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Réforme de l ‘héritage : capital de départ pour tous et une autre fiscalité ?

Réforme de l ‘héritage :  capital de départ pour tous et une autre  fiscalité ?

 

L’héritage st sa fiscalité pourraient être modifiés de façon à ces fondamentale si l’on retient les propositions du Conseil d’analyse économique rattachée au Premier ministre. Il s’agirait en fait de raboter sérieusement le montant des gros héritages et permettre l’attribution notamment d’un capital à tous les Français afin de réduire les inégalités.

De quoi évidemment déclencher des réactions fortes en raison de l’aspect culturel et sociétal de l’héritage. La remise en question est toutefois sans doute nécessaire

En effet l’âge moyen au décès est passé d’à peine 60 ans à près de 80 ans au cours du 20e siècle, et l’âge moyen à l’héritage est passé de 30 ans à 50 ans. Il s’agit bien entendu de moyenne et dans de nombreux cas les verrouiller ont 60 ans voire davantage. L’héritage dans ce cas n’a à leur plus aucun sens social sociétal.

Dans une note très documentée dévoilée ce mardi 21 décembre après un long travail de plus de deux ans et demi, les économistes du conseil d’analyse économique (CAE) expliquent que l’héritage joue à nouveau un rôle prépondérant dans la montée des inégalités.

« En France, la part de la fortune héritée dans le patrimoine total représente désormais 60% contre 35% au début des années 1970″ soulignent les experts.  »L’héritage revient en force. Le patrimoine hérité a beaucoup augmenté dans le patrimoine total. L’héritage est beaucoup plus inégalement réparti que bien d’autres ressources. Il devient indispensable d’hériter pour accéder au sommet de la pyramide social du niveau de vie. Ce constat est partagé dans les pays de l’OCDE. Cela suscite un regain d’intérêt sur les politiques de redistribution. Il y a un vrai danger sur l’égalité des chances avec ce retour de l’héritage », a déclaré l’économiste et enseignant à la London School of Economics (LSE), Camille Landais, lors d’un point presse.

A cela s’ajoute la forte concentration du patrimoine au sein des plus aisés étayée par le récent rapport sur les inégalités mondiales codirigé par le spécialiste du sujet Thomas Piketty. « Il y a une énorme concentration sur le patrimoine hérité », a ajouté Camille Landais.

 

Héritage : un capital de départ pour tous et réforme de la fiscalité ?

Héritage : un capital de départ pour tous et réforme de la fiscalité ?

 

L’héritage st sa fiscalité pourraient être modifiés de façon à ces fondamentale si l’on retient les propositions du Conseil d’analyse économique rattachée au Premier ministre. Il s’agirait en fait de raboter sérieusement le montant des gros héritages et permettre l’attribution notamment d’un capital à tous les Français afin de réduire les inégalités.

De quoi évidemment déclencher des réactions fortes en raison de l’aspect culturel et sociétal de l’héritage. La remise en question est toutefois sans doute nécessaire

En effet l’âge moyen au décès est passé d’à peine 60 ans à près de 80 ans au cours du 20e siècle, et l’âge moyen à l’héritage est passé de 30 ans à 50 ans. Il s’agit bien entendu de moyenne et dans de nombreux cas les verrouiller ont 60 ans voire davantage. L’héritage dans ce cas n’a à leur plus aucun sens social sociétal.

Dans une note très documentée dévoilée ce mardi 21 décembre après un long travail de plus de deux ans et demi, les économistes du conseil d’analyse économique (CAE) expliquent que l’héritage joue à nouveau un rôle prépondérant dans la montée des inégalités.

« En France, la part de la fortune héritée dans le patrimoine total représente désormais 60% contre 35% au début des années 1970″ soulignent les experts.  »L’héritage revient en force. Le patrimoine hérité a beaucoup augmenté dans le patrimoine total. L’héritage est beaucoup plus inégalement réparti que bien d’autres ressources. Il devient indispensable d’hériter pour accéder au sommet de la pyramide social du niveau de vie. Ce constat est partagé dans les pays de l’OCDE. Cela suscite un regain d’intérêt sur les politiques de redistribution. Il y a un vrai danger sur l’égalité des chances avec ce retour de l’héritage », a déclaré l’économiste et enseignant à la London School of Economics (LSE), Camille Landais, lors d’un point presse.

A cela s’ajoute la forte concentration du patrimoine au sein des plus aisés étayée par le récent rapport sur les inégalités mondiales codirigé par le spécialiste du sujet Thomas Piketty. « Il y a une énorme concentration sur le patrimoine hérité », a ajouté Camille Landais.

 

Politique-Tous gaullistes: de Zemmour à Hidalgo !

Tous gaullistes: de Zemmour à Hidalgo !

 

La prochaine cérémonie rendant hommage au général De Gaulle verra se réunir à peu près la quasi-totalité du monde politique ,extrême gauche exceptée. De Zemmour à Hidalgo en passant évidemment par les républicains, tous les candidats à l’élection de 2022 seront présents. Aujourd’hui De Gaulle est mis à toutes les sauces et tout le monde s’y réfère ou presque par manque sans doute de repères idéologiques et d’incarnation des valeurs. Même Zemmour sera présent lui qui défend le bilan de Pétain affirmant que ce dernier a sauvé la vie de juifs. Bref on sait que l’histoire sera réécrite chaque jour à la convenance parfois trop souvent de l’instrumentalisation qu’on en souhaite. « Challenges » note le véritable rapt politique du phénomène De Gaulle.

 

« Notre confrère Franz-Olivier Giesbert vient de publier Le sursaut (Gallimard), premier tome brillant d’une trilogie consacrée à l’histoire de la Vème République. Il s’agit d’abord d’une ode au Général de Gaulle. Une fois encore, Giesbert a saisi avant bien d’autres l’air du temps, à nouveau au gaullisme. Puisque « c’était mieux avant », c’était forcément mieux sous la férule du Général, un vrai chef, exclusivement mû par « les intérêts et la grandeur de la France », ce qui laisse entendre que ses successeurs, eux, ne l’étaient pas forcément… Cette façon de raconter l’Histoire politique récente est à la fois simplificatrice et enjolivée. Mais elle n’en est pas moins au cœur de l’actuelle campagne présidentielle. Une campagne où ils sont nombreux à vouloir s’approprier les mannes de de Gaulle. Et parfois cela ressemble à un détournement idéologique, à un rapt politique ». 

Covid Omicron : isolement imposé pour tous les cas contact

Covid Omicron : isolement imposé pour tous  les cas contact

des mesures drastiques ont été prises par le ministère de la santé pour faire face à l’éventuelle propagation du variant « omicron ».

« Toute personne contact à risque d’un cas possible ou d’un cas confirmé du variant B1.1.529, indépendamment de son statut vaccinal, doit être considérée comme ‘contact à risque élevé’ et doit ainsi être placée en quarantaine », selon le texte envoyé aux établissements et professionnels de santé et dont l’AFP a obtenu copie.

La France ce dimanche matin n’avait pas encore enregistré un cas du variant omicron. En Allemagne un cas suspect a été répertorié chez une personne récemment rentrée d’Afrique du Sud tandis qu’aux Pays-Bas 61 passagers arrivés vendredi à bord de deux vols en provenance d’Afrique du Sud ont été testés positifs au Covid-19.

Covid: L’urgence de la troisième dose pour tous

Covid: L’urgence de la troisième dose pour tous

 

L’épidémiologiste et directrice de recherche à l’Inserm, Vittoria Colizza, estime que l’injection d’une troisième dose de vaccin pourrait freiner la circulation du virus.(JDD)

 

 

 

C’est l’une des vigies de l’épidémie. Vittoria Colizza, directrice de recherche à l’Inserm (Institut Pierre Louis d’épidémiologie, Inserm/Sorbonne université), qui prépare de nouvelles modélisations, se montre favorable à l’injection d’une troisième dose de vaccin pour tous tout de suite.  »Il ne faut plus attendre, il n’y a plus de raison de prioriser telle catégorie d’âge! », explique-t-elle.
L’accélération de l’épidémie en France vous surprend-elle?
Non, la cinquième vague n’est pas inattendue. Les conditions hivernales de température et d’humidité favorisent la circulation et la transmission du virus. Nos comportements se tournent vers l’intérieur, où le risque de contamination par les aérosols est accru. La vague est bien là, même si elle est montée avec un peu de retard et de lenteur en France, en Italie et en Espagne au regard d’autres pays européens.

Comment l’expliquez-vous?
C’est lié à notre couverture vaccinale assez élevée, mais aussi aux conditions climatiques favorables du Sud par rapport aux pays du Nord, où la flambée a été très rapide. Un autre facteur, très important : le fait d’avoir conservé le passe tout l’été. Certains pays, comme le Danemark, ont tout misé sur la vaccination et ont abandonné les autres mesures sanitaires. En Grande-Bretagne, la situation est étrange, avec un taux d’incidence élevé mais constant, comme pour les autres indicateurs (hospitalisations et décès), alors que les mesures barrière sont levées. Mais une partie de la population continue à télétravailler.

Les moins de 12 ans, qui n’ont pas accès à la vaccination, constituent en ce moment un vaste bassin de population pour la circulation du virus.

Le nombre de cas reste-t-il une boussole pertinente?
Oui, il faut continuer à suivre l’incidence, avec les autres indicateurs, pour comprendre si l’écart entre la courbe du nombre de cas et celle des hospitalisations évolue. D’un côté, la vaccination va creuser l’écart ; de l’autre, la contagiosité accrue du virus va pousser en sens inverse. Même si le vaccin contribue à freiner l’épidémie, le variant Delta est deux fois plus transmissible que la souche de l’hiver dernier et il a une probabilité presque deux fois plus élevée de développer une forme grave de la maladie.

Que disent vos dernières projections?
Nous sommes en train de mettre à jour nos modèles. C’est complexe car les variables sont nombreuses : la couverture vaccinale, son rythme, la troisième dose à introduire, et les premières estimations de la diminution au cours du temps de l’efficacité du vaccin contre l’infection… Notre équipe s’est concentrée sur l’école en réajustant nos modèles avec les caractéristiques du variant Delta et en intégrant les données du terrain pour comprendre la propagation en milieu scolaire.

Avec plus 4.000 classes fermées, l’école est-elle un moteur de la circulation du virus ?
En général, les chiffres sur la circulation virale dans les établissements sont sous-estimés. Les fermetures de classes ne représentent que ce qu’on voit, et on voit peu! La plupart du temps, les enfants sont asymptomatiques ou présentent des symptômes plus difficiles à reconnaître. Les moins de 12 ans, qui n’ont pas accès à la vaccination, constituent en ce moment un vaste bassin de population pour la circulation du virus. Grâce à nos modèles et en analysant les données de dépistage dans les établissements pendant la troisième vague, on a mis en évidence un fort niveau de transmission dans les écoles, qui contribue à la circulation virale en communauté. On a aussi prouvé que, lors de la troisième vague, les fermetures comme les vacances scolaires ont freiné l’épidémie. D’après les modèles, lorsqu’on teste de manière régulière à l’école, on réduit le nombre de jours de classe perdus en moyenne par élève ainsi que le nombre de cas. C’est une mesure préventive très forte.

 

Les hôpitaux risquent-ils la saturation ?
C’est la grande question. La dynamique et le niveau d’hospitalisation sont les indicateurs à surveiller pour mettre en place d’éventuelles nouvelles restrictions. Surtout avec la fatigue de près de deux ans de pandémie et une possible vague hivernale de grippe. Mais on ne peut pas apporter de réponse intuitive, il faut attendre les prochaines projections mathématiques. On s’attend à une vague importante de cas, comme on l’observe dans certains pays voisins. Le nombre d’hospitalisations va suivre, avec un écart plus important entre les deux courbes en fonction du niveau de vaccination.

L’Autriche reconfine, l’Allemagne prend des mesures drastiques. La France échappera-t-elle à de nouvelles restrictions?
Je ne peux pas dire quel sera l’impact sanitaire au moment du pic. Mais nous avons plusieurs outils pour éviter d’en arriver là et répondre à cette vague. À commencer par la troisième dose, le « booster ». D’un point de vue épidémique, il est urgent de l’exploiter, car ce rappel aide à « pousser » la protection contre l’infection. Développé contre la souche de Wuhan, le vaccin reste très efficace contre les formes graves après infection avec le variant Delta, ce n’était pas gagné. Il réduit aussi le risque d’être infecté et de développer des formes symptomatiques. Mais les résultats les plus récents nous montrent que cette efficacité contre l’infection est plus faible à cause du variant et diminue au cours du temps après la deuxième dose. D’où l’intérêt d’une troisième injection.

Vous prônez ce « booster » pour tous tout de suite?
Oui, il ne faut plus attendre, il n’y a plus de raison de prioriser telle catégorie d’âge! On n’a plus de problème d’approvisionnement ou d’administration comme au début de la campagne. Le « booster » agit en prévention : il va faire remonter l’efficacité vaccinale contre l’infection pour qu’une personne exposée au virus ait une probabilité bien plus faible d’être contaminée. On a besoin de réduire la circulation virale dans la population pour diminuer aussi les hospitalisations. Le rappel, c’est la mesure barrière qui, coordonnée avec une couverture vaccinale élargie, va freiner l’épidémie.

 

Avec 87% des plus de 12 ans vaccinés, a-t-on atteint un plafond de verre?
Le problème, c’est qu’on ne sait pas s’il s’agit d’ »irréductibles » opposants, s’ils procrastinent, s’ils n’ont pas accès au vaccin… Il faut aller chercher cette part de la population qui demeure non immunisée avec un risque d’hospitalisation et qui fait circuler le virus. Même si on n’en atteint qu’une fraction, ça peut avoir un impact. Car si l’efficacité vaccinale est très élevée contre les formes graves, elle n’est pas de 100%. Avec un très grand nombre de personnes infectées, mathématiquement, on déplorera plus d’hospitalisations.

Quelles sont les autres armes?
Les gestes barrière – même si on peut comprendre la lassitude des Français! On a encore quelques mois difficiles devant nous. On connaît ces règles désagréables, il faut les renforcer : ce sont des mesures de freinage très importantes qui en éviteront d’autres bien plus contraignantes. Conserver le masque, même avec le passe sanitaire, au théâtre, au cinéma, au restaurant jusqu’au repas. Aérer les locaux, c’est plus difficile en hiver mais très efficace et souvent oublié. Et bien sûr, le télétravail, un levier simple qui a un impact même en l’absence d’autre restriction.

Faut-il immuniser les enfants, comme Israël ou et les États-Unis?
L’Agence européenne évalue la sécurité du vaccin pour eux, car les études cliniques sont pour l’instant basées sur quelques milliers d’enfants. Les données en vie réelle vont vite arriver des États-Unis. Si cette vaccination se révèle sûre et efficace pour les enfants, elle concourra à ralentir la circulation virale dans l’ensemble de la population.

Politique–Tous gaullistes !

Tous gaullistes !

 

Pendant la dernière guerre, la vérité oblige à dire que ceux  qui se rangeait dans la résistance derrière De Gaulle était une très petite minorité. Depuis la réécriture de l’histoire, la plupart des responsables et des institutions se réclament du gaullisme.La prochaine cérémonie rendant hommage au général De Gaulle a vu  réunir à peu près la quasi-totalité du monde politique ,extrême gauche exceptée. De Zemmour à Hidalgo en passant évidemment par les républicains, tous les candidats à l’élection de 2022 seront présents. Aujourd’hui De Gaulle est mis à toutes les sauces et tout le monde s’y réfère ou presque par manque sans doute de repères idéologiques et d’incarnation des valeurs. Même Zemmour sera présent lui qui défend le bilan de Pétain affirmant que ce dernier a sauvé la vie de juifs. Bref on sait que l’histoire sera réécrite chaque jour à la convenance parfois trop souvent de l’instrumentalisation qu’on en souhaite. « Challenges » note le véritable rapt politique du phénomène De Gaulle.

 

« Notre confrère Franz-Olivier Giesbert vient de publier Le sursaut (Gallimard), premier tome brillant d’une trilogie consacrée à l’histoire de la Vème République. Il s’agit d’abord d’une ode au Général de Gaulle. Une fois encore, Giesbert a saisi avant bien d’autres l’air du temps, à nouveau au gaullisme. Puisque « c’était mieux avant », c’était forcément mieux sous la férule du Général, un vrai chef, exclusivement mû par « les intérêts et la grandeur de la France », ce qui laisse entendre que ses successeurs, eux, ne l’étaient pas forcément… Cette façon de raconter l’Histoire politique récente est à la fois simplificatrice et enjolivée. Mais elle n’en est pas moins au cœur de l’actuelle campagne présidentielle. Une campagne où ils sont nombreux à vouloir s’approprier les mannes de de Gaulle. Et parfois cela ressemble à un détournement idéologique, à un rapt politique ». 

Tous gaullistes: de Zemmour à Hidalgo !

Tous gaullistes: de Zemmour à Hidalgo !

 

La prochaine cérémonie rendant hommage au général De Gaulle verra se réunir à peu près la quasi-totalité du monde politique ,extrême gauche exceptée. De Zemmour à Hidalgo en passant évidemment par les républicains, tous les candidats à l’élection de 2022 seront présents. Aujourd’hui De Gaulle est mis à toutes les sauces et tout le monde s’y réfère ou presque par manque sans doute de repères idéologiques et d’incarnation des valeurs. Même Zemmour sera présent lui qui défend le bilan de Pétain affirmant que ce dernier a sauvé la vie de juifs. Bref on sait que l’histoire sera réécrite chaque jour à la convenance parfois trop souvent de l’instrumentalisation qu’on en souhaite. « Challenges » note le véritable rapt politique du phénomène De Gaulle.

 

« Notre confrère Franz-Olivier Giesbert vient de publier Le sursaut (Gallimard), premier tome brillant d’une trilogie consacrée à l’histoire de la Vème République. Il s’agit d’abord d’une ode au Général de Gaulle. Une fois encore, Giesbert a saisi avant bien d’autres l’air du temps, à nouveau au gaullisme. Puisque « c’était mieux avant », c’était forcément mieux sous la férule du Général, un vrai chef, exclusivement mû par « les intérêts et la grandeur de la France », ce qui laisse entendre que ses successeurs, eux, ne l’étaient pas forcément… Cette façon de raconter l’Histoire politique récente est à la fois simplificatrice et enjolivée. Mais elle n’en est pas moins au cœur de l’actuelle campagne présidentielle. Une campagne où ils sont nombreux à vouloir s’approprier les mannes de de Gaulle. Et parfois cela ressemble à un détournement idéologique, à un rapt politique ». 

Covid France: Tous les indicateurs en hausse

Covid France: Tous les indicateurs en hausse 

Tous les indicateurs sont en hausse.  8 547 cas positifs ont été recensés en 24 heures, contre 6 329 dimanche dernier et 7 230 cas sont recensés chaque jour en moyenne, soit une hausse de 23,4% en une semaine.

Ainsi, le nombre d’hospitalisations quotidiennes (+13% en une semaine), les admissions quotidiennes en soin critiques (+12%), le nombre de patients hospitalisés (+2%), le nombre de patients en soins critiques (+5%) et le nombre de décès quotidiens à l’hôpital (+11%) ont augmenté pour la semaine écoulée, comme l’avance le journaliste du Parisien Nicolas Berrod sur Twitter.

 6 709 personnes hospitalisées, dont 1 101 en réanimation. Il y a une semaine, 6 572 personnes étaient hospitalisées dont 1 046 en réanimation. 20 malades sont entrés en réanimation ces dernières 24 heures (ils étaient 20 il y a une semaine) et on compte 100 nouvelles hospitalisations (contre 20 il y a une semaine), toujours selon les données publiées par Santé publique France. 10 personnes sont mortes en 24 heures à l’hôpital, rapporte Santé publique France contre 12 il y a une semaine. Selon Nicolas Berrod sur Twitter, cette tendance générale à la hausse rappelle le début de la quatrième vague en août dernier.

Concernant le vaccin contre le Covid-19, 51 380 109 personnes en France ont reçu au moins une première injection, soit 76,2% de la population française. 50 245 830 personnes ont un schéma vaccinal complet, soit 74,5% de la population française totale.

Vaccin universel contre tous les coronavirus ?

 Vaccin universel contre tous les coronavirus ?

Un article de Betsy McKay Dans le Wall Street Journal (extrait)

Chercheur de l’armée américaine spécialisé dans les maladies infectieuses émergentes, M. Modjarrad travaille sur un vaccin visant à assurer une protection contre toute une série de coronavirus entraînant des maladies chez l’être humain, y compris des variants de la Covid-19 susceptibles d’échapper aux vaccins aujourd’hui disponibles.

L’objectif est d’empêcher un prochain variant de se propager à travers la planète. Un tel vaccin pourrait peut-être même combattre les coronavirus responsables des rhumes ordinaires.

L’équipe de recherche de M. Modjarrad est répartie en une vingtaine de groupes basés dans le monde entier, qui travaillent sur des projets de vaccins dits « universels » ou « pancoronavirus », c’est-à-dire capables de bloquer un certain nombre de virus liés, y compris des spécimens n’ayant encore infecté personne. Après avoir consacré des années à lutter contre les virus Ebola, Zika et H1N1, ainsi que d’autres nouveaux agents pathogènes, M. Modjarrad et différents spécialistes des maladies émergentes expliquent vouloir trouver un vaccin permettant de contrer tout nouvel agent susceptible d’apparaître.

 

« C’est la solution grâce à laquelle nous pourrons sortir non seulement de cette pandémie, mais de ce cycle d’épidémies », souligne M. Modjarrad, qui dirige le pôle des maladies infectieuses émergentes à l’Institut de recherches Walter Reed de l’armée américaine à Silver Spring, dans le Maryland.

Trois nouveaux coronavirus mortels sont apparus au cours des dix-huit dernières années, y compris l’agent responsable du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Mers), et les scientifiques s’attendent à ce qu’un autre émerge. De nombreux animaux, chauves-souris et lapins inclus, sont porteurs de coronavirus qu’ils pourraient transmettre à l’être humain. Des millions d’individus à travers le monde sont actuellement exposés au virus Sars-Cov-2 responsable de la pandémie de Covid-19, ce qui augmente les risques de voir apparaître des variants qui résisteraient aux vaccins, alertent les scientifiques.

« Il faut que nous travaillions de manière proactive sur ces virus, et sur beaucoup d’autres », affirme David Veesler, biochimiste à l’Ecole de médecine de l’université de Washington, dont le laboratoire teste un vaccin expérimental contre un groupe de coronavirus.

Les scientifiques ont passé des années à tenter de mettre au point un vaccin universel contre la grippe, sans succès à ce jour. Les coronavirus, qui mutent moins souvent et présentent un moins grand nombre de lignées distinctes, pourraient constituer une cible plus facile à atteindre. Les scientifiques notent toutefois qu’il pourrait falloir des années pour produire un vaccin capable de protéger l’être humain contre la plupart des coronavirus susceptibles de l’infecter, et que le chemin est semé d’embûches.

La Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), une organisation basée à Oslo qui finance le développement de vaccins contre des maladies épidémiques, investit 200 millions de dollars sous forme de subventions dans les premières phases de développement de vaccins visant à assurer une protection contre des coronavirus dangereux. Aux Etats-Unis, l’Institut national des maladies allergiques et infectieuses, dont les scientifiques cherchent à mettre au point des vaccins contre les coronavirus, a accordé 95 millions de dollars à d’autres chercheurs, dont 36 millions à des équipes de l’université Duke, de l’université du Wisconsin – Madison et du Brigham and Women’s Hospital à Boston.

Plusieurs entreprises travaillent sur des vaccins polyvalents contre la Covid-19, qui cibleraient les variants du Sars-CoV-2. L’administration Biden et d’autres bailleurs de fonds devraient accorder la priorité au développement de vaccins assurant une large protection contre ces variants, estime Eric Topol, directeur du Scripps Research Translational Institute à La Jolla, en Californie. « Ce dont nous avons réellement besoin, c’est d’un effort mondial de collaboration », observe-t-il.

Les vaccins actuellement en développement ne protégeraient pas contre tous les coronavirus. Ceux-ci sont très distincts les uns des autres, ce qui complique la production d’un vaccin à même de les cibler tous. La plupart des chercheurs se concentrent d’abord sur des vaccins contre les sarbecovirus, le groupe de virus suscitant le plus d’inquiétudes parce qu’il inclut les agents pathogènes responsables de la Covid-19 et du syndrome respiratoire aigu sévère (Sras).

S’ils parviennent à mettre au point un vaccin contre les sarbecovirus, la prochaine étape consistera à développer des vaccins capables de bloquer les bêtacoronavirus, qui incluent les sarbecovirus ainsi que le virus responsable du Mers, détecté pour la première fois en 2012 et dont le taux de mortalité avoisine les 35 %. Ce groupe comprend également deux virus à l’origine de rhumes ordinaires.

« Avant de tenter d’atteindre Mars, il faut prouver qu’on est capable d’aller sur la Lune », souligne M. Modjarrad.

De récentes études menées sur les anticorps d’individus infectés par le Sars-CoV-2 contribuent à accélérer le développement de vaccins, indique Dennis Burton, immunologiste au Scripps Research Translational Institute. Lui-même et d’autres chercheurs ont identifié des « anticorps neutralisants à large spectre », qui combattent à la fois le virus actuel et de proches cousins. Des vaccins peuvent ensuite être mis au point dans le but de produire ces anticorps chez les patients recevant l’injection, explique M. Burton.

Pour produire un vaccin universel, les chercheurs ciblent des extraits d’agents pathogènes viraux identiques, ou conservés, de virus liés. Beaucoup se concentrent sur la protéine spike des coronavirus qu’ils étudient, laquelle est présente à la surface du virus et peut ainsi s’accrocher aux cellules humaines et les infecter.

M. Modjarrad et ses collègues ont récemment testé un vaccin expérimental à base de copies de la protéine spike du Sars-CoV-2 attachées à une nanoparticule en forme de ballon de football et composée de ferritine, une protéine sanguine de stockage du fer. Ce vaccin a protégé des macaques contre le virus initial de la pandémie, ont indiqué les chercheurs. Le sérum sanguin des macaques vaccinés est aussi parvenu à résister aux principaux variants du Sras, a précisé M. Modjarrad.

Avec ses collègues, M. Martinez a utilisé l’ARN messager, comme l’ont fait Moderna et Pfizer/BioNTech pour mettre au point leurs vaccins contre la Covid-19. Plutôt que d’exploiter le matériel génétique d’un seul coronavirus, ils ont assemblé les codes génétiques d’extraits de protéines spike issues de quatre virus semblables au Sras : le Sars-CoV, le Sars-CoV-2 et deux virus de chauve-souris.

La production des vaccins hybrides n’a été possible qu’en novembre, parce qu’un composant essentiel également nécessaire à la fabrication des vaccins Pfizer et Moderna était en quantité limitée. Lorsque les vaccins expérimentaux ont été testés sur la souris, ils sont parvenus à protéger les animaux contre des variants de la Covid-19, des coronavirus de chauve-souris ainsi que d’autres virus encore.

L’équipe cherche actuellement des financements pour réaliser un essai clinique de première phase chez l’être humain, et développe un vaccin contre le Mers et des bêtacoronavirus liés, précise M. Martinez.

A l’université de Washington, M. Veesler et ses collègues ont mis au point un vaccin contre la Covid-19 à partir d’une nanoparticule semblable au virus, constellée de copies de l’extrait de la protéine spike qui se lie à un récepteur sur les cellules humaines. Ce vaccin fait actuellement l’objet d’études cliniques de phase avancée.

Après avoir identifié plusieurs anticorps neutralisant à large spectre contre des virus semblables au Sras, les chercheurs se sont lancés dans l’élaboration d’une « version 2.0 » de leur vaccin, explique M. Veesler. Ils ont fixé sur la nanoparticule des copies d’extraits de la protéine spike du Sars-CoV-2 et de trois autres virus similaires : le virus à l’origine du Sras et deux virus de chauve-souris. Testé sur la souris, le vaccin a démontré sa capacité à assurer une large protection contre les virus de type Sras.

L’équipe affine à présent son vaccin et prévoit de procéder à d’autres tests.

Les chercheurs ont par ailleurs identifié des anticorps capables de résister à toute une série de bêtacoronavirus, dont le virus responsable du Mers, indique M. Veesler. De nombreux défis restent cependant à surmonter : les anticorps sont 30 à 50 % moins puissants que d’autres, et sont moins courants, explique le chercheur.

Les anticorps « ouvrent la voie à la conception de vaccins pancoronavirus, mais nous n’en sommes pas encore là. »

 

Salaire des professeurs: Un doublement qui provoquerait une hausse de tous les fonctionnaires

 Salaire  des professeurs: Un doublement qui provoquerait une hausse de tous les fonctionnaires

L’économiste Louis de Mesnard estime, dans une tribune au « Monde », que la multiplication par deux des salaires des personnels en contact avec les élèves, comme le suggère Anne Hidalgo, provoquerait de graves distorsions sur le marché du travail.

 

Tribune.

 

Anne Hidalgo a proposé le 13 septembre de « multiplier par deux au moins le salaire de toutes les personnes en contact avec les élèves ». Certains, comme La France insoumise, chiffrent le coût de la mesure à 60 milliards d’euros, tandis que d’autres, comme Jean-Michel Blanquer, parlent de 150 milliards d’euros. Vaste débat (comment financer ?), mais l’essentiel n’est pas là.

Au-delà du chiffrage de ce coût considérable, et si à peu près tout le monde s’accorde sur la nécessité de revaloriser le salaire dans le monde enseignant, cette mesure entraînerait de multiples distorsions sur le marché du travail que Mme Hidalgo n’a sans doute pas vues et qui dépassent le cadre des enseignants.

Une telle mesure conduirait à revoir toute la grille de rémunération de l’ensemble des fonctionnaires. On ne pourrait pas payer un ou une jeune attaché d’administration, voire un ou une jeune énarque, nettement moins qu’un enseignant débutant. Ou alors, on ne trouverait plus personne à recruter dans la fonction publique en dehors de l’éducation nationale.

Pour pouvoir comparer les salaires à l’échelle mondiale, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) les transcrit dans une valeur commune – le dollar américain – en incluant les primes. En 2019, un enseignant français du premier degré gagne ainsi 31 300 dollars brut par an (25 643 euros), pour plus de 60 000, au même niveau d’ancienneté, en Allemagne, et 33 914 en moyenne dans les pays de l’OCDE. Les enseignants français souffrent à la fois d’une rémunération plus faible et d’une progression plus lente : en milieu de carrière (après quinze ans d’expérience), un enseignant français gagne 38 173 dollars brut par an, pour 48 801 dollars de salaire moyen dans l’OCDE.

Du côté des personnels non enseignants, un personnel de cantine et d’entretien pourrait-il sérieusement gagner deux fois plus que son équivalent dans le secteur privé ? Et quid des personnels d’entreprises extérieures qui interviennent pour le nettoyage des collèges, des lycées ou des universités ?

Un jeune ingénieur ou une jeune ingénieure pourraient-ils gagner nettement moins qu’un professeur ou une professeure des écoles débutants ?

De plus, au-delà de l’école, du collège et du lycée, la mesure devrait évidemment être étendue à l’université. Il serait difficile d’envisager qu’un jeune maître de conférences, nécessairement titulaire d’un doctorat, bac + 8, gagne deux fois moins qu’un professeur des écoles débutant.

Enfin, une telle mesure amènerait un enseignant débutant à gagner autant que des cadres confirmés. Il s’ensuivrait une telle distorsion dans le monde du travail que les salaires du secteur privé eux-mêmes ne pourraient qu’augmenter, entraînant l’ensemble de la masse salariale des entreprises brutalement vers le haut, ce qui ne pourrait que nuire à la compétitivité. Un jeune ingénieur ou une jeune ingénieure pourraient-ils gagner nettement moins qu’un professeur ou une professeure des écoles débutants ?

Malgré son aspect nécessaire, cette mesure de revalorisation des rémunérations dans l’enseignement ne tient pas suffisamment compte de la réalité du marché du travail, de sa porosité même partielle entre public et privé, et entre professions.

Le doublement du salaire des professeurs provoquerait une hausse de tous les fonctionnaires

Le doublement du salaire  des professeurs provoquerait une hausse de tous les fonctionnaires

L’économiste Louis de Mesnard estime, dans une tribune au « Monde », que la multiplication par deux des salaires des personnels en contact avec les élèves, comme le suggère Anne Hidalgo, provoquerait de graves distorsions sur le marché du travail.

 

Tribune.

 

Anne Hidalgo a proposé le 13 septembre de « multiplier par deux au moins le salaire de toutes les personnes en contact avec les élèves ». Certains, comme La France insoumise, chiffrent le coût de la mesure à 60 milliards d’euros, tandis que d’autres, comme Jean-Michel Blanquer, parlent de 150 milliards d’euros. Vaste débat (comment financer ?), mais l’essentiel n’est pas là.

Au-delà du chiffrage de ce coût considérable, et si à peu près tout le monde s’accorde sur la nécessité de revaloriser le salaire dans le monde enseignant, cette mesure entraînerait de multiples distorsions sur le marché du travail que Mme Hidalgo n’a sans doute pas vues et qui dépassent le cadre des enseignants.

Une telle mesure conduirait à revoir toute la grille de rémunération de l’ensemble des fonctionnaires. On ne pourrait pas payer un ou une jeune attaché d’administration, voire un ou une jeune énarque, nettement moins qu’un enseignant débutant. Ou alors, on ne trouverait plus personne à recruter dans la fonction publique en dehors de l’éducation nationale.

Pour pouvoir comparer les salaires à l’échelle mondiale, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) les transcrit dans une valeur commune – le dollar américain – en incluant les primes. En 2019, un enseignant français du premier degré gagne ainsi 31 300 dollars brut par an (25 643 euros), pour plus de 60 000, au même niveau d’ancienneté, en Allemagne, et 33 914 en moyenne dans les pays de l’OCDE. Les enseignants français souffrent à la fois d’une rémunération plus faible et d’une progression plus lente : en milieu de carrière (après quinze ans d’expérience), un enseignant français gagne 38 173 dollars brut par an, pour 48 801 dollars de salaire moyen dans l’OCDE.

Du côté des personnels non enseignants, un personnel de cantine et d’entretien pourrait-il sérieusement gagner deux fois plus que son équivalent dans le secteur privé ? Et quid des personnels d’entreprises extérieures qui interviennent pour le nettoyage des collèges, des lycées ou des universités ?

Un jeune ingénieur ou une jeune ingénieure pourraient-ils gagner nettement moins qu’un professeur ou une professeure des écoles débutants ?

De plus, au-delà de l’école, du collège et du lycée, la mesure devrait évidemment être étendue à l’université. Il serait difficile d’envisager qu’un jeune maître de conférences, nécessairement titulaire d’un doctorat, bac + 8, gagne deux fois moins qu’un professeur des écoles débutant.

Enfin, une telle mesure amènerait un enseignant débutant à gagner autant que des cadres confirmés. Il s’ensuivrait une telle distorsion dans le monde du travail que les salaires du secteur privé eux-mêmes ne pourraient qu’augmenter, entraînant l’ensemble de la masse salariale des entreprises brutalement vers le haut, ce qui ne pourrait que nuire à la compétitivité. Un jeune ingénieur ou une jeune ingénieure pourraient-ils gagner nettement moins qu’un professeur ou une professeure des écoles débutants ?

Malgré son aspect nécessaire, cette mesure de revalorisation des rémunérations dans l’enseignement ne tient pas suffisamment compte de la réalité du marché du travail, de sa porosité même partielle entre public et privé, et entre professions.

Présidentielle 2022 : « offrir un avenir à tous nos enfants » (Hidalgo)

Présidentielle 2022 : « offrir un avenir à tous nos enfants » (Hidalgo)

 

Un slogan qui ne mange pas de pain, celui d’Anne Hidalgo déclarant sa candidature « offrir un avenir à tous nos enfants » et « bâtir une France plus juste »

Un slogan qui se veut très rassembleur puisqu’il pourrait être repris par chacun des candidats tellement il manque de fond. Un slogan sans doute plus adapté pour faire la promotion des yaourts ou d’une marque de lessive que pour constituer une orientation politique.

Créditée actuellement de 7 à 9% des voix selon les sondages, la maire de Paris rejoint une longue liste de candidats à gauche. Outre Jean-Luc Mélenchon, le patron de la France insoumise, sont aussi déclarés Arnaud Montebourg et Fabien Roussel, le chef du Parti communiste. Il faudra aussi compter avec le gagnant de la primaire écologiste, dont le premier tour est organisé à la fin de la semaine.

Covid: la troisième dose pour tous ? ( Fischer)

Covid: la troisième dose pour tous ? ( Fischer)

« Pour les personnes plus jeunes et en bonne santé, est-ce qu’un tel rappel sera nécessaire? On verra », répond ce lundi sur BFM  le président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, « mais on attend justement des informations qui vont arriver continuellement dans de nombreux pays sur la durée de protection ».

La durée totale de protection que confèrent les sérums est sans doute la grande inconnue, même si de récentes études avancent une efficacité stable pendant six à huit mois.

La Haute autorité pour la santé a récemment souhaité un rappel d’un vaccin à ARN messager « pour les personnes de 65 ans et plus, ainsi que pour les personnes présentant des comorbidités qui augmentent le risque de formes graves de Covid-19″.

 

Tous les Afghans sont menacés

Tous les Afghans sont menacés

 

Le statut « prima facie », qui permet aux réfugiés de bénéficier d’une protection internationale avant un examen individuel, doit être accordé de manière collective sans attente pour tous les Afghans menacés de mort, expliquent les chercheurs Nassim Majidi et Hervé Nicolle dans une tribune au « Monde ».

 

Tribune. 

 

Avec le départ des forces américaines va s’amplifier la traque, porte à porte, pour tous ceux qui figurent sur les listes des talibans. Ces listes se créent depuis des semaines. Elles incluent toutes celles et ceux qu’animait le désir du dialogue, après quarante ans de guerre. Ils y ont cru et ils y croiront toujours.

Et pour l’avoir exprimé haut et fort, en tant qu’artistes par leur musique, en tant que professeurs et chercheurs par leurs travaux, en tant que journalistes, étudiants, représentantes de la société civile, citoyens se rendant aux urnes, ces femmes et ces hommes sont aujourd’hui des cibles listées. Déjà, de nouvelles listes élargissent le spectre à l’ethnie, au genre, à l’identité confessionnelle.

Symétriquement, des listes ont été créées à l’aéroport de Kaboul. Plus de 10 000 Afghans entourent l’aéroport, pour certains munis d’une lettre de recommandation, d’un laissez-passer, prêts à tout pour intégrer les listes et les sous-listes des ambassades, des agences des Nations unies, des ONG, des médias, des compagnies privées, qui leur permettront peut-être, encore pendant quelques jours, de passer les deux cordons de sécurité talibans.

Chaque pays a sa liste et sa contre-liste, et les transactions s’enchaînent. Chacun a « ses » afghans. Mais que deviennent « les » Afghans, qui ont des droits en tant que groupe objectivement menacé par le nouveau régime en place ? Que devient le droit au cœur du chaos ?

Présents depuis quatorze ans en Afghanistan en tant que chercheurs, nous pouvons témoigner du fait qu’une très large majorité d’Afghanes et Afghans – en particulier parmi les nouvelles générations – croient en l’égalité entre hommes et femmes, en la liberté d’expression, aux acquis de la démocratisation, au dialogue entre ethnies rivales, et ne veulent pas des talibans au pouvoir.

Les vingt dernières années ont laissé entrevoir une possibilité de vie autre à une nouvelle génération de jeunes Afghanes et Afghans : 70 % de la population a aujourd’hui moins de 30 ans, pour un âge médian de 18 ans. Filles et fils d’un peuple qui s’est construit dans la mobilité et le déplacement forcé, en raison de guerres importées et de conflits nationaux, régionaux, tous les Afghans sont aujourd’hui virtuellement condamnés à l’immobilité et à la réclusion.

Un plan de formation général pour tous les chômeurs de plus d’un an ?

Un plan de formation général pour tous les chômeurs de plus d’un an ?

 

Environ la moitié des chômeurs officiellement recensés sont privés de travail depuis plus d’un an. Le pouvoir envisage donc vaste plan de réinsertion par la formation de cette catégorie. Reste à savoir si ces formations seront réellement qualifiantes et si certains des intéressés ont réellement l’envie de se réinsérer.

 

Sur les 5,67 millions de demandeurs d’emploi répertoriés dans les trois principales catégories (A, B et C) de l’opérateur, 2,84 millions n’ont ainsi pas été en activité ces douze derniers mois, soit une hausse de 267.000 depuis le début de la crise, en mars 2020.  

Par ailleurs, l’expérimentation Territoires zéro chômeur sera élargie. Le dispositif vise à fournir un emploi à toutes les personnes sans travail depuis plus d’un an recensées sur un territoire donné. L’expérimentation Territoires zéro chômeur de longue durée a été lancée en 2016. Elle sera étendue de 10 à 60 zones.

 

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