Archive pour le Tag 'traine'

Guerre Israël-Hamas: un «cessez-le-feu immédiat» qui traîne?

Guerre Israël-Hamas: «cessez-le-feu immédiat» ?

Encore un nouveau texte sera soumis un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Un texte qui succède à d’autres. Les Etats-Unis ont soumis une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU afin d’aboutir à une trêve, une option que Washington avait écarté jusqu’alors.Les Etats-Unis ont soumis, vendredi 22 mars, un projet de résolution à l’ONU pour un « cessez-le-feu immédiat » dans la bande de Gaza. Le texte a été rejeté par le Conseil de sécurité des Nations unies, mais il marquait un tournant . En effet  les Etats-Unis s’étaient opposés à trois reprises aux résolutions appelant à un arrêt des combats.

Un mois plus tard, les Etats-Unis ont donc déposé leur propre texte devant le Conseil de sécurité de l’ONU. La résolution américaine, consultée par l’AFP, souligne « la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat et durable pour protéger les civils de tous côtés, permettre la fourniture de l’aide humanitaire essentielle (…) et dans cette optique, soutient sans équivoque les efforts diplomatiques internationaux pour parvenir à un tel cessez-le-feu en lien avec la libération des otages encore détenus ». Mais elle a notamment été rejetée par la Russie et la Chine.

Un nouveau projet de résolution devrait être décidée aujourd’hui

 

 

Emmanuel Macron, président des casseroles , normal il en traîne un paquet

Emmanuel Macron, président des casseroles , normal il en traîne un paquet

« Les Échos » titrent aujourd’hui Macron » président des casseroles » et évoquent au-delà la crise de régime car la crise est bien antérieure à 2017 même si l’actuel président est responsable de son approfondissement. Macron en tout cas n’aime pas les casseroles par principe et considère que leur utilisation pour protester est une atteinte à la vie démocratique. De quoi sourire évidemment car il s’est assis souvent sur des principes de la démocratie. D’abord en s’introduisant sur recommandation des banques dans le gouvernement de François Hollande alors qu’il n’avait jamais effectué le moindre mandat local, le moindre engagement citoyen.

Ensuite comme un coucou, il s’est installé dans le nid pour éliminer Hollande en se présentant comme de gauche. Finalement, il a mené surtout une politique favorable aux plus riches. Une belle casserole politique et une belle trahison. On pourrait ajouter les conditions de son financement par les grandes entreprises. La justice n’a jamais élucidé d’où venait exactement l’argent.

De même dans l’affaire Alstom il a mêlé intérêt personnel et intérêt collectif en bradant l’entreprise aux Américains, ensuite en la faisant reprendre par EDF qui ne voulait pas. Le tout aux frais de la princesse. Non parlons pas des les atteintes au principe constitutionnel quand il s’affranchit des institutions intermédiaires sociales ou parlementaire imposées de force une loi mal ficelée et peu efficace on pourrait aussi parler des injures récurrentes et du mépris à l’égard de tous ceux qui peut apparaître comme une contestation au président monarque.

La vérité sans doute c’est que Macron est un usurpateur à la solde des grands intérêts financiers qui a utilisé le parti socialiste pour accéder à la plus haute fonction sans avoir jamais connu le moindre engagement social ou sociétal et même en s’étant affranchi du service militaire pour cause d’étude.

Comme citoyen engagé, on fait vraiment mieux. hors sol, méprisant et incompétent, Macron se prend pour un monarque et croit laisser dans l’histoire une marque significative alors que son héritage sera surtout marqué du sceau de l’échec et d’une impopularité historique. Il n’est même pas certain qu’il pourra terminer son mandat

Emmanuel Macron n’aime pas les casseroles : normal il en traîne un paquet

Emmanuel Macron n’aime pas les casseroles : normal il en traîne un paquet

Macron n’aime pas les casseroles par principe et considère que leur utilisation pour protester est une atteinte à la vie démocratique. De quoi sourire évidemment car il s’est assis souvent sur des principes de la démocratie. D’abord en s’introduisant sur recommandation des banques dans le gouvernement de François Hollande alors qu’il n’avait jamais effectué le moindre mandat local, le moindre engagement citoyen.

Ensuite comme un coucou, il s’est installé dans le nid pour éliminer Hollande en se présentant comme de gauche. Finalement, il a mené surtout une politique favorable aux plus riches. Une belle casserole politique et une belle trahison. On pourrait ajouter les conditions de son financement par les grandes entreprises. La justice n’a jamais élucidé d’où venait exactement l’argent.

