Archive pour le Tag 'toujours'

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Attaque à Paris : toujours les mêmes promesses de fermeté de la classe politique

Attaque à Paris : toujours les mêmes promesses de fermeté de la classe politique

Comme d’habitude en quelque sorte, les politiques ont fait les mêmes promesses de fermeté après l’attaque à Paris par un extrémiste musulman qui a fait un mort et de blessés. Et de promettre qu’une enquête approfondie sera conduite avec l’espoir que la justice fera son travail. En gros compassion, suivi de promesses et l’oubli.

Les promesses molles tranchent aussi avec le grand silence de la gauche. Une gauche qui avait fortement regretté à juste titre la mort de Nahel mais qui s’était montrée discrète après la mort de Thomas à Crépol et qui a choisi carrément le silence cette fois..

De quoi vraiment s’interroger sur l’attachement réel de cette gauche aux valeurs républicaines françaises. À gauche, le premier adjoint à la Maire de Paris Emmanuel Grégoire s’est limité ses «pensées pour les victimes». Pas d’autre déclaration à gauche !

En déplacement au Qatar, le président de la République Emmanuel Macron s’est aussi contenté d’une déclaration molle. «toutes [ses] condoléances à la famille et aux proches du ressortissant allemand décédé ce soir lors de l’attaque terroriste (…) [Je] pense avec émotion aux personnes actuellement blessées et prises en charge. Mes plus sincères remerciements aux forces de secours qui ont permis d’interpeller un suspect avec célérité.»

Le parquet national antiterroriste, saisi de l’affaire, «aura la charge de faire toute la lumière sur cette affaire pour que justice soit rendue au nom du peuple Français», a ajouté le chef de l’État.

Prix des Produits alimentaires : toujours pas de baisse en perspective

Prix des Produits alimentaires : toujours pas de baisse en perspective

Contrairement à ce qu’avait annoncé le ministre de l’économie, on n’a pas constaté de baisse des prix de l’alimentaire au cours de l’été et pas davantage en cette rentrée; en cause, la confusion à dessein entre la baisse de l’inflation et la baisse des prix. Certes l’inflation se tasse mais les prix mécaniquement continuent d’augmenter. Par ailleurs ,l’inflation nouvelle s’ajoute à l’inflation ancienne ce qui maintient les prix à un niveau particulièrement élevé. S’il devait y avoir quelques baisses, elles seraientt sans doute symbolique compte tenu par ailleurs de l’augmentation des coûts de production en ce début d’année 2024. Les négociations entre la grande distribution et les industriels risquent de confirmer cette tendance au maintien de tarifs de haut niveau pour les produits alimentaires.

Les espoirs du gouvernement risquent donc fort d’être douchés. Imposé par une récente loi, le calendrier accéléré des négociations tarifaires annuelles entre distributeurs et industriels des produits de grande consommation sera, certes, tenu. Mais il ne devrait pas entraîner la baisse générale des prix alimentaires que promet Bercy depuis des mois.

Les distributeurs et leurs fournisseurs viennent tout juste d’entamer, avec six semaines d’avance, leurs pourparlers annuels. Le climat est plus tendu que jamais.

La fin des discussions a été avancée au 15 janvier pour les PME réalisant moins de 350 millions d’euros de chiffre d’affaires, au 31 janvier pour les autres. 90 % des industriels ont déjà envoyé leurs conditions générales de vente, et les dernières sont attendues d’ici au 5 décembre. Ils demandent en moyenne une hausse de tarifs de 4 %. Soit au total une augmentation par rapport à la situation actuelle et non une baisse des prix comme annoncé imprudemment par le ministre de l’économie.

Cour de justice de la république : toujours la même mascarade

Cour de justice de la république : toujours la même mascarade

Le ministre de la justice est donc sorti innocenter de l’accusation de prise illégale d’intérêts par la cour de justice de la république. Une cour qui ne juge que les ministres quand ils ont commis une faute en exercice. Cette fois effectivement on pouvait nourrir des interrogations sur la mise en accusation du ministre de la justice victime aussi d’une machination corporatiste des juges.

