Archive pour le Tag 'tourner'

Tourner la page radicalité de Mélenchon et la page jupitérienne de Macron

 

Tourner la page radicalité de Mélenchon  mais aussi celle de Macron, c’est l’objectif que se donne désormais Raphaël Glucksmann ex tête de liste PS- place publique–aux européennes. Pour Raphaël Glucksmann l’esthétique de la radicalité n’est en fait que du sectarisme et conduit au blocage du pays.

 

 

La gauche ne pourra gouverner que si elle accepte de «négocier des compromis» et renonce à la «radicalité», ce qui suppose de «tourner la page Macron et Mélenchon », affirme le député européen et leader de Place publique Raphaël Glucksmann dans un entretien au Point mardi. À gauche, «on est terrorisés à l’idée d’être considérés comme impurs si on négocie des compromis. Mais pourquoi faire de la politique si c’est pour se condamner à l’impuissance et aux postures ?», interroge l’ex-tête de liste PS/Place publique aux européennes.
«Si on veut l’augmentation du smic et des salaires, un ISF climatique, le renforcement des services publics en zone rurale ou une grande politique de réindustrialisation, cela passe par des discussions poussées avec d’autres forces politiques», argumente Glucksmann. «Quand je suis devenu député européen, j’avais cette tendance française à confondre compromis et compromission, mais j’ai appris et compris. Il faut rompre avec l’esthétique de la radicalité, qui n’est en fait que du sectarisme et empêche justement toute transformation radicale, en finir avec le mythe de la toute-puissance et délaisser Jupiter comme Robespierre. Et donc tourner la page Macron et Mélenchon», ajoute l’eurodéputé.
Pour Raphaël Glucksmann, qui dit n’avoir «jamais cru à l’aplanissement magique des divergences extrêmement profondes» avec LFI, le Nouveau Front Populaire ne peut être qu’une «unité d’action électorale contre l’extrême droite». «En 2027, ce sera la social-démocratie, et non un succédané du macronisme ou un avatar du populisme de gauche, qui fera face au lepénisme», assure-t-il. La candidate du Nouveau Front populaire (NFP) à Matignon, Lucie Castets, a elle-même évoqué ces derniers jours la nécessité pour l’alliance de gauche de chercher des «accords», faute de majorité absolue à l’Assemblée pour appliquer son programme. Elle doit être reçue vendredi par le président Macron, qui a convié à l’Élysée les différents chefs de partis et de groupes parlementaires pour des consultations, en vue d’enfin nommer un gouvernement, plus d’un mois après la démission de celui de Gabriel Attal.

Chine: La banque centrale va aussi faire tourner sa planche à billets

Chine: La banque centrale va aussi faire tourner sa planche à billets

En annonçant un soutien accru du crédit et une baisse des taux d’intérêt, la banque centrale chinoise ne fait rien d’autre que d’accélérer la planche à billets comme la plupart des autres banques centrales-

 

Finalement,  une sorte de fuite en avant mondiale  qui déconnecte de plus en plus la valeur monétaire de la richesse réelle. Les autorités chinoises vont donc amplifier leur soutien au crédit et poursuivre la baisse des taux d’intérêt réels, a déclaré mardi le gouverneur de la Banque populaire de Chine (BPC), Yi Gang, ajoutant que Pékin voulait augmenter la capacité d’octroi de crédit des banques.

 

Les établissements de crédit sont invités à utiliser le taux préférentiel de prêt (TPP) comme référence lorsqu’elles accordent elles-mêmes des prêts, a ajouté Yi Gang lors d’une rencontre avec des représentants des principales banques du pays, parmi lesquelles figurent Industrial and Commercial Bank of China, Agricultural Bank of China et China Construction Bank.

L’endettement concerne à peu près tous les acteurs économiques, les entreprises, les particuliers et les collectivités publiques notamment locales. D’une certaine manière l’économie chinoise est sous perfusion financière la dette chinoise représentant au moins  300 % du PIB selon les estimations. Du coup les banques sont particulièrement menacées du fait de l’accumulation de créances douteuses par ailleurs difficile à évaluer. Une problématique complexe pour la Chine qui doit faire face à la baisse des exportations par le soutien à la demande intérieure. Mais . Quand l’endettement est élevé, les dangers sur les changes, les Bourses, le marché obligataire et les banques grimpent de concert .   Selon les estimations de Bloomberg Intelligence, la dette chinoise tourne autour de 300 % du Produit intérieur brut (PIB). Et les banques enregistrent une rapide progression des créances douteuses (prêts présentant un fort risque de non-remboursement). Dans ce contexte,. Pékin s’est engagé dans un ambitieux rééquilibrage de son modèle économique, plus orienté vers le marché, la consommation intérieure et les services mais la croissance continue de s’essouffler. l’activité manufacturière est dans le rouge depuis des mois et l’industrie est minée par de colossales surcapacités. Soucieuses d’éviter un atterrissage brutal et de prévenir des mouvements sociaux, le gouvernement relance donc une politique monétaire ultra-accommodante.

La manif anti-loi travail va tourner en rond !

La manif anti-loi travail va tourner en rond !

 

Une situation un peu ubuesque avec cette manifestation d’abord limitée à un rassemblement sans défilé, puis interdite, enfin ré-autaorisée sur un très petit parcours autours de la Bastille (point de départ et d’arrivée). De là à imaginer que les manifestants pourront faire plusieurs tours il n’ya qu’un pas (plusieurs quand même !°. Du coup la manifestation risque de tourner en rond au propre comme au figuré Les syndicats hostiles au projet de loi Travail ont en effet obtenu mercredi le droit de manifester jeudi à Paris en vertu d’un compromis trouvé avec le gouvernement, qui avait dans un premier temps choisi d’interdire tout défilé dans la capitale. C’est le résultat de la valse hésitation entre le Premier ministre, le ministre de l’intérieur et le président de la république. Une manifestation qui va effectivement tourner en rond et qui ne devrait guère réunir plus de 100 000 participants comme la dernière fois. Comme d’habitude la CGT annoncera 1 million et la police 70 000 ! De toute manière cette protestation ne sert plus à rien car la loi largement modifiée sera finalement votée. À moins évidemment que Valls ne décide de quitter le gouvernement ce qui serait une sorte de suicide politique. Cette manifestation n’est cependant pas sans risques car il est évident que les casseurs vont s’en donner à cœur joie une nouvelle fois ;  ce que savent très bien les organisateurs bien incapables d’empêcher les violences et parfois même complices. Philippe Martinez a promis que « le service d’ordre sera(it) renforcé » jeudi. Le préfet de police de Paris, Michel Cadot, a annoncé la mise en place d’un « dispositif de pré-filtrage » permettant de fouiller les sacs des manifestants pour s’assurer qu’ils ne contiennent pas de projectiles ou de cagoules. Il a précisé lors d’un point de presse que « plus de 2.000 fonctionnaires » seraient mobilisés durant le rassemblement : forces mobiles, forces de sécurité intérieure et brigade fluviale. Il est cependant vraisemblable que ni les services d’ordre des syndicats ni la police ne seront en capacité d’empêcher violences et débordements. À se demander si les uns et les autres n’attendent pas un coup dur pour donner une légitimité à de nouvelles décisions. Vu de l’étranger en tout cas cette protestation est incompréhensible et ne sert pas l’image du pays. (Avec Reuters)

La BCE fait tourner encore plus vite la planche à billets

La BCE fait tourner encore plus vite la planche à billets

 

En décidant de renforcer encore le plan de rachat d’actifs notamment de dettes  publiques la banque centrale européenne en faitefait tourner un peu plus vite la planche à billets. Il s’agit notamment pour la BCE de tenir compte du fléchissement de la croissance. La BCE fait en quelque sorte la même chose que les autres banques centrales en ouvrant les vannes des liquidités. En même temps il s’agit de favoriser une baisse compétitive de l’euro, opération d’autant plus réalisable que l’inflation officielle est presque négligeable (0,2 % sur un an). Fort logiquement ces annonces ont fait perdre 1% à l’euro, qui a touché un creux de deux semaines face au dollar, revenant tout près de 1,11 dollar, tandis que les rendements obligataires baissaient, à 0,73% pour l’emprunt de référence allemand à 10 ans. Il faut cependant s’attendre à ce que les autres banques centrales agissent dans le même sens et du coup on risque d’être affronté à une guerre des monnaies. Dans ce contexte il est peu probable que la Fed remonte ses taux d’ici la fin de l’année. Du coup l’Europe se trouve épargnée – pour un temps- par une éventuelle contagion de la remontée des taux américains. Pour la première fois, Mario Draghi a clairement dit que le programme de rachat de dette du secteur public (assouplissement quantitatif, QE) lancé en mars par la BCE pourrait être prolongé au-delà de son terme prévu, soit septembre 2016, et que la banque centrale pourrait en modifier la taille ou la composition. « Il n’y a pas de limites particulières aux possibilités qu’a la BCE de passer à une vitesse supérieure en matière de politique monétaire », a dit le président de la BCE. En l’état, la BCE rachète chaque mois pour 60 milliards d’euros d’actifs, pour l’essentiel des obligations d’Etat. « Les mots choisis par la BCE suggèrent qu’elle n’hésiterait pas à augmenter le montant de ses rachats d’actifs et à les prolonger au-delà de septembre 2016 si les perspectives de croissance et d’inflation se dégradaient davantage », a commenté Holger Schmieding, économiste de Berenberg. Evoquant les risques accrus de ralentissement de l’économie mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) a déclaré avant la réunion de jeudi que la BCE devrait envisager une prolongation de son QE.  La BCE, qui a sans surprise laissé ses principaux taux directeurs inchangés (à 0,05% pour le taux de refinancement), a jugé que la probabilité de ne pas atteindre son objectif d’inflation à moyen terme (un taux légèrement inférieur à 2% en rythme annuel) s’était accrue en raison de la baisse des cours du pétrole, du ralentissement de la croissance en Chine et dans d’autres pays émergents et de l’appréciation de l’euro. La banque centrale prévoit désormais une inflation de 0,1% seulement cette année dans la zone euro, de 1,1% en 2016 et de 1,7% en 2017. Elle prédisait en juin des taux de 0,3%, 1,5% et 1,8% respectivement. En ce qui concerne la croissance, les prévisions sont désormais de 1,4% en 2015, 1,7% l’an prochain et 1,8% en 2017, contre respectivement 1,5%, 1,9% et 2,0% en juin.

 




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