De même dans l’affaire Alstom il a mêlé intérêt personnel et intérêt collectif en bradant l’entreprise aux Américains, ensuite en la faisant reprendre par EDF qui ne voulait pas. Le tout aux frais de la princesse. Non parlons pas des les atteintes au principe constitutionnel quand il s’affranchit des institutions intermédiaires sociales ou parlementaire imposées de force une loi mal ficelée et peu efficace on pourrait aussi parler des injures récurrentes et du mépris à l’égard de tous ceux qui peut apparaître comme une contestation au président monarque.

La vérité sans doute c’est que Macron est un usurpateur à la solde des grands intérêts financiers qui a utilisé le parti socialiste pour accéder à la plus haute fonction sans avoir jamais connu le moindre engagement social ou sociétal et même en s’étant affranchi du service militaire pour cause d’étude.

Comme citoyen engagé, on fait vraiment mieux. hors sol, méprisant et incompétent, Macron se prend pour un monarque et croit laisser dans l’histoire une marque significative alors que son héritage sera surtout marqué du sceau de l’échec et d’une impopularité historique. Il n’est même pas certain qu’il pourra terminer son mandat

Classement des universités : la France à la traîne

Classement des universités : la France à la traîne

 

 

Schématiquement la France est à la traîne dans les matières réellement scientifiques et n’existe surtout que dans les disciplines sociales. La France manque de spécialistes en ingénierie et en informatique mais elle regorge par exemple de sociologues.

La France fait un peu mieux cette année qu’en 2021: 462 programmes français et 75 universités apparaissent dans le classement, contre 388 programmes et 71 universités l’an passé. Sorbonne-Université est une nouvelle fois en tête des universités hexagonales, avec en tout 26 apparitions dans les 51 top 100 recensés, soit 4 de plus qu’en 2021. Parmi celles-ci, quelques belles performances: Sorbonne Université se classe 7ème dans la catégorie Lettres classiques et Histoire ancienne, ou encore 14ème dans le domaine des Sciences naturelles. Suivent PSL (Paris Sciences et Lettres) avec 24 top 100 (+9) et Paris 1 Panthéon Sorbonne (12 top 100).

La société QS souligne dans son communiqué que «la France est particulièrement forte dans les domaines des arts, des sciences humaines et des sciences sociales». En témoigne la présence de deux écoles de commerce françaises dans le top 10 mondial pour la troisième année consécutive, l’INSEAD (2ème) et HEC (10ème).

En revanche, le communiqué note que «dans les disciplines scientifiques et technologiques, les universités françaises n’atteignent pas les mêmes sommets». La 12ème place de PSL dans la catégorie mathématiques ne masque pas le fait que la France ne compte pas une seule école ou université dans le top 20 du domaine Ingéniérie et technologie, se classant derrière la Suisse, les Pays-Bas ou encore l’Italie.

Le palmarès QS 2022 indique que «la France est le 9 ème meilleur système d’enseignement supérieur au monde», le 4 ème en Europe, avec 6 programmes universitaires classés parmi les 10 meilleurs au monde dans leur catégorie. Très loin du Royaume-Uni (132 programmes) et surtout des États-Unis (239 programmes).

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Jeux olympiques: comme en économie, la France à la traîne

Jeux olympiques: comme en économie, la France à la traîne

 

La France a obtenu des résultats spectaculaires dans quelques disciplines comme le handball, le basket-ball, le volley-ball ou encore le judo. Des victoires remarquables mais qui cachent  un peu la forêt du grand vide sportif du pays. En effet, la France n’a obtenu à Tokyo que 33 médailles soit un score aussi mauvais que celui réalisé à Athènes en 2004. La question qui se pose est de savoir si la France sera prête pour les jeux qu’elle organise sur son sol en 2024. Rien n’est sûr car le déclin est général dans le pays.

 Les résultats sportifs sont d’une certaine manière le reflet de la vie socio-économique caractérisée par un manque de compétitivité, d’innovation et aussi du courage. Résultat des déficits abyssaux, un chômage record comme le prélèvement obligatoire. L’autre caractéristique de la France, c’est l’écroulement de son système de formation scolaire  qui nous renvoie dans les dernières places du classement international dans toutes les disciplines.