Pourtant, c’est le onzième responsable qui passe devant cette très juridiction très spéciale, à savoir la cour de justice de la république dont la composition rend compte de son impartialité puisqu’elle est composée de trois juges professionnels et de douze politiques !

Tous les jugements se sont conclus par des jugements très bienveillants y compris sur des faits scandaleux et avérés. Il faut en particulier évoquer la reconnaissance de responsabilité de l’ancienne ministre des finances, Christine Lagarde, actuellement présidente de la banque centrale européenne.
Cette dernière a été reconnue coupable d’avoir abusivement accordé 400 millions à Tapie. Mais la sanction n’est pas seulement dérisoire, elle est ridicule : Christine hagarde a seulement reçu une « remontrance pour négligence ». Une remontrance pour 400 millions c’est évidemment pas très cher payé.

Rappel des faits dans Wikipédia.

Christine Lagarde, ministre de l’Économie de 2007 à 2011.
À la demande de Jean-Louis Nadal, procureur général près la Cour de cassation, la Cour de Justice de la République (CJR), l’entité compétente pour juger les ministres, est saisie en mai 2011 à l’encontre de Christine Lagarde pour « abus d’autorité ». Cette saisie est réalisée par Jean-Louis Nadal sur la demande directe du futur Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

Les proches politiques de Christine Lagarde réagissent à l’encontre de la demande de Jean-Louis Nadal, en soulignant d’une part que celui-ci conteste un arbitrage qu’il était le premier à promouvoir (Jean-Louis Nadal, alors qu’il était procureur général près la cour d’appel de Paris, avait écrit une note juridique à l’attention de l’État en 2004 conseillant de recourir à un compromis68,69), et en mettant en cause sa neutralité politique d’autre part (Jean-Louis Nadal soutient Martine Aubry dans le cadre de la campagne de la primaire présidentielle socialiste de 2011, et prend la parole lors de son meeting de Lille d’octobre 201170. En 2012, il soutient ouvertement le candidat François Hollande).

Le 4 août 2011, la CJR, saisie à la suite d’une requête de députés socialistes, recommande l’ouverture d’une enquête à l’encontre de Christine Lagarde pour « complicité de faux » et « complicité de détournement de biens publics » au motif qu’elle se serait personnellement impliquée dans un processus qui comporterait « de nombreuses anomalies et irrégularités ».

La CJR rejette le soupçon d’« abus d’autorité » indiqué par Jean-Louis Nadal, mais demande cependant à entendre Christine Lagarde pour des soupçons sur une éventuelle « complicité de faux et de détournement de fonds publics ». Celle-ci sera auditionnée durant vingt-quatre heures les 23 et 24 mai 2013 par la CJR. Elle ressort de cette audition avec le statut de témoin assisté. Elle est cependant mise en examen le 27 août 2014 pour le seul motif de « négligence »5,77.

Le procès de Christine Lagarde devant la Cour de justice de la République débute le 12 décembre 20166. Elle encourt alors un an de prison ferme et 15 000 euros d’amende78. Au terme du procès, le parquet requiert sa relaxe7. Le 19 décembre 2016, la Cour la déclare coupable de « négligence », mais la dispense de peine et ne fait pas inscrire cette condamnation à son casier judiciaire8. La juge Martine Ract Madoux justifie sa décision par « le contexte de crise financière mondiale dans lequel Madame Lagarde s’est retrouvée » ainsi qu’en raison de « la bonne réputation de Mme Lagarde et son statut international » Mme Lagarde a toujours nié tout acte répréhensible, elle n’était pas présente lors du verdict et n’a pas fait appel de la décision du tribunal.

Cette décision est considérée « illégale » par des analystes juridiques.

