Archive pour le Tag 'Transdev'

Concurrence sur les lignes TER SNCF : Pas de au big bang ? (Thierry Mallet, Transdev)

 Concurrence Sur les lignes TER  SNCF : Pas de au big bang ? (Thierry Mallet, Transdev)

 

Le PDG de Transdev qui vient de décrocher le contrat de desserte régionale Marseille Nice tente de minimiser l’impact de cette concurrence qui s’installe vis-à-vis de la SNCF. L’intéressé affirme qu’il n’y aura pas de big-bang. De quoi s’interroger à long terme pourLa SNCFqui pratiquement devient déjà très marginale sinon inexistante en transport de fret, qui va être concurrencé sur les Lignes TGV les plus importantes et qui maintenant est menacée au plan local. On peut légitimement s’interroger pour savoir ce qui restera comme part de marché à la SNCF d’ici 10 ou 15 ans.

L’attribution à Transdev de la ligne Marseille-Nice en Provence Alpes Côte d’Azur a fait grand bruit, dans une région où les enjeux de mobilité sont prégnants. Cela vous ouvre-t-il à d’autres perspectives ?

THIERRY MALLET - Seuls deux lots (la ligne Marseille-Nice et l’Etoile de Nice représentant les liaisons entre Les Arcs/Draguignan et Vintimille en Italie d’une part, et Nice-Tende et Cannes-Grasse d’autre, ndlr) étaient ouverts à la concurrence, et nous avons fait le choix de les privilégier, car nous étions convaincus que c’était sur ces axes que nous étions capables d’apporter le plus de valeur ajoutée. L’impact médiatique qui accompagne l’attribution la ligne Marseille-Nice est probablement lié au fait qu’il s’agit du premier contrat remporté par un autre acteur que l’opérateur historique. Mais il y en aura d’autres derrière… D’ailleurs, lorsqu’on regarde l’Etoile de Nice, le lot qu’a conservé la SNCF est finalement beaucoup plus gros.

La ligne Marseille-Nice est aussi très stratégique pour Provence Alpes Côte d’Azur. L’attente est grande, les promesses devront désormais être tenues…

Nous avons pris à la fois des engagements très importants de qualité de service, de ponctualité, de qualité à bord, d’accueil. Ils vont de pair avec l’augmentation de la fréquence, puisque nous comptons doubler le rythme des trains. C’était d’ailleurs l’une des demandes de la Région. Pour toutes ces raisons, nous tablons sur une augmentation très forte de la fréquentation. Nous nous attendons à ce que cette ligne devienne une belle alternative à la voiture et contribue à la décarbonation de la mobilité.

La convention signée et désormais votée par l’assemblée régionale débutera en 2025 : quelles sont désormais les prochaines étapes pour Transdev ? Il est notamment prévu la construction d’un centre de maintenance à Nice…

De notre côté, nous sommes prêts : le matériel ferroviaire est déjà sélectionné, la commande est prête à partir. Même chose pour le dépôt. Ces commandes étaient liées au fait que nous gagnions le marché. De fait, tout s’active.

Le centre de maintenance faisait lui aussi partie de l’offre, il est déjà décrit, son coût est évalué et, sur ce volet, notre partenaire sera le groupe français de BTP NGE. Tous les plans ont été donnés à la Région, je ne peux cependant pas en dire plus aujourd’hui, car ce sera à la Région de l’annoncer officiellement, ce 2 novembre prochain.

D’ici à 2025, nous aurons un certain nombre de sujets à compléter qui devront se mettre en place avant le démarrage du contrat. Il existe par exemple des enjeux de transfert de personnel sur lesquels nous allons travailler. Une consultation va être lancée au sein de la SNCF, car il est prévu que 160 personnes soient transférées (de la SNCF chez Transdev, ndlr). Pour cette première phase, nous lancerons d’ailleurs un appel au volontariat.

Comment appréhendez-vous les relations à venir avec le gestionnaire de l’infrastructure, SNCF Réseau, lorsque l’on entend la coopérative Railcoop évoquer des relations plus compliquées, notamment en matière d’attribution de sillons. Le contrat-cadre entre Transdev et la Région vous facilitera-t-il les choses sur ce terrain ?

Nous sommes en relation avec SNCF Réseau, mais dans le cadre de sillons déjà négociés en amont avec la Région. Nous sommes dans le cadre d’un contrat de service public et non dans celui d’un contrat commercial pur, ce qui signifie que nous n’allons pas négocier directement les sillons avec le gestionnaire de l’infrastructure, comme c’est le cas pour les lignes dites en open access.

