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Santé- »anticorps conjugués » : Nouvelle méthode de traitement de cancers

Santé-anticorps conjugués : Nouvelle méthode de traitement de cancers

. Le principe de cette thérapeutique consiste à utiliser de la chimiothérapie, mais plutôt que de la faire passer par le sang dans tout le corps, la chimio est envoyée pile sur la tumeur. ( d’après franceinfo)

« On colle la chimiothérapie sur une fléchette, qui est en général un anticorps, qui va aller reconnaître une cible sur la cellule tumorale. »

Professeur Benjamin Besse, directeur de la recherche clinique à l’institut anticancer Gustave Roussy de Villejuif à franceinfo
« Sur un anticorps, on peut coller plusieurs molécules de chimiothérapie, donc on va dire que la fléchette peut être assez chargée en molécules de chimiothérapie » , ajoute le professeur Besse. La fléchette est alors avalée par la tumeur et la chimio explose à l’intérieur, comme des mini-bombes.

En visant uniquement la tumeur, cette technique permet de ressortir d’anciennes chimio rangées au placard. « Ce sont des molécules de chimiothérapie qui avaient été découvertes il y a longtemps mais beaucoup trop toxiques quand on les injectait directement dans le sang et qui avait été un peu oublié. Avec cette nouvelle structure de médicaments, on a pu ressortir ces médicaments très toxiques et en les ciblant directement sur les cellules tumorales, on limite au maximum les effets secondaires. »

Des effets secondaires, il y en a quand même malgré tout, car des résidus de chimiothérapie s’échappent de la tumeur, reconnaît le professeur Sara Hurvitz, de l’Université de Californie. Elle a mené un essai avec des anticorps conjugués dans le cancer du sein. « Cela a provoqué des nausées, des vomissements aux patientes qui les ont testés, des pertes de cheveux aussi et plus rarement, dans 10 à 12% des cas, des problèmes pulmonaires ».

Une session du Congrès du cancer de Chicago sera d’ailleurs dédiée dimanche 4 juin aux effets secondaires des anticorps conjugués et à la façon de les réduire. Car il y a des améliorations à trouver, on en est seulement à la première génération de cette thérapeutique, admettent les cancérologues. Ils s’enthousiasment sur cet énorme champ des possibles, avec peut-être, très rapidement, des applications dans les cancers du poumon et des ovaires.

Anticorps : Nouvelle méthode de traitement de cancers

anticorps conjugués : Nouvelle méthode de traitement de cancers

. Le principe de cette thérapeutique consiste à utiliser de la chimiothérapie, mais plutôt que de la faire passer par le sang dans tout le corps, la chimio est envoyée pile sur la tumeur. ( d’après franceinfo)

« On colle la chimiothérapie sur une fléchette, qui est en général un anticorps, qui va aller reconnaître une cible sur la cellule tumorale. »

Professeur Benjamin Besse, directeur de la recherche clinique à l’institut anticancer Gustave Roussy de Villejuif à franceinfo
« Sur un anticorps, on peut coller plusieurs molécules de chimiothérapie, donc on va dire que la fléchette peut être assez chargée en molécules de chimiothérapie » , ajoute le professeur Besse. La fléchette est alors avalée par la tumeur et la chimio explose à l’intérieur, comme des mini-bombes.

En visant uniquement la tumeur, cette technique permet de ressortir d’anciennes chimio rangées au placard. « Ce sont des molécules de chimiothérapie qui avaient été découvertes il y a longtemps mais beaucoup trop toxiques quand on les injectait directement dans le sang et qui avait été un peu oublié. Avec cette nouvelle structure de médicaments, on a pu ressortir ces médicaments très toxiques et en les ciblant directement sur les cellules tumorales, on limite au maximum les effets secondaires. »

Des effets secondaires, il y en a quand même malgré tout, car des résidus de chimiothérapie s’échappent de la tumeur, reconnaît le professeur Sara Hurvitz, de l’Université de Californie. Elle a mené un essai avec des anticorps conjugués dans le cancer du sein. « Cela a provoqué des nausées, des vomissements aux patientes qui les ont testés, des pertes de cheveux aussi et plus rarement, dans 10 à 12% des cas, des problèmes pulmonaires ».

