Archive pour le Tag 'traditionnels'

Election présidentielle 2022 : Vers l’explosion des partis politiques traditionnels

Election présidentielle 2022 : Vers l’explosion des partis politiques traditionnels

 

Les chercheurs en science politique qui ont fondé le site La Boussole présidentielle analysent, dans une tribune au « Monde », la campagne en cours .

Tribune.

 

L’élection présidentielle de 2022 va-t-elle poursuivre la décomposition du système partisan français, spectaculairement révélée en 2017 par l’élection d’Emmanuel Macron ? Plusieurs éléments attestent de l’effondrement historique des forces politiques (Parti socialiste, Les Républicains) qui ont dominé les blocs de la gauche et de la droite tout au long de la Ve République. A gauche, la faiblesse impressionnante du camp écologiste et social-démocrate va de pair avec la nette domination de Jean-Luc Mélenchon. A droite, on assiste à l’impossible équation politique du parti Les Républicains (LR), doublement concurrencé sur le conservatisme culturel par l’extrême droite et sur le libéralisme économique par Emmanuel Macron. A l’extrême droite enfin, une nouvelle radicalité, représentée par Eric Zemmour, vient concurrencer le Rassemblement national. Les dernières enquêtes d’opinion laissent entrevoir que le « dégagisme » de 2017 pourrait se poursuivre, à travers l’élimination des candidats des partis traditionnels et un second tour similaire à celui de 2017, autour d’une opposition entre conservatisme et libéralisme culturel.

Ce clivage, identifié par les enquêtes du Cevipof dès les années 1990, n’a pas effacé la polarisation gauche-droite, mais coexiste avec elle. Cette dualité travaille en profondeur notre vie politique. Si la « tectonique des plaques » n’est pas encore apaisée et si le tableau de notre système partisan est toujours plein d’incertitudes, la séquence électorale de 2022 (présidentielle et législatives) permettra d’avancer fortement dans l’analyse des recompositions politiques à venir.

Pour analyser ces processus, de nouveaux outils scientifiques permettent de comprendre l’évolution du système partisan, au-delà des classiques enquêtes électorales par sondages, essentielles pour appréhender les motivations de vote et les univers idéologiques des électeurs. La Boussole présidentielle, que nous avons développée au Cevipof depuis l’élection de 2012, est l’un d’entre eux. C’est un site d’aide au vote (SAV) ou Voting Advice Application (VAA), qui permet aux utilisateurs de répondre à une trentaine de questions et d’être positionnés dans un espace structuré par deux axes sur lesquels nous avons, en amont, placé les candidats à l’issue d’un méticuleux travail de codage de leurs programmes. Ces deux axes correspondent horizontalement à une dimension gauche-droite (interventionnisme étatique contre libéralisme économique) et verticalement à une dimension conservatisme culturel-libéralisme culturel. Le principe de ce site est simple : après étude de ses réponses, l’utilisateur se retrouve placé à côté du candidat dont il est le plus proche.

Les limites modèles de croissance traditionnels

Les limites modèles de croissance traditionnels 

 

 

Les deux économistes Jean-Hervé Lorenzi et Alain Villemeur détaillent, dans une tribune au « Monde », les six nouvelles répartitions des revenus, du travail et de l’innovation qui permettraient de mettre en place un chômage résiduel et une croissance inclusive et stable pour le XXIe siècle.

 

Tribune.

 

Six questions hantent aujourd’hui les démocraties occidentales. Faut-il augmenter les salaires ? Comment faire de l’innovation une source de nouveaux emplois ? Faut-il favoriser les investissements d’expansion pour lutter contre le changement climatique ? Comment éviter que la jeunesse soit une génération sacrifiée ? Faut-il parier sur la qualification des emplois ? Enfin, ne faut-il pas investir davantage dans le social et l’éducation ?

Les économistes font face ainsi à un double échec de politique et de théorie économiques.

Le premier n’est autre que le ralentissement généralisé des économies avancées depuis le début du nouveau millénaire, un mouvement accompagné par la stagnation du pouvoir d’achat du plus grand nombre et l’explosion d’inégalités devenues insupportables.

Le deuxième échec relève de la théorie macroéconomique impuissante à comprendre ce ralentissement alors que l’endettement des pays avancés est croissant et que les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi bas. Les modèles de croissance traditionnels ont ainsi montré leur inadaptation profonde.

Durant ces dernières décennies, trois révolutions ont engendré de graves déséquilibres économiques et sociaux : celle néolibérale inspirée par Milton Friedman [1912-2006], celles du numérique et, enfin, celle du vieillissement de la population. Déséquilibres dans les répartitions, entre profit et salaire bien sûr, mais aussi entre création et destruction d’emplois, entre épargne et investissements d’expansion, entre revenus des différentes générations, entre emplois peu qualifiés et hautement qualifiés, entre dépenses sociales et privées.

Ces déséquilibres, sources de contestation politique, ne sont pas sans menacer la cohésion sociale des pays avancés.

Une « grande rupture » s’impose car seul un nouveau paradigme permet d’appréhender cette réalité préoccupante. Il est l’aboutissement d’une démarche audacieuse réconciliant ces deux grands économistes que l’on oppose le plus souvent, John Maynard Keynes [1883-1946], l’homme de la demande et du rôle de l’Etat, Joseph Schumpeter [1883-1950], celui de l’innovation et de l’entrepreneur.

Ce paradigme est aussi fondé sur une modélisation jamais développée et sur laquelle repose l’équilibre pérenne et durable entre offre, demande et ruptures technologiques. Il souligne combien les six répartitions à l’œuvre aujourd’hui pénalisent la croissance économique, renforcent les inégalités sociales et hypothèquent l’innovation pourtant nécessaire pour lutter contre le changement climatique.

La chasse aux chasseurs traditionnels dans le viseur des députés

  • La chasse aux chasseurs traditionnels dans le viseur des députés
  • Sans doute en  mal existentiel certains députés ont fait de la chasse aux chasseurs leur objectif t en déposant des projets de loi notamment de la part groupe parlementaire EDS (Écologie démocratie solidarité) sur le bien-être animal ; cette loi sera débattue ce jeudi en séance plénière au Palais Bourbon. Il est clair qu’il faut accepter ce débat sur le bien-être animal y compris concernant les chasses à courre.
  •  À noter qu’un député de la majorité propose, lui, de remplacer le gibier par un robot ! La preuve que le débat est parfois caricatural. Ceci étant, la question se pose de l’opportunité de cette loi dans une période caractérisée par une double crise, une crise sanitaire et une crise économique.
  •  En outre le dépôt d’une loi n’est pas nécessairement le meilleur moyen d’ouvrir un débat démocratique. D’abord parce que nombre de députés ne sont pas politiquement légitimes, nombre d’entre eux et sans doute une grosse majorité ne seront pas réélus en 2022. Si la question mérite débat, la discussion doit être largement ouverte et intégrer toute les dimensions éthiques bien sûr mais aussi sociales environnementale et économiques.

 

 «L’article 4 interdit la chasse à courre et les pratiques de chasse équivalentes, ainsi que les chasses dites traditionnelles. La chasse à courre est une pratique cruelle car l’animal est traqué des heures durant dans des conditions de stress importantes et jusqu’à épuisement. Contrairement à d’autres types de chasse, elle ne contribue pas à la régulation de certains animaux en surnombre.» D’autres types de chasse sont également dans le collimateur comme celle à la glu.

 

Didier Raoult charge les « médias traditionnels »

Didier Raoult charge les « médias traditionnels »

Le  très médiatique professeur a lancé une charge contre les médias classiques qui il est vrai se contente souvent de reprendre les informations officielles du gouvernement, des institutions et des grandes entreprises. Pas étonnant puisque  les médias appartiennent à peu près tout désormais à des financiers ( ou sont sous influence de l’État) « Les médias traditionnels sont en train de rentrer en conflit frontal avec les réseaux sociaux et YouTube comme chaîne d’information » déclare le professeur Raoux

Il a peu après durci le ton: « Les médias traditionnels ne relayent pas plus d’informations exactes que sur les réseaux sociaux donc on est dans un tournant historique de la distribution de l’information ».

En plus de renvoyer dos-à-dos la presse, Twitter et autre Facebook, Didier Raoult a fait un pas de plus:

« Les informations sont souvent de meilleure qualité sur Youtube que dans les médias traditionnels ». Il a également posé:  »Il y a une mise en danger des médias traditionnels qui se traduit par beaucoup de violence ».

 

Notons que médias métriques à enregistrer une très nette montée de la consultation des sites Internet, des sites classiques comme France Info mais aussi d’une masse de sites plus secondaires.

 

Internet remet en cause les médias traditionnels

Internet remet en cause les  médias traditionnels

 

 

