Archive pour le Tag 'toute'

Le tassement économique chinois pèse toute l’économie mondiale

Le tassement économique chinois  pèse toute l’économie mondiale

 

En dépit ou peut-être à cause des mesures protectionnistes de nombreux États vis-à-vis des importations notamment chinoises mais pas seulement, la croissance mondiale se trouve affectée par le net tassement de la croissance en Chine. Même les États-Unis sont concernés et l’Europe  bien entendu notamment l’Allemagne. À cela s’ajoute évidemment les risques géopolitiques avec les conflits en Ukraine et au Proche-Orient. 

La  Chine est en proie à une crise inédite de son vaste secteur immobilier, une confiance morose des ménages et des entreprises, ce qui pénalise la consommation, tandis que les tensions géopolitiques avec Washington et l’Union européenne menacent son commerce extérieur.

La croissance du géant asiatique a été plus faible que prévu au cours du trimestre terminé en juin (+4,7% sur un an). Et les dernières données vont aussi dans le sens d’un ralentissement au troisième trimestre.

La production industrielle s’est tassée en juillet (+5,1% sur un an), selon des chiffres publiés par le Bureau national des statistiques (BNS), soit son rythme le plus faible depuis mars. Elle avait progressé de +5,3% en juin et les analystes interrogés par Bloomberg s’attendaient en juillet à un ralentissement plus modéré (+5,2%).

Le taux de chômage a lui aussi augmenté (5,2%) par rapport à juin (5%). Ce chiffre dresse toutefois un tableau incomplet de la conjoncture, car il n’est calculé que pour les villes. Le taux de chômage chez les 16-24 ans était en juin de 13,2%, en se basant sur un nouveau critère qui exclut désormais les étudiants.

 

La croissance mondiale devrait se maintenir à 2,6 % en 2024 avant de remonter légèrement à 2,7 % en moyenne en 2025-2026, prévoyait e rapport de la Banque mondiale. Soit un niveau bien en deçà de la moyenne de 3,1 % enregistrée au cours de la décennie précédant la pandémie de COVID-19. D’après ces prévisions, dans 60 % des économies, qui représentent ensemble plus de 80 % de la population mondiale et du PIB mondial, la croissance sur la période 2024-2026 sera plus lente qu’au cours de la décennie pré-COVID.

Dans l’ensemble des économies en développement, la croissance devrait légèrement fléchir par rapport à 2023, pour s’établir en moyenne à 4 % en 2024-2025. Elle devrait s’accélérer dans les pays à faible revenu, pour atteindre 5 % en 2024, contre 3,8 % en 2023. Dans 75 % d’entre eux, toutefois, les perspectives de croissance pour 2024 ont été revues à la baisse par rapport aux prévisions établies en janvier. Dans les économies avancées, la croissance devrait rester stable à 1,5 % en 2024 .Ces prévisions devraient cependant être revues en baisse d’ici la fin de l’année

Croissance: Le tassement économique chinois pèse toute l’économie mondiale

Croissance: Le tassement économique chinois  pèse toute l’économie mondiale

 

En dépit ou peut-être à cause des mesures protectionnistes de nombreux États vis-à-vis des importations notamment chinoises mais pas seulement, la croissance mondiale se trouve affectée par le net tassement de la croissance en Chine. Même les États-Unis sont concernés et l’Europe  bien entendu notamment l’Allemagne. À cela s’ajoute évidemment les risques géopolitiques avec les conflits en Ukraine et au Proche-Orient. 

La  Chine est en proie à une crise inédite de son vaste secteur immobilier, une confiance morose des ménages et des entreprises, ce qui pénalise la consommation, tandis que les tensions géopolitiques avec Washington et l’Union européenne menacent son commerce extérieur.

La croissance du géant asiatique a été plus faible que prévu au cours du trimestre terminé en juin (+4,7% sur un an). Et les dernières données vont aussi dans le sens d’un ralentissement au troisième trimestre.

La production industrielle s’est tassée en juillet (+5,1% sur un an), selon des chiffres publiés par le Bureau national des statistiques (BNS), soit son rythme le plus faible depuis mars. Elle avait progressé de +5,3% en juin et les analystes interrogés par Bloomberg s’attendaient en juillet à un ralentissement plus modéré (+5,2%).

Le taux de chômage a lui aussi augmenté (5,2%) par rapport à juin (5%). Ce chiffre dresse toutefois un tableau incomplet de la conjoncture, car il n’est calculé que pour les villes. Le taux de chômage chez les 16-24 ans était en juin de 13,2%, en se basant sur un nouveau critère qui exclut désormais les étudiants.

 

La croissance mondiale devrait se maintenir à 2,6 % en 2024 avant de remonter légèrement à 2,7 % en moyenne en 2025-2026, prévoyait e rapport de la Banque mondiale. Soit un niveau bien en deçà de la moyenne de 3,1 % enregistrée au cours de la décennie précédant la pandémie de COVID-19. D’après ces prévisions, dans 60 % des économies, qui représentent ensemble plus de 80 % de la population mondiale et du PIB mondial, la croissance sur la période 2024-2026 sera plus lente qu’au cours de la décennie pré-COVID.