Pour 2024, les délais sont sans doute trop courts pour renverser les tendances sur le plan sportif. Il faudrait pour cela un immense plan de mobilisation pour systématiser la détection des sportifs actuellement en milieu scolaire. Or souvent la discipline sportive en milieu scolaire est réduite à pas grand-chose. Quant aux clubs sportifs dans la discipline majeure qu’est l’athlétisme, beaucoup sont à l’agonie faute de moyens. Quant aux fédérations qui sont supposées animer leur sport dans le pays, elles ont trop  tendance  à vivre surtout pour elles-mêmes.

Technologie environnementale : l ’Europe à la traîne

Technologie environnementale : l ’Europe à la traîne

Ludovic Subran,chef économiste et directeur de la recherche économique de l’assureur AllianzÉvêque le retard de l’Europe en matière d’environnement

L’administration Biden fait son grand retour sur la scène internationale. Début avril, Janet Yellen, la secrétaire d’État au Trésor américain, a présenté des propositions visant à taxer les sociétés multinationales, notamment un taux d’imposition minimum mondial de 21 % et jeudi et vendredi prochain, le président Américain accueillera 40 chefs d’État et de gouvernement lors d’un sommet virtuel sur le climat. Après des années d’une politique étrangère plus conflictuelle sous Trump, l’Amérique revient donc à un multilatéralisme éprouvé. Les Européens peuvent pousser un soupir de soulagement.

Enfin presque. Car en y regardant de plus près, il n’est absolument pas vrai qu’avec ces initiatives, les États-Unis se sont à nouveau glissés dans le rôle du défenseur altruiste des valeurs mondiales – c’est-à-dire occidentales – (quand bien même ils auraient eu ce rôle). Au fond, il s’agit aussi principalement d’intérêts américains.

Sur la question de la fiscalité, c’est facile à voir. L’administration Biden prévoit une forte augmentation des impôts sur les sociétés pour financer son ambitieux programme d’infrastructures. Pour atteindre leurs propres objectifs – des recettes fiscales nettement plus élevées – les États-Unis ont donc besoin d’un soutien international.

Technologie environnementale. La situation n’est pas très différente avec la politique climatique américaine. Ici aussi l’accent n’est pas mis sur l’idéalisme ou sur les efforts visant à éviter in extremis une menace pour l’humanité. Beaucoup plus terre à terre : il s’agit d’emplois américains. En Europe, on parle souvent de la politique climatique de Biden ou de son plan d’infrastructure ; le président Biden lui-même a donné un autre nom à cette politique : American Jobs Plan.

Les États-Unis n’ont aucunement l’intention d’introduire une taxe carbone – le Saint Graal de la politique climatique. Au lieu de cela, il est prévu de consacrer beaucoup d’argent au lancement d’innovations et d’investissements visant à décarboniser progressivement l’économie d’ici à 2050 ; pour la production d’électricité, cet objectif doit être atteint dès 2035.

Il ne s’agit donc pas de la carotte et du bâton, l’approche européenne classique des questions climatiques – il s’agit simplement de la carotte. Et le gâteau pour les entreprises américaines sera d’autant plus gros – le nombre d’emplois créés d’autant plus élevé – que les technologies vertes américaines pourront être déployées non seulement aux États-Unis mais dans le monde entier.

Derrière ce nouvel élan pour contribuer à la réussite de l’accord de Paris sur le climat se cache l’intention de parvenir à un leadership mondial dans une technologie clé de l’avenir, la technologie environnementale. En d’autres termes, il s’agit d’un autre domaine de la lutte entre les États-Unis et la Chine pour l’hégémonie. Et les Américains montrent que les Chinois ne sont pas les seuls à s’y connaître en capitalisme d’État.

Le pragmatisme de Biden. Qu’est-ce que cela signifie pour le climat et pour l’Europe ? Tout d’abord, le climat. Les motifs de la nouvelle politique américaine n’ont que peu d’importance. La seule chose qui compte, c’est que le plus grand émetteur historique de gaz nocifs assume enfin sa responsabilité et présente un plan sérieux et prometteur pour atteindre les objectifs climatiques mondiaux. Après l’échec de ses prédécesseurs démocrates au Congrès avec leur projet de taxe sur le CO2, il faut saluer le nouveau pragmatisme de l’administration Biden, qui ne se soucie pas de concepts politiques théoriquement soignés, mais veut produire des résultats – pour le climat et pour les gens.

Et l’Europe ? Elle est toujours confrontée à la tâche de trouver sa propre voix pour se faire entendre dans le concert des grandes puissances.

Les intérêts de l’Europe ne peuvent être défendus que par l’Europe elle-même, que ce soit vis-à-vis de la Chine, de la Russie ou même des États-Unis. En ce sens, les quatre dernières années Trump n’ont pas été un cauchemar dont l’Europe pourrait maintenant se réveiller, mais bien le début d’une nouvelle ère, un apprentissage de la géopolitique du XXIe siècle.

Mais l’Europe doit aussi apprendre des États-Unis sur les questions climatiques. Il ne suffit pas de s’épuiser dans des débats idéologiques ou moraux sur le climat ou d’évoquer de prétendues peurs ou des conflits de générations. Les responsables politiques doivent plutôt montrer comment la transformation verte aidera les gens ici et maintenant ; et cela signifie, avant tout, la création d’emplois. Avec le programme NextGenerationEU, l’UE dispose déjà d’un instrument qui, à l’instar du plan Biden aux États-Unis – bien qu’à une échelle un peu plus modeste – pourrait avoir précisément cet effet stimulant. Il suffit de le mettre en œuvre, et rapidement. Or, pour l’instant, il semble que l’Europe va buter sur sa bureaucratie, comme elle l’a fait pour la campagne de vaccination. Qui aurait cru que les Européens seraient si prompts à regarder à nouveau l’Amérique avec admiration et à souhaiter aussi, pour l’Europe, un peu de sa mentalité volontariste « let’s-do-it » et de son pragmatisme.

Ludovic Subran est chef économiste et directeur de la recherche économique de l’assureur Allianz. Il est également correspondant du Conseil d’analyse économique (CAE).

Classement universitaire de Shanghai : Paris-Saclay 14e, les autres à la traîne

Classement universitaire de Shanghai : Paris-Saclay 14e, les autres à la traîne

Dans la 18e édition du célèbre classement de Shanghai, publiée ce samedi matin, la France place un établissement dans le top 15 des meilleures universités mondiales. Paris-Saclay, créée l’an passé, décroche pour sa première apparition dans le classement le 14e rang.

« C’est une belle reconnaissance. Il n’y a que quatre pays dans le top 20, les USA, le Royaume-Uni, la France et la Suisse », souligne Alain Sarfati, ancien président de l’Université Paris-Sud et professeur à Paris-Saclay. Cela « concrétise la politique de regroupement conduite ces dernières années ».

Paris-Saclay, sacrée championne mondiale en mathématiques dans le classement thématique de Shanghai dévoilé en juillet, regroupe entre autres des établissements habitués de la classification chinoise comme Paris-Sud, AgroParisTech ou encore Centrale Supélec. Son très bon score récompense cette nouvelle organisation.

Si les regroupements ont propulsé les universités françaises dans le prestigieux « ranking », ils ont aussi fait reculer le nombre d’universités tricolores répertoriées Seuls 17 établissements français sont cette année dans le top 500 et 30 dans le top 1000, contre respectivement 21 et 35 en 2019.

Les envolées de ces nouvelles universités parisiennes s’accompagnent d’un renforcement des scores de certains piliers de l’enseignement supérieur : Sorbonne Université, douze fois répertoriée dans le classement thématique 2020 chinois, gagne cinq places et arrive au 39e rang. L’Université Grenoble-Alpes, entre dans le top 100 pour s’installer au 99e rang. Au final, cinq universités françaises figurent parmi les 100 meilleures premières universités mondiales.

