Archive pour le Tag 'touristiques'

La folie environnementale des voyages touristiques spatiaux

 La folie environnementale des voyages touristiques spatiaux

 

Un papier du Monde qui dénonce la folie environnementale des voyages spatiaux (extrait) 

 

 

Au moment où un virus a considérablement compliqué la façon de voyager sur Terre, une poignée d’entrepreneurs richissimes se sont mis en tête de rendre l’espace plus accessible. Mardi 20 juillet, cinquante-deux ans tout juste après le premier pas de l’homme sur la Lune, le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, s’est envolé avec trois autres passagers dans une fusée conçue par sa société spatiale, Blue Origin, pour se propulser à une centaine de kilomètres d’altitude. 

Il y a quelques jours, le Britannique Richard Branson, patron de Virgin Galactic, inaugurait le premier vol touristique suborbital. D’autres milliardaires sont prêts à utiliser les fusées de SpaceX, la société d’Elon Musk, pour rejoindre la station spatiale internationale, située à 400 kilomètres de la Terre, où un projet d’hôtel est planifié. Certains envisagent même de faire le tour de la Lune.

La tentation est grande de réduire ces projets de tourisme spatial à des caprices de milliardaires en manque de frissons. Certes, les onze minutes de vol que se sont offertes Jeff Bezos et ses compagnons ont un coût financier et environnemental démesuré pour le commun des Terriens, mais l’initiative est surtout conçue comme une étape vers des horizons beaucoup plus ambitieux.

A la manière d’Icare, qui tentait de s’échapper du labyrinthe conçu par Dédale, son père, grâce à des ailes fixées avec de la cire, Musk et Bezos poursuivent la même quête : permettre un jour à l’humanité de prendre ses distances avec une Terre devenue invivable, après que les hommes ont épuisé ses ressources et déréglé son climat. Quand le patron de SpaceX veut coloniser Mars, celui de Blue Origin imagine faire de l’espace une base arrière. L’urgence nous commande au contraire de consacrer tous nos moyens à préserver la vie sur la Planète bleue.

Un far west sans shérif

Se brûleront-ils les ailes avant de parvenir à leurs fins, comme dans le conte de la mythologie grecque ? En attendant, la privatisation de la conquête spatiale pose des questions plus immédiates. Les investisseurs du « New Space » sont en train de bousculer le pré carré des puissances étatiques grâce à des fusées réutilisables. Si le tourisme spatial devrait à court terme rester un marché de niche, en revanche, la diffusion de l’Internet haut débit par satellite, indispensable pour faire fonctionner des milliards d’objets connectés, sans parler des téléphones mobiles, constitue une source de profit et de pouvoir gigantesque pour ces nouveaux acteurs.

Avec sa constellation Starlink, composée de milliers de satellites, SpaceX a pris une longueur d’avance sur Jeff Bezos, transformant déjà l’orbite basse autour de 500 kilomètres de la Terre en une sorte de far west sans shérif où les risques d’accidents et de collisions avec les autres satellites sont de plus en plus fréquents.

 

C’est pourquoi l’exploitation de l’espace, touristique ou plus industrielle, doit être impérativement régulée, au moment où les acteurs étatiques sont en train de perdre leur suprématie. Cela pourrait passer par la création d’une gouvernance sous l’égide des Nations unies. Même si ces entreprises privées prétendent sauver l’humanité, l’espace ne leur appartient pas. Il serait regrettable de reproduire les erreurs commises avec l’Internet. Après avoir laissé une poignée d’entreprises fixer les règles pour le reste du monde, les Etats ont désormais toutes les peines du monde à juguler la puissance des géants du Web.

Si l’objectif de Jeff Bezos consiste à « construire la route vers l’espace », il revient à la communauté internationale d’en baliser le tracé. L’espace n’est pas une jungle, même pour le fondateur d’Amazon.

Non aux accords touristiques bilatéraux ( Italie)

Non aux accords touristiques bilatéraux ( Italie)

Il est clair que des accords bilatéraux en matière de mobilité des touristes seraient susceptibles de nuire gravement à l’une des principales activités de l’Italie. C’est pourquoi ce pays souhaite ce pays  parvienne à un accord commun au lieu d’accords pays par pays. Le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, a appelé ce mercredi ses partenaires européens à ne pas céder à la tentation de nouer des accords bilatéraux en matière de tourisme, ajoutant que des initiatives de ce type en pleine pandémie de coronavirus seraient de nature à détruire le marché commun.

 «Nous n’accepterons pas d’accords bilatéraux au sein de l’Union européenne qui pourrait créer des canaux touristiques privilégiés», a-t-il dit à la presse. «Cela nous mettrait à l’écart de l’Union européenne, et nous ne le permettrons jamais».

