La jeune députée aux dents longues, Aurore Bergé (qui n’a vécu que dans les milieux politiques), transfuge des républicains aujourd’hui à la république en marche ne manque pas de culot en affirmant la nécessité pour tous les Français de payer la taxe audiovisuelle même pour ceux qui ne possèdent pas de radio ou de télévision. La très libérale députée propose en outre que les chaînes publiques se débarrassent de la publicité. Une publicité qui sera évidemment récupérée par les chaînes et les radios privées. Un bel exemple de néo libéralisme : faire payer la masse même si ce n’est pas justifié et parallèlement permettre au privé de récupérer la manne de la pub. On objectera que ce n’est pas forcément le rôle de l’audiovisuel public de faire de la pub. Ceci étant tant qu’on ne pourra pas réformer de manière substantielle le fonctionnement des radios et télés publiques les ressources seront toujours insuffisantes puisque pour l’essentiel tout est mangé en fonctionnement. En fait l’objectif pour la députée qui propose ces mesures est de récupérer 100 millions d’impôts supplémentaires. Le reste est littérature car il est clair qu’avec l’énorme offre d’information et de distraction, on peut facilement se passer des chaînes publiques et même de télévision Notons que ce montant de la redevance, est de 139 euros.
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Ayrault « Moscovici n’avait pas d’information» ; tu rigoles tout le monde était au courant
Une affaire traitée directement dès décembre par l’Elysée, la justice, l’intérieur, Moscovici et pourtant personne n’était au courant (L’Elysée et le ministère des finances ont lancé des enquêtes dès décembre). On a sciemment posé les mauvaises questions à la Suisse. Pour avoir la réponse : « Cahuzac n’a pas de compte en Suisse ». Evidemment les comptes avaient été transférés. Pour un peu on affirmerait que non seulement on ne connaissait pas la fortune de Cahuzac mais qu’en plus, on ne le connaissait pas ! Et pourtant d’après Ayrault « c’était le plus compétent pour occuper ce poste » ; ça donne évidemment froid dans le dos par rapport aux compétences des autres candidats potentiels à ce poste. Il est vrai qu’en matière d’incompétence, on ne peut contester Ayrault. Le Premier ministre s’est défendu dans l’affaire Cahuzac, en volant au secours de Pierre Moscovici, sous pression depuis dix jours. Le ministre de l’Economie a-t-il demandé au fisc d’enquêter dés le mois de décembre, comme l’affirme Valeurs Actuelles? «A ma connaissance, non. J’ai demandé à Pierre Moscovici au mois de décembre quelles étaient les informations dont il disposait, il a dit exactement ce qu’il a dit à tout le monde : «Il n’avait pas d’information.» Il ne «croit pas un seul instant », qu’il ait instrumentalisé l’administration fiscale, comme l’affirme Médiapart. Et pas question de le sortir du gouvernement. «Faudrait-il encore qu’il ait fait des fautes et des erreurs.» Il a promis qu’une commission d’enquête verrait le jour et que les ministres concernés «viendront devant.» Jean-Marc Ayrault, à qui il est reproché d’avoir choisi Cahuzac au Budget au moment de former le gouvernement alors que des rumeurs semblaient circuler déjà à l’époque sur ses finances personnelles, s’est défendu avec véhémence. Il n’y avait «aucune » rumeur», a-t-il assuré. «Tout le monde dit ça après». Le locataire de Matignon a justifié son choix, rappelant que Cahuzac était considéré, y compris à droite comme un «brillant» président de la commission des finances à l’Assemblée lors du précédent quinquennat. C’était «le plus compétent» alors pour occuper le poste de ministre du Budget.
Retraites : qui doit payer ? Tout le monde !