Dans l’ensemble des économies en développement, la croissance devrait légèrement fléchir par rapport à 2023, pour s’établir en moyenne à 4 % en 2024-2025. Elle devrait s’accélérer dans les pays à faible revenu, pour atteindre 5 % en 2024, contre 3,8 % en 2023. Dans 75 % d’entre eux, toutefois, les perspectives de croissance pour 2024 ont été revues à la baisse par rapport aux prévisions établies en janvier. Dans les économies avancées, la croissance devrait rester stable à 1,5 % en 2024 .Ces prévisions devraient cependant être revues en baisse d’ici la fin de l’année

Le tassement économique de la Chine pèse toute l’économie mondiale

Le tassement économique de la Chine pèse toute l’économie mondiale

 

En dépit ou peut-être à cause des mesures protectionnistes de nombreux États vis-à-vis des importations notamment chinoises mais pas seulement, la croissance mondiale se trouve affectée par le net tassement de la croissance en Chine. Même les États-Unis sont concernés et l’Europe  bien entendu notamment l’Allemagne. À cela s’ajoute évidemment les risques géopolitiques avec le conflit en Ukraine et au Proche-Orient. 

La  Chine est en proie à une crise inédite de son vaste secteur immobilier, une confiance morose des ménages et des entreprises, ce qui pénalise la consommation, tandis que les tensions géopolitiques avec Washington et l’Union européenne menacent son commerce extérieur.

La croissance du géant asiatique a été plus faible que prévu au cours du trimestre terminé en juin (+4,7% sur un an). Et les dernières données vont aussi dans le sens d’un ralentissement au troisième trimestre.

La production industrielle s’est tassée en juillet (+5,1% sur un an), selon des chiffres publiés par le Bureau national des statistiques (BNS), soit son rythme le plus faible depuis mars. Elle avait progressé de +5,3% en juin et les analystes interrogés par Bloomberg s’attendaient en juillet à un ralentissement plus modéré (+5,2%).

Le taux de chômage a lui aussi augmenté (5,2%) par rapport à juin (5%). Ce chiffre dresse toutefois un tableau incomplet de la conjoncture, car il n’est calculé que pour les villes. Le taux de chômage chez les 16-24 ans était en juin de 13,2%, en se basant sur un nouveau critère qui exclut désormais les étudiants.

 

La croissance mondiale devrait se maintenir à 2,6 % en 2024 avant de remonter légèrement à 2,7 % en moyenne en 2025-2026, prévoyait e rapport de la Banque mondiale. Soit un niveau bien en deçà de la moyenne de 3,1 % enregistrée au cours de la décennie précédant la pandémie de COVID-19. D’après ces prévisions, dans 60 % des économies, qui représentent ensemble plus de 80 % de la population mondiale et du PIB mondial, la croissance sur la période 2024-2026 sera plus lente qu’au cours de la décennie pré-COVID.

Dans l’ensemble des économies en développement, la croissance devrait légèrement fléchir par rapport à 2023, pour s’établir en moyenne à 4 % en 2024-2025. Elle devrait s’accélérer dans les pays à faible revenu, pour atteindre 5 % en 2024, contre 3,8 % en 2023. Dans 75 % d’entre eux, toutefois, les perspectives de croissance pour 2024 ont été revues à la baisse par rapport aux prévisions établies en janvier. Dans les économies avancées, la croissance devrait rester stable à 1,5 % en 2024 .Ces prévisions devraient cependant être revues en baisse d’ici la fin de l’année

Macron bloque toute perspective de nouveau gouvernement pour un bon moment

Macron bloque toute perspective de nouveau gouvernement pour un bon moment

En s’opposant à un gouvernement intégrant des représentants des insoumis( ou du Front national), Macon inscrit la crise politique dans une perspective durable dont on ne voit guère l’issue pour l’instant. Macron après avoir précipité le pays dans la crise s’en lave les mains d’une certaine manière et réclame à l’assemblée nationale une impossible union permettant de constituer une majorité absolue ou relative suffisamment conséquente .

 

Si les macaroniste seraient éventuellement ouverts pour certains à la venue de responsables de gauche, d’autres y sont opposés et préfèrent le rapprochement avec LR intitulé désormais » droite républicaine » à l’assemblée. Le problème est que pour l’instant LR refuse toute perspective d’alliance avec les soutiens de Macron. Autant dire que la situation est complètement bloquée et que la lettre du chef de l’État ne fait pas avancer la situation d’un iota.

Emmanuel Macron bloque ainsi  toute tentative du Nouveau Front populaire, auquel appartient La France insoumise, de constituer un gouvernement. En négociation depuis dimanche soir, les quatre principaux partis de gauche ne sont pas parvenus dans ce délai à s’entendre sur un premier ministre à proposer au président de la République.

Croissance : une toute petite hausse- fragile- du PIB au premier trimestre

Croissance : une toute petite hausse fragile du PIB au premier trimestre

 

Bonne nouvelle avec une progression de seulement 2,2 % de l’inflation sur un an . Une mauvaise nouvelle qui en est peut-être la conséquence à savoir une toute petite hausse du PIB de 02 % au premier trimestre. Une activité par ailleurs très fragile si l’on en juge par les inquiétudes des ménages vis-à-vis du pouvoir d’achat. Même si  les prix à la consommation seraient stables, après une hausse de 0,5% en avril. Ce ralentissement serait lié à une forte baisse des prix de l’énergie, compensée en partie par les hausses des prix de l’alimentation et, dans une moindre mesure, des produits manufacturés, indique l’Insee.

 

L’Insee Indique un ralentissement de la consommation des ménages, en hausse de 0,1% au premier trimestre 2024 contre 0,2% au quatrième trimestre 2023. Cette tendance s’est accentuée en avril : la consommation des ménages a reculé de 0,8% ce mois-ci, contre une croissance de 0,2% attendue par le consensus et une hausse de 0,4% en mars. L’Insee attribue ce recul à la baisse de la consommation de produits alimentaires.

Des tomates « bio » en serre chauffée toute l’année

Des tomates « bio » en serre chauffée toute l’année

Il est de nouveau possible, depuis cet hiver, d’acheter toute l’année des tomates bio qui poussent sous des serres chauffées. Et cela crispe les puristes de l’agriculture biologique. ( sans parler des gastronomes) ( dans l’Opinion)

 

Il existe un règlement européen de 2018 qui fixe les règles de l’agriculture bio pour l’UE, pas très précis. Il dit que l’agriculture biologique doit respecter les cycles naturels des plantes. En 2019, la France avait décidé que durant la période hivernale, entre le 21 décembre et le 30 avril, il était interdit de commercialiser des « légumes ratatouilles » bio issus de serres chauffées. Décision cassée en juillet 2023 par le Conseil d’Etat : on peut acheter des tomates bio issues de serres chauffées toute l’année.

Une partie des producteurs bio trouvent cela aberrant.

Leurs arguments s’entendent : Ils font valoir que la dépense d’énergie des de serres chauffée est absurde et antiécologique. Et pour eux, les tomates c’est un légume d’été. Aucune raison de les manger en hiver. C’est rationnel.

Avec des arguments tout aussi rationnels. D’abord, les consommateurs ne sont pas tous des puristes de la saisonnalité. Des tomates bio, on en trouve l’hiver en France… venues de serres chauffées en d’Espagne, au Maroc, aux Pays-Bas… Pas concernées par l’interdiction de vente. Elles peuvent être très bonnes, tout est dans le choix de la variété. Donc : autant produire les tomates bio ici plutôt que de les importer. C’est économe en transport.

Certains producteurs bio expliquent que c’est aussi la condition pour qu’ils puissent faire vivre l’agriculture biologique et qu’elle soit plus accessible pour tous.

Cela s’entend aussi : des récoltes toute l’année, ce sont des revenus meilleurs, donc des fermes plus solides et attrayantes. C’est un des critères de la durabilité ! Cela fait baisser le coût des tomates bio. Ces agriculteurs disent qu’il y a un paradoxe dans la filière à vouloir plus de bio… Mais à le réserver à une petite élite qui peut le payer.

La serre, c’est LE moyen d’avoir des fruits et des légumes sans pesticides, parce qu’on maîtrise l’environnement. Vous le voyez le paradoxe ? Ça semble moins naturel, parce que les fruits poussent à l’abri… Ça peut émettre du carbone si on chauffe… Mais pour la biodiversité, c’est la meilleure solution. J’aime cette histoire de serre chauffée : elle dit toute la complexité des choix agricoles et elle dit, surtout, que la solution parfaite n’existe pas. Ceux qui essaient de la vendre au consommateur lui vendent souvent du vent.

L’absence de croissance en Allemagne plombe toute l’Europe

L’absence de croissance en Allemagne plombe toute l’Europe

 
L’absence de croissance en Allemagne handicape toute l’Europe car c’est le moteur de l’union économique qui tourne au ralenti. Les pays européens font du commerce avec l’Allemagne qui est le premier client de la France par exemple. Or l’Allemagne pourrait bien connaître une année nouvelle de récession en 2024

L’Allemagne reste à la fois le premier client et le premier fournisseur de la France. Son poids dans les échanges est en baisse (14% en 2020 contre plus de 17% en 2012), mais il est près de deux fois supérieur à celui des pays qui la suivent dans le classement. Or, après un recul de 0,3 % du PIB alemand l’an dernier, celui-ci ne devrait progresser que de 0,1 % cette année, selon la prévision révisée des cinq grands instituts de conjoncture allemands, publiée mercredi. Une correction drastique par rapport à leur estimation de novembre d’une croissance de 1,3 %, qui se situe juste en dessous de la propre prévision du gouvernement, de 0,2 % pour 2024.

 

L’Allemagne dont le moteur économique repose sur les exportations et surtout victimes du ralentissement chinois. La Chine est le principal partenaire commercial de l’Allemagne depuis 2016. Les importations allemandes en provenance de Chine représentent près de 12 % du commerce total de l’Allemagne et les exportations 8 %. Dans l’ensemble, les échanges commerciaux avec la Chine atteignent désormais près de 20% des échanges commerciaux allemands.

Si, par le passé, le déficit commercial de l’Allemagne vis-à-vis de la Chine a été relativement limité, il se creuse substantiellement depuis le début de l’année 2021. L’Allemagne, dont le niveau de gamme de la production industrielle est particulièrement élevé, est très dépendante de la Chine en matière d’intrants stratégiques, et en particulier dans son approvisionnement en terres rares.

Les fleurons industriels allemands dépendent également de la demande intérieure chinoise puisqu’ils y réalisent, en moyenne, environ 20% de leurs ventes, et cette part ne cesse de croître. Pour l’Allemagne, le chemin vers une moindre dépendance s’annonce long et complexe. La Chine lui fournit des intrants essentiels et elle est une source de débouchés importante pour l’industrie la plus puissante d’Europe.

Les liens commerciaux noués entre l’Allemagne et la Chine n’ont cessé de se renforcer au cours des deux dernières décennies. Alors qu’ils représentaient à peine 5% des échanges totaux de l’Allemagne au début des années 2000 (ventilé avec 3,5% pour les importations et 1,5% pour les exportations), ils pèsent aujourd’hui près de 20% .

L’absence de croissance en Allemagne handicape toute l’Europe

L’absence de croissance allemande handicape toute l’Europe

L’absence de croissance en Allemagne handicape toute l’Europe car c’est le moteur de l’union économique qui tourne au ralenti. Les pays européens font du commerce avec l’Allemagne qui est le premier client de la France par exemple. Or l’Allemagne pourrait bien connaître une année nouvelle de récession en 2024

L’Allemagne reste à la fois le premier client et le premier fournisseur de la France. Son poids dans les échanges est en baisse (14% en 2020 contre plus de 17% en 2012), mais il est près de deux fois supérieur à celui des pays qui la suivent dans le classement. Or, après un recul de 0,3 % du PIB alemand l’an dernier, celui-ci ne devrait progresser que de 0,1 % cette année, selon la prévision révisée des cinq grands instituts de conjoncture allemands, publiée mercredi. Une correction drastique par rapport à leur estimation de novembre d’une croissance de 1,3 %, qui se situe juste en dessous de la propre prévision du gouvernement, de 0,2 % pour 2024.

 

L’Allemagne dont le moteur économique repose sur les exportations et surtout victimes du ralentissement chinois. La Chine est le principal partenaire commercial de l’Allemagne depuis 2016. Les importations allemandes en provenance de Chine représentent près de 12 % du commerce total de l’Allemagne et les exportations 8 %. Dans l’ensemble, les échanges commerciaux avec la Chine atteignent désormais près de 20% des échanges commerciaux allemands.

Si, par le passé, le déficit commercial de l’Allemagne vis-à-vis de la Chine a été relativement limité, il se creuse substantiellement depuis le début de l’année 2021. L’Allemagne, dont le niveau de gamme de la production industrielle est particulièrement élevé, est très dépendante de la Chine en matière d’intrants stratégiques, et en particulier dans son approvisionnement en terres rares.

Les fleurons industriels allemands dépendent également de la demande intérieure chinoise puisqu’ils y réalisent, en moyenne, environ 20% de leurs ventes, et cette part ne cesse de croître. Pour l’Allemagne, le chemin vers une moindre dépendance s’annonce long et complexe. La Chine lui fournit des intrants essentiels et elle est une source de débouchés importante pour l’industrie la plus puissante d’Europe.

Les liens commerciaux noués entre l’Allemagne et la Chine n’ont cessé de se renforcer au cours des deux dernières décennies. Alors qu’ils représentaient à peine 5% des échanges totaux de l’Allemagne au début des années 2000 (ventilé avec 3,5% pour les importations et 1,5% pour les exportations), ils pèsent aujourd’hui près de 20% .

Russie : danger de guerre qui va concerner toute l’Europe

Russie : danger de guerre qui va concerner toute l’Europe

« Le danger russe est véritablement existentiel pour l’Europe », estime Nicolas Tenzer enseignant à Sciences-Po, spécialiste des questions internationales et de sécurité, invité ce mardi de franceinfo, alors que Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, est en visite à Washington mardi 12 décembre pour essayer de convaincre les parlementaires républicains de lui octroyer de nouveaux fonds afin de poursuivre la guerre, après un blocage du Congrès la semaine dernière.

franceinfo : Quel est l’intérêt pour Volodymyr Zelensky d’obtenir cette aide ? Risquent-ils de manquer d’équipement pour faire face à la russie ?

Nicolas Tenzer : Ça manque déjà ! On sait très bien que les Ukrainiens sont à court de munitions parce que la production côté européen et côté américain n’a pas suivi. Très concrètement, ce manque de munitions se traduit par des victimes supplémentaires. On a vu il y a quelques semaines des soldats ukrainiens obligés de se rendre et qui ont été d’ailleurs abattus par les Russes froidement. Mais ils se sont rendus d’abord parce qu’ils n’avaient pas de munitions et ne pas avoir de munitions, cela veut dire de ne pas pouvoir porter l’offensive.

Certains disent que les Ukrainiens n’ont pas choisi la bonne stratégie pendant leur contre-offensive. Mais ce n’est pas ça : la contre-offensive aurait pu réussir si les Ukrainiens avaient eu plus de missiles à longue portée, des avions de chasse, plus de temps, etc. Il n’y a pas un seul pays allié qui se battrait contre un ennemi dans les conditions dans lesquelles se battent les Ukrainiens. Ça, il faut le savoir.

La Russie rencontre-t-elle le même problème ?

La Russie souffre des sanctions. Mais on sait aussi que ces sanctions sont largement contournées : elle bénéficie notamment des drones iraniens. Elle est passée d’une certaine manière à l’économie de guerre, car grâce au contournement des sanctions elle peut avoir un certain nombre de composants pour ses armes.

« De toute manière, Vladimir Poutine ne recule devant aucun sacrifice, fût-il humain. Il peut envoyer ses hommes à l’abattoir pendant longtemps, mais il peut aussi appauvrir encore plus son pays parce qu’il est résolu vraiment à porter cette guerre contre l’Ukraine jusqu’au bout. »

Et ça, les Occidentaux doivent le savoir. Nous sommes quand même très très loin de cette offensive, alors même que le danger russe est véritablement existentiel pour l’Europe.

Et il y a cette nouvelle attention concentrée sur le Proche-Orient, au détriment de la guerre en Ukraine. Est-ce un mauvais signe selon vous ?

Oui, parce que tout simplement, la vraie guerre décisive pour l’Europe et au-delà, y compris pour le Moyen-Orient, c’est la guerre contre la Russie. La Russie est alliée aux pires régimes du Moyen-Orient, est alliée avec le Hamas, avec l’Iran, avec la Syrie d’Assad, qui est le régime le plus criminel du XXIᵉ siècle… Donc je crois que c’est ça la guerre décisive. Parce qu’après, ça veut dire que toutes les autres dictatures, l’Iran, la Corée du Nord et la Chine aussi sur Taïwan, vont se sentir renforcées, si nous, Européens et Américains, ne montrons pas une détermination sans faille, pas seulement dans le soutien à l’Ukraine, mais véritablement dans la volonté de faire que l’Ukraine gagne et que la Russie perde de manière décisive.