Si l’on se fie au  le baromètre 2018 réalisé pour La Croix par Kantar Public, seulement un Français sur deux fait confiance aux médias classiques (56 % cependant pour la radio). Il n’y aurait que de l’ordre de 31 % qui feraient confiance aux médias en ligne. À noter que 60 % environ s’intéressent à l’actualité. En cause, l’excès de peopolisation de  l’information aussi le mauvais traitement de l’information économique et politique. Les raisons sont connues les médias publics sous contrôle du pouvoir politique sont très influençables. Les médias publics pour la plupart sont désormais dans les mains des financiers et les grands patrons. L’audience de ces grands médias ne cesse de diminuer au profit d’ailleurs des infos sur Internet. D’où la mise en accusation permanente de ce  net. Par les journalistes patentés des médias classiques, on reproche aux réseaux sociaux et à Internet en général de manquer de professionnalisme, d’objectivité voire de diffuser des fake news. L’inquiétude n’est pas seulement déontologique elle est aussi de nature corporatiste car les médias classiques connaissent une très grave crise économique qui se traduit régulièrement par des plans de réduction des journalistes et autres personnels. Du coup, c’est médias  classique présentent  la caractéristique de se ressembler tous du Parisien à libé. Et pour cause, les lignes éditoriales sur toutes alimentées par la reprise des mêmes informations fournies par les agences de presse, le gouvernement ou les institutions. Des informations souvent livrées brut de brut sans beaucoup d’analyse. Sans parler d’une orientation ultra libérale pour la plupart. La presse d’opinion a disparu depuis que les financiers ont mis la main sur les médias et la presse d’analyse est réduite à la portion congrue, le Monde y compris. Tous les médias ont sacrifié à la mode des gros titres et des photos. Pas étonnant dans ces conditions que les Français se tournent vers Internet qui il est vrai, constitue cependant une véritable auberge espagnole où le pire côtoie le meilleur surtout sur les réseaux dits sociaux. Avec un peu de persévérance on peut quand même trouver des les éléments d’analyse sur les innombrables sites qui sont les véritables concurrents des médias classiques. Cela avec des dés informations autrement plus fouillées et donc plus pertinentes. Certes 90 % des informations sur le net du niveau du caniveau mais les 10 % restants représentent une force informative 1000 ou 10 000 fois supérieures aux médias classiques. Les journalistes patentés font un mauvais procès de nom professionnalisme aux émetteurs d’informations du net car eux-mêmes le plus souvent ne sont capables de traiter les événements qu’en surface faute de temps, de compétences et en raison des influences qu’ils subissent et où qu’ils s’infligent.

Réseaux sociaux : la grande peur des médias traditionnels

Réseaux sociaux : la grande peur des médias traditionnels

 

 

Si l’on se fie au  le baromètre 2018 réalisé pour La Croix par Kantar Public, seulement un Français sur deux fait confiance aux médias classiques (56 % cependant pour la radio). Il n’y aurait que de l’ordre de 31 % qui feraient confiance aux médias en ligne. À noter que 60 % environ s’intéressent à l’actualité. En cause, l’excès de peopolisation de  l’information aussi le mauvais traitement de l’information économique et politique. Les raisons sont connues les médias publics sous contrôle du pouvoir politique sont très influençables. Les médias publics pour la plupart sont désormais dans les mains des financiers et les grands patrons. L’audience de ces grands médias ne cesse de diminuer au profit d’ailleurs des infos sur Internet. D’où la mise en accusation permanente de ce  net. Par les journalistes patentés des médias classiques, on reproche aux réseaux sociaux et à Internet en général de manquer de professionnalisme, d’objectivité voire de diffuser des fake news. L’inquiétude n’est pas seulement déontologique elle est aussi de nature corporatiste car les médias classiques connaissent une très grave crise économique qui se traduit régulièrement par des plans de réduction des journalistes et autres personnels. Du coup, c’est médias  classique présentent  la caractéristique de se ressembler tous du Parisien à libé. Et pour cause, les lignes éditoriales sur toutes alimentées par la reprise des mêmes informations fournies par les agences de presse, le gouvernement ou les institutions. Des informations souvent livrées brut de brut sans beaucoup d’analyse. Sans parler d’une orientation ultra libérale pour la plupart. La presse d’opinion a disparu depuis que les financiers ont mis la main sur les médias et la presse d’analyse est réduite à la portion congrue, le Monde y compris. Tous les médias ont sacrifié à la mode des gros titres et des photos. Pas étonnant dans ces conditions que les Français se tournent vers Internet qui il est vrai, constitue cependant une véritable auberge espagnole où le pire côtoie le meilleur surtout sur les réseaux dits sociaux. Avec un peu de persévérance on peut quand même trouver des les éléments d’analyse sur les innombrables sites qui sont les véritables concurrents des médias classiques. Cela avec des dés informations autrement plus fouillées et donc plus pertinentes. Certes 90 % des informations sur le net du niveau du caniveau mais les 10 % restants représentent une force informative 1000 ou 10 000 fois supérieures aux médias classiques. Les journalistes patentés font un mauvais procès de nom professionnalisme aux émetteurs d’informations du net car eux-mêmes le plus souvent ne sont capables de traiter les événements qu’en surface faute de temps, de compétences et en raison des influences qu’ils subissent et où qu’ils s’infligent.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol