Kerviel : grand seigneur et reconnaissant au trader, Oudéa veut faire une remise sur 4.5 milliards à rembourser
Frédéric Oudéa est vraiment grand seigneur en étant prêt à discuter du remboursement des 4,9 milliards de kerviel. Normal, il doit surtout sa nomination à ce dernier ; sans ce scandale (et son passage au cabinet de Sarkozy), il ne serait pas devenu patron de la société générale aussi jeune.cet « arrangement financier » Une belle opération de com. en tout cas qui, elle, n’a cependant guère de sens. Kerviel (loin d’être le seul responsable) paye pour les autres y compris les patrons de banques qui eux n’ont jamais été inquiétés. Condamné à 5 ans de prison, on voit mal ce qu’il pourrait rembourser. Sur son RSA quand il sortira de prison ou sur son pécule de taulard ? A moins qu’on ne craigne que kerviel sorte un livre pour dévoiler toutes les pratiques des banques et des traders. La ficelle est un peu grosse. La proposition pathétique et méprisable. Facile d’enfoncer un pauvre type, bouc émissaire des pratiques irresponsables de toutes les banques. Oudéa est donc prêt à « discuter » avec Jérôme Kerviel d’« un arrangement qui fasse du sens » sur les 4,9 milliards d’euros de dommages et intérêts attribués à la banque et veut éviter que l’ex-trader s’enrichisse sur l’affaire, a dit dimanche son PDG Frédéric Oudéa. « On ne va pas, évidemment, demander à Jérôme Kerviel de rembourser 4,9 milliards » a indiqué Frédéric Oudéa lors de l’émission « Le grand jury » diffusée sur la station RTL en partenariat avec la chaîne d’information LCI et le quotidien Le Figaro. « On évitera qu’il gagne de l’argent sur cette histoire », a-t-il ajouté. Lors du procès en appel, M. Kerviel avait indiqué être sans emploi. « La justice n’avait qu’une seule décision possible, dès lors qu’il était considéré comme responsable, c’était d’octroyer effectivement la totalité de cet argent comme dommages et intérêt », a rappelé le dirigeant. « On est prêt à discuter avec lui d’un arrangement qui fasse du sens », a-t-il conclu. Pressé de dire si des discussions avaient déjà été entamées entre la banque et M. Kerviel, M. Oudéa a indiqué que ce n’était pas le cas à sa connaissance, rappelant que l’ancien salarié de Société Générale s’était pourvu en cassation. La cour d’appel de Paris a confirmé, dans un jugement rendu le 24 octobre, la condamnation, en première instance, de M. Kerviel à cinq ans de prison, dont trois ferme, ainsi qu’à 4,9 milliards d’euros de dommages et intérêts pour sa responsabilité dans la perte record enregistrée par la banque en janvier 2008. Dès l’annonce de la décision de la cour d’appel, Société Générale avait assuré qu’elle saurait « trouver avec toutes les parties concernées une solution réaliste et mesurée concernant le recouvrement des dommages et intérêts » qui lui avaient été accordés.
Comment perdre rapidement de l’argent en bourse : en devenant trader
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Les annonces alléchantes ne manquent pas sur le net. De très nombreeuxe sites proposent en effet de transformer les épargnants y compris les plus modestes en trader. Il y a bien sûr (comme pour les sociétés bidon de recouvrement de créances) des sites purement d’arnaque. Mais il y a des sites plus officiels et plus sérieux. Et là aussi le risque est de tout perdre. Pourquoi parce que dans la plupart des cas on propose de spéculer sur des produits dérivés très complexes mais aussi très dangereux qui ne peuvent être suivis que par des experts aguerris ; Selon l’AMF, 9 personnes sur 10 perdent de l’argent. Les sollicitations commerciales ne manquent pas soit par téléphone ou par Internet avec des rendements souvent mirifiques. En fait c’est la bourse version casino. L’AMF a déjà tiré plusieurs fois la sonnette d’alarme, expliquant qu’il fallait se méfier des sites de trading en ligne et de certaines sociétés qui n’ont pas l’autorisation de démarcher les particuliers. Une liste noire existe. Il y a donc des établissements hors la loi, mais il y a aussi ceux qui sont autorisés à exercer et qui entrainent pourtant le grand public sur un terrain qui n’est pas le sien. «Miser sur des instruments spéculatifs comme les CFD ou le marché des changes devrait être interdit aux particuliers. 9 clients sur 10 ont perdu en moyenne 10.000 € en tradant auprès de prestataires régulés» avertit l’AMF, qui ne cesse de mettre en garde les épargnants.