Net tassement des activités touristiques

Net tassement des activités touristiques

Conséquence des manifestations, des violences, du terrorisme et du climat, l’activité touristique en France un net tassement qui pourrait atteindre 6% avec de forts écarts autour de cette moyenne selon les régions.  Un tassement notamment dû à la baisse de fréquentation des touristes étrangers.  Les achats effectués par les touristes ont poursuivi leur glissade en juillet, avec une nouvelle chute en France où la fréquentation reste plombée par les attentats. Concernant uniquement les 5 étoiles et palaces de Paris, la branche « Prestige » de l’Umih indique que du 1er au 13 juillet, le Revenu par chambre (Revpar, principal indicateur de l’hôtellerie) était en hausse de 9% « avant de chuter brutale après l’attentat de Nice, occasionnant une baisse de 45% pour le 28 juillet par exemple ».  »Ce qui est nouveau », c’est la désaffection de la clientèle chinoise pour « Paris et la France ». On voit même des annulations d’événements, de congrès, pour le troisième ou le quatrième trimestre, qui jusqu’ici étaient maintenus malgré les attentats de Paris et Bruxelles », s’alarme l’Umih Prestige. Sur l’ensemble de l’Hexagone, le cabinet spécialisé MKG estime que le Revpar recule de 6%. Si la tuerie de la promenade des Anglais a freiné les arrivées de touristes en France, elle semble aussi avoir fait réfléchir certains Français qui devaient prendre des vacances.  »La première quinzaine de juillet était très bonne avec une croissance de 10% des réservations. Et l’attentat du 14 juillet nous a brusquement fait descendre à -5% », résume Alain de Mendonça, PDG du voyagiste Karavel-Promovacances (qui détient également Fram). « Depuis nous sommes plus ou moins à l’équilibre, mais il y a des hauts puis des bas (…). Les gens ont peur d’aller dans un aéroport, de prendre l’avion », résume-t-il. Au total, le cabinet Protourisme estime que juillet enregistrera une baisse de 4% des nuitées par rapport à juillet 2015. « Le mois ne devrait pas être très bon mais ça aurait pu être pire », notamment en raison des grèves et manifestations du printemps et aussi la mauvaise météo qui avaient pesé sur les décisions de départs en vacances, selon son président Didier Arino.

 

(Avec AFP)

Net tassement des activités touristiques

Net tassement des activités touristiques

Conséquence des manifestations, des violences, du terrorisme et du climat, l’activité touristique en France un net tassement qui pourrait atteindre presque 10 %. Un tassement notamment dû à la baisse de fréquentation des touristes étrangers Les achats effectués par les touristes ont poursuivi leur glissade en mai, avec une nouvelle chute en France où la fréquentation reste plombée par les attentats de Paris et Bruxelles. Attentats et mouvements sociaux ont fait fuir les touristes étrangers de France, où leurs achats ont encore chuté de 21,2% le mois dernier, tandis que la tendance est redevenue positive au Royaume-Uni (+2,6%) à la faveur d’un retour des acheteurs du Moyen Orient, selon les chiffres publiés par le spécialiste de la détaxe Global Blue. Les achats de la clientèle chinoise, qui compte pour environ 40% du marché mondial du luxe, ont quant à eux encore décroché de 18,7%, après une chute de 18,5% en avril et de 23% en mars. Les Chinois, très sensibles aux questions de sécurité, achètent davantage dans leur pays, dans des proportions qui ne compensent pas la baisse de leurs dépenses hors de leurs frontières. Ils y sont aussi incités par la réduction des écarts de prix avec l’Europe et par les taxes et les contrôles renforcés mis en place début avril par Pékin pour lutter contre le marché parallèle des « daigus ». Ces acheteurs chinois, qui revendent moins cher d’authentiques produits achetés en Europe, sont lourdement pénalisés par des taxes pouvant atteindre 30% à l’entrée des produits en Chine. Au total, les achats détaxés des touristes ont limité leur recul à 7,4% en mai grâce au rebond des dépenses des Japonais (+45,2%) dopées par l’appréciation du yen. Outre les questions de sécurité, le luxe souffre aussi de la chute des flux touristiques à Hong Kong, de la faiblesse du marché américain pour cause de dollar fort et des récessions russe et brésilienne. La croissance du secteur est tombée à 1,5% en 2015, son plus faible niveau depuis la crise de 2008, et devrait osciller autour de 2% cette année, selon le cabinet Bain & Co. Les dépenses des touristes comptent pour plus de 50% du marché européen du luxe et pour environ 35% du marché mondial.

(Avec Reuters)




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol