Travail le dimanche : « Tous fermés ou tous ouverts, mais tous égaux »
.
D’après Taubira, Hamon, Duflot et autre bobos de gauche, il fauta respecter la loi. Mais quelle loi qui accorde des dérogations d’une complexité incroyable.la position du patron de Bricorama au moins est claire : tous fermés ou tous ouverts. Au lendemain de l’annonce de la fermeture de 15 magasins Leroy Merlin et Castorama en Ile-de-France le dimanche, le patron de Bricorama dénonce « une concurrence déloyale ». « Je leur avais demandé de respecter la loi, mais ils n’ont pas voulu jouer avec moi, c’est pour cela que j’étais obligé de les assigner en justice », explique à RTL celui qui a fondé Bricorama. Jean-Claude Bourrelier affirme qu’il souhaite aller jusqu’au bout de sa démarche, et veut faire fermer les magasins concurrents restant ouverts le dimanche. « Je ne peux pas rester sans rien faire, je demande la justice », a-t-il déclaré. Il reste toujours 27 enseignes qui vendent des articles de bricolage le dimanche en région parisienne. Pour cet entrepreneur, c’est 27 de trop. »Tous fermés ou tous ouverts, mais tous égaux » réclame le patron de Bricorama. Ce qu’il faudrait, selon lui, c’est aligner les enseignes de bricolage sur celles de l’ameublement ou du jardinage, qui bénéficient de dérogations pour rester ouverts le dimanche. Son entreprise, Bricorama, a été condamnée à fermer 32 de ses points de ventes le dimanche en novembre dernier. Cela représente « 25 millions d’euros de chiffre d’affaires par an », soit 150 emplois, d’après le chef de cette entreprise. « Forcément, je diminue les effectifs », confie Jean-Claude Bourrelier. Et d’ajouter : « Un entrepreneur qui ne s’adapte pas est condamné ». Leroy Merlin et Castorama représentent « 70% du marché », selon Jean-Claude Bourrelier. « Lorsque l’on est en situation de duopole, on est tellement fort, explique-t-il, que l’on en oublie que les petits doivent aussi survivre ».