 

Transdev va concurrencer les taxis

Transdev va concurrencer les taxis

Transdev veut concurrencer les taxis et il faut s’attendre à de vives  réactions de cette profession plombée par une fiscalité spécifique et notamment le coût exorbitant de la licence.(autour de 200 000 euros à Paris) . Transdev, le troisième groupe de transport français, a annoncé mardi 4 février à ses équipes en France qu’il se lancerait au printemps sur le marché des VTC, les véhicules de tourisme avec chauffeur qui concurrencent les taxis. Il est le premier acteur de poids à s’installer sur le secteur. L’entrée de ce groupe pourrait ainsi changer la donne. Transdev est un des poids lourd du transport à l’échelle mondiale, avec plus de 8 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit le troisième acteur en France derrière la SNCF et la RATP, une présence très importante en Ile-de-France, et une expérience déjà développée à Londres sur ce même secteur avec une centaine de véhicules. La décision a donc été annoncée aux équipes françaises mardi, et le groupe a bien l’intention de mettre les moyens pour s’installer. « Le marché est encore naissant », déclare le PDG, Jean-Marc Janaillac. « On sent que les petits acteurs vont se consolider, il ne faut plus tarder ».  Pas de chiffres sur le nombre de véhicules mis en service, mais le patron dit dans un sourire: « vous savez, à Londres, les acteurs qui comptent déploient aujourd’hui plusieurs milliers de voitures ». Transdev travaillera sous le régime de la franchise, les chauffeurs seront soit propriétaires de leur véhicule, soit locataires auprès de la compagnie. « Le modèle sera imposé, nous voulons au moins des véhicules hybrides, et très vite nous imposerons le véhicule électrique », poursuit Jean-Marc Janaillac. Cela rentre dans un plan global des géants du transport pour développer ce qu’ils appellent le « transport à la demande », la gestion des derniers kilomètres, un transport totalement individualisé. Pour Transdev cela représente 8% du chiffre d’affaires, et l’ambition est de la porter à 13%. Dernier point, ce groupe est en lien étroit avec les élus et cultive une réelle science du lobbying. Pas sûr que les taxis lui fasse vraiment peur.

 

La caisse de dépôt reprendrait Transdev

La caisse de dépôt reprendrait Transdev

Finalement la manœuvre de Veolia aura peut-être réussi ; Veolia ne souhaitait pas tellement reprendre la totalité de Transdev mais contraindre la CDC à faire des contrepropositions. Ce qui vient de se passer. La CDC a refusé l’offre de reprise du fonds d’investissement Cube Infrastructure. L’établissement public a proposé au co-actionnaire Veolia Environnement de reprendre le contrôle exclusif de la filiale.  Dénouement en vue dans le dossier Veolia Transdev, filiale commune de Veolia Environnement et de la CDC. La Caisse des dépôts (CDC) a refusé la nouvelle offre du fonds d’investissements Cube Infrastructure (Natixis), qui souhaitait racheter la part de Veolia Environnement dans la filiale de transports publics Veolia Transdev, selon le Figaro. L’établissement public a repoussé l’offre révisée de Cube qui expirait le 15 juin. La proposition ne valorisait Veolia Transdev que 350 millions d’euros et nécessitait une augmentation de capital de 800 millions d’euros avec participation de la CDC. Cube aurait également des exigences en matière de gouvernance car il voudrait pouvoir désigner l’équipe dirigeante et il prévoyait des « cessions d’actifs massives aux Etats-Unis, au Canada, en Allemagne, en Australie… qui auraient amputé d’un tiers environ le résultat opérationnel de VTD », ravivant les craintes d’un démantèlement. En échange, la CDC aurait proposé une alternative à Veolia Environnement, selon laquelle elle prendrait le « contrôle exclusif » de VTD en portant sa participation à 60% en convertissant « tout ou partie de leurs créances d’actionnaires respectives », soit l’équivalent de 800 millions d’euros de capital, indique Le Figaro. Le journal ajoute «qu’un prêt bancaire viendrait rembourser une autre partie de la dette de VTD due à Veolia» et «quelques cessions d’actifs» permettraient à VE «d’atteindre le but ultime recherché: sortir de son bilan l’essentiel de la dette supportée au titre de son activité transport».

 




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