Russie et guerre : le danger qui va concerner toute l’Europe

Russie et guerre : le danger qui va concerner toute l’Europe

« Le danger russe est véritablement existentiel pour l’Europe », estime Nicolas Tenzer enseignant à Sciences-Po, spécialiste des questions internationales et de sécurité, invité ce mardi de franceinfo, alors que Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, est en visite à Washington mardi 12 décembre pour essayer de convaincre les parlementaires républicains de lui octroyer de nouveaux fonds afin de poursuivre la guerre, après un blocage du Congrès la semaine dernière.

franceinfo : Quel est l’intérêt pour Volodymyr Zelensky d’obtenir cette aide ? Risquent-ils de manquer d’équipement pour faire face à la russie ?

Nicolas Tenzer : Ça manque déjà ! On sait très bien que les Ukrainiens sont à court de munitions parce que la production côté européen et côté américain n’a pas suivi. Très concrètement, ce manque de munitions se traduit par des victimes supplémentaires. On a vu il y a quelques semaines des soldats ukrainiens obligés de se rendre et qui ont été d’ailleurs abattus par les Russes froidement. Mais ils se sont rendus d’abord parce qu’ils n’avaient pas de munitions et ne pas avoir de munitions, cela veut dire de ne pas pouvoir porter l’offensive.

Certains disent que les Ukrainiens n’ont pas choisi la bonne stratégie pendant leur contre-offensive. Mais ce n’est pas ça : la contre-offensive aurait pu réussir si les Ukrainiens avaient eu plus de missiles à longue portée, des avions de chasse, plus de temps, etc. Il n’y a pas un seul pays allié qui se battrait contre un ennemi dans les conditions dans lesquelles se battent les Ukrainiens. Ça, il faut le savoir.

La Russie rencontre-t-elle le même problème ?

La Russie souffre des sanctions. Mais on sait aussi que ces sanctions sont largement contournées : elle bénéficie notamment des drones iraniens. Elle est passée d’une certaine manière à l’économie de guerre, car grâce au contournement des sanctions elle peut avoir un certain nombre de composants pour ses armes.

« De toute manière, Vladimir Poutine ne recule devant aucun sacrifice, fût-il humain. Il peut envoyer ses hommes à l’abattoir pendant longtemps, mais il peut aussi appauvrir encore plus son pays parce qu’il est résolu vraiment à porter cette guerre contre l’Ukraine jusqu’au bout. »

Et ça, les Occidentaux doivent le savoir. Nous sommes quand même très très loin de cette offensive, alors même que le danger russe est véritablement existentiel pour l’Europe.

Et il y a cette nouvelle attention concentrée sur le Proche-Orient, au détriment de la guerre en Ukraine. Est-ce un mauvais signe selon vous ?

Oui, parce que tout simplement, la vraie guerre décisive pour l’Europe et au-delà, y compris pour le Moyen-Orient, c’est la guerre contre la Russie. La Russie est alliée aux pires régimes du Moyen-Orient, est alliée avec le Hamas, avec l’Iran, avec la Syrie d’Assad, qui est le régime le plus criminel du XXIᵉ siècle… Donc je crois que c’est ça la guerre décisive. Parce qu’après, ça veut dire que toutes les autres dictatures, l’Iran, la Corée du Nord et la Chine aussi sur Taïwan, vont se sentir renforcées, si nous, Européens et Américains, ne montrons pas une détermination sans faille, pas seulement dans le soutien à l’Ukraine, mais véritablement dans la volonté de faire que l’Ukraine gagne et que la Russie perde de manière décisive.

Politique- Russie: Le danger qui va concerner toute l’Europe

Politique- Russie: Le danger qui va concerner toute l’Europe

« Le danger russe est véritablement existentiel pour l’Europe », estime Nicolas Tenzer enseignant à Sciences-Po, spécialiste des questions internationales et de sécurité, invité ce mardi de franceinfo, alors que Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, est en visite à Washington mardi 12 décembre pour essayer de convaincre les parlementaires républicains de lui octroyer de nouveaux fonds afin de poursuivre la guerre, après un blocage du Congrès la semaine dernière.

franceinfo : Quel est l’intérêt pour Volodymyr Zelensky d’obtenir cette aide ? Risquent-ils de manquer d’équipement pour faire face à la russie ?

Nicolas Tenzer : Ça manque déjà ! On sait très bien que les Ukrainiens sont à court de munitions parce que la production côté européen et côté américain n’a pas suivi. Très concrètement, ce manque de munitions se traduit par des victimes supplémentaires. On a vu il y a quelques semaines des soldats ukrainiens obligés de se rendre et qui ont été d’ailleurs abattus par les Russes froidement. Mais ils se sont rendus d’abord parce qu’ils n’avaient pas de munitions et ne pas avoir de munitions, cela veut dire de ne pas pouvoir porter l’offensive.

Certains disent que les Ukrainiens n’ont pas choisi la bonne stratégie pendant leur contre-offensive. Mais ce n’est pas ça : la contre-offensive aurait pu réussir si les Ukrainiens avaient eu plus de missiles à longue portée, des avions de chasse, plus de temps, etc. Il n’y a pas un seul pays allié qui se battrait contre un ennemi dans les conditions dans lesquelles se battent les Ukrainiens. Ça, il faut le savoir.

La Russie rencontre-t-elle le même problème ?

La Russie souffre des sanctions. Mais on sait aussi que ces sanctions sont largement contournées : elle bénéficie notamment des drones iraniens. Elle est passée d’une certaine manière à l’économie de guerre, car grâce au contournement des sanctions elle peut avoir un certain nombre de composants pour ses armes.

« De toute manière, Vladimir Poutine ne recule devant aucun sacrifice, fût-il humain. Il peut envoyer ses hommes à l’abattoir pendant longtemps, mais il peut aussi appauvrir encore plus son pays parce qu’il est résolu vraiment à porter cette guerre contre l’Ukraine jusqu’au bout. »

Et ça, les Occidentaux doivent le savoir. Nous sommes quand même très très loin de cette offensive, alors même que le danger russe est véritablement existentiel pour l’Europe.

Et il y a cette nouvelle attention concentrée sur le Proche-Orient, au détriment de la guerre en Ukraine. Est-ce un mauvais signe selon vous ?

Oui, parce que tout simplement, la vraie guerre décisive pour l’Europe et au-delà, y compris pour le Moyen-Orient, c’est la guerre contre la Russie. La Russie est alliée aux pires régimes du Moyen-Orient, est alliée avec le Hamas, avec l’Iran, avec la Syrie d’Assad, qui est le régime le plus criminel du XXIᵉ siècle… Donc je crois que c’est ça la guerre décisive. Parce qu’après, ça veut dire que toutes les autres dictatures, l’Iran, la Corée du Nord et la Chine aussi sur Taïwan, vont se sentir renforcées, si nous, Européens et Américains, ne montrons pas une détermination sans faille, pas seulement dans le soutien à l’Ukraine, mais véritablement dans la volonté de faire que l’Ukraine gagne et que la Russie perde de manière décisive.

Défense et Russie: Le danger qui va concerner toute l’Europe

Défense et Russie: Le danger qui va concerner toute l’Europe

« Le danger russe est véritablement existentiel pour l’Europe », estime Nicolas Tenzer enseignant à Sciences-Po, spécialiste des questions internationales et de sécurité, invité ce mardi de franceinfo, alors que Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, est en visite à Washington mardi 12 décembre pour essayer de convaincre les parlementaires républicains de lui octroyer de nouveaux fonds afin de poursuivre la guerre, après un blocage du Congrès la semaine dernière.

franceinfo : Quel est l’intérêt pour Volodymyr Zelensky d’obtenir cette aide ? Risquent-ils de manquer d’équipement pour faire face à la russie ?

Nicolas Tenzer : Ça manque déjà ! On sait très bien que les Ukrainiens sont à court de munitions parce que la production côté européen et côté américain n’a pas suivi. Très concrètement, ce manque de munitions se traduit par des victimes supplémentaires. On a vu il y a quelques semaines des soldats ukrainiens obligés de se rendre et qui ont été d’ailleurs abattus par les Russes froidement. Mais ils se sont rendus d’abord parce qu’ils n’avaient pas de munitions et ne pas avoir de munitions, cela veut dire de ne pas pouvoir porter l’offensive.

Certains disent que les Ukrainiens n’ont pas choisi la bonne stratégie pendant leur contre-offensive. Mais ce n’est pas ça : la contre-offensive aurait pu réussir si les Ukrainiens avaient eu plus de missiles à longue portée, des avions de chasse, plus de temps, etc. Il n’y a pas un seul pays allié qui se battrait contre un ennemi dans les conditions dans lesquelles se battent les Ukrainiens. Ça, il faut le savoir.

La Russie rencontre-t-elle le même problème ?

La Russie souffre des sanctions. Mais on sait aussi que ces sanctions sont largement contournées : elle bénéficie notamment des drones iraniens. Elle est passée d’une certaine manière à l’économie de guerre, car grâce au contournement des sanctions elle peut avoir un certain nombre de composants pour ses armes.

« De toute manière, Vladimir Poutine ne recule devant aucun sacrifice, fût-il humain. Il peut envoyer ses hommes à l’abattoir pendant longtemps, mais il peut aussi appauvrir encore plus son pays parce qu’il est résolu vraiment à porter cette guerre contre l’Ukraine jusqu’au bout. »

Et ça, les Occidentaux doivent le savoir. Nous sommes quand même très très loin de cette offensive, alors même que le danger russe est véritablement existentiel pour l’Europe.

Et il y a cette nouvelle attention concentrée sur le Proche-Orient, au détriment de la guerre en Ukraine. Est-ce un mauvais signe selon vous ?

Oui, parce que tout simplement, la vraie guerre décisive pour l’Europe et au-delà, y compris pour le Moyen-Orient, c’est la guerre contre la Russie. La Russie est alliée aux pires régimes du Moyen-Orient, est alliée avec le Hamas, avec l’Iran, avec la Syrie d’Assad, qui est le régime le plus criminel du XXIᵉ siècle… Donc je crois que c’est ça la guerre décisive. Parce qu’après, ça veut dire que toutes les autres dictatures, l’Iran, la Corée du Nord et la Chine aussi sur Taïwan, vont se sentir renforcées, si nous, Européens et Américains, ne montrons pas une détermination sans faille, pas seulement dans le soutien à l’Ukraine, mais véritablement dans la volonté de faire que l’Ukraine gagne et que la Russie perde de manière décisive.

Russie: Le danger qui va concerner toute l’Europe

Russie: Le danger qui va concerner toute l’Europe

« Le danger russe est véritablement existentiel pour l’Europe », estime Nicolas Tenzer enseignant à Sciences-Po, spécialiste des questions internationales et de sécurité, invité ce mardi de franceinfo, alors que Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, est en visite à Washington mardi 12 décembre pour essayer de convaincre les parlementaires républicains de lui octroyer de nouveaux fonds afin de poursuivre la guerre, après un blocage du Congrès la semaine dernière.

franceinfo : Quel est l’intérêt pour Volodymyr Zelensky d’obtenir cette aide ? Risquent-ils de manquer d’équipement pour faire face à la russie ?

