Archive pour le Tag 'tour de France'

Roland Garros, mondial foot, tour de France, congés d’été : l’info économique en vacances

Roland Garros, mondial foot, tour de France, congés d’été : l’info économique en vacances

 

Chacun aura constaté que les pages des journaux sont depuis quelques semaines consacrées aux sports et cela va durer. En fait comme le mois de mai était surtout un mois de semi congé (13 jours de vacances en moyenne pour les salariés), on peut considérer que l’info économique est en standby depuis fin avril, avec les congés d’été la reprise interviendra pas avant début septembre. Pendant qu’on parlera du foot, du vélo, du soleil (ou de la pluie), ce sera autant de gagné pour les responsables du pays ; l’absence de croissance au premier trimestre a déjà presque été escamotée comme la hausse des impôts pour les couches moyenne ou encore le chômage qui ne cesse de croitre. Quand aux 50 milliards d’économies annoncées, c’est le brouillard le plus complet. Les médias tournent vite les pages, exit l’inversion du chômage, le retournement économique de Hollande. Même le pacte de responsabilité ne fait plus recette, on se demande même qui va y adhérer. Grâce à la nouvelle embrouille de la réforme des régions, on passe à autre chose. On se fixe sur le redécoupage tandis que que les économies attendues sont une véritable fumisterie (c’est l’agence Moody’s qui le dit. Même la réorientation de l’Europe est enterrée, en fait on repart comme avant. A noter toutefois une petite avancée de la BCE avec sa politique de taux négatifs. Même si ce n’est pas -et loin s’en faut- la politique accommandante des Etats-Unis, du Royaume uni ou du Japon. Les journalistes économiques se sont devenus des commentateurs sportifs. On sait tout de l’hôtel des bleus, la dimension des chambres, la salle de massage, le terrain de pétanque, la piscine, les menus, le montant des primes de match. Pendant ce temps là on va vendre en douce Alstom et négocier tout auusi discrètement le traité de libre échange avec les Etats-Unis. Même internet se met au sport, aux faits divers et à la fast-info ; plus d’articles : des vidéos, du bruit qui remplace l’analyse. Panem et circenses, la devise des empereurs romains devient auusi la maxime de nos monarques républicains, ; du pain et des jeux pour faire oublier le reste.

Tour de France à pied pour les députés : Jean Lassalle prend la tête

Tour de France à pied pour les députés : Jean Lassalle prend la tête

Un tour de France à pied pour les députés, sans doute pour sortir du système oligarchique qui leur fait ignorer  les réalités économiques et sociales. Jean Lasalle, député, lui est déjà parti. Baskets aux pieds mais en costume-cravate, le député marche depuis le 10 avril. Montmorency, Abbeville, Le Crotoy, Boulogne-sur-Mer… Chaque jour, Jean Lassalle parcourt une vingtaine de kilomètres. Le soir, il dort à l’hôtel ou parfois chez l’habitant. La journée, il parle aux gens qu’ils croisent, boulangers, fleuristes, coiffeurs, ouvriers de chantier. Il s’arrête partout, à la recherche de témoignages. « Je sens mon pays qui est en crise et que mes concitoyens le vivent mal. Je me suis demandé que faire pour essayer de trouver des réponses qu’on n’a pas su trouver jusqu’à ce jour. Je pense que c’est auprès du peuple qu’on doit les trouver. Mais pour ça, il fallait prendre du temps, se poser dans la situation la plus humble et disponible possible: la marche », raconte le député. Alors pourquoi Dunkerque ? Pourquoi à 1.000 kilomètres de chez lui ? « Pour marquer les esprits, pour interpeller », répond Jean Lassalle. Parce que c’est le territoire le plus éloigné de sa circonscription des Pyrénées-Atlantiques et de Lourdios-Ichère, le village dont il est le maire.  Jean Lassalle est un habitué des coups d’éclat. C’est lui déjà qui avait coupé la parole à Nicolas Sarkozy et poussé la chansonnette en béarnais, dans l’hémicycle, en 2003. Lui encore qui avait fait la grève de la faim pendant 39 jours en 2006 pour protester contre la délocalisation de l’usine Toyal.  Jean Lassalle est un député à part, et il assume sa différence : « J’ai toujours voulu faire bouger les lignes et j’ai essayé de trouver des signes qui pouvaient interpeller. Quand j’ai chanté, c’est parce qu’on ne voulait pas que je parle. Et aujourd’hui, c’est dans la même lignée. Cela ne va pas du tout arranger mon image de député fantasque, atypique, je le sais très bien. Je suis en tout cas moi-même dans cette attitude-là. » Parfois, des maires de toutes étiquettes attendent Jean Lassalle à l’entrée des villages. Sa silhouette, longiligne et coiffée du béret basque ne passe pas inaperçue. Les gens le saluent, des automobilistes klaxonnent et s’arrêtent pour discuter, comme dans les rues de Boulogne-sur-Mer où une dame le félicite pour son courage et sa détermination. « Ils devraient tous faire un tour de France, comme lui, raconte Danielle, pour parler, discuter avec les gens ».  Inlassablement, Jean Lassalle questionne, interroge. Il note, consigne ce que les gens lui disent. Et après 3 semaines de randonnée à travers l’Ile-de-France, l’Oise, la Somme, le Pas-de-Calais, le député fait le constat d’une France désabusée. « C’est un mélange de colère, de fatalisme et de résignation », remarque Jean Lassalle.Sur le modèle des cahiers de doléances de 1789, Jean Lassalle a imaginé des cahiers de l’espoir, sortes de recueils des témoignages qu’il aura reçus. Reste à définir l’usage qu’il en fera. Ce qui est certain, c’est que Jean Lassalle ne compte pas interrompre sa randonnée.  « Je continue, ça n’aurait aucun sens, après être allé à Dunkerque, de rentrer minablement dans un train ou dans un avion. Je ne serai pas moi-même. Physiquement, je tiens beaucoup mieux le choc que je l’aurais imaginé et puis, je suis bien dans ma tête. Je commence à prendre mon pied dans ce que je fais », se félicite le député, qui continue à suivre, à distance, la vie de l’Assemblée nationale et de son village du Béarn. Jean Lassalle a déjà parcouru près de 400 km à pied depuis son départ de Paris. L’étape du jour doit le conduire de Sangatte à Marck, toujours dans le Pas-de-Calais. Avant l’arrivée à Dunkerque, samedi.

Hollande-tour de France : abandon après la première étape !

Hollande-tour de France : abandon après la première étape !

Par suite de scandales et d’impopularité hollande renonce à son tour de France. La crise consécutive à la démission et aux aveux de Jérôme Cahuzac contraint le chef de l’Etat à s’adapter. Première victime : l’opération reconquête de l’opinion lancée voilà quelques semaines va devoir attendre. « C’est trop compliqué d’aller au contact des Français tant que la situation n’est pas stabilisée », reconnaissait un conseiller vendredi matin sur Europe 1. Du coup, c’est à Paris que François Hollande passera une grande partie des deux prochains week-ends. Forcément studieux. En fin de semaine prochaine, François Hollande devait passer deux jours dans la Drôme et en Ardèche et passer une nuit sur place. Un déplacement sur le modèle de celui effectué au début du mois de mars à Dijon. Et qui ne s’était pas si bien passé. Le président avait été sévèrement apostrophé à plusieurs reprises par des quidams (voir vidéo ci-dessous), et le service d’ordre avait fait du zèle. Et tout cela, c’était avant les derniers rebondissements de l’affaire Cahuzac. L’Elysée préfère donc jouer la prudence en renonçant, comme l’a annoncé Europe 1 vendredi matin, à ce déplacement à haut risques.  Pour son déjà sixième déplacement depuis son élection dans son fief corrézien, samedi, François Hollande a aussi considérablement réduit la voilure. Le chef de l’Etat ne participera donc pas à la pose de la première pierre du centre de formation de la Chambre de commerce et d’industrie de Brive, pas plus qu’il n’inaugurera à Ussel l’Établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes. Le président se contentera finalement des salons feutrés de la préfecture de Tulle, où il apposera la Légion d’honneur au veston de plusieurs personnalités du département.. C’est donc à l’Elysée que François Hollande passera (au moins) ses deux prochains week-ends. Le chef de l’Etat va consulter tous azimuts ses conseillers pour préparer la riposte. Le travail devrait essentiellement porter sur la moralisation de la vie publique. Depuis le Maroc, c’est sur ces questions qu’il s’est engagé. « Nous avons besoin de continuer la moralisation de la vie politique et même de la vie économique. Alors, je vous le dis, j’irai jusqu’au bout sur ces questions », avait-il lancé jeudi à la tribune. C’est donc par l’assainissement de la vie publique que l’Elysée va tenter de contrecarrer le mécontentement croissant dans l’opinion. Le chantier est colossal.

 

 




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