donner l’illusion du « green deal », il se pourrait que le ministre de l’écologie propose de développer tous azimuts des éoliennes à fin d’amuser la galerie (les éoliennes  ne représenteront jamais plus de 5 % de la production !)

Autoroutes: des travaux pour justifier la hausse des péages

Autoroutes: des travaux  pour justifier la hausse des péages

Comme souvent les gouvernements cèdent devant les exigences des sociétés d’autoroutes en matière de péage. Pour les justifier les sociétés d’autoroute s’engagent à réaliser des travaux. Bayrou qui est souvent intervenu sur cette question avait considéré que c’était scandaleux.  Bayrou avait  dénoncé de l’augmentation des péages, alors qu’on avait promis le gel.   »Un scandale démocratique » dans la gestion du dossier des autoroutes, après l’annonce par le secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies d’une augmentation du tarif des péages. « Toute cette opération de privatisation comme elle est menée depuis le début est un scandale démocratique », avait  affirmé M. Bayrou sur France 3. « On a privatisé en créant des sources de bénéfices considérables pour les entreprises privées qui ont repris les autoroutes, on ne cesse d’allonger la durée de ces concessions, en prétendant que ça va arranger les choses ». « Il faut rendre publiques les conditions de cette affaire », a réclamé le maire de Pau, plaidant à nouveau pour « séparer le pouvoir politique des intérêts économiques ». « La trop grande proximité entre les intérêts privés et l’Etat est un affaiblissement pour le pays comme le montre la décision désastreuse prise sur les autoroutes. Et on va encore augmenter les tarifs », a poursuivi M. Bayrou.  Il a cependant jugé « impossible » une éventuelle renationalisation: « les contrats sont tellement ficelés qu’on n’y arrivera pas ». Alain Vidalies avait  annoncé au JDD qu’il préparait un plan d’un milliard d’euros pour améliorer le réseau autoroutier qui sera financé par les usagers, via une hausse du tarif des péages « entre 0,3% et 0,4% par an entre 2018 et 2020″, et par les collectivités. Mais  Le gouvernement a conclu jeudi les discussions sur le deuxième plan de relance autoroutier français, qui prévoit plus de 800 millions,-et non pas un milliard- de travaux moyennant une augmentation des tarifs de péages.  Eiffage, deuxième opérateur autoroutier français via notamment sa filiale APRR, a annoncé avoir signé un plan d’investissement d’un montant d’environ 220 millions d’euros, tandis que l’espagnol Abertis, principal actionnaire du troisième réseau Sanef, a annoncé à Madrid qu’il investirait 147 millions d’euros. Vinci n’a pas souhaité faire de commentaire. Sur la base de la taille du réseau du principal acteur (52% des autoroutes françaises), son investissement devrait être de l’ordre de 400 millions d’euros. « Les modalités de ce plan viennent d’être finalisées. S’élevant à plus de 800 millions d’euros, il comprend 32 opérations de type échangeurs, présentant un intérêt pour la desserte locale et pour les usagers de l’autoroute, et 25 opérations de type aires de covoiturage et aménagements pour le milieu naturel », a fait savoir de son côté le secrétariat d’Etat aux Transports dans un communiqué. Le nouveau plan de relance, financé en moyenne à plus de 50% par les collectivités concernées et pour le reste par des hausses de 0,1% à 0,4% par an des tarifs de péages entre 2019 et 2021, doit être maintenant soumis au régulateur, l’Arafer. Pour les chantiers type échangeurs, le financement viendra essentiellement des collectivités locales, tandis que pour les projets type parkings de covoiturage, il proviendra surtout des péages. Le nouveau plan autoroutier avait été évoqué pour la première fois fin juillet par le président François Hollande, et annoncé dès septembre pour un montant un peu supérieur, d’un milliard d’euros.

Notre Dame des Landes : lancement des travaux

Notre Dame des Landes : lancement des travaux

 

 

La reprise des travaux venet d’être décidée pour le très contestable et contesté aéroport de Notre dame des landes (la moitie de français étaient contre dans le dernier sondage). Et dans l’urgence comme s’il agissait d’une question de principe pour Ayrault et le gouvernement. Pas une urgence pour la gestion de la mobilité mais sans doute pour l’énorme opération d’urbanisme qui pourra être lancé après le déménagement de l’actuel aéroport .  Bref la métropolisation à marche forcée tandis que villes moyennes, petites agglomérations et zones rurale sont laissées  à l’abandon (moins d’emplois, moins d’équipements publics,).  Un appel d’offres pour des travaux de débroussaillage de la desserte routière de l’aéroport a donc été publié lundi au bulletin officiel des annonces de marchés publics. L’échéance est fixée au 23 novembre 2015 pour des travaux « en 2016″. Une rapidité qui contraste avec les nombreux délais qui ont progressivement fait prendre trois ans de retard à un aéroport déclaré d’utilité publique en 2008 et qui devait initialement être inauguré en 2017, une dizaine de km au nord de Nantes, afin de remplacer l’actuel aéroport de Nantes Atlantique situé au sud de l’agglomération. Le projet contesté était en suspens depuis l’automne 2012 mais la tension n’est jamais vraiment retombée et les manifestations se poursuivent. En juillet dernier, les 17 recours déposés par des opposants à l’aéroport ont été tous rejetés par le tribunal administratif de Nantes. Après ces derniers recours, « il faudra alors s’engager dans la construction de Notre-Dame-des-Landes », avait promis en fin d’année dernière le Premier ministre Manuel Valls, favorable comme son prédécesseur Jean-Marc Ayrault à cet aéroport.




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