Nicolas Tenzer : Ça manque déjà ! On sait très bien que les Ukrainiens sont à court de munitions parce que la production côté européen et côté américain n’a pas suivi. Très concrètement, ce manque de munitions se traduit par des victimes supplémentaires. On a vu il y a quelques semaines des soldats ukrainiens obligés de se rendre et qui ont été d’ailleurs abattus par les Russes froidement. Mais ils se sont rendus d’abord parce qu’ils n’avaient pas de munitions et ne pas avoir de munitions, cela veut dire de ne pas pouvoir porter l’offensive.

Certains disent que les Ukrainiens n’ont pas choisi la bonne stratégie pendant leur contre-offensive. Mais ce n’est pas ça : la contre-offensive aurait pu réussir si les Ukrainiens avaient eu plus de missiles à longue portée, des avions de chasse, plus de temps, etc. Il n’y a pas un seul pays allié qui se battrait contre un ennemi dans les conditions dans lesquelles se battent les Ukrainiens. Ça, il faut le savoir.

La Russie rencontre-t-elle le même problème ?

La Russie souffre des sanctions. Mais on sait aussi que ces sanctions sont largement contournées : elle bénéficie notamment des drones iraniens. Elle est passée d’une certaine manière à l’économie de guerre, car grâce au contournement des sanctions elle peut avoir un certain nombre de composants pour ses armes.

« De toute manière, Vladimir Poutine ne recule devant aucun sacrifice, fût-il humain. Il peut envoyer ses hommes à l’abattoir pendant longtemps, mais il peut aussi appauvrir encore plus son pays parce qu’il est résolu vraiment à porter cette guerre contre l’Ukraine jusqu’au bout. »

Et ça, les Occidentaux doivent le savoir. Nous sommes quand même très très loin de cette offensive, alors même que le danger russe est véritablement existentiel pour l’Europe.

Et il y a cette nouvelle attention concentrée sur le Proche-Orient, au détriment de la guerre en Ukraine. Est-ce un mauvais signe selon vous ?

Oui, parce que tout simplement, la vraie guerre décisive pour l’Europe et au-delà, y compris pour le Moyen-Orient, c’est la guerre contre la Russie. La Russie est alliée aux pires régimes du Moyen-Orient, est alliée avec le Hamas, avec l’Iran, avec la Syrie d’Assad, qui est le régime le plus criminel du XXIᵉ siècle… Donc je crois que c’est ça la guerre décisive. Parce qu’après, ça veut dire que toutes les autres dictatures, l’Iran, la Corée du Nord et la Chine aussi sur Taïwan, vont se sentir renforcées, si nous, Européens et Américains, ne montrons pas une détermination sans faille, pas seulement dans le soutien à l’Ukraine, mais véritablement dans la volonté de faire que l’Ukraine gagne et que la Russie perde de manière décisive.

Effondrement du niveau scolaire : toute la société responsable

Effondrement du niveau scolaire : toute la société responsable

Le classement international Pisa enregistre un écroulement encore jamais connu du niveau des élèves français. La catastrophe est telle que certains n’hésitent pas à contester la pertinence de cette évaluation. Un réflexe habituel chez les corporatistes de l’enseignement national! En cause plusieurs facteurs explicatifs : l’immigration, le pédagogisme, la perte d’autorité des maîtres, le laxisme généralisé y compris des parents, les programmes et l’égalitarisme font plonger la moyenne générale des élèves. D’une certaine manière l’écroulement du niveau scolaire des élèves caractérise aussi l’effondrement de la société française.

Dans le classement international qui mesure le niveau de l’enseignement de chaque pays, les élèves français ont en effet obtenu 474 points en mathématiques, soit juste au-dessus de la moyenne, qui s’établit à 472 points; 474 points en compréhension de l’écrit alors que la moyenne se situe à 476 points; 487 points en culture scientifique quand la moyenne pointe à 485 points.

Alors même que l’Hexagone est la 7e puissance économique mondiale, elle arrive 26e en mathématiques comme en culture scientifique et 29e en compréhension de l’écrit. Ses résultats sont globalement comparables à ceux de l’Allemagne, de l’Espagne, du Portugal, de la Hongrie, de l’Italie, de la Norvège ou encore de la Lituanie.

De Singapour au Japon, en passant par la Corée, ce sont les pays asiatiques qui caracolent une fois de plus en tête du classement et continuent de creuser l’écart. En Europe, les meilleures performances reviennent à la Suisse, l’Irlande et l’Estonie.

Les pays de l’OCDE enregistrent, en moyenne, une dégringolade de 15 points par rapport à Pisa 2018. Là où les baisses précédentes enregistrées n’avaient jamais excédé les 4 points. En France, la baisse est vertigineuse, avec 21 points perdus en mathématiques.

Même constat en compréhension de l’écrit, où les petits Français perdent 19 points, là où la baisse moyenne dans l’OCDE est de 10 points. Ces résultats sont «parmi les plus bas mesurés par l’enquête Pisa dans les trois matières en France», observe l’OCDE. Avec une trajectoire différente selon les matières : en mathématiques, les résultats avaient stagné entre 2006 et 2018, alors qu’en compréhension de l’écrit, le déclin s’était amorcé dès 2012.

