Le tournant écologique avec Ségolène ?
Il se pourrait bien que la venue de Ségolène Royal à l’écologie constitue un tournant significatif de la politique environnementale. En déclarant que l’écologie devait être positive et non punitive, Ségolène rompt avec la conception des écolos gauchos d’EELV. Jusqu’alors en effet le plus souvent on taxait les conséquences des couts sociaux générés par les atteintes à l’environnement. Une sorte de marchandisation en quelque sorte (exemple les quotas d’émission). Malheureusement cela n’a guère dissuadé quand il n’y a pas d’autres alternatives. Ségolène, elle propose au contraire d’encourager les techniques alternatives et leurs utilisateurs. Une sorte d’inversion de la problématique. Rien ne sert par exemple de mettre des taxes sur les combustibles ou le carburant s’il n’y pas d’autres d’autre choix ; Mieux vaut encourager par exemple l’isolation des logements, les transports collectifs. Ou les techniques de motorisation non ou mois polluantes. Idem dans l’agriculture. On peut évidemment agir via la réglementation, le soutien aux investissements et techniques innovants. Au lieu de punir fiscalement, on encourage, une démarche effectivement autrement positive. Les écolos sont loin d’avoir tort sur tout mais leur démarche est trop coupée du réel et surtout trop fiscaliste. Elle est auusi très souvent troublée par des arrières pensés politicienne qui n’ont pas grand-chose à voir avec l’environnement. Ségolène a l’avantage d’avoir assez ramassé assez de « gamelles » pour aujourd’hui faire preuve d’un peu plus de finesse et de sagesse sans pour autant renoncer aux préoccupations environnementales. Elle a surtout l’avantage de disposer d’un poids politique important par rapport à tous ses prédécesseurs et d’en bonne cote dans l’opinion. Rien n’est joué évidemment ; surtout de la part de Hollande qui est encore bien capable de nous inventer ‘ un « pacte écologique »sans contenu pour mécontenter tout le monde.