Archive pour le Tag 'travaille'

Finances publiques : le pays ne produit pas assez mais surtout ne travaille pas assez

Finances publiques : le pays ne produit pas assez mais surtout ne travaille pas assez


Le Premier ministre tourne autour du pot en considérant que le pays ne produit pas assez. Et il impute cette insuffisance à la faiblesse du taux d’emploi. Une donnée indiscutable mais qui devrait être complétée par une autre à savoir que c’est tout le pays qui ne travaille pas assez tout au long de sa vie, dès le départ professionnel et jusqu’à la retraite et y compris avec une productivité dégradée. Sans parler de la valeur travail qui s’étiole d’année en année sous la pression de l’opinion et d’organisations gauchistes comme certains syndicats trop satisfaits ainsi de fabriquer des Français mécontents et des « révolutionnaires potentiels » !

Quant au discours sur la réduction des dépenses publiques, c’est toujours le même refrain avec la promesse d’être plus rigoureux mais une incapacité totale à dégraisser le mammouth technocratique, administratif et politique. Chacun y va de sa solution réductrice pour réduire les dépenses ici ou là. La vérité c’est qu’il faut les réduire absolument partout même dans les secteurs tendus car il y a d’autres manières d’assurer les tâches régaliennes avec qualité et rigueur. La vérité encore c’est que personne ne contrôle plus les dépenses en France ce sont des superstructures qui décident des investissements et de la dérive des frais de fonctionnement. Cela vaut pour l’État jusqu’aux plus petites communes.

Lundi de pentecôte travaillé : 2,29 milliards en 2016, la nouvelle vignette pour les vieux !

Lundi de pentecôte travaillé : 2,29 milliards en 2016, la nouvelle vignette pour les vieux !

Officiellement la journée de solidarité est destinée à contribuer à la prise en charge des personnes âgées et handicapées. Il s’agit de travailler un jour(en principe le lundi de Pentecôte) sans être rémunéré. En réalité l’intention  a été détournée puisque très peu de salariés travaillent  effectivement le lundi de Pentecôte (autour de 20 %). En fait la journée de solidarité s’est transformée en impôts supplémentaires. La journée de solidarité ressemble donc d’assez près à la taxe de l’ancienne vignette qui devait être destinée aux vieux ;  certes le produit de la journée non payée va bien en direction des personnes âgées et des personnes handicapées mais c’est un jeu d’écriture dans la mesure où le budget aurait pris de toute manière en charge les dépenses. Concrètement il n’y aura pas davantage de places dans les maisons de retraite, dans les foyers logements, pour les services à domicile surtout compte tenu de la situation financière dramatique des départements. Lesquels dans de nombreux cas ont d’ailleurs réduit le volume des aides  à domicile notamment pour les auxiliaires de vie. À noter qu’il y aurait lieu aussi de s’interroger sur la gestion des EHPAD aussi sur les profits dégagés par les maisons de retraite privées surtout compte de tenu du coup exceptionnellement élevé pour les résidents La Journée de solidarité, fixée initialement le lundi de Pentecôte mais organisée depuis huit ans à la carte, a rapporté 2,24 milliards d’euros en 2015 et 2,29 milliards d’euros devraient être collectés en 2016, estime la CNSA, chargée de sa gestion. Créée en juin 2004, après la canicule meurtrière de 2003, la contribution de solidarité pour l’autonomie (CSA), destinée à financer une meilleure prise en charge des personnes âgées et handicapées en perte d’autonomie, a rapporté depuis lors 28 milliards d’euros au total, souligne la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie dans un communiqué. En contrepartie de cette journée travaillée mais non payée, les employeurs publics et privés versent à la CNSA une contribution de 0,3 % de la masse salariale (correspondant au surcroît de valeur ajoutée d’un jour de travail). Les revenus du capital y sont également soumis, à l’exception de l’épargne populaire comme le livret A. En 2016, 1,375 milliard d’euros seront redistribués au bénéfice des personnes âgées, avec 458,4 millions d’euros allant aux conseils départementaux pour le financement de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) et 916,8 millions d’euros alloués aux établissements et services médico-sociaux accueillant ce public. D’autre part, 916,8 millions d’euros bénéficieront aux personnes handicapées, avec 595,9 millions d’euros versés aux conseils départementaux pour le financement de la prestation de compensation du handicap et le fonctionnement des maisons départementales des personnes handicapées. Enfin, 320,9 millions d’euros seront alloués aux établissements et services médico-sociaux accueillant des personnes en situation de handicap. Plus concrètement, les recettes du « jour de solidarité » contribueront par exemple à recruter du personnel en maison de retraite ou en structure spécialisée, à financer des heures d’aide à domicile pour les seniors en perte d’autonomie et les personnes handicapées. Le montant de 2,29 milliards en 2016 reste une prévision qui peut évoluer en fonction de la situation économique de la France, précise la CNSA. Par ailleurs, depuis le 1er avril 2013, la CSA est étendue aux retraités assujettis à l’impôt sur le revenu avec l’entrée en vigueur de la Contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (Casa). Cette taxe, intégralement reversée à la CNSA en 2016, devrait rapporter 726 millions d’euros, prévoit la Caisse. Elle permettra de financer les mesures prévues dans la loi d’adaptation de la société au vieillissement, votée fin 2015, pour améliorer l’accompagnement des personnes âgées en perte d’autonomie. En particulier, 306,65 millions d’euros seront consacrés à la revalorisation de l’APA à domicile, 127 millions d’euros serviront à la prévention de la perte d’autonomie ou encore 6 millions au renforcement de l’accompagnement des aidants.

(Avec AFP)

La CGT ne travaille pas assez ses dossiers (Bernard Vivier)

La CGT ne travaille pas assez ses dossiers (Bernard Vivier)

 

Pour Bernard Vivier, directeur de l’Institut supérieur du travail, la radicalisation gauchisante de la CGT s’explique en grande partie par le flou actuel de la ligne entretenue par les rivalités internes et un manque de travail sur les dossiers. (interview Challenges)

Comment comprendre le virage à gauche de Philippe Martinez?

Il a un objectif: ressouder les rangs pour faire bloc autour de lui. Pour y parvenir, il est plus facile de fédérer ses troupes autour d’un  »ennemi » externe que de s’engager dans un débat sur l’identité du syndicat. Cette démarche raviverait les conflits entre les différents courants de la CGT. Ce que Philippe Martinez veut absolument éviter.

Sur le plan doctrinal n’est-elle pas à contre-courant?

La CGT n’a surtout pas assez travaillé ses dossiers. Par exemple, sur les 32 heures, la centrale n’a pas fait d’analyse économique approfondie. Même logique pour la campagne sur le coût du capital relancée par Martinez pour expliquer les problèmes économiques de la France. Les slogans claquent mais le fond n’est pas au rendez-vous comme cela pouvait être le cas dans les années 70/80.

Il s’est aussi attaqué à la CFDT. Pourquoi?

Oui, il a eu des mots assez durs concernant Laurent Berger lors de son discours d’ouverture du congrès. Idem, pour rassembler, mieux vaut trouver des menaces extérieures. D’ailleurs, cette séquence a été très bien menée: la semaine dernière, il a lancé une petite bombe en déclarant que la CGT ne serait peut-être plus le premier syndicat de France en 2017, date à laquelle une nouvelle mesure de la représentativité doit avoir lieu. Plusieurs jours après, il égratigne la CDFT, ce qui lui permet de remobiliser sa base.

La CGT est-elle menacée par le déclinisme?

Ces dernières années, la centrale de Montreuil s’est contentée de protéger ses forteresses dans la fonction publique. Conséquence: la CGT est absente dans certaines grandes entreprises. Elle est ainsi aujourd’hui talonnée par la CFDT. Mais l’organisation a encore les reins très solides. Sa capacité à recruter et former des militants est intacte. Et elle bénéficie encore d’un maillage territorial très dense. En revanche, le travail de clarification pour trancher entre un syndicalisme de contestation et un syndicalisme de compromis n’a pas été entamé. Ce qui peut évidemment être un facteur de stagnation. En clair, qui n’avance pas est condamné à reculer.

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol