Archive pour le Tag 'traduit'

Etats-Unis : hausse du chômage en octobre qui traduit le ralentissement économique

Etats-Unis : hausse du chômage en octobre qui traduit le ralentissement économique

Comme dans la plupart des pays occidentaux, les États-Unis pouvaient faire côtoyer forte inflation avec croissance. Or la tendance est en train de s’inverser sous l’effet du tassement général de l’activité au plan international et des conséquences de l’inflation. Le même phénomène devrait concerner à peu près tous les pays développés. Le problème c’est qu’on pourrait voir persister une forte inflation avec très nette tassement de la croissance voire récession et inflation.

Aux Etats-Unis où le taux de chômage est donc reparti à la hausse en octobre. Cette dernière reste toutefois légère, à 3,7% mais supérieure aux attentes. Les analystes avaient, en effet, plutôt tablé sur un taux de chômage à 3,6%.

Paradoxalement la bourse de New York s’est montré satisfaite de cette hausse du chômage car cette dernière pourrait être le synonyme d’un début de ralentissement du marché de l’emploi, souhaité pour lutter contre l’inflation, et mener à un ralentissement des hausses de taux par la Réserve fédérale américaine. Celle-ci a opéré, mercredi, le sixième relèvement de son taux directeur, désormais situé entre 3,75 et 4,00%.

Ce n’est pourtant pas ce que le président de la Fed, Jerome Powell, a laissé entendre. Lors de sa conférence de presse, il a prévenu qu’il faudrait « du temps » avant que les hausses de taux d’intérêt ne ralentissent l’inflation et que cela passerait sans doute par un ralentissement de l’économie. Les responsables de l’institution ont, eux aussi, dit anticiper « que de nouvelles hausses des taux seront appropriées »

Le Mali traduit l’impuissance française en Afrique

Le Mali traduit l’impuissance française en Afrique

La succession d’échecs militaires et diplomatiques dans la région devrait conduire à un retrait des troupes françaises du Mali. Ce pourrait être, selon le politiste Marc-Antoine Pérouse de Montclos, l’occasion de relancer une relation avec le continent sur des bases plus saines.(Le Monde)

 

Tribune.

Rien ne va plus au Sahel. Entre deux coups d’Etat et attaques djihadistes, les jeux semblent faits, et l’Elysée pourrait bientôt annoncer son désengagement militaire du Mali ( c’est fait depuis hier NDLR) d’où l’ambassadeur de France vient d’être expulsé sans ménagement. A sa manière, le Sahel s’est ainsi imposé dans la campagne présidentielle en mettant en évidence toute l’impuissance de l’ancienne puissance coloniale en Afrique.

Au départ, pourtant, le président François Hollande avait vu dans la crise malienne un moyen d’affirmer le rôle de la France à l’international en y intervenant en janvier 2013. A l’époque, les soldats de l’opération « Serval » étaient, en effet, partis « sauver le monde » de la barbarie djihadiste et rassurer les partenaires européens qui s’inquiétaient de la pression migratoire contre les rivages de la Méditerranée. Pour une fois, le déploiement de l’armée française avait aussi l’assentiment des Etats africains, car il semblait rompre avec la logique des précédentes interventions visant à soutenir des régimes alliés et autoritaires, telle l’opération « Epervier », au Tchad, de 1986 à 2014.

Après un bref moment d’hésitation, le président Emmanuel Macron s’est vite résolu à poursuivre l’œuvre de son prédécesseur. L’opération « Barkhane », qui avait pris le relais de « Serval » en 2014, devait à son tour lui servir à conforter son statut de chef d’Etat à l’international. De l’aveu même d’une note de son équipe de campagne datant de 2017, diffusée par Wikileaks et rapportée par le chercheur Florent Pouponneau [dans la revue Culture et Conflits n° 118, « Les Territoires du secret », L’Harmattan, 2021], l’idée était notamment d’utiliser l’engagement au Sahel pour développer les capacités de combat de l’armée française : « Une source de prestige par rapport à ses homologues occidentales. »

Mais la dure réalité du terrain est bientôt venue contrecarrer les ambitions de l’ancienne puissance coloniale. Les échecs se sont multipliés, tant au niveau militaire que diplomatique et politique. Dans la zone dite « des trois frontières » [entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger], d’abord, les soldats de l’opération « Barkhane » ne sont pas parvenus à endiguer l’extension des violences vers le sud, en direction de la Côte d’Ivoire, où les intérêts économiques de la France sont autrement plus importants.

L’ancienne puissance coloniale, qui plus est, a beaucoup perdu en influence. Après s’être vantée d’avoir restauré une démocratie parlementaire au Mali en 2013, elle n’a pas réussi à empêcher des coups d’Etat à répétition… tout en étant toujours accusée par les Sahéliens de faire et défaire les gouvernements de la région.

 

Epargne : une envolée qui traduit l’inquiétude

Epargne :  une envolée qui traduit l’inquiétude

 

L’épargne depuis le début de la crise sanitaire a connu une envolée tout à fait exceptionnelle, elle a  augmenté de 12 points pour s’établir à 27,4% au deuxième trimestre, selon les chiffres de l’Institut national des statistiques et des études économiques (Insee) vendredi. D’ici la fin de l’année, les Français devraient avoir mis de côté pas loin de 100 milliards d’euros, « l’épargne Covid » s’élevant déjà à 80 milliards à fin juillet, selon la Banque de France. Il y a évidemment plusieurs explications à cette progression.

 Pendant la crise la production et la commercialisation ont été fortement handicapées et les Français se sont limités aux achats les plus indispensables. La baisse de la consommation a donc des dimensions conjoncturelles. Mais elle comporte aussi des aspects structurels avec une certaine évolution des modes de consommation moins dépensiers. Enfin et peut-être surtout, si les Français qui le peuvent, épargnent davantage, c’est en raison d’une crainte fort légitime d’une dégradation importante de l’économie et de l’emploi. De ce point de vue, avec une baisse de 10 % en 2020, c’est mécaniquement 1 million de chômeurs environ qui viendront s’ajouter aux autres avec des conséquences pour l’ensemble du pouvoir d’achat en France.

Le plan de relance de 100 milliards d’euros « devra remettre dans le circuit cette épargne excessive en rassurant sur l’emploi », note Philippe Waechter, chef économiste chez Ostrum Asset Management.

« Comment on mobilise cette épargne pour soutenir l’économie? C’est la grande question. Le plan de relance est censé faire repartir la machine mais il ne comporte pas de mesure ciblée sur l’épargne comme en Allemagne », qui a décidé de baisser la TVA pendant six mois, relève Mathieu Plane. « Le gouvernement préfère donner un message de confiance, inciter les Français à dépenser, mais est-ce que cela sera suffisant? Le risque est de mourir riche », ironise l’économiste.

Après avoir bondi à la sortie du confinement (+35,5% en mai et +10,3% en juin), les achats se sont stabilisés en juillet (+0,5%), avec une prime pour la consommation de carburants, en forte hausse, au détriment des dépenses en habillement-textile qui progressent plus faiblement.

La consommation des ménages retrouve ainsi « quasiment » son niveau de novembre 2019, selon l’Insee, mais « on n’a pas eu de véritable rattrapage, au sens où on continue d’accumuler des pertes », selon Mathieu Plane, directeur adjoint du département Analyse et Prévision de l’OFCE. Dès lors, « on ne peut pas parler de reprise, mais d’un simple rebond » de l’activité.

Surtout, cette baisse de la consommation a fait chuter le produit intérieur brut de 13,8% au deuxième trimestre 2020, selon l’Insee. Cet effondrement est inédit depuis 1949, date à laquelle il a commencé à mesurer l’activité économique française de façon trimestrielle. Même après la chute de Lehman Brothers en 2008-2009 ou la grève générale de mai 1968, la chute n’avait pas été aussi brutale.

Gérard Collomb : sa proposition de démission traduit le malaise avec Macron

 Gérard Collomb : sa proposition de démission  traduit le malaise avec Macron

 

Depuis que Gérard Collomb, ministre de l’intérieur a dénoncé l’hubris, ce péché d’orgueil qui ronge la personnalité de Macron, le climat s’est nettement détérioré entre le président de la république. Dans l’affaire Benalla, l’Élysée n’a guère apprécié que Gérard Collomb se dédouane de toute responsabilité vis-à-vis des débordements de l’homme de confiance de Macron. Fortement agacé par les interventions permanentes de Benalla auprès des responsables dépendant du ministère de l’intérieur, Gérard Collomb a remis à sa place Benalla. Il faut dire qu’il en a même rajouté feignant d’ignorer l’intéressé dans ses déclarations à la commission parlementaire. L’Élysée aurait souhaité qu’il prenne une position plus neutre voire qu’il défende Benalla mais Gérard Collomb a décidé de l’enfoncer en le considérant non pas comme un personnage central mais comme un petit délinquant occupant des fonctions de seconde zone à l’Élysée. Dans d’autres circonstances Gérard Collomb n’a guère apprécié la position jupitérienne de Macron considérant qu’il se comportait davantage en Bonaparte qu’en président de la république. Pour manifester sa rupture avec le style Macron, Gérard Collomb a donc brutalement annoncé qu’il démissionnerait de son poste de ministre d’État, ministre de l’intérieur pour reconquérir sa mairie de Lyon. Une annonce prématurée qui n’a guère été appréciée par l’Élysée. Comme les critiques continuent de pleuvoir de la part de l’entourage de Macron, Gérard Collomb frappe encore un nouveau coup et vient de d’offrir sa démission à Macron. Lequel a refusé car cela sanctionnerait de manière très officielle le divorce entre le président de la république et son principal soutien politique.

 

Zone euro : l’inflation négative traduit l’indigence de la croissance

Zone euro : l’inflation négative traduit l’indigence de la croissance  

La banque centrale avait déjà récemment abaissé sa perspective de croissance de 1,5 à, quatre en raison en particulier d’une inflation très faible attendue à plus de 0 % en 2015. Mais cette inflation est passée dans le rouge en septembre et se situe à -01 % sur un an. Ce qui témoigne d’une part de l’atonie de la croissance passée, d’autre part ce qui mécaniquement va peser sur le volume d’activité en francs constants. En clair on devrait encore réviser à la baisse la perspective de croissance. La Banque centrale a en effet  abaissé  ses prévisions d’inflation et de croissance en zone euro pour 2015, 2016 et 2017, évoquant la faiblesse des prix du pétrole, la baisse de la demande mondiale et les inquiétudes sur les émergents.   ». L’inflation en zone euro est passée en territoire négatif pour la première fois en six mois, ce qui augmente la pression pesant sur la Banque centrale européenne afin qu’elle muscle son programme de rachat d’actifs pour réveiller les prix. Les prix à la consommation dans l’union monétaire ont baissé de 0,1% sur un an en septembre, montre la première estimation publiée mercredi par Eurostat. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une stabilité des prix après une hausse de 0,1% en rythme annuel en août. Le principal facteur expliquant le repli de septembre est une forte baisse, de 8,9%, des prix de l’énergie après -7,2% en août. Les prix des produits alimentaires non-transformés, eux, ont au contraire augmenté de 2,7% par rapport à septembre 2014. En excluant ces deux composantes volatiles, l’inflation de base ressort à 0,9% sur un an en septembre, comme le mois précédent.




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