Violences-Encore un homme atteint chez lui par un tir de trafiquants de drogue
Dans la nuit de samedi à dimanche, à Dijon, un homme est mort chez lui, touché par un tir visant son immeuble. À l’occasion d’une conférence de presse, le procureur de la République de Dijon Olivier Caracotch est revenu en détails sur les circonstances de ce drame survenu sur un point de deal du quartier Stalingrad, un lieu de trafic « référencé mais pas extrêmement actif » selon lui.
Le procureur a par ailleurs expliqué avoir vu un nombre de balles tirées « relativement impressionnant ». « Il y a beaucoup d’impacts sur la façade, ce qui montre soit la détermination des personnes passées à l’acte, soit leur inconscience totale », a-t-il détaillé.
La victime, un homme de 55 ans, résidait au premier étage de l’immeuble visé et a été touchée par une balle perdue, selon le procureur. « Il paraît relativement acquis que c’est le point de deal qui était visé et que donc ces faits sont en lien avec le trafic de drogue », affirme encore Olivier Caracotch.
Alors que différents témoignages sont en train d’être recueillis, il a été établi qu’ »au moins deux personnes » sont responsables des coups de feu, « mais peut-être plus ». À ce stade, il n’y a qu’une seule victime identifiée à déplorer.
« Il est inacceptable qu’une personne non concernée par ces tirs ait été tuée, a souligné François Rebsamen, le maire de Dijon. Des points de deal, il y en a partout en France. C’est un problème national qui gangrène notre pays, j’attends des mesures concrètes soient annoncées. »
La Direction territoriale de la police judiciaire (DTPJ) a été saisie, selon le procureur. La CRS 8, l’unité de CRS spécialisée dans le maintien de l’ordre, va être envoyée à Dijon, a ajouté le ministère de l’Intérieur.