Une session du Congrès du cancer de Chicago sera d’ailleurs dédiée dimanche 4 juin aux effets secondaires des anticorps conjugués et à la façon de les réduire. Car il y a des améliorations à trouver, on en est seulement à la première génération de cette thérapeutique, admettent les cancérologues. Ils s’enthousiasment sur cet énorme champ des possibles, avec peut-être, très rapidement, des applications dans les cancers du poumon et des ovaires.

Un nouveau traitement pour la myopie ?

Un nouveau traitement pour la myopie ?

Les Chinois ont découvert une nouvelle technique contre la myopie chez les enfants

Cette luminothérapie spécifique permettrait de stimuler la rétine de l’enfant, dont le globe oculaire n’atteint sa taille adulte que vers l’âge de 9 ans.

Le globe oculaire n’atteint sa taille adulte et sa forme sphérique que vers l’âge de 9 ans. Si son développement ne se fait pas correctement et qu’il prend une forme allongée, les rayons ne convergent plus sur la rétine, la vision lointaine devient floue : c’est la myopie, une pathologie malheureusement irréversible une fois installée. Divers traitements permettent néanmoins de limiter le développement de la maladie, à condition d’être mis en place assez tôt.

Mais ces derniers sont relativement contraignants. Une nouvelle technique prometteuse testée en Chine pourrait changer la donne : exposer les enfants quelques minutes par jour à une lumière rouge bien spécifique de faible intensité qui stimule le métabolisme de la rétine.

Cela aurait notamment permis de réduire de moitié le nombre de myopes après un an chez une population d’enfants à risque, ont annoncé récemment des chercheurs de Shanghaï dans la revue Jama Network Open .

Le Figaro
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14 commentaires
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le 03/06/2023 à 05:04

Et rien contre la myopie des électeurs LFI????

Elad

le 02/06/2023 à 23:25

Leur retirer les écrans, une méthode révolutionnaire.

Noemie Albert

le 02/06/2023 à 23:18

Je suggère que les fabricants de téléphones portables et de consoles de jeu, mettent en place des programmes destinés aux enfants.
Ces programmes diffuseraient, quelques minutes par jour, une lumière rouge bien spécifique de faible intensité.
Et hop, la myopie serait vaincue.
Je ne demande aucune rétribution pour cette idée géniale

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Covid- pandémie : la prévention nettement moins coûteuse que le traitement de la maladie

Covid- pandémie : la prévention nettement moins coûteuse que le traitement de la maladie

La pandémie Covid a déjà provoquée la mort de plus de 5 millions de personnes dans le monde cependant ce qui la caractérise, c’est l’étendues du champ géographique de son développement. En effet, à peu près tous les pays du monde sont durement touchés en raison notamment de l’accroissement de la Mobilité des personnes qui transportent avec eux évidemment le virus. Le coût de traitement global sera énorme et de toute manière bien supérieur au  cout d’une prévention . En effet le coût de traitement chiffrera en milliers de  milliards de dollars.

 

La pandémie de Covid-19 va amputer le Produit intérieur brut mondial de 22.000 milliards de dollars entre 2020 et 2025, a indiqué l’économiste en chef du Fonds monétaire international lors d’une conférence de presse. Il s’agit d’une «perte cumulée» qui est à comparer avec le niveau du PIB mondial que le FMI avait estimé avant la pandémie, a précisé Gita Gopinath en présentant les dernières prévisions économiques mondiales. L’impact est donc «substantiel», a-t-elle commenté.

 

Ce n’est pourtant pas la première ni même la dernière pandémie qui affecte le monde

 

La pandémie de grippe espagnole due à une souche H1N1 et ses plus de 40 millions de morts dans les années 1920 semblait appartenir à un lointain passé.

Même avec l’épidémie de CoV-1, la grippe H1N1 et la fièvre Ebola, la menace microbienne nous semblait maîtrisée. Sauf que ce n’est pas tellement ça. Le SARS CoV-1 asiatique n’était pas arrivé en Occident en 2003 parce que le virus était moins contagieux. Or les leçons tirées sur le moment ont fait long feu, comme le souligne Fréderic Keck, anthropologue et directeur de recherche CNRS.