L’accord sur l’emploi à peine validé, c’est un nouveau marathon qui se termine ce jeudi : patronat et syndicats se retrouvent au siège du Medef pour une ultime séance de négociations sur le financement des caisses de retraites complémentaires du secteur privé. L’Agirc (retraites complémentaires des cadres du privé) et l’Arrco (tous les salariés du privé) sont en grave déficit : 4,5 milliards d’euros en 2012. Puisant dans leurs réserves pour verser les pensions des retraités chaque mois, leurs trésoreries s’assèchent et l’Agirc ne devrait plus pouvoir verser de pensions en 2017, l’Arrco n’ayant plus qu’un an devant elle ! Pour renflouer les caisses, le Medef propose de geler partiellement les pensions des 11 millions de retraités concernés pendant 5 ans, ce qui affecterait leur pouvoir d’achat, mais Michel Sapin, ministre du Travail, s’est dit opposé à ce que l’on touche aux petites retraites de moins de 1 400€ par mois. De leur côté, les syndicats réclament en échange de ce gel de 5 ans une augmentation des cotisations, dont s’acquittent à la fois les employeurs et les salariés du privé, mais le patronat est contre, jugeant que les entreprises payent déjà trop de charges. Pour Jacques Bichot, professeur d’économie à l’Université de Lyon et spécialiste des retraites, que ce soit d’une façon ou d’une autre, il faut mettre les retraités à contribution. « Ils ne peuvent pas être épargnés, c’est clair, parce qu’on est obligé de piquer dans toutes les poches, constate le professeur. Les retraités ne sont pas mal placés en France, nous sommes quand même dans un pays où les retraites sont assez généreuses par rapport aux standards internationaux, donc ce n’est pas scandaleux de leur demander quelque chose. Les caisses sont à sec, malheureusement il n’y a pas d’autre solution, c’est indispensable ». Mais du côté des retraités, la proposition a beaucoup plus de mal à passer. François Bellanger, président de la Confédération Française des Retraités, fait remarquer qu’ils apportent déjà leur contribution à la solidarité nationale : « La génération des retraités aujourd’hui non seulement aide ses enfants quand ils sont en difficulté ou ont du mal à s’installer, mais aussi ses propres parents, qui sont parfois en perte d’autonomie parce qu’ils sont très âgés. Le discours qui consiste à dire « les retraités sont des nantis, il faut les mettre à contribution« , pourquoi ? Pourquoi les cibler eux, particulièrement ? Il n’y a pas de raison ».
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Retraites : tout le monde va payer et retour à 65 ans
Sans doute autour de 20 milliards de déficit fin 2017 ; il fauta réformer et vite. En cause le chômage (rapport retraité-cotisants), l’allongement de la durée de vie (plus de 20 ans en une cinquantaine d’années). Qui va payer ? Probablement «tout le monde!», a répondu jeudi le député socialiste Pascal Terrasse dans un entretien au Parisien. Avec une idée précise de la répartition: «Un tiers pour les retraités, un tiers pour les salariés, un tiers pour les employeurs», a précisé le M. Retraite du PS. Vu l’ampleur des besoins de financement, le gouvernement devra probablement jouer également sur la durée d’activité. Le paramètre le plus emblématique à actionner serait d’accélérer le report de l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans, programmé pour 2017 – l’ancien ministre UMP Xavier Bertrand le propose -, puis de le porter rapidement à 65 ans. Une option difficilement envisageable pour le gouvernement qui a fait voter, l’été dernier, un retour partiel à la retraite à 60 ans pour 100 000 affiliés par an. L’exécutif pourrait coupler le report de l’âge légal avec un allongement de la durée de cotisation, aujourd’hui fixé à 41,5 annuités pour une retraite à taux plein. Même l’aile gauche du PS ne l’exclut plus aujourd’hui, Henri Emmanuelli, l’un de ses leaders, acceptant le principe qu’il faut «se poser la question». C’est dire! Le gouvernement n’a pour l’instant choisi aucune piste. Il s’est contenté de promettre une réforme pour la fin de l’année et de mettre en place la semaine dernière un comité des sages chargé d’élaborer sous trois mois des propositions. Des pistes d’évolution qui seront discutées à partir de l’été avec les partenaires sociaux.
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