Top mondial des universités : la France toujours à la traîne

Top mondial des universités : la France toujours à la traîne

Une explication pour la secrétaire de l’enseignement supérieure, « ce classement ne prend pas en compte les sciences sociales » (qui mènent tout droit à pôle emploi ou qui fabriquent des fonctionnaires inutiles  NDLR) ;  les Anglo-saxons sont donc toujours devant. La liste publiée vendredi par l’université Jiaotong (communications) de Shanghaï des 500 meilleures universités au monde ne déroge pas à la règle : les prestigieuses américaines Harvard, Stanford, le MIT et Berkeley arrivent une nouvelle fois en tête, suivis de Cambridge la britannique. « C’est un classement comme un autre, les critères du classement de Shanghai sont davantage adaptés aux pays anglo-saxons qu’aux universités européennes », relativise auprès de l’AFP la secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Geneviève Fioraso. En effet seul la recherche et les sciences de la vie sont pris en compte, occultant entre autres les sciences humaines et sociales, grande spécificité des universités européennes. Dans un communiqué, le ministère de l’Éducation « se félicite de la stabilité de la France, en dépit d’une méthodologie peu adaptée à la spécificité du modèle scientifique et universitaire français et d’un contexte mondial très compétitif avec la montée en puissance de la Chine ». En 2014, la France compte 21 établissements classés (20 en 2013), avec une relative stabilité des positions mondiales par rapport à 2013. La France confirme sa 6e place mondiale, avec de bons classements dans des disciplines comme les mathématiques, 3e derrière les États-Unis, la physique  5e, la chimie 7e et l’informatique 9e. Quatre établissements français se classent parmi les 100 premiers, les universités Pierre-et-Marie-Curie, Paris-Sud, l’École normale supérieure et l’Université de Strasbourg demeurent les quatre premiers établissements français aux 35e, 42e, 67e et 95e rangs (37e, 39e, 71e et 97e en 2013). La Chine confirme sa progression grâce à la hausse du nombre de ses publications mondiales, avec 44 universités dans le top 500, se plaçant ainsi derrière les Etats-Unis (146), en tête, et devant l’Allemagne (39). Sans surprises le top 5 se constitue des universités américaines de Harvard, Stanford, du MIT, Berkeley et une anglaise, Cambridge. Afin de contrer la subjectivité d’un tel classement, l’Union Européenne a constitué un classement, le u-multirank, pour la première fois publié au printemps dernier. Il y est possible de comparer les établissement du monde entier selon la discipline et les critères recherchés.

 

Croissance Europe : la France à la traine

Croissance Europe : la France à la traine

La zone euro, dans son ensemble devrait ainsi connaître une croissance de 1,2% en 2014 et de 1,7% en 2015, contre 1% et 1,5% pour la France. Le « retournement économique » vu par François Hollande resterait ainsi bien modeste.

Globalement dans l’ensemble de la zone euro, les voisins de l’Hexagone font mieux que lui, l’Italie mis à part. Le Royaume-Uni, lui, caracole en tête, si l’on en croit ces prévisions.

Royaume-Uni

Le ministre de l’Economie britannique a beau prévoir « encore trois années difficiles », la croissance continue d’accélérer. La Commission européenne a ainsi revu à la hausse ses prévisions, tablant désormais sur 2,7% pour 2014 et 2,5% en 2015.

Bruxelles voit également le déficit se réduire un peu plus à 5,2% en 2014 et 4,1% en 2015. En outre, le chômage va encore reculer à 6,6% cette année puis 6,3% l’année suivante.

Allemagne

Statu quo pour l’Allemagne. La Commission a ainsi maintenu la quasi-totalité de ses prévisions économiques pour le pays, crédibilisant un peu plus les projections économiques du gouvernement d’Angela Merkel.

Berlin et Bruxelles sont ainsi en parfaite harmonie sur la croissance, tablant sur 1,8% en 2014 puis 2% en 2015. Concernant le déficit, Bruxelles voit les finances publiques allemandes à l’équilibre (0% en 2014 et 0,1% en 2015). Le chômage devrait encore diminuer pour atteindre 5,1% tant sur 2014 que sur 2015, selon les projections bruxelloises.

Espagne

Du mieux pour Madrid. La Commission a relevé ses prévisions économiques: la croissance va s’accélérer, atteignant 1,1% cette année puis 2,1% ce qui confirme que l’Espagne sort de la douloureuse récession qu’elle a connue.

Le déficit devrait toutefois rester élevé à 5,6% du PIB en 2014 et 6,1% en 2015. Et le taux de chômage ne diminuera qu’un petit peu, passant de 26,4% en 2013 à 24% en 2015.

Belgique

Croissance et discipline budgétaire seront au rendez-vous dans le pays d’outre-Quiévrain. Le PIB devrait ainsi augmenter de 1,4% cette année puis 1,6% l’an prochain, alors que le déficit restera en-dessous des 3%, à 2,6% en 2014 et 2,8% en 2015.

Italie

Le pays peine à retrouver la croissance. Selon Bruxelles, le PIB ne va gagner que 0,6% cette année et 1,2% l’an prochain. La Commission européenne décerne toutefois un satisfecit à Rome en maintenant ses précédentes prévisions sur le déficit, qui devrait s’élever à 2,6% puis 2,2% du PIB, en 2014 et en 2015.

 




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