« Après la première crise du SRAS, les États membres de l’Organisation mondiale de la santé étaient d’accord pour se préparer sérieusement à faire face à une pandémie. Mais peut-être par lassitude des populations et face aux règles d’austérité budgétaire, ces bonnes intentions n’ont pas duré et les stocks de masques et de vaccins n’ont pas été renouvelés. »

Pourtant, depuis plus de vingt ans, les spécialistes nous alertent sur les risques pandémiques. La grippe aviaire et son virus influenza, le coronavirus de chauve-souris…, les candidats ne manquent pas. Sans oublier les arbovirus transmis par les moustiques et qui provoquent la dengue ou le chikungunya. Des virus qui pourraient déclencher des pandémies avec des moustiques dopés au réchauffement climatique et aux bouleversements de la biodiversité.(Rapport entre l’homme et les animaux notamment).

Covid : un traitement oral Pfizer efficace ?

Covid : un traitement oral Pfizer efficace ?

Un traitement complémentaire par voie orale serait efficace pour lutter contre le virus notamment le traitement Paxlovid de Pfizer.. Les essais cliniques du laboratoire Pfizer  démontreraient que son traitement antiviral, qui sera commercialisé sous le nom de Paxlovid, réduit de près de 90 % les hospitalisations et décès chez les personnes à risque, lorsque prise dans les premiers jours après l’apparition des symptômes. Une efficacité qui devrait tout aussi bien fonctionner contre le variant Omicron, estime Pfizer dans un communiqué.

Ces résultats s’appuient sur la totalité des participants aux essais, soit plus de 2.200 personnes, et confirment ce qui avait été annoncé début novembre à partir de résultats préliminaires. Aucun décès n’a été enregistré parmi ceux ayant reçu le traitement. Les participants étaient non vaccinés et présentaient un haut risque de développer un cas grave de Covid-19.

Les antiviraux agissent en diminuant la capacité d’un virus à se répliquer, freinant ainsi la maladie. Ces traitements représentent un complément clé aux vaccins pour protéger du Covid-19, notamment car ils sont très faciles à administrer, en pouvant être pris simplement chez soi avec un grand verre d’eau. Le concurrent de Pfizer, Merck , est le premier à s’être lancé dans ce médicament, qui a été autorisé au Royaume-Uni.

Ces résultats interviennent alors que le régulateur américain, la Food and Drug Administration (FDA) examine s’il convient d’autoriser l’utilisation de Paxlovid chez les adultes à haut risque, une décision attendue avant la fin de l’année.

Environnement : un traitement trop marginal et trop théorique

Environnement : un traitement trop marginal et trop théorique

 

Selon une enquête réalisée dans le cadre des Assises du journalisme, une majorité de citoyens rejette le catastrophisme et souhaite que la question environnementale soit davantage traitée, au contraire de la crise sanitaire dont ils sont rassasiés. Ils veulent aussi des solutions concrètes.

 

La problématique environnementale est encore insuffisamment évoquée dans les médias et demeure surtout une préoccupation un sondage Viavoice .

Jérôme Bouvier, le président de l’association Journalisme et Citoyenneté, qui organise les Assises internationales du journalisme cette semaine, résume ici les résultats d’un sondage Viavoice commandé pour cet événement par Le Journal du Dimanche, France Médias Monde, France Télévisions et Radio France (voir la méthodologie en fin d’article).

 

Lorsde la 14e édition des Assises du journalisme,)du 29 septembre au 2 octobre, des dizaines de débats avec des journalistes, experts et personnalités sont prévus. La thématique : urgence climatique et responsabilités journalistiques. « On avait lancé ce sujet, il y a deux ans et demi, mais le Covid a bouleversé nos plans, se souvient Jérôme Bouvier.

 

Environnement : un traitement trop théorique

Environnement : un traitement trop théorique

 

La problématique environnementale fait l’objet d’un traitement trop théorique et trop idéologique pour une grande partie des Français. Ils souhaitent des solutions concrètes.Selon une enquête réalisée dans le cadre des Assises du journalisme, une majorité de citoyens rejette le catastrophisme et souhaite que la question environnementale soit davantage traitée, au contraire de la crise sanitaire dont ils sont rassasiés. 

 

La problématique environnementale est encore insuffisamment évoquée dans les médias et demeure surtout une préoccupation un sondage Viavoice .

Jérôme Bouvier, le président de l’association Journalisme et Citoyenneté, qui organise les Assises internationales du journalisme cette semaine, résume ici les résultats d’un sondage Viavoice commandé pour cet événement par Le Journal du Dimanche, France Médias Monde, France Télévisions et Radio France (voir la méthodologie en fin d’article).

 

Lorsde la 14e édition des Assises du journalisme,)du 29 septembre au 2 octobre, des dizaines de débats avec des journalistes, experts et personnalités sont prévus. La thématique : urgence climatique et responsabilités journalistiques. « On avait lancé ce sujet, il y a deux ans et demi, mais le Covid a bouleversé nos plans, se souvient Jérôme Bouvier.

 

Environnement : un traitement trop marginal par les médias est un manque de solutions concrètes

Environnement : un traitement trop marginal par les médias est un manque de solutions concrètes

 

Selon une enquête réalisée dans le cadre des Assises du journalisme, une majorité de citoyens rejette le catastrophisme et souhaite que la question environnementale soit davantage traitée, au contraire de la crise sanitaire dont ils sont rassasiés. Ils veulent aussi des solutions concrètes.

 

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La problématique environnementale est encore insuffisamment évoquée dans les médias et demeure surtout une préoccupation un sondage Viavoice .

Jérôme Bouvier, le président de l’association Journalisme et Citoyenneté, qui organise les Assises internationales du journalisme cette semaine, résume ici les résultats d’un sondage Viavoice commandé pour cet événement par Le Journal du Dimanche, France Médias Monde, France Télévisions et Radio France (voir la méthodologie en fin d’article).

 

 Lorsde la 14e édition des Assises du journalisme,)du 29 septembre au 2 octobre, des dizaines de débats avec des journalistes, experts et personnalités sont prévus. La thématique : urgence climatique et responsabilités journalistiques. « On avait lancé ce sujet, il y a deux ans et demi, mais le Covid a bouleversé nos plans, se souvient Jérôme Bouvier.

 

Covid-19 : le traitement est jugé excessif et anxiogène 

Interrogés sur la façon dont la pandémie a été traitée par les médias, les Français placent les adjectifs suivants en tête : excessive (45%), anxiogène (45%), catastrophiste (33%). Suivent les mots émotionnelle et mensongère, avant qu’arrivent, enfin, des notions plus positives, notamment utile et concrète. « C’est un des grands enseignements, qu’on observait déjà l’an passé mais il a augmenté au fur et à mesure que l’épidémie a été maîtrisée : les Français ont de plus en plus jugé le traitement catastrophiste avec une hausse de 5 points en un an. »

Covid-19 : la télé en tête

Pour s’informer sur le Covid, les Français ont privilégié les journaux télévisés (56%, – 5 points par rapport à octobre 2020), devant les chaînes d’info en continu (34%, – 1 point), les titres de presse écrite – en papier ou en numérique (30%, moins 2 points). Les journaux radios (29%, – 2 points), les médias numériques (24%, – 3 points) et les réseaux sociaux proposés par la communauté (11%, – 9 points, la plus grosse chute) suivent.  

Covid-19 : une information trop aanxiogène

40%, dans une autre question, pensent que le travail des journalistes a alimenté la peur de la pandémie, 34% que cette peur a été utilisée pour faire de l’audience et seulement 14% que les médias les ont aidés à maîtriser et à combattre cette peur.

Ainsi 60% des Français estiment que la place accordée à la pandémie par les médias a été trop importante (même score qu’il y a un an). Cette proportion est plus importante chez les 25-65 ans que chez les moins de 24 ans et les plus de 65 ans. 

Changement climatique : une insuffisance de traitement

A contrario 53% trouvent que la question du changement climatique et de l’environnement n’est pas assez présente dans les médias. Ce chiffre est en hausse de 5 points par rapport à février 2020, signe de la prise en compte du sujet par les Français. 30% pensent que la place accordée est la bonne et 13% qu’elle est trop importante.

Climat : le traitement est jugé anxiogène et catastrophiste

Pour qualifier son traitement, les adjectifs anxiogène (35%), catastrophiste (33%), moralisante (25%) arrivent en tête.

61% se disent tout à fait ou plutôt suffisamment informés sur ce sujet. « Mais si l’on regarde dans le détail, il y a 50% des Français qui répondent seulement ‘Oui, plutôt’ ; la couverture de ce sujet est donc perfectible », décryptent Adrien Broche et Stewart Chau, de l’institut Viavoice.

 Climat et Covid : les Français veulent des solutions

« Pour rendre compte de ces deux crises différentes, les Français ont un même souhait : ils veulent en priorité un traitement positif, constructif, qui leur apporte des solutions, à la fois dans les actions au quotidien mais aussi dans leur compréhension du sujet via le fact-checking, détaillent Adrien Broche et Stewart Chau, de l’institut Viavoice. Les médias doivent aussi se positionner en partenaires de l’action. »

Ce constat est partagé par le climatologue Christophe Cassou, directeur de recherche au CNRS : « Il n’y a pas besoin de passer par le catastrophisme pour informer sur la crise climatique parce que le factuel est déjà assez alarmant. » « On ne peut plus seulement traiter les phénomènes climatiques avec des images impressionnantes en disant à chaque fois ‘waouh, c’est inédit’, poursuit-il. Parce que tout ça s’inscrit dans une continuité. »

Coauteur du rapport du Giec publié le 9 août, il juge que les médias s’en sont « plutôt bien emparés sur le moment » : « Mais, très vite, on est passé à autre chose alors qu’il faut une stratégie à long terme ; et que la question du climat ne soit pas cantonnée à la rubrique environnement des médias. Les journalistes qui traitent de politique ou d’économie notamment doivent traiter de la question climatique. »

Les Français sont assez durs avec les journalistes, puisque 35% seulement pensent que les journalistes sont suffisamment outillés, que leur culture scientifique est suffisante pour répondre à la nécessité de fournir des informations vérifiées et fiables scientifiquement.

Concernant les experts, une grande majorité pensent qu’ils ont été utiles pour comprendre la situation de la pandémie et ses enjeux. Il en est de même concernant la question climatique. 

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Environnement : un traitement trop marginal par les médias et un manque de solutions concrètes

Environnement : un traitement trop marginal par les médias et un manque de solutions concrètes

 

Selon une enquête réalisée dans le cadre des Assises du journalisme, une majorité de citoyens rejette le catastrophisme et souhaite que la question environnementale soit davantage traitée, au contraire de la crise sanitaire dont ils sont rassasiés. Ils veulent aussi des solutions concrètes.

 

La problématique environnementale est encore insuffisamment évoquée dans les médias et demeure surtout une préoccupation un sondage Viavoice .

Jérôme Bouvier, le président de l’association Journalisme et Citoyenneté, qui organise les Assises internationales du journalisme cette semaine, résume ici les résultats d’un sondage Viavoice commandé pour cet événement par Le Journal du Dimanche, France Médias Monde, France Télévisions et Radio France

 

Lors de la 14e édition des Assises du journalisme,)du 29 septembre au 2 octobre, des dizaines de débats avec des journalistes, experts et personnalités sont prévus. La thématique : urgence climatique et responsabilités journalistiques. « On avait lancé ce sujet, il y a deux ans et demi, mais le Covid a bouleversé nos plans, se souvient Jérôme Bouvier.

Interrogés sur la façon dont la pandémie a été traitée par les médias, les Français placent les adjectifs suivants en tête : excessive (45%), anxiogène (45%), catastrophiste (33%). Suivent les mots émotionnelle et mensongère, avant qu’arrivent, enfin, des notions plus positives, notamment utile et concrète. « C’est un des grands enseignements, qu’on observait déjà l’an passé mais il a augmenté au fur et à mesure que l’épidémie a été maîtrisée : les Français ont de plus en plus jugé le traitement catastrophiste avec une hausse de 5 points en un an. »

Pour s’informer sur le Covid, les Français ont privilégié les journaux télévisés (56%, – 5 points par rapport à octobre 2020), devant les chaînes d’info en continu (34%, – 1 point), les titres de presse écrite – en papier ou en numérique (30%, moins 2 points). Les journaux radios (29%, – 2 points), les médias numériques (24%, – 3 points) et les réseaux sociaux proposés par la communauté (11%, – 9 points, la plus grosse chute) suivent.

Covid-19 : une information trop anxiogène

40%, dans une autre question, pensent que le travail des journalistes a alimenté la peur de la pandémie, 34% que cette peur a été utilisée pour faire de l’audience et seulement 14% que les médias les ont aidés à maîtriser et à combattre cette peur.

Ainsi 60% des Français estiment que la place accordée à la pandémie par les médias a été trop importante (même score qu’il y a un an). Cette proportion est plus importante chez les 25-65 ans que chez les moins de 24 ans et les plus de 65 ans.

A contrario 53% trouvent que la question du changement climatique et de l’environnement n’est pas assez présente dans les médias. Ce chiffre est en hausse de 5 points par rapport à février 2020, signe de la prise en compte du sujet par les Français. 30% pensent que la place accordée est la bonne et 13% qu’elle est trop importante.

Climat : le traitement est jugé anxiogène et catastrophiste

Pour qualifier son traitement, les adjectifs anxiogène (35%), catastrophiste (33%), moralisante (25%) arrivent en tête.

61% se disent tout à fait ou plutôt suffisamment informés sur ce sujet. « Mais si l’on regarde dans le détail, il y a 50% des Français qui répondent seulement ‘Oui, plutôt’ ; la couverture de ce sujet est donc perfectible », décryptent Adrien Broche et Stewart Chau, de l’institut Viavoice.

 Climat : les Français veulent des solutions

« Pour rendre compte de ces deux crises différentes, les Français ont un même souhait : ils veulent en priorité un traitement positif, constructif, qui leur apporte des solutions, à la fois dans les actions au quotidien mais aussi dans leur compréhension du sujet via le fact-checking, détaillent Adrien Broche et Stewart Chau, de l’institut Viavoice. Les médias doivent aussi se positionner en partenaires de l’action. »

Ce constat est partagé par le climatologue Christophe Cassou, directeur de recherche au CNRS : « Il n’y a pas besoin de passer par le catastrophisme pour informer sur la crise climatique parce que le factuel est déjà assez alarmant. » « On ne peut plus seulement traiter les phénomènes climatiques avec des images impressionnantes en disant à chaque fois ‘waouh, c’est inédit’, poursuit-il. Parce que tout ça s’inscrit dans une continuité. »

Coauteur du rapport du Giec publié le 9 août, il juge que les médias s’en sont « plutôt bien emparés sur le moment » : « Mais, très vite, on est passé à autre chose alors qu’il faut une stratégie à long terme ; et que la question du climat ne soit pas cantonnée à la rubrique environnement des médias. Les journalistes qui traitent de politique ou d’économie notamment doivent traiter de la question climatique. »

Les Français sont assez durs avec les journalistes, puisque 35% seulement pensent que les journalistes sont suffisamment outillés, que leur culture scientifique est suffisante pour répondre à la nécessité de fournir des informations vérifiées et fiables scientifiquement.

Concernant les experts, une grande majorité pensent qu’ils ont été utiles pour comprendre la situation de la pandémie et ses enjeux. Il en est de même concernant la question climatique. Par

Covid : un troisième traitement (OMS)

Covid : un troisième traitement (OMS)

 

 

U n nouveau traitement vient d’être reconnu par l’organisation mondiale de la santé. L’OMS a officiellement recommandé vendredi un troisième traitement contre le Covid-19, les anticorps de synthèse de Regeneron,. Injectés en intraveineuse, ils sont censés épauler le système immunitaire pour neutraliser le coronavirus. L’ancien président des États-Unis, Donald Trump, a reçu ce traitement quand il avait attrapé le Covid en septembre/octobre 2020.

 

Covid: Un nouveau traitement de l’institut Pasteur

Covid: Un nouveau traitement de l’institut Pasteur

 

L’Institut Pasteur de Lille a annoncé lundi 6 septembre avoir recruté son premier patient pour la deuxième phase de l’essai clinique d’un possible traitement contre le Covid-19, le clofoctol. Et dit rechercher « entre 350 et 700 patients » supplémentaires, afin d’évaluer l’efficacité de ce médicament dans la prise en charge précoce des malades du Covid-19 et la prévention des hospitalisations.

L’Institut Pasteur de Lille (qui n’a pas de lien avec celui basé à Paris) avait annoncé le lancement de cet essai mi-juin, quand il avait été autorisé par l’Agence nationale de sécurité du médicament.

Le clofoctol doit être administré aux patients sous forme de suppositoire, à raison de deux par jour pendant cinq jours. « Particulièrement efficace pour inhiber la réplication du virus » selon l’Institut, la molécule est déjà commercialisée en France et dans d’autres pays européens, dans une autre indication que celle du Covid-19.

Covid , un traitement préventif d’AstraZeneca ?

  • Covid , un traitement préventif d’AstraZeneca ?

 

Il ne s’agit pas vraiment d’un vaccin mais d’un traitement qui renforce la défense des anticorps face au virus. AstraZeneca a effet annoncé des résultats encourageants pour un traitement contre le Covid-19 qui permet de réduire fortement le risque de développer une forme symptomatique de la maladie chez les patients fragiles. Ce traitement par anticorps, dont le nom de code est AZD7442, n’avait toutefois auparavant pas montré son efficacité sur les personnes déjà exposées au virus. Mais en l’administrant avant d’être en contact avec le virus, les résultats sont là, selon le groupe pharmaceutique anglo-suédois.

Selon des résultats préliminaires d’un essai clinique de phase III, le traitement du laboratoire anglo-suédois permettrait de réduire de 77 % le risque de développer une forme symptomatique de la maladie, en comparaison avec le placebo. L’étude, menée aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Espagne et en Belgique, comprend près de 5.200 patients dont aucun n’avait été exposé au virus précédemment. Parmi cette population, 75 % affichaient des facteurs de comorbidité.

 

 

Covid: un nouveau traitement de l’Institut Pasteur de Lille

  • Covid: un nouveau traitement de l’Institut Pasteur de Lille
  • Il ne s’agit pas d’un vaccin mais d’un traitement nouveau actuellement en cours d’expérimentation par l’institut Pasteur de Lille. Cet institut lance la phase de test sur des patients d’un traitement par suppositoires contre le Covid-19, après avoir obtenu le feu vert de l’Agence nationale de sécurité du médicament, a-t-on appris lundi auprès de sa direction.

Cet essai clinique va être mené dans un premier temps sur «quelques centaines de patients», âgés de plus de 50 ans, non-vaccinés et présentant au moins un symptôme du Covid-19, a expliqué à l’AFP le Professeur Xavier Nassif, directeur général de l’Institut, confirmant une information du journal La Voix du Nord.

Pour cet «essai randomisé en double aveugle, placebo contre médicament», les patients, recrutés à partir de cette semaine par le biais de médecins généralistes et de laboratoires, d’abord exclusivement dans les Hauts-de-France, prendront un suppositoire matin et soir pendant cinq jours. Si les résultats démontrent un niveau de 50% de réduction du risque d’aggravation avec le traitement, une autorisation de mise sur le marché sera demandée.

 

 

Biélorussie : après le « traitement » du KGB l’opposant arrêté passe aux aveux !

Biélorussie : après le « traitement » du KGB l’opposant arrêté passe aux aveux !

 

On se croirait revenu au bon temps du communisme pur et dur avec l’usage de la torture et les fausses confessions témoin cette déclaration télévisée de l’opposant arrêté après le traitement du KGB : « Le personnel se comporte avec moi de façon tout à fait adéquate et en respectant la loi, je continue de collaborer avec les enquêteurs et suis passé aux aveux concernant l’organisation de troubles massifs », a-t-il affirmé dans cette vidéo dans laquelle il s’exprime assis à une table, face caméra.

« Voici à quoi ressemble Roman sous pression physique et morale », a écrit sur Twitter la figure de l’opposition en exil, Svetlana Tikhanovskaïa, dénonçant une vidéo diffusée par « les chaînes de propagande du régime ».

Par le passé, les autorités bélarusses ont déjà été accusées d’avoir diffusé des confessions de détenus obtenues sous la contrainte.

Coronavirus : un traitement expérimenté en France

 

Coronavirus : un traitement expérimenté en France

 

Odile Duvaux, la présidente de cette entreprise française qui développe des médicaments contre les coronavirus, était invitée dimanche sur franceinfo. Elle explique qu’un premier lot du traitement anti-Covid XAV-19 est testé en essai clinique  »depuis cet été »

La recherche pour un vaccin et la recherche pour un médicament sont-elles complémentaires ?

Odile Duvaux : Oui, quand on est face à un virus il faut vraiment développer deux stratégies pour se dégager de l’épidémie. La première, c’est évident, c’est de soigner les gens qui sont malades. La seconde, dans un deuxième temps, c’est de vacciner les personnes qui sont bien portantes. On sait très bien qu’en termes de vitesse de développement, c’est toujours le traitement qui sort le premier. Les vaccins sont beaucoup plus longs à mettre en place, en particulier parce qu’il faut les valider auprès d’une population beaucoup plus nombreuse. Nous travaillons sur un traitement depuis 2015, aussi étonnant que cela puisse paraître. Nous avons une technologie qui est extrêmement puissante contre les virus. Nous avons dès 2015 identifié le coronavirus comme étant une cible très importante pour nos anticorps. Ce projet coronavirus démarré en 2015, ce n’est évidemment pas contre le virus actuel, mais contre ses cousins. Et nous avons pu cette année sortir rapidement un premier lot de notre médicament pour être testé en clinique depuis cet été.

Est-ce qu’on se focalise trop sur les vaccins ?

Je trouve dommage, effectivement, qu’on ne déploie pas une pédagogie, et que dans la communication politique, dès le départ, on nous dit que la réponse à l’épidémie serait le vaccin. Parce que ce n’est pas si simple. Bien sûr qu’il faut essayer de vacciner, c’est certain. Et tous les espoirs qui sont mis dans les vaccins actuels me réjouissent. Mais malgré tout, je trouve que ça manque de pédagogie. Aujourd’hui, on se retrouve avec une population en général qui n’est pas très favorable au vaccin, qui ne comprend pas pourquoi on lui demande de se vacciner compte tenu du niveau de risque d’une épidémie de ce type-là. Faire prendre des risques sur des nouveaux traitements à des gens qui sont déjà malades, ce n’est pas du tout la même chose que faire prendre des risques sur un nouveau vaccin à des gens qui ne sont pas malades. Alors bien évidemment, on a des autorités sanitaires qui garantissent la sécurité des produits qui sont mis sur le marché. Mais malgré tout, le niveau de risque zéro n’existe pas. Et donc, c’est vrai que c’est dommage qu’on n’ait pas bien expliqué dès le départ que l’on travaillait sur les deux fronts.

Plusieurs médicaments ont été développés, comment expliquez-vous que nous n’ayons toujours pas de traitement aujourd’hui, un an après l’apparition du Covid-19 ?

Alors, c’est compliqué. Il faut quand même dire qu’il y a des traitements qui ont commencé à émerger et qui sont efficaces, et qui sont aujourd’hui utilisés pour les patients qui souffrent de cas graves. On a la dexaméthasone, qui est un corticoïde, un anti-inflammatoire, et on a les antithrombotiques qui sont désormais utilisés de façon régulière et qui soulagent les problèmes des patients. Pour ce qui est des médicaments spécifiques, là c’est beaucoup plus compliqué. Il y a une telle course de vitesse ! Je ne parlerai pas d’enjeux financiers parce que j’ose espérer qu’ils passent au second plan. Mais il y a une course de vitesse pour sauver les patients. Et à ce moment-là, on se trouve face à un risque qui peut être pris. On a eu le cas du remdesivir dont on a beaucoup parlé. Le laboratoire américain Gilead a lancé ce médicament de façon un peu précipitée et sans avoir de résultats véritablement probants. Et il s’est avéré absolument pas efficace alors qu’il avait quand même été vendu par milliards un peu partout [dont une commande de 1,2 milliard de dollars par la Commission européenne en octobre]. Clairement, il faut arriver à gérer l’urgence, mais il faut en toute responsabilité faire des essais cliniques de façon à démontrer le bénéfice des médicaments.

Où en est votre essai clinique ?

Notre essai clinique avance. Il est pour l’instant en France, il va bientôt être déployé en Europe. Les résultats sont pour l’instant des résultats de sécurité, puisque nous avons les premiers patients qui ont reçu des doses qu’on nous a demandé d’être réduites dans un premier temps. Maintenant, nous sommes à la dose efficace et les résultats sont très bons, c’est-à-dire que tous les patients vont bien. On est sur des nombres de patients insuffisants aujourd’hui pour avoir une démonstration statistique de l’efficacité. Mais je pense qu’on l’aura dans les prochaines semaines.

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