Archive pour le Tag 'tourmente'

Le réseau X (ex twitter) dans la tourmente financière

Le réseau X (ex twitter) dans la tourmente financière

 

Du fait de l’attitude de son nouveau propriétaire le réseau X (ex Twitter) se révèle une véritable catastrophe financière. Le milliardaire Elon Musk est en effet en train de payer son cocktail de provocations, de fausses informations et de politiques en faveur de Trump. Or la rentabilité s’écroule complètement alors que le prix d’achat du réseau s’est effectué avec un emprunt de 44 milliards.

 

Et l’entreprise a perdu la moitié de sa valeur du fait de la défection surtout des publicitaires; exemple, celui de Jack Dorsey, le cofondateur de Twitter, qui a investi 1 milliard d’euros : la valeur de sa participation, en 2024, est estimée à 280 millions de dollars. Ce dernier avait déjà exprimé des regrets après le rachat, par le patron de Tesla, du réseau social. «Elon Musk n’aurait jamais dû acheter Twitter, tout est allé de travers depuis», avait-il déclaré en mai 2023, moins d’un an après le rachat de la plateforme.

Le prince saoudien Alwaleed bin Talal a investi, lui, 1,89 milliard de dollars. La valeur de sa participation est aujourd’hui évaluée à seulement 280 millions de dollars. Le plus gros perdant restant Elon Musk lui-même. Le magnat de la tech a investi un total de 33,5 milliards de dollars. Or, la valeur de ce qu’il détient dans sa plateforme est aujourd’hui évaluée à 9,38 milliards de dollars.

 

Centrales nucléaires: Retour en France tourmenté et coûteux des turbines

Centrales nucléaires: Retour en France tourmenté et coûteux des turbines  

D’une certaine manière Macon est particulièrement gonflé de se prévaloir du retour en France des turbines des centrales nucléaires. Des équipements stratégiques d’Alstom qui ont été bradés à General Electric puis que la société américaine a abandonné pour être rachetées par EDF (contre son avis).  Une opération à la fois tourmentée et très coûteuse liée aussi au lien particulier de Macron avec General Electric et les affaires de corruption

En 2014, GE rachète la branche énergie d’Alstom dans un contexte où l’entreprise française était engluée dans des affaires de corruption à l’étranger. Succinctement, Frédéric Pierucci, cadre dirigeant d’Alstom, est arrêté en avril 2013 aux États-Unis, Patrick Kron (PDG d’Alstom) négocie avec la direction de GE la cession de la branche énergie du groupe en 2014 sur fond de promesse américaine d’abandonner les poursuites contre Alstom et ses cadres dirigeants, Arnaud Montebourg, alors ministre du redressement productif, préfère d’abord un rapprochement entre Alstom et Siemens et accuse Patrick Kron de négocier dans son dos. Alors que les négociations avec Siemens sont abandonnées, Arnaud Montebourg se rallie à l’option GE tout en cherchant une solution pour maintenir les activités nucléaires sous pavillon français. Nommé le 26 août 2014, Emmanuel Macron valide la cession de toute la branche énergie d’Alstom à GE en novembre 2014. La même semaine, Frédéric Pierucci est libéré sous caution aux États-Unis. Un proche de Macron est alors nommé à la tête de général électricque en France. Il n’y a donc pas lieu de se glorifier de ce retour car l’abandon des turbines aux Américains a constitué une grave erreur stratégique. En plus on impose le rachat à EDF qui n’a ni les compétences ni les moyens financiers.

Retour en France tourmenté et coûteux des turbines des centrales nucléaires

Retour en France tourmenté et coûteux des turbines  des centrales nucléaires

D’une certaine manière Macon est particulièrement gonflé de se prévaloir du retour en France des turbines des centrales nucléaires. Des équipements stratégiques d’Alstom qui ont été bradés à General Electric puis que la société américaine a abandonné pour être rachetées par EDF (contre son avis).  Une opération à la fois tourmentée et très coûteuse liée aussi au lien particulier de Macron avec General Electric et les affaires de corruption

En 2014, GE rachète la branche énergie d’Alstom dans un contexte où l’entreprise française était engluée dans des affaires de corruption à l’étranger. Succinctement, Frédéric Pierucci, cadre dirigeant d’Alstom, est arrêté en avril 2013 aux États-Unis, Patrick Kron (PDG d’Alstom) négocie avec la direction de GE la cession de la branche énergie du groupe en 2014 sur fond de promesse américaine d’abandonner les poursuites contre Alstom et ses cadres dirigeants, Arnaud Montebourg, alors ministre du redressement productif, préfère d’abord un rapprochement entre Alstom et Siemens et accuse Patrick Kron de négocier dans son dos. Alors que les négociations avec Siemens sont abandonnées, Arnaud Montebourg se rallie à l’option GE tout en cherchant une solution pour maintenir les activités nucléaires sous pavillon français. Nommé le 26 août 2014, Emmanuel Macron valide la cession de toute la branche énergie d’Alstom à GE en novembre 2014. La même semaine, Frédéric Pierucci est libéré sous caution aux États-Unis. Un proche de Macron est alors nommé à la tête de général électricque en France. Il n’y a donc pas lieu de se glorifier de ce retour car l’abandon des turbines aux Américains a constitué une grave erreur stratégique. En plus on impose le rachat à EDF qui n’a ni les compétences ni les moyens financiers.

L’école dans la tourmente

L’école dans la tourmente

Trois ans après l’assassinat de Samuel Paty, le terrorisme vient à nouveau de frapper l’école, qui devient ainsi clairement une cible spécifique du djihadisme. Mais si les enseignants sont devenus une cible, c’est qu’ils sont aussi un rempart. Un rempart contre l’obscurantisme qui caractérise et anime leurs agresseurs, et menace toute la société. Ils se trouvent ainsi de facto, sans l’avoir vraiment voulu, chargés d’une mission qui dépasse la simple (mais déjà assez difficile !) mission d’enseigner : celle d’être un pilier dans la tourmente, pour toute la nation française.

Charles Hadji
Professeur honoraire (Sciences de l’éducation), Université Grenoble Alpes (UGA)
dans the Conversation

Il y a désormais un décalage entre ce que l’on attend de l’école, et ce que les enseignants sont habitués à y faire, en ayant été formés spécifiquement pour cela. Car ils doivent être plus que de simples enseignants, et cela n’est sans doute, pour eux, ni évident, ni facile.

Pour apprécier la charge que représente cette nouvelle tâche, et l’étendue du changement touchant le métier de professeur (des écoles comme de collège ou de lycée), on peut l’appréhender à partir de trois attentes essentielles touchant désormais l’école.

Ce décalage est déjà visible au niveau de la mission la plus traditionnelle de l’école, et qui perdure, en étant plus que jamais d’actualité : transmettre des savoirs. Mais, plus que d’un « choc des savoirs », selon l’expression de Gabriel Attal, il lui faut être le lieu d’un choc du savoir ! Non pas accumuler des savoirs, mais d’abord comprendre ce qu’est le savoir, et le distingue d’une opinion. Car l’essentiel est de dépasser les opinions (s’en délivrer), pour accéder au savoir.

C’est ce mouvement de « purification de l’entendement », pour parler comme Spinoza, qui compte, beaucoup plus que l’accès à tel ou tel savoir particulier. Telle est la « révolution copernicienne » qui est exigée de l’école pour devenir vraiment un rempart contre l’ignorance et l’obscurantisme : se centrer non sur les savoirs, mais sur la dynamique qui permet d’y accéder.

Les élèves doivent apprendre à différencier le savoir de l’opinion. Shutterstock
Le glissement est double. Il s’agit de porter un autre regard sur les disciplines scolaires. Et de vraiment ne laisser personne à l’écart. Du premier point de vue, les disciplines d’enseignement ne doivent plus être considérées comme des fins en soi, mais essentiellement comme des occasions de développer certaines capacités ou compétences fondamentales. Le professeur ne doit plus être au service d’une discipline, mais au service des élèves que cette discipline peut aider à grandir et à progresser en tant qu’êtres humains.

Il ne s’agit pas, par exemple, de former un mathématicien, ou un homme de lettres. Mais d’utiliser les mathématiques et les lettres pour armer l’élève d’outils cognitifs, qui le rendront capable d’innover, pour faire face à la variété de problèmes qu’il rencontrera dans le temps de crise, et d’incertitude, qui est désormais le nôtre.

Et quand se développent des outils numériques par lesquels on pourrait craindre d’être dépassé, il faut d’abord permettre à l’élève de se construire lui-même comme « outil pensant intelligent (smart) », capable de débusquer les contre-vérités, et d’imaginer des solutions aux problèmes rencontrés. La grande tâche de l’école est aujourd’hui de participer à cette construction.

C’est ce qui conduit à repenser les curricula (les programmes d’étude et de développement), en visant moins une pluralité de savoirs spécifiques (correspondant à des disciplines d’enseignement enseignées pour elles-mêmes), que ce que chaque discipline peut offrir comme méthodes de recherche, attitudes de travail, en matière de formation et de structuration de l’esprit.

Non pas la discipline pour elle-même, mais pour sa contribution à la sauvegarde et au développement des capacités cognitives. Il s’agit en somme de sauvegarder et de développer ce que Rousseau appelait la « perfectibilité », c’est-à-dire le pouvoir fondamental d’acquérir et de développer des pouvoirs (d’agir et de penser).

La seconde préoccupation (ne laisser personne à l’écart) devrait conduire à privilégier une « école du socle ». C’est-à-dire une école centrée sur les fondamentaux, dans le sens évoqué ci-dessus, et accompagnant les élèves sur un temps suffisamment long : pas de différenciation, ou d’orientation importante, avant la fin du collège actuel. Tous les enfants et adolescents doivent être touchés par le mouvement de « réforme de l’entendement ».

Bien plus que l’instauration d’un nouveau rapport au savoir, le deuxième changement risque d’être déstabilisant pour les enseignants. Il s’agit pour eux d’être les acteurs d’une véritable expérimentation concrète de la laïcité. Cela peut encore être saisi à deux niveaux.

Le premier est celui d’un enseignement de la laïcité. Ce travail incombe en grande partie aux professeurs d’histoire-géographie, à qui il appartient, depuis 2015, d’assurer un enseignement moral et civique (EMC) poursuivant trois finalités, précisées par le Bulletin officiel n° 30 du 26-7-2018 de l’Éducation nationale : respecter autrui ; acquérir et partager les valeurs de la République ; construire une culture civique.

Le nouvel « enseignement moral et civique » (EMC) inscrit dans la loi de refondation de l’école de 2013 a suscité d’importants débats, sur son opportunité, son sens, sa légitimité, et même sa possibilité. Les événements récents montrent qu’un tel enseignement est absolument nécessaire.

Tous les élèves doivent comprendre ce que signifie la laïcité, et quel est le sens du principe qui la fonde : la distinction entre les lois, libre expression du peuple souverain, qui s’imposent à tous les citoyens, égaux en tant que tels ; et les convictions, religieuses ou autres, que chacun est libre d’adopter et de défendre, à la seule condition qu’elles n’entraînent pas d’actes contradictoires avec les lois de la République.

Mais les professeurs d’histoire-géographie ne doivent pas être laissés seuls sur les créneaux du rempart ! Il appartient à l’ensemble de la communauté éducative (au sein de l’établissement), de faire en quelque sorte expérimenter concrètement la laïcité. En rappelant, chaque fois que l’occasion en est donnée, en cours, comme dans la « vie scolaire », la nécessité du respect des opinions individuelles, et des personnes qui les expriment, mais toujours dans le cadre du respect premier et fondamental des lois de la République. Et en n’hésitant pas à assurer le rôle de garant et de gardien de la laïcité, en intervenant quand un acte mérite sanction.

De ce point de vue, tous les acteurs de la communauté que constitue l’établissement, dont les professeurs, doivent accepter de jouer le rôle de représentants, et s’il le faut de gendarmes, de l’exigence laïque.

Il y a bien un combat à mener, mais finalement contre la haine, qui fait oublier que l’autre (le Palestinien, le juif, le chrétien, le Français…), est mon semblable, et mon égal. Quelqu’un envers qui j’ai des devoirs, qui ne sont que l’autre, et première, face de mes droits.

L’école comme espace où l’on vit de façon protégée les temps de l’enfance et de l’adolescence
L’école est aussi le lieu où l’on passe une partie essentielle des longues, et souvent heureuses, années de son enfance et de son adolescence. Années qu’on les passe au sein de groupes sociaux rassemblant des personnes d’à peu près le même âge, mais de convictions et de milieux relativement divers, et avec certaines desquelles on nouera des amitiés durables.

Ce lieu où se tissent des amitiés, où se construisent, et s’interpénètrent, des parcours de vie, se doit d’être un lieu protecteur. Or la menace djihadiste en fait un lieu où les enseignants, comme les élèves, deviennent des cibles particulièrement exposées au risque d’agression terroriste, et peuvent se sentir condamnés à vivre dans la peur.

L’école se doit d’être un espace hautement sécurisé, qui met à l’abri de la peur. Mais sans devenir une forteresse coupée du reste de la société. En dehors de ce qui relève de l’action des forces de police, voire de l’armée, le souci de la sécurité peut d’ailleurs commencer à se manifester dans des actes tels que l’instauration de « places aux enfants », espaces libérés de la circulation automobile devant l’entrée des établissements. Ou dans une ferme politique de lutte contre le harcèlement, à laquelle tous les enseignants peuvent, et doivent, participer.

Car s’il faut craindre les agressions mortelles en provenance de l’extérieur, l’histoire récente montre que des agressions proprement scolaires, relevant du harcèlement, peuvent s’avérer, in fine, tout aussi mortelles. Tout doit être fait pour que les élèves puissent vivre en paix, à l’abri de toutes les agressions, d’où qu’elles viennent.

Le combat pour la sécurité et la paix est ainsi un combat multiforme, et de tous les instants. Les enseignants sont, plus que jamais, invités à y participer. Et cela peut commencer par l’instauration d’une atmosphère de travail paisible, fondée sur le respect réciproque, au sein d’une classe où l’erreur n’est pas une faute, et où l’on peut apprendre sans avoir peur : ni la peur de se tromper ; ni la peur d’être moqué ou agressé par les autres ; ni la peur d’être victime d’un attentat.

Il est clair, toutefois, que les enseignants ne pourront vraiment s’investir dans ce triple nouveau rôle d’accompagnateur de la réforme de l’entendement, de représentant actif de la laïcité, et d’agent de la paix, qu’à une double condition. La première est qu’ils bénéficient d’une triple formation adéquate. La seconde, que la société leur manifeste (enfin) une reconnaissance à la hauteur de l’importance de leur rôle, et de leur engagement dans ce triple combat.

Financement libyen : Sarkozy encore dans la tourmente !

Financement libyen : Sarkozy encore dans la tourmente !

Compte tenu des nombreuses affaires dans lesquelles il a été impliqué, Sarkozy ( M Bismuth dans l’autre affaire des écoutes) s’estime victime de la justice. Pourtant l’ancien président n’est de doute pas mis en cause pour bien. Exemple cette affaire particulièrement trouble du financement de sa campagne électorale par Kadhafi

Le parquet national financier a élargi début mars l’information judiciaire ouverte au printemps 2021 à des faits de «recel de subornation de témoin», une qualification qui pourrait correspondre au rôle de Nicolas Sarkozy tel qu’il apparaît dans certaines déclarations des protagonistes dans l’enquête. Le Franco-Libanais, qui accusait ce dernier depuis 2012, avait opéré une spectaculaire volte-face en novembre 2020 sur BFMTV et Paris Match en déclarant que Nicolas Sarkozy n’avait en fait pas bénéficié de financement de Mouammar Kadhafi pour la campagne présidentielle 2007. Il était revenu sur ses propos deux mois plus tard.

Les enquêteurs ont récemment chiffré à au moins 608.000 euros le montant de l’opération destinée à obtenir le retrait des accusations de Ziad Takieddine. L’argent, essentiellement mobilisé par le financier Pierre Reynaud, récemment décédé, a été reversé à différents protagonistes présumés de l’opération, dont l’intermédiaire Noël Dubus, déjà condamné pour escroquerie, un publicitaire, à Ziad Takieddine et à un Libanais proche de ce dernier..

Maisons de retraite : après Orpea , Korian dans la tourmente ?

Maisons de retraite : après Orpea , Korian dans la tourmente ?

D’après une enquête du journal la Tribune , Korian le plus grand groupe de maisons de retraite pourrait rapidement se retrouver en pleine tourmente de la même manière qu’Orpea en raison d’une politique excessive de rentabilité qui nuit à la qualité de l’accueil et des soins aux résidents. Notons que le tarif moyen pour un EHPAD et de l’ordre de 2000 € par mois mais qu’il peut atteindre 5000 € et même davantage dans des établissements privés

 

Pour comprendre la crise, la tribune indique qu’il il faut revenir au « business model » de ces établissements privés pour personnes dépendantes à but évidemment lucratif. Le taux d’occupation (TO) – lit occupé par établissement – constitue l’indicateur clé pour monitorer le chiffre d’affaires et définir les budgets de ces unités. De celui-ci dépend le montant des financements publics. Ces dotations sont accordées par les départements et l’agence régionale de santé (ARS) au titre de la prise en charge « soin » et « dépendance » du résident. Un niveau d’occupation des lits élevés couplé à un nombre de personnes âgée très dépendantes font gonfler l’enveloppe publique et… le chiffre d’affaires.

Par ailleurs, le taux d’occupation permet de suivre l’activité la plus lucrative du groupe : l’hôtellerie-restauration, dont les tarifs sont libres. En 2019, elle représentait 59,9% des 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires de l’activité, contre 10,19% pour la dépendance et 18,1% pour les soins, selon la répartition des revenus figurant dans un document interne que La Tribune a pu consulter. Et confirmé par plusieurs budgets d’établissement analysés.

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Tourmente et contradictions de la politique d’immigration

Tourmente et contradictions de la politique d’immigration

 

La journaliste Capucine Graby évoque dans l’Opinion  la tourmente et les contradictions de l’immigration dans un livre  Survivant (Marabout, collection Epoque épique, 182 pages, 17,90 €).

 

Interview

Ce livre est à la fois le récit de la naissance d’une amitié entre deux personnes qui n’auraient jamais dû se rencontrer, et celui de la mort du « rêve de France » d’un jeune réfugié… 

Oui, Touma n’a jamais envisagé d’aller ailleurs qu’en France, pays qui n’a pourtant aucune histoire commune avec le Soudan. Peut-être juste le hasard d’un professeur qui lui a parlé de Napoléon et de De Gaulle ! Il imagine un royaume merveilleux et arrive dans un pays où, certes, on lui tend la main (il bénéficie d’une assistante sociale, d’une allocation mensuelle de 200 euros, d’une place en foyer, de la CMU, de cours de français…) mais où, pourtant, on ne l’intègre pas. C’est cela qui est pernicieux. Il ne se passe jamais rien pour lui, il va de rendez-vous en rendez-vous administratifs sans que son dossier n’avance. Je le scande dans le livre : il attend, il attend, il attend. Il attend depuis quatre ans et demi maintenant, sans échéance et sans cap, rien d’autre que la peur d’être arrêté et la honte de sa situation. Comment se projeter dans un travail, un avenir ? Touma est englué dans un ennui qui le rend à moitié fou. Au point que, lorsqu’il reçoit enfin l’hiver dernier la protection de l’Ofpra — première étape vers un titre de réfugié — il va quand même jouer sa vie à s’accrocher sous des camions à Calais pour tenter de passer en Angleterre, sans doute parce qu’il pense retrouver une dignité dans ce pays, après tant d’humiliations en France. Il a échoué dans cette tentative, est revenu en région parisienne et depuis, de nouveau, rien.

Pourquoi insistez-vous d’emblée sur le fait que Touma est bel et bien un demandeur d’asile, c’est-à-dire une personne que la France s’enorgueillit d’accueillir ?

Parce que mon propos n’est pas de dire qu’il faut accepter sans discussion tous les migrants. Je comprends très bien qu’on ne le veuille pas, qu’on ne le puisse pas. Mais que la France arrête de casser ceux à qui elle fait une promesse ! Touma a fui une zone de guerre, les Monts Nuba, une région surnommée « la Vallée des bombes » où deux millions de personnes sont otages d’un gouvernement et de rebelles en conflit autour de réserves de pétrole. Sa grand-mère a été tuée, d’innombrables jeunes de son âge aussi. Il a dit adieu à son pays, sa famille. Mais laisser venir des hommes comme lui pour les cantonner ensuite aux marges d’« une société qui lui échappe et qui le fuit », comme je l’écris, c’est de l’incohérence absolue — un manque de courage de nos dirigeants pour appliquer une politique migratoire claire. Ou peut-être une tactique pour les pousser à repartir ? Un proche m’a soufflé un jour cette hypothèse, je ne peux pas la croire… Tout cela ne date pas du président Macron, mais quel est son bilan là-dessus ?

Que serait le courage politique sur cette question ?

Nous essayons de tenir l’image de « pays des droits de l’homme » que les étrangers ont de nous en ne disant vraiment non à personne. Au final, le système est débordé (à chaque rendez-vous à la préfecture de Paris, des centaines de mètres de queue et des heures d’attente). Non seulement nous n’arrivons pas à absorber ce flux mais en plus, cela nous coûte cher : j’évalue à 50 000 euros le coût des diverses formes de soutien reçues par Touma depuis son arrivée, sans compter le prix de l’escorte et du billet d’avion pour l’« éloigner » en Italie, alors que les policiers savaient très bien qu’il serait revenu en France trois jours plus tard. On pourrait réorganiser totalement le traitement des dossiers au lieu de procrastiner, notamment avec l’aide du numérique. Et si on ne peut plus offrir l’asile à des personnes comme lui, qu’on leur dise avant de leur créer ces épreuves ! Pourquoi ne pas publier des tribunes dans les médias de leurs pays pour les prévenir de ce qui les attend avant qu’ils ne s’exilent ?

« La plupart des convocations à la préfecture ne débouchent que sur une nouvelle convocation. Les migrants n’en comprennent pas le sens, je n’en comprends pas le sens, et je crois que, souvent, les fonctionnaires n’en comprennent pas le sens non plus »

Une grande partie du problème s’explique par la fameuse « procédure de Dublin » entre pays européens ?

On en connaît souvent le principe — il faut déposer sa demande d’asile dans le premier pays européen où l’on a mis le pied —, mais pas forcément cette subtilité : si vous parvenez à rester dix-huit mois dans un autre pays de l’Union européenne, vous pouvez alors y soumettre votre dossier. C’est absurde : on vous donne un espoir… à condition de vivre clandestinement un an et demi dans le pays où vous souhaitez vous installer, alors que vous êtes présent légalement en Europe en tant que demandeur d’asile. C’est déjà incompréhensible pour nous, comme quelqu’un qui descend des montagnes du Soudan peut-il le concevoir ? C’est en tout cas ce qui se passe pour Touma, débarqué en Italie où a accosté le bateau humanitaire qui l’a sauvé mais qui veut vivre en France depuis le début.

Vous exprimez votre colère à l’encontre d’une fonctionnaire de la préfecture — « un automate », dites-vous. Les agents n’instaurent-ils pas une distance avec les migrants pour supporter la situation ?

La plupart des convocations à la préfecture ne débouchent que sur une nouvelle convocation. Les migrants n’en comprennent pas le sens, je n’en comprends pas le sens, et je crois que, souvent, les fonctionnaires n’en comprennent pas le sens non plus. Ils sont sans doute aussi touchés que n’importe qui par leurs interlocuteurs, sauf qu’ils font leur job. Donc bien sûr, ils se « blindent », mais faut-il être froid au point de ne plus être capable d’un sourire ?

Autre absurdité, l’interdiction de travailler faite aux demandeurs d’asile…

… qui fait que Touma se retrouve à travailler sur des chantiers au noir, de 8 heures à 20 heures, sept jours sur sept, pour 40 euros par jour, sans équipement de protection. Et qu’il ne se plaint de rien. Je reste sidérée de voir qu’un être humain peut tenir aussi longtemps ainsi. Il y parvient avec son mental, son rapport au temps, à la vie et à la mort, totalement différents des nôtres, nous Occidentaux.

Vous écrivez qu’il faut être « courageux » pour partir de chez soi. Vous êtes bien consciente que cela scandalisera certains, pour qui les étrangers viennent en France profiter d’un système social généreux ?

Au moment où Touma quitte son village, je ne crois pas que ce soit du courage : il répond à une pulsion, il est en mode survie. Le courage, il en faut après, pour traverser le Sahara, survivre en Libye, monter à bord d’un Zodiac surchargé pour traverser la Méditerranée… et affronter ce qu’il affronte en France. Que des migrants veuillent « vivre au crochet » de la France, cela existe sans doute, mais qu’on en fasse une généralité me révulse : Touma ignore tout des aides sociales françaises quand il part de chez lui — et aujourd’hui encore ! Il ne m’a jamais demandé d’argent ni de nourriture, au contraire, c’est lui qui a des attentions pour mes enfants lorsqu’il passe un moment à la maison… Cela étant, j’en ai conscience et je l’écris, j’ai eu beaucoup de chance. Touma est la gentillesse même, il n’a jamais volé pour vivre, je n’ai jamais eu à le remettre dans le droit chemin. S’il avait des papiers, il s’intégrerait parfaitement et aurait énormément à nous apporter. L’ironie est que son extrême droiture devient une faiblesse. Pas question pour lui de déroger à la moindre convocation, y compris quand une responsable humanitaire le prévient que c’est pour le renvoyer en Italie et lui conseille de ne pas s’y rendre…

Grande-Bretagne : Johnson dans la tourmente de sa gestion du covid

Grande-Bretagne : Johnson dans la tourmente de sa gestion du covid

 

En octobre, le Premier ministre britannique aurait déclaré « Plus de putains de verrouillages – laissez les corps s’entasser par milliers. » Ce que rapportent  nombre de journaux anglais qui se fondent sur les dires de témoins.

S’il est vrai que depuis Johnson a rectifié le tir de sa politique sanitaire en vaccinant très massivement (près de 60 % des Britanniques ont été vaccinés), il est tout aussi exact que pendant longtemps il a négligé le développement du virus et ses conséquences allant même jusqu’à les nier tout au début. Il n’en demeure pas moins que la Grande-Bretagne est l’un des pays les plus touchés proportionnellement à sa population encore davantage qu’en France. (Fin avril plus de 130 000 morts en Grande-Bretagne 100 000 environ en France).