En termes de déclin depuis 2018, la Finlande, l’Allemagne et la Norvège font encore pire que la France. La Finlande, qui fut jadis dans le haut du classement, enregistre la plus forte chute, même si le pays scandinave continue de devancer la France. Une situation qui s’explique, selon l’OCDE, par «la plus forte diversité, aujourd’hui, dans la population finlandaise, un début de pénurie d’enseignants et un fort écart entre les garçons et les filles, à l’avantage de ces dernières».

L’Allemagne, après le «choc Pisa» des années 2000 et une remontée dans le classement, connaît un «retournement de tendance qui avait déjà commencé en 2015».
«Il convient d’évoquer le fait que la proportion d’élèves issus de l’immigration en Allemagne a doublé, passant de 13 % en 2012 à 26 % en 2022, note l’OCDE. En 2022, presque un élève sur 10 en Allemagne (9%) était né dans un autre pays, ce qui implique aussi qu’il a souvent rejoint le système éducatif allemand ’en cours de route’. De manière évidente, l’Allemagne n’a pas toujours réussi à bien les intégrer dans un système fortement stratifié.»

Depuis Pisa 2018, Singapour, le Japon, la Corée, l’Estonie et l’Irlande ont continué de progresser. «Singapour a beaucoup d’avance, explique-t-on à l’OCDE. Le pays a mieux résisté au Covid. Et il souffre moins de problèmes d’attractivité du métier d’enseignant, comme le Japon et la Corée.» L’Estonie, de son côté, a largement investi sur la formation des enseignants, quand l’Irlande a développé une aide personnalisée auprès des élèves.

Niveau scolaire : toute la société responsable de l’effondrement

Niveau scolaire : toute la société responsable de l’effondrement

Ecole et Classement Pisa : une catastrophe dont la responsabilité incombe à la société toute entière.

Le classement international Pisa enregistre un écroulement encore jamais connu du niveau des élèves français. La catastrophe est telle que certains n’hésitent pas à contester la pertinence de cette évaluation. Un réflexe habituel chez les corporatistes de l’enseignement national! En cause plusieurs facteurs explicatifs : l’immigration, le pédagogisme, la perte d’autorité des maîtres, le laxisme généralisé y compris des parents, les programmes et l’égalitarisme font plonger la moyenne générale des élèves. D’une certaine manière l’écroulement du niveau scolaire des élèves caractérise aussi l’effondrement de la société française.

Dans le classement international qui mesure le niveau de l’enseignement de chaque pays, les élèves français ont en effet obtenu 474 points en mathématiques, soit juste au-dessus de la moyenne, qui s’établit à 472 points; 474 points en compréhension de l’écrit alors que la moyenne se situe à 476 points; 487 points en culture scientifique quand la moyenne pointe à 485 points.

Alors même que l’Hexagone est la 7e puissance économique mondiale, elle arrive 26e en mathématiques comme en culture scientifique et 29e en compréhension de l’écrit. Ses résultats sont globalement comparables à ceux de l’Allemagne, de l’Espagne, du Portugal, de la Hongrie, de l’Italie, de la Norvège ou encore de la Lituanie.

De Singapour au Japon, en passant par la Corée, ce sont les pays asiatiques qui caracolent une fois de plus en tête du classement et continuent de creuser l’écart. En Europe, les meilleures performances reviennent à la Suisse, l’Irlande et l’Estonie.

Les pays de l’OCDE enregistrent, en moyenne, une dégringolade de 15 points par rapport à Pisa 2018. Là où les baisses précédentes enregistrées n’avaient jamais excédé les 4 points. En France, la baisse est vertigineuse, avec 21 points perdus en mathématiques.

Même constat en compréhension de l’écrit, où les petits Français perdent 19 points, là où la baisse moyenne dans l’OCDE est de 10 points. Ces résultats sont «parmi les plus bas mesurés par l’enquête Pisa dans les trois matières en France», observe l’OCDE. Avec une trajectoire différente selon les matières : en mathématiques, les résultats avaient stagné entre 2006 et 2018, alors qu’en compréhension de l’écrit, le déclin s’était amorcé dès 2012.

En termes de déclin depuis 2018, la Finlande, l’Allemagne et la Norvège font encore pire que la France. La Finlande, qui fut jadis dans le haut du classement, enregistre la plus forte chute, même si le pays scandinave continue de devancer la France. Une situation qui s’explique, selon l’OCDE, par «la plus forte diversité, aujourd’hui, dans la population finlandaise, un début de pénurie d’enseignants et un fort écart entre les garçons et les filles, à l’avantage de ces dernières».

L’Allemagne, après le «choc Pisa» des années 2000 et une remontée dans le classement, connaît un «retournement de tendance qui avait déjà commencé en 2015».
«Il convient d’évoquer le fait que la proportion d’élèves issus de l’immigration en Allemagne a doublé, passant de 13 % en 2012 à 26 % en 2022, note l’OCDE. En 2022, presque un élève sur 10 en Allemagne (9%) était né dans un autre pays, ce qui implique aussi qu’il a souvent rejoint le système éducatif allemand ’en cours de route’. De manière évidente, l’Allemagne n’a pas toujours réussi à bien les intégrer dans un système fortement stratifié.»

Depuis Pisa 2018, Singapour, le Japon, la Corée, l’Estonie et l’Irlande ont continué de progresser. «Singapour a beaucoup d’avance, explique-t-on à l’OCDE. Le pays a mieux résisté au Covid. Et il souffre moins de problèmes d’attractivité du métier d’enseignant, comme le Japon et la Corée.» L’Estonie, de son côté, a largement investi sur la formation des enseignants, quand l’Irlande a développé une aide personnalisée auprès des élèves.

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