Archive pour le Tag 'transport aérien'

Environnement et Transport aérien : une neutralité carbone en 2050 douteuse !!!

Environnement et Transport aérien : une neutralité carbone en 2050 douteuse !!!

À l’occasion du salon du Bourget a surtout été mis en évidence la performance de l’aéronautique française et les besoins de déplacement au pal mondial , les différents lobbys en ont profité pour passer un coup de peinture verte sur le secteur. Et d’affirmer faussement p qu’en 2050 la décarbonation du secteur sera assurée. Guillaume Faury, le président exécutif d’Airbus réaffirme que le transport aérien atteindra la neutralité carbone en 2050 par contre quand on ne analyse bien ses propos on se rend compte qu’on sera sans doute loin du compte y compris vis-à-vis de l’utilisation du fameux carburant vert dit SAF dont on oublie de préciser les conditions de production ( l’utilisation de la biomasse n’étant pas destinée à 100 % au transport aérien). Extrait de l’intreview dans la Tribune

Concernant le développement d’une nouvelle génération d’avions pour remplacer la famille A320, avez-vous des pistes technologiques qui s’affirment ?

Dans la feuille de route pour être décarboné en 2050, il faut remplacer les avions d’ancienne génération. Sur les 24.000 appareils qui volent, il y en a seulement 20 à 25 % d’avions modernes, qui consomment 20% de moins et qui sont certifiés pour incorporer jusqu’à 50% de SAF aujourd’hui. Comme ils consomment moins, on peut payer le carburant un peu plus cher. Pour aller plus loin, il faut faire entrer en service entre 2035 et 2040 une génération d’avions qui consommera entre 20 et 30% de moins que les avions les plus modernes actuels et sera capable d’utiliser 100% de SAF. Et après, nous aurons l’avion à hydrogène. Cette génération d’avions est très importante. C’est la génération clef, qui sera très largement en service en 2050, avec près de 100% de SAF, et qui fera cette décarbonation du trafic aérien.!!!

Ces technologies sont en préparation en ce moment, sur les systèmes, sur l’allègement, sur les matériaux, sur l’aérodynamique… Nous travaillons sur des choses assez sophistiquées et excitantes sur la forme des ailes, leur déformation en vol, leur adaptabilité. Mais il y a aussi des travaux dans le domaine de la propulsion avec le RISE de CFM, un programme d’open rotor, lui aussi prévu pour 2035, qui viendra contribuer très largement à la réduction des émissions de carbone. Nous sommes en partenariat avec CFM pour tester ces solutions.

Toutes les briques sont en train de se mettre en place et le financement de la recherche en France à travers le CORAC est très important. Il vient structurer ces projets et aider les grands groupes à s’organiser, mais surtout assurer toute l’architecture de l’ensemble des sociétés qui participent ses grands projets, y compris les PME et ETI qui ont beaucoup de mal à financer leur recherche et à s’aligner sur les trajectoires des maîtres d’œuvre. Nous avons en France et en Europe les moyens pour garder le leadership sur la génération d’après.

«Technologie 5G : plus polluant que le transport aérien !

«Technologie  5G : plus polluant que le transport aérien !

La technologie 5g – et ses applications- sera particulièrement énergivore  et sera responsable d’émissions polluantes supérieures au transport aérien d’après Joachim Renaudin, expert du numérique, ( tribune au « Monde » )

 

Tribune.

 » Le numérique fait plus que jamais partie de nos vies. Regarder un film sur Netflix, jouer à un jeu vidéo sur mobile, travailler en visioconférence… Ces actions du quotidien peuvent paraître anodines, mais leur impact pour la planète est immense. En 2018, le numérique représentait 4 % des émissions de gaz à effet de serre (40 % de plus que le transport aérien) et pourrait doubler sa part d’ici à 2025 ; 55 % de ces émissions liées au numérique proviennent du trafic de données, dopé par l’explosion de la vidéo et du streaming (« Pour une sobriété numérique », The Shift Project, octobre 2018).

Derrière l’aspect intangible du numérique et de ses données stockées dans le cloud se cache évidemment une réalité tout autre, faite de câbles, de serveurs et de terminaux énergivores. Les équipements réseaux comptent pour un tiers de la consommation d’énergie numérique. Sur cette consommation, 15 % seulement de l’énergie utilisée par les réseaux sert effectivement à transférer des données et partager de l’information ; les 85 % restants sont consommés par des équipements en veille, ou à d’autres pertes de chaleur.

Que nous réserve, de ce point de vue énergétique, l’arrivée de la 5G ? Les avis divergent. La plupart des experts s’accordent à dire que la consommation d’énergie des réseaux 5G sera plus efficiente que les générations précédentes. Le PDG de Verizon, qui prêche évidemment pour sa paroisse, prétendait même, lors du Consumer Electronics Show, à Las Vegas en janvier, que « les équipements réseaux et terminaux 5G consommeront 10 % de l’énergie consommée par leurs équivalents 4G ». D’autres travaux de R&D mentionnent une diminution potentielle de 50 % (« What 5G Means for Energy », Chris Bronk, « Energy Realpolitik », 31 mai 2019).

Ce qui est certain, c’est que le cahier des charges du standard 5G impose des niveaux d’efficacité énergétique bien meilleurs que la 4G. Pour ne prendre qu’un seul exemple : la mise en veille plus fine des antennes 5G permettra de réduire par un facteur de 10 la consommation d’électricité en période creuse (soit 80 % du temps), par comparaison avec les systèmes actuels.

Evolution des usages

Mais si cette obligation figure au cahier des charges de la 5G, c’est avant tout pour des raisons économiques : les opérateurs ne veulent pas voir leur facture d’électricité exploser. On peut donc compter sur eux…

Une 5G moins polluante ? Pas si vite… Comme toute innovation technologique importante, la 5G ne remplace pas seulement le standard précédent (4G), elle change et influence le système dans lequel elle s’inscrit. Au-delà de la consommation du réseau, c’est également à l’évolution des usages que ce réseau supporte qu’il faut s’intéresser. »

 

Transport aérien : 2500 postes menacés chez Alitalia

Transport aérien : 2500 postes menacés chez Alitalia

Alitalia va supprimer entre 2.500 et 2.600 postes dans le cadre d’un plan de restructuration destiné à sauver la compagnie aérienne de la faillite, ont dit lundi des sources syndicales. D’après ces dernières, ces mesures concerneront à la fois les pilotes, le personnel navigant et les salariés au sol. L’une des sources a précisé que la direction prévoyait une réunion avec les syndicats jeudi ou vendredi. Une porte-parole d’Alitalia, qui doit chercher un nouveau partenaire après la décision d’Air France-KLM de ne participer à l’augmentation de capital de l’entreprise, a déclaré que, en l’état actuel, le nouveau plan industriel faisait seulement référence à des mesures de réduction des coûts et ne mentionnait aucune suppression de postes. Air France-KLM, actuellement principal actionnaire d’Alitalia à hauteur de 25%, a refusé jeudi de participer à l’augmentation de capital de la compagnie, déplorant un manque de mesures convaincantes pour en réduire la dette, mais le groupe a fait un geste de bonne volonté pour renforcer les fonds propres de la compagnie italienne en décidant de transformer ses obligations convertibles en actions.

 

Transport aérien : grève des contrôleurs

Transport aérien : grève des contrôleurs

L’USAC-CGT, premier syndicat de la Direction générale de l’aviation civile, appelle tous les contrôleurs aériens à la grève le 12 juin prochain. Ce préavis de grève, déposé en coordination avec d’autres syndicats français, vise à dénoncer les projets de libéralisation du secteur de la navigation aérienne par la Commission européenne, précise le syndicat dans un communiqué. Cette journée d’action se fait dans le cadre d’un appel de la Fédération européenne des travailleurs des transports et devrait entraîner des perturbations dans l’écoulement du trafic aérien dans de nombreux pays européens, lit-on dans le communiqué.

Transport aérien : Corsair sur Paris-Abidjan

Transport  aérien : Corsair sur  Paris-Abidjan

La ligne sera opérée en Airbus A330-300 à raison de trois fréquences par semaine, « avec la volonté de les augmenter par la suite », indique la compagnie française dans un communiqué qui promet des billets vendus à des prix « compétitifs ».   »Cette ligne est très prometteuse, la possibilité de relier Paris (..) va favoriser le développement économique, la circulation des passagers et le fret », a-t-elle estimé.   »C’est très positif pour les économies de la France et de la République de Côte d’Ivoire, cette nouvelle ligne facilitera les investissements d’entreprises françaises en Côte d’Ivoire. Le prix du billet est et restera très compétitif (…) avec une offre à 599 euros en classe Horizon (économique) pour un produit et un service de qualité », a assuré la compagnie.   »Nous nous félicitons de cette ouverture qui arrive au bon moment. La Côte d’Ivoire est en plein essor, avec un taux de croissance de 8,6% en 2012 et des perspectives à deux chiffres en 2013″, a déclaré de son côté le PDG de la compagnie Pascal de Izaguirre cité dans le communiqué.  Une porte-parole de la compagnie a souligné que cette ligne brisait « le monopole d’Air France » et faisait partie intégrante de la stratégie de développement de Corsair International en Afrique.   »Nous avons ouvert la ligne Paris-Dakar à l’automne. Et sur cette ligne, on a observé que le trafic avait augmenté en trois mois de 30% alors que les prix ont baissé en moyenne de 30% », a-t-elle expliqué.   »Cela booste les échanges, cela introduit plus de concurrence », a-t-elle ajouté, relevant que la compagnie desservait désormais Dakar quotidiennement.

 

Contrôle aérien: 40% au total de vols supprimés sur Orly à cause de la grève

Contrôle aérien: 40% au total de vols supprimés sur Orly à cause de la grève

240 vols annulés pour la journée de mardi, selon un porte-parole de la DGAC, qui invite les passagers à se rapprocher de leurs compagnies aériennes.  En prévision des perturbations, la DGAC avait demandé dès lundi soir aux compagnies de restreindre une partie de leurs programmes, et celles-ci avaient prévenu par SMS ou mail les passagers. Au vu du taux de grévistes, elle a demandé à la mi-journée aux compagnies de supprimer 20% supplémentaires de leurs vols pour le restant de la journée.  Conformément à la loi de 1984 sur le service minimum, des réquisitions de contrôleurs aériens ont lieu mais dans seulement 17 des plus gros aéroports du territoire.  Certaines plateformes n’y sont pas soumises, comme c’est le cas pour les aéroports de Pau et Rouen, qui restaient fermés mardi après-midi alors que l’activité avait repris sur celui d’Angoulême.  Aux annulations de vols s’ajoutent des perturbations dans les centres en route de navigation (l’un des trois niveaux de contrôle de la navigation aérienne), comme celui du sud-est, qui fonctionne en service minimum mardi. D’où de gros retards en début d’après-midi: près de deux heures à Orly, une heure et demi à Marseille, une heure à Bordeaux, Lyon et Nice, selon la DGAC.  La CGT, la CFDT et l’Unsa de l’aviation civile ont déposé un préavis de grève pour lundi et mardi, afin de s’opposer à un plan de restructuration des services de contrôle aérien de province, qui impliquerait à terme une diminution des effectifs.  Les syndicats dénoncent la suppression de 200 postes par an depuis trois ans dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) qui se traduit par le non-renouvellement d’un fonctionnaire partant à la retraite sur deux.

Air-France : objectif, réduire de 20% les coûts, tout dépendra du dialogue socialArticle précèdent

Air-France : objectif, réduire de 20% les coûts, tout dépendra du dialogue social

 

Revenir  à l’équilibre dès 2013 pour le « point à point » (les liaisons ne transitant pas par un « hub ») et en 2014 pour l’ensemble de l’activité court et moyen-courrier. Le plan de restructuration à l’horizon 2015 initié par la compagnie doit lui permettre de renouer avec l’équilibre en réduisant de 20% les coûts dont elle a la maîtrise, ce qui exclut entre autres les coûts de carburant. « L’objectif de réduction des coûts de 20% est un minimum, faire moins compromettrait le redressement et l’avenir de la compagnie », a déclaré dans un communiqué Alexandre de Juniac, le PDG d’Air France. Ce PDG, parachuté grâce à se amitiés avec Sarkozy ne manque pas de qualités mais il lui faudra apprendre à négocier avec un personnel un peu corpo, ce que savait très bien faire Spinetta lequel avait magnifiquement redressé AIR France avant la déconvenue de Gourgeon.. Cette déclaration intervient alors que les relations avec les syndicats de la compagnie aérienne demeurent tendues et que la campagne présidentielle rend des suppressions d’emplois politiquement sensibles. Séparément le trafic aérien était perturbé lundi dans plusieurs aéroports de France en raison d’un mouvement de grève des contrôleurs aériens contre une réforme de la navigation en province, a-t-on appris de sources aéroportuaires. Air France veut aussi redresser son activité long-courrier mais aucune annonce n’a étayé lundi la volonté que l’on prête à l’entreprise d’appliquer certaines recettes du low-cost. Le groupe veut faire également contribuer davantage son activité de maintenance à la rentabilité du groupe. Le groupe Air France-KLM a annoncé en janvier un plan de transformation sur trois ans qui se traduira notamment par une réduction de sa flotte, de son programme d’investissements et de sa dette.

 

Accord pour que British Airways achète la filiale britannique de Lufthansa

Accord pour que British Airways  achète la filiale britannique de Lufthansa

 

IAG, propriétaire de British Airways, a obtenu vendredi le feu vert des autorités européennes pour racheter à Lufthansa sa filiale britannique BMI. Pour faciliter ce rachat, IAG avait fait savoir aux autorités européennes de la concurrence qu’il était prêt à renoncer à 14 créneaux quotidiens de décollage et d’atterrissage à l’aéroport londonien d’Heathrow, le plus chargé d’Europe. IAG avait annoncé fin décembre le rachat de la compagnie aérienne déficitaire BMI pour 172,5 millions de livres (207 millions d’euros), doublant Virgin Atlantic Airways dans la course. Bmi est avant tout convoité pour ses créneaux à Heathrow, où il est le deuxième opérateur derrière British Airways. La Commission européenne a jugé satisfaisantes les concessions d’IAG en matière de respect de la concurrence. « Les engagements incluent un nombre approprié de créneaux horaires très recherchés à Londres Heathrow, ainsi que des accords de portée étendue concernant le transport de passagers en transit », souligne Joaquin Almunia, le commissaire européen chargé de la concurrence, dans un communiqué. « Par conséquent, nous sommes convaincus que la dynamique concurrentielle sera maintenue de manière à garantir le choix et la qualité des services de transport aérien offerts aux passagers. »

 




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