Comme d’autres pays la Grande-Bretagne a mis du temps à reconfiner. Les accusations évoquées par le Daily Mail et la BBC notamment ont été rejetées par Johnson:

«Non, mais encore une fois, je pense que la chose importante, je pense, que les gens veulent que nous continuions et agissions en tant que gouvernement est de nous assurer que les verrouillages fonctionnent, et ils avoir. »

Johnson a imposé un troisième verrouillage, en janvier, bien que les critiques disent que cela aurait pu être évité s’il avait cédé aux pressions de hauts ministres pour rendre le deuxième verrouillage plus strict.

Selon l’Université de médecine Johns Hopkins, la Grande-Bretagne a le cinquième plus grand bilan officiel de décès par COVID-19 au monde, avec 127681 décès, après les États-Unis, le Brésil, le Mexique et l’Inde.

 

Par ailleurs Johnson est aussi accusé d’avoir reçu un prêt à des conditions très privilégiées pour la rénovation de son appartement. Bref le Premier ministre est actuellement dans une certaine tourmente politique.

Europe 1 dans la tourmente Lagardère

Europe 1 dans la tourmente Lagardère

 

 

 

 

Pour éviter totalement l’éclatement du groupe Lagardère, la société est contrainte de se débarrasser de certains actifs afin de renforcer son assise financière. Ainsi on parle du partage de la presse écrite -le JDD et Paris-Match- qui serait racheté par Bernard Arnault et Europe 1qui serait rachetée par Bolloré..

 

Et les syndicats de s’inquiéter : « Voilà les questions que nous, représentants des salariés au Comité de groupe Lagardère, nous vous posons. Votre silence depuis un an nous donne l’impression d’une fin de parcours. Tout comme l’arrêt des investissements et l’étiolement du management. L’épidémie de Covid a bon dos : l’irruption d’un virus – fût-il planétaire – ne peut justifier l’absence de stratégie. Au contraire : plus la terre tremble, plus s’imposent l’audace, l’anticipation et la force de conviction.

La longue histoire du groupe Lagardère est riche de ces moments où, confrontées à de fortes secousses, les équipes ont su se remettre en question, créer, innover, développer, prendre de l’avance. Dans le Livre : l’expansion internationale et la bataille pour obtenir le respect d’Amazon ; dans le Retail : l’implantation planétaire ; dans les médias : la force éditoriale et la multiplicité des supports…

Par-delà la diversité de leurs métiers, les salariés de Lagardère vibrent pour les mêmes valeurs : liberté d’expression, pluralisme, respect des différences, indépendance, recherche de la vérité, goût pour le travail bien fait, soif de progrès…

Les entreprises qui composent votre groupe et les salariés qu’elles rassemblent ne sont pas un jeu de quilles. Avez-vous conscience que ces richesses risquent de disparaître dans le maelström qui se prépare ? Nous, représentants des salariés au Comité de groupe, sommes persuadés qu’il est encore temps de l’éviter. Nous nous mobilisons dès maintenant pour faire barrage à un dépeçage allant contre l’intérêt des salariés du Groupe. »

Boeing à nouveau dans la tourmente avec les 777

Boeing à nouveau dans la tourmente avec les 777

 

Boeing est à nouveau confronté à une crise sans précédent avec la suspension des vols des 777 équipés de moteurs Pratt & Whitney PW4000 . Le grand constructeur américain avait déjà dû faire face à la terrible affaire des 737 Max interdits de voler pendant une très longue période , environ 20 mois, ce qui avait coûté une perte de plus de 12 milliards aux constructeurs.

 

Cette fois l’affaire semble moins grave mais c’est un nouveau coup porté à l’image de Boeing dont devrait d’ailleurs profiter d’autres constructeurs notamment Airbus.

 

Seulement 69 exemplaires de l’avion sont concernés. Les 59 autres se trouvaient déjà immobilisés en raison de l’effondrement du trafic aérien depuis un an. Pour autant l’affaire ramène le projecteur sur Boeing et son partenaire motoriste, Pratt & Whitney. Les Boeing 777 équipés de moteurs General Electric et Rolls Royce, en revanche, ne sont pas concernés.

Sécu : Fillon dans la tourmente

Sécu : Fillon dans la tourmente

 

 

 

De toute évidence Fillon va devoir rapidement faire opérer un sérieux virage à un programme contesté non seulement dans l’opinion mais aussi à l’intérieur même de son parti. La principale critique concerne la sécurité sociale. Les propositions de Fillon dans ce domaine sont rejetées par 90 % des Français. De la même manière l’annonce de la suppression de 500 000 postes de fonctionnaires de manière brutale et non ciblée provoque de nombreuses réactions hostiles. Selon un sondage Elabe publié cette semaine, 90% des Français jugent inacceptable une baisse des dépenses publiques en matière de santé et 58% considèrent que la proposition de François Fillon de supprimer 500.000 postes de fonctionnaires sur cinq ans « n’est pas souhaitable ». Du coup les proches de Fillon multiplient les interventions pour tenter de montrer une face plus modéré des orientations de leur champion. D’autres sujets suscitent aussi l’inquiétude comme la hausse de la TVA qui viendra évidemment amputer un pouvoir d’achat des Français déjà relativement figé depuis plusieurs années surtout si on prend en compte la véritable évolution de l’inflation. Jugeant son projet « caricaturé », le candidat de la droite et du centre devrait clarifier prochainement ses propositions sans rien renier du fond de ses engagements, a fait savoir l’un de ses proches, le sénateur LR Bruno Retailleau. « Il indiquera de façon beaucoup plus déliée, de façon encore plus précise, ce qu’est son projet pour la Sécurité sociale », a-t-il dit sur RTL. Pas de recul, mais un effort de pédagogie, assure-t-on dans l’entourage du candidat, qui a martelé durant la campagne de la primaire qu’il n’amenderait jamais son projet. Certains proches de Fillon pensent que le candidat est en train de s’enfoncer dans son radicalisme. Il s’efforce donc de minimiser les annonces phares de Fillon considérant même que la réforme de la sécu ne sera pas l’une des actions prioritaires. En gros beaucoup pensent désormais que Fillon devra changer de programme s’il veut réellement être élu. C’est propositions été en effet adapté pour une primaire où ce sont surtout les couches aisées et âgées qui ont voté, elles le sont beaucoup moins quand il s’agit de recueillir l’adhésion de l’ensemble des sélecteurs. L’ancien ministre Eric Woerth, ex-soutien de Nicolas Sarkozy et l’un des artisans du projet présidentiel de la droite, a mis les pieds dans le plat dimanche en estimant que la répartition entre « petits risques » et « gros risques », coeur du projet de François Fillon pour l’assurance maladie, n’était pas « la bonne mesure». Dans son programme, François Fillon propose de « focaliser l’assurance publique universelle notamment sur les affections graves ou de longue durée, le panier de soins solidaire, et l’assurance privée sur le reste, le panier de soin individuel ». « Les moins favorisés ne pouvant accéder à l’assurance privée bénéficieront d’un régime spécial de couverture accrue. Les patients seront responsabilisés par l’introduction d’une franchise maladie universelle dans la limite d’un seuil et d’un plafond », peut-on lire. « Ça a été écrit à un moment donné dans le projet de la primaire, on peut modifier des choses », a dit Eric Woerth au « Grand Rendez-vous » Europe 1-Le Echos-iTELE. « Il faut clarifier la répartition entre les mutuelles et la Sécurité sociale. (…) Il faut éviter les déremboursements, il faut éclaircir ce qui doit être remboursé et qui doit le rembourser », a-t-il avancé. Le député a ajouté que la réforme de l’assurance maladie n’était pas une priorité pour les mois de juillet et août 2017, si François Fillon venait à remporter la présidentielle, et que les textes ne seraient pas écrits « avant ».

SNCF Réseau: dans la tourmente

 

SNCF Réseau: dans la tourmente

 

SNCF réseau est triplement dans la tourmente. Il y a d’abord eu la démission du président officiellement pour des motifs personnels mais aussi largement pour des raisons liées à la situation financière de l’entreprise comme il l’indique ci-après. Deuxième coup dur pour SNCF réseau L’Arafer, autorité de régulation, s’est opposée à la candidature, proposée par François Hollande, de Jean-Pierre Farandou à la présidence de SNCF Réseau. Il invoque un « doute légitime » sur son indépendance puisque l’intéressé travaille dans le groupe SNCF depuis 1981. La vérité c’est que cette entreprise est ingérable car elle a hérité de l’ancienne dette SNCF sans qu’on prévoie son apurement. Une dette qui aujourd’hui avoisine les 37 milliards d’euros. Par ailleurs elle doit financer les nouvelles lignes du TGV imposé par les pouvoirs publics. S’y ajoutent le problème crucial de l’entretien d’un réseau qui a vieilli. Ainsi en 2015 il aura fallu dépenser 2,77 milliards pour la rénovation et un peu plus de 2 milliards pour la maintenance. Tout cela sans ressources supplémentaires bref la quadrature du cercle car si SNCF réseau augmente les péages alors la  SNCF n’est plus compétitive. L’ancien président de SNCF réseau considère donc que le patrimoine national ferroviaire est en danger en référence, non pas aux lignes à grande vitesse (LGV) ou des réouvertures de lignes, « mais de la partie la plus circulée du réseau, ces 20 à 25.000 kilomètres de lignes (sur 30.000 km), qui, pendant 30 ans, n’ont pas bénéficié des investissements de renouvellement requis. » « A partir d’un certain âge et d’un certain état des équipements, la prévisibilité de ce que vont devenir ces équipements et la façon dont ils vont réagir décroît. La science de l’ingénieur n’est pas illimitée. Quand nous arrivons aujourd’hui à un âge moyen de nos voies de 33 ans, nous sommes en risque. Il ne peut y avoir qu’une seule priorité : préserver cet immense patrimoine national. » Une bonne demi-heure plus tard, après la série de questions des députés, Jacques Rapoport, a tenu à préciser sa pensée. « Je ne voudrai pas que l’on se méprenne, il n’y a pas eu depuis 30 ans de sous-entretien, il y a eu du sous-renouvellement. L’entretien a été régulièrement opéré mais les équipements ont vieilli. Il n’y a pas d’impact en matière de sécurité. Chaque jour, nous faisons rouler 15.000 trains et transportons  4 millions de passagers. Pour assurer cette sécurité, nous sommes parfois malheureusement conduits, compte tenu de l’état de l’infrastructure, de dégrader la qualité à travers des ralentissements. Nous avons une augmentation d’environ 10% par an du kilométrage ». Soit environ 3.000 kilomètres ralentis, trois fois plus qu’il y a cinq ans, selon Frédéric Delorme, le nouveau responsable de la sécurité du groupe

 

Bourses: encore dans la tourmente ?

Bourses: encore  dans la tourmente ? 

Si l’on s’en tient aux scénarios envisagés par la quasi-totalité des experts fin 2015, l’avenir des bourses devait être teinté de rose en 2016. Non seulement les premiers jours de l’année contredisent cette prédiction mais interrogent  sur la possibilité d’une crise voir d’un krach financier. Du coup dans les semaines et les mois à venir les Bourses en général pourraient bien connaître de forts mouvements de yo-yo dans une tendance structurelle à la baisse. En cause bien sûr des inquiétudes sur le très net tassement de l’économie chinoise mais surtout sur l’endettement généralisé dans ce pays. Il faut ajouter la crise grave dans les pays en développement qui tirent  l’essentiel de leurs ressources d’un pétrole dont  les cours se sont écoulés au cours de l’année passée. On s’interroge aussi sérieusement sur la stratégie des banques centrales et sur l’efficacité de leur politique accommodante ou pas. Témoin la l’incapacité de ces Banques centrales à faire remonter une inflation très faible voire insignifiante ; ce  qui témoigne d’une certaine atonie de la demande par rapport à l’offre  Les Bourses européennes quant à elles  ont terminé la semaine  dans le rouge ; les inquiétudes lancinantes sur l’économie chinoise ayant vite étouffé le rebond déclenché par les chiffres meilleurs qu’attendu de l’emploi américain. la tendance baissière  domine sur les marchés actions. Certains intervenants expliquent que la confiance dans la capacité des autorités chinoises à garder le contrôle des marchés est durablement ébranlée. La baisse du yuan alimente aussi les craintes d’un ralentissement marqué de la deuxième économie mondiale. Du coup on craint aussi que certaines banques centrales ne s’engagent dans une guerre de parité qui viendrait alors créer encore un peu plus d’instabilité. A défaut de nouvelle baisse il faut s’attendre à des mouvements de yo-yo cette semaine.

Les Bourses européennes aussi dans la tourmente

Les Bourses européennes dans la tourmente

Si l’on s’en tient aux scénarios envisagés par la quasi-totalité des experts fin 2015, l’avenir des bourses devait être teinté de rose en 2016. Non seulement les premiers jours de l’année contredisent cette prédiction mais interrogent  sur la possibilité d’une crise voir d’un krach financier. Du coup dans les semaines et les mois à venir les Bourses en général pourraient bien connaître de forts mouvements de yo-yo dans une tendance structurelle à la baisse. En cause bien sûr des inquiétudes sur le très net tassement de l’économie chinoise mais surtout sur l’endettement généralisé dans ce pays. Il faut ajouter la crise grave dans les pays en développement qui tirent  l’essentiel de leurs ressources d’un pétrole dont  les cours se sont écoulés au cours de l’année passée. On s’interroge aussi sérieusement sur la stratégie des banques centrales et sur l’efficacité de leur politique accommodante ou pas. Témoin la capacité de ces Banques centrales a faire remonter une inflation très faible voire insignifiante ; ce  qui témoigne d’une certaine atonie de la demande par rapport à l’offre  Les Bourses européennes quant à elles  ont terminé vendredi dans le rouge pour afficher sur la semaine leur plus mauvaise performance depuis le mois d’août, les inquiétudes lancinantes sur l’économie chinoise ayant vite étouffé le rebond déclenché en début d’après-midi par les chiffres meilleurs qu’attendu de l’emploi américain. Le CAC, lui, a cédé 6,54% sur les cinq premières séances de l’année. Ni la clôture en hausse des marchés actions chinois après la suspension du « coupe-circuit » mis en place par Pékin, ni l’annonce de 292.000 créations d’emploi en décembre aux Etats-Unis, nettement plus qu’attendu, n’ont suffi à enrayer la tendance baissière qui domine sur les marchés actions depuis lundi. Certains intervenants expliquent que la confiance dans la capacité des autorités chinoises à garder le contrôle des marchés est durablement ébranlée. La baisse du yuan alimente aussi les craintes d’un ralentissement marqué de la deuxième économie mondiale. Du coup on craint aussi que certaines banques centrales ne s’engagent dans une guerre de parité qui viendrait alors créer encore un peu plus d’instabilité.

Les Bourses dans la tourmente

Les Bourses dans la tourmente

 

Pour l’instant la tourmente et surtout d’ordre psychologique, on s’interroge surtout sur l’effet de propagation de la crise économique et financière de la Chine mais aussi de nombreux pays en développement. Pour preuve de ces inquiétudes : les Bourses chinoises ont fermé de manière anticipée jeudi après avoir chuté de plus de 7% après moins d’une demi-heure d’échanges, plongeon qui, comme lundi, a une nouvelle fois déclenché l’activation des tout nouveaux « coupe-circuits » mis en place après le krach de l’été. Ce nouveau recul prononcé des marchés actions intervient dans un contexte de poursuite de la baisse du yuan, évolution considérée comme symptomatique de la détérioration de la conjoncture en Chine, deuxième puissance économique mondiale. La Bourse de New York a terminé mercredi à son plus bas niveau de clôture depuis début octobre, une nouvelle chute des cours du pétrole et le ton peu encourageant du compte-rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale étant venus s’ajouter aux motifs de préoccupation des investisseurs, tentés de se replier sur les valeurs refuges. Un regain d’inquiétude quant à l’impact du ralentissement chinois sur la croissance mondiale et le retour de la Corée du Nord parmi les foyers de tension géopolitique ont également pesé sur le marché actions.  Après la publication ces derniers jours de plusieurs indicateurs décevants, la Banque populaire de Chine a fixé mercredi un cours pivot du yuan en nette baisse, alimentant les craintes d’un ralentissement plus marqué qu’anticipé de la deuxième économie mondiale. « Ce qui se passe en Chine reste le facteur numéro un », explique Stephen Massocca, responsable de la stratégie d’investissement de Wedbush Equity Management

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