Produits alimentaires : toujours pas de baisse en perspective

Produits alimentaires : toujours pas de baisse en perspective

Contrairement à ce qu’avait annoncé le ministre de l’économie, on n’a pas constaté de baisse des prix de l’alimentaire au cours de l’été et pas davantage en cette rentrée; en cause, la confusion à dessein entre la baisse de l’inflation et la baisse des prix. Certes l’inflation se tasse mais les prix mécaniquement continuent d’augmenter. Par ailleurs ,l’inflation nouvelle s’ajoute à l’inflation ancienne ce qui maintient les prix à un niveau particulièrement élevé. S’il devait y avoir quelques baisses, elles seraientt sans doute symbolique compte tenu par ailleurs de l’augmentation des coûts de production en ce début d’année 2024. Les négociations entre la grande distribution et les industriels risquent de confirmer cette tendance au maintien de tarifs de haut niveau pour les produits alimentaires.

Les espoirs du gouvernement risquent donc fort d’être douchés. Imposé par une récente loi, le calendrier accéléré des négociations tarifaires annuelles entre distributeurs et industriels des produits de grande consommation sera, certes, tenu. Mais il ne devrait pas entraîner la baisse générale des prix alimentaires que promet Bercy depuis des mois.

Les distributeurs et leurs fournisseurs viennent tout juste d’entamer, avec six semaines d’avance, leurs pourparlers annuels. Le climat est plus tendu que jamais.

La fin des discussions a été avancée au 15 janvier pour les PME réalisant moins de 350 millions d’euros de chiffre d’affaires, au 31 janvier pour les autres. 90 % des industriels ont déjà envoyé leurs conditions générales de vente, et les dernières sont attendues d’ici au 5 décembre. Ils demandent en moyenne une hausse de tarifs de 4 %. Soit au total une augmentation par rapport à la situation actuelle et non une baisse des prix comme annoncé imprudemment par le ministre de l’économie.

Mort du jeune à Crépol de : Toujours les mêmes profils des auteurs

Mort du jeune à Crépol de : Toujours les mêmes profils des auteurs


Comme on pouvait le supposer malheureusement, les auteurs des attaques mortelles qui ont fait plusieurs blessés et un mort a crée Paul sont encore le faite de délinquants connus de la police est déjà condamné y compris pour des motifs identiques ou d’autres comme le trafic de stupéfiants. Sans parler des infractions routières. Ce sont des habitués de la violence. Bref des sauvages qui ont l’habitude de vivre hors des clous des valeurs républicaines, des lois et des civilisations modernes.

Évidemment pour de tels intéressés la prison n’est pas forcément la meilleure solution et on pourrait sans doute réfléchir à la création d’établissements spécialisés pour r civiliser ces individus hybrides entre humains et sauvages.

Le premier majeur mis en cause et principal suspect du coup de couteau qui a ôté la vie de Thomas, 16 ans, est âgé de 20 ans. Il est de nationalité française. Son casier judiciaire est émaillé de deux condamnations «par ordonnance pénale à des peines d’amende». La première, pour recel de vol, et la seconde, pour «port d’arme blanche ou incapacitante de catégorie D sans motif légitime», autrement dit, un «poignard» ou «couteau-poignard», d’après la direction de l’information légale et administrative. Cette dernière condamnation était assortie d’une peine complémentaire d’interdiction de détenir ou porter une arme pour une durée de deux ans, qui lui avait été notifiée le 25 septembre dernier.

Cinq autres mis en cause sont majeurs. Deux d’entre eux sont âgés de 19 ans, nés à Romans-sur-Isère pour l’un et en Italie pour l’autre. Leur casier ne comporte aucune condamnation.

Le quatrième est également natif de Romans-sur-Isère. Âgé de 20 ans, son casier présente une mention de condamnation à un travail d’intérêt général, «pour une infraction à la législation sur les stupéfiants», ainsi qu’une «amende de composition pénale pour une infraction délictuelle au Code de la route». Rappelons que la plupart des infractions au Code de la route ne figurent pas au casier judiciaire, à moins d’être condamné pour un excès de vitesse de plus de 50 km/h, un refus d’obtempérer ou une conduite sous stupéfiants, par exemple.

Le cinquième, âgé de 21 ans et natif de Romans-sur-Isère, a deux mentions de condamnation à son casier judiciaire: l’une est une peine d’amende et une suspension du permis de conduire pour infraction routière, et l’autre est une peine d’emprisonnement assortie d’un sursis probatoire durant deux ans, pour des faits de violences aggravées. Cette dernière peine était exécutoire depuis le 22 mars 2022.

Quant au dernier majeur mis en cause, romanais de naissance et âgé de 22 ans, son casier judiciaire comporte également deux mentions de condamnations. «L’une à de l’emprisonnement avec sursis pour des faits d’outrage et menace à l’encontre de dépositaire de l’autorité publique et conduite d’un véhicule sans permis», avance le parquet, et «la seconde à du travail d’intérêt général pour plusieurs infractions délictuelles au Code de la route».

Fiscalité : la France toujours championne du monde

Fiscalité : la France toujours championne du monde

Les impôts en France–prélèvement obligatoire–représente à peu près la moitié du PIB ( richesse créée) soit 48 % du PIB. Mais paradoxalement alors que la fiscalité est particulièrement élevée notamment sur la production la France détient aussi presque le record de déficit budgétaire et d’endettement. Logiquement avec une bonne affectation des moyens et un tel taux de prélèvements obligatoires un tel trou dans le budget est un tel endettement ne devrait pas être permis sauf incompétence et irresponsabilité totale.

Ces trous financiers seront payés par les générations à venir et l’ardoise devient lourde. En effet avec un endettement supérieur à 3000 milliards soit 113 % du PIB, la France doit subir une charge financière annuelle de 57 milliards. Une charge qui s’alourdit avec le haut niveau des taux d’intérêt en raison des emprunts

Selon Eurostat, l’Hexagone , les prélèvements français représentent quasiment la moitié de son produit intérieur brut (PIB), 48 % exactement. La Belgique arrive en deuxième position, avec un taux de 45,6 %. L’Allemagne est à 42,1 %, tout près de la moyenne de la zone euro, située à 41,9 %.

Prévisions Banque de France : toujours l’orthodoxie financière et l’optimisme béat

Prévisions Banque de France : toujours l’orthodoxie financière et l’optimisme béat

Ce qui caractérise la Banque de France, c’est son adhésion sans état d’âme à l’orthodoxie financière notamment allemande. Ainsi par exemple cette religion des taux d’intérêt « seul moyen de combattre l’inflation ». Et pour répondre aux interrogations de l’écroulement de la croissance, la Banque de France manifeste un optimisme béat à l’égard des prévisions du pouvoir en place.

Rien de très scientifique là-dedans puisque la banque de France traditionnellement adopte une doctrine nourrie de l’orthodoxie financière allemande corrigée des orientations du pouvoir en place en France.

Régulièrement donc lorsque la tendance de la croissance se dirige vers la stagnation voire la récession, la Banque de France sort une prévision dite légèrement optimiste avec une augmentation de 0,1 % par exemple pour le Pib au quatrième trimestre.

Une prévision évidemment très hypothétique car de l’épaisseur du trait. Une insignifiante croissance qui pourra être corrigée ensuite à la baisse par l’INSEE. Un double avantage faire apparaître quand même un certain dynamisme au moment présent et se réserver la possibilité d’une vision rose pour l’avenir avec la révision en baisse du passé

«Nous ne voyons pas de récession», assure ainsi ce jeudi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. Ce dernier se veut rassurant et précise au micro de Radio Classique une «croissance légèrement positive» pour ce quatrième trimestre, «entre +0,1% et +0,2%».

S’il n’exclut pas un «ralentissement confirmé dans tous les secteurs», dont les services ou les bâtiments, «l’activité a à peu près tenu». À cela s’ajoute un «ralentissement des emplois», mais «bien moindre» que lors de précédents «cycles de ralentissement de l’activité». «La situation de l’emploi s’est très significativement améliorée» ces dernières semaines, complète François Villeroy de Galhau.

Côté inflation, «on va vraiment dans la bonne direction», s’enthousiasme le gouverneur de la Banque de France. À 7% il y a un an, l’inflation est désormais fixée à 4% en octobre. Certes, «il va y voir de la volatilité», anticipe François Villeroy de Galhau, mais «il y a une tendance à la baisse dans la durée». Même constat pour le pétrole, qui «a plutôt eu tendance à baisser». «Les Français vont le ressentir sur le prix à la pompe», promet le gouverneur.

Il rappelle également l’engagement de la Banque de France de ramener «l’inflation vers 2% d’ici 2025». «La maladie c’est l’inflation, le remède ce sont les taux d’intérêt», souligne François Villeroy de Galhau, qui reconnaît que cette solution «n’est pas agréable, mais efficace».

On se demande bien quel est la pertinence et l’efficacité de la banque de France pour ramener l’inflation vers 2 % car l’essentiel des décisions monétaires ne relève pas de la banque de France mais de la banque centrale européenne.

Banque de France : toujours l’orthodoxie financière et l’optimisme béat

Banque de France : toujours l’orthodoxie financière et l’optimisme béat

Ce qui caractérise la Banque de France, c’est son adhésion sans état d’âme à l’orthodoxie financière notamment allemande. Ainsi par exemple cette religion des taux d’intérêt « seul moyen de combattre l’inflation ». Et pour répondre aux interrogations de l’écroulement de la croissance, la Banque de France manifeste un optimisme béat à l’égard des prévisions du pouvoir en place.

Rien de très scientifique là-dedans puisque la banque de France traditionnellement adopte une doctrine nourrie de l’orthodoxie financière allemande corrigée des orientations du pouvoir en place en France.

Régulièrement donc lorsque la tendance de la croissance se dirige vers la stagnation voire la récession, la Banque de France sort une prévision dite légèrement optimiste avec une augmentation de 0,1 % par exemple pour le Pib au quatrième trimestre.

Une prévision évidemment très hypothétique car de l’épaisseur du trait. Une insignifiante croissance qui pourra être corrigée ensuite à la baisse par l’INSEE. Un double avantage faire apparaître quand même un certain dynamisme au moment présent et se réserver la possibilité d’une vision rose pour l’avenir avec la révision en baisse du passé

«Nous ne voyons pas de récession», assure ainsi ce jeudi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. Ce dernier se veut rassurant et précise au micro de Radio Classique une «croissance légèrement positive» pour ce quatrième trimestre, «entre +0,1% et +0,2%».

S’il n’exclut pas un «ralentissement confirmé dans tous les secteurs», dont les services ou les bâtiments, «l’activité a à peu près tenu». À cela s’ajoute un «ralentissement des emplois», mais «bien moindre» que lors de précédents «cycles de ralentissement de l’activité». «La situation de l’emploi s’est très significativement améliorée» ces dernières semaines, complète François Villeroy de Galhau.

Côté inflation, «on va vraiment dans la bonne direction», s’enthousiasme le gouverneur de la Banque de France. À 7% il y a un an, l’inflation est désormais fixée à 4% en octobre. Certes, «il va y voir de la volatilité», anticipe François Villeroy de Galhau, mais «il y a une tendance à la baisse dans la durée». Même constat pour le pétrole, qui «a plutôt eu tendance à baisser». «Les Français vont le ressentir sur le prix à la pompe», promet le gouverneur.

Il rappelle également l’engagement de la Banque de France de ramener «l’inflation vers 2% d’ici 2025». «La maladie c’est l’inflation, le remède ce sont les taux d’intérêt», souligne François Villeroy de Galhau, qui reconnaît que cette solution «n’est pas agréable, mais efficace».

On se demande bien quel est la pertinence et l’efficacité de la banque de France pour ramener l’inflation vers 2 % car l’essentiel des décisions monétaires ne relève pas de la banque de France mais de la banque centrale européenne.

Affaire Pygmalion : toujours les gamelles judiciaires de Sarkozy

Affaire Pygmalion : toujours les gamelles judiciaires de Sarkozy

Avec les nombreuses gamelles judiciaires de Sarkozy, il y aurait sans doute possibilité d’ouvrir une véritable quincaillerie. Cette fois revient encore en appel l’affaire Pygmalion et le trucage des sommes engagées illégalement pendant la campagne présidentielle de 2012.

rappel des fait par wikipédia:

En février 2014, une enquête du magazine Le Point9, accusant la société Bygmalion d’avoir surfacturé des prestations de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, met en cause les liens d’amitiés entre les deux dirigeants de l’entreprise et Jean-François Copé, secrétaire général puis président de l’UMP10. Le 24 mai, Libération révèle qu’il s’agirait en fait de près de 70 conventions plus ou moins fictives qui auraient été facturées près de 18 millions d’euros11. Le 26 mai 2014, Me Patrick Maisonneuve, avocat de la société, déclare que Bygmalion s’est vu « imposer » des factures litigieuses « à la demande » de la direction de l’UMP, et explique que les fausses factures seraient un montage pour dissimuler les dépassements de frais de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 201212. Le même jour le directeur de cabinet de Jean-François Copé et ex-directeur de campagne adjoint de Nicolas Sarkozy, Jérôme Lavrilleux, reconnaît sur la chaîne BFM TV qu’« il y a eu un dérapage sur le nombre […] d’événements organisés dans le cadre de cette campagne » et qu’une partie des coûts de la campagne a été transférée sur les comptes de l’UMP car « c’est impossible de faire une campagne électorale avec 22 millions d’euros », mais que « ni Copé, ni Sarkozy n’ont été mis au courant des dérives » et qu’il « n’y a pas eu d’enrichissement personnel » dans l’affaire13. Le même jour, les policiers anti-corruption de Nanterre se présentent au siège de la société Bygmalion, de l’UMP, ainsi que du micro-parti de Jean-François Copé, Génération France14. Dominique Dord, ancien trésorier de l’UMP, émet des réserves concernant les allégations de Jérôme Lavrilleux, et rappelle que le « clan Sarkozy » conteste aussi cette version. C’est notamment le cas de Christian Estrosi et de Nathalie Kosciusko-Morizet15. Au cours de l’enquête, Franck Attal, patron d’Event et Cie, une filiale de Bygmalion, déclare aux policiers que Bastien Millot et Guy Alves avaient accepté la proposition faite par Jérôme Lavrilleux et Éric Cesari, de « rentrer dans l’irrégularité » par ce système de fausses factures, ce que Guy Alves confirme aux enquêteursLe procès en appel de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy s’ouvrira mercredi 8 novembre, dans le cadre de l’affaire Bygmalion. L’entourage du politique le décrit comme « très concentré » et prêt.
Nicolas Sarkozy « concentré et déterminé ». L’ancien chef de l’État sera présent mercredi 8 novembre à l’ouverture de son procès en appel dans le cadre du dossier dit « Bygmalion » sur le financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012. Une affaire sur laquelle il a été condamné en première instance à un an de prison ferme.

Suite aux nombreux recours, l’affaire revient donc maintenant en appel. Comme l’a précisé la cour d’appel de Paris, ce procès va s’étendre du 8 novembre au 8 décembre 2023. Nicolas Sarkozy avait fait part de son intention de se rendre en appel par la voix de son avocat Thierry Herzog.

L’intéressé avait regretté que le droit ait été « une nouvelle fois bafoué », soulignant qu’on « ne peut pas être sanctionné deux fois pour les mêmes faits ».

« Son expérience de candidat lui avait même permis de prévenir son équipe du risque de dépassement, ont estimé les juges. Il a poursuivi la réalisation des meetings, engagé des dépenses et volontairement omis, en qualité de candidat, d’exercer un contrôle sur les dépenses. »

Economie-Production industrielle : toujours en baisse

Economie-Production industrielle : toujours en baisse


On assiste clairement à une inversion des tendances économiques. Certes les croissances n’étaient pas extraordinaires jusque-là, autour de 1 % sur un an en France, désormais elles s’inscrivent dans une phase baissière. La production industrielle accuse particulièrement le coup avec une nouvelle réduction de 0, 5 % en septembre sur un mois et de 0,4 % pour la seule industrie manufacturière. En cause, une demande particulièrement molle dans les secteurs du transport. Pour l’avenir, les perspectives apparaissent encore plus négatives.

En septembre, la production s’est repliée dans un certain nombre de secteurs, comme les matériels de transport (-4,3%) dont l’automobile (-5,8%), les industries agroalimentaires (-1,4%), les industries extractives, énergie, eau (-0,8%) et les biens d’équipement (-0,5%), a détaillé l’Institut national de la statistique. A l’inverse, la production a progressé dans les « autres produits industriels » (chimie, pharmacie, métallurgie, etc., +0,7%) et la cokéfaction-raffinage (+6,4%).

La publication de l’Insee ce vendredi intervient alors que, la veille, le cabinet S&P Global et la Hamburg Commercial Bank (HCBO) a relevé une détérioration de l’activité manufacturière en France. Son indicateur a en effet reculé de 44,2 en septembre à 42,8 en août, son plus faible niveau depuis mai 2020, selon S&P. Pour rappel, une valeur supérieure à 50 est synonyme d’expansion de l’activité, tandis qu’une valeur inférieure à ce seuil est synonyme de contraction.

« Les fabricants français ont de nouveau été confrontés à une conjoncture très difficile en octobre, la production ayant reculé pour un dix-septième mois consécutif, tandis que le volume global des nouvelles commandes et les ventes à l’export ont affiché, hors mois de pandémie, leurs plus fortes baisses depuis mars 2009 », a commenté Norman Liebke, économiste à la HCBO.

« L’industrie manufacturière souffre principalement de la morosité de la demande, la faiblesse des ventes sur le territoire national et sur les marchés étrangers s’étant accompagnée de la plus forte réduction du travail en cours dans les usines françaises depuis le début de l’année 2020 », indique S&P.

Les perspectives d’activité pour les douze prochains mois se sont aussi dégradées en raison de « la très grande faiblesse de la demande », le degré de pessimisme atteignant un point haut en trois ans et demi dans un contexte de taux élevés, a souligné S&P.

Autre facteur défavorable pour la croissance à venir, la production manufacturière s’est repliée (-0,3%) et celle de services a ralenti (+0,3%). Pour Charlotte de Montpellier, économiste chez ING, « l’économie française fait face à un ralentissement économique important, et celui-ci risque de perdurer ».

Production industrielle : toujours en baisse

Production industrielle : toujours en baisse


On assiste clairement à une inversion des tendances économiques. Certes les croissances n’étaient pas extraordinaires jusque-là, autour de 1 % sur un an en France, désormais elles s’inscrivent dans une phase baissière. La production industrielle accuse particulièrement le coup avec une nouvelle réduction de 0, 5 % en septembre sur un mois et de 0,4 % pour la seule industrie manufacturière. En cause, une demande particulièrement molle dans les secteurs du transport. Pour l’avenir, les perspectives apparaissent encore plus négatives.

En septembre, la production s’est repliée dans un certain nombre de secteurs, comme les matériels de transport (-4,3%) dont l’automobile (-5,8%), les industries agroalimentaires (-1,4%), les industries extractives, énergie, eau (-0,8%) et les biens d’équipement (-0,5%), a détaillé l’Institut national de la statistique. A l’inverse, la production a progressé dans les « autres produits industriels » (chimie, pharmacie, métallurgie, etc., +0,7%) et la cokéfaction-raffinage (+6,4%).

La publication de l’Insee ce vendredi intervient alors que, la veille, le cabinet S&P Global et la Hamburg Commercial Bank (HCBO) a relevé une détérioration de l’activité manufacturière en France. Son indicateur a en effet reculé de 44,2 en septembre à 42,8 en août, son plus faible niveau depuis mai 2020, selon S&P. Pour rappel, une valeur supérieure à 50 est synonyme d’expansion de l’activité, tandis qu’une valeur inférieure à ce seuil est synonyme de contraction.

« Les fabricants français ont de nouveau été confrontés à une conjoncture très difficile en octobre, la production ayant reculé pour un dix-septième mois consécutif, tandis que le volume global des nouvelles commandes et les ventes à l’export ont affiché, hors mois de pandémie, leurs plus fortes baisses depuis mars 2009 », a commenté Norman Liebke, économiste à la HCBO.

« L’industrie manufacturière souffre principalement de la morosité de la demande, la faiblesse des ventes sur le territoire national et sur les marchés étrangers s’étant accompagnée de la plus forte réduction du travail en cours dans les usines françaises depuis le début de l’année 2020 », indique S&P.

Les perspectives d’activité pour les douze prochains mois se sont aussi dégradées en raison de « la très grande faiblesse de la demande », le degré de pessimisme atteignant un point haut en trois ans et demi dans un contexte de taux élevés, a souligné S&P.

Autre facteur défavorable pour la croissance à venir, la production manufacturière s’est repliée (-0,3%) et celle de services a ralenti (+0,3%). Pour Charlotte de Montpellier, économiste chez ING, « l’économie française fait face à un ralentissement économique important, et celui-ci risque de perdurer ».

Technocratie-Changement d’heure :toujours aussi idiot et nuisible à la santé

Technocratie-Changement d’heure :toujours aussi idiot et nuisible à la santé

Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle !

Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ».

Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile. 54 % Selon un sondage OpinionWay pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %).

Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ».

En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France).

La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.

Un rapport remis au Sénat français en 1997 concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

Changement d’heure :toujours aussi idiot et nuisible à la santé

Changement d’heure :toujours aussi idiot et nuisible à la santé

Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle !

Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ».

Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile. 54 % Selon un sondage OpinionWay pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %).

Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ».

En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France).

La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.

Un rapport remis au Sénat français en 1997 concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

Transport combiné : toujours victime des grèves

Transport combiné : toujours victime des grèves

Certains syndicats de cheminots ne cessent de critiquer le transport routier considérant qu’il est privilégié par rapport au transport ferroviaire. Et d’assurer la promotion du transport combiné qui articule le transport ferroviaire sur les longues distances avec des parcours routiers à l’enlèvement et en fin de destination mais sur courte distance.

Certes, le ferroviaire souffre de sous investissement général notamment en matière d’infrastructures. C’est aussi un handicap pour le transport de fret et le transport combiné en particulier.

Le problème est que les dysfonctionnements ferroviaires notamment les grèves portent un coup mortel à l’avenir du fret ferroviaire. Depuis des années et même des dizaines d’années, on prévoit un doublement voir un triplement du transport combiné. Une promesse sans cesse reculée en raison de la mauvaise qualité ferroviaire et des grèves.

Cette année, les opérateurs de transport combiné peuvent dire adieu à leur croissance à deux chiffres, et aux gains de part de marché sur le mode routier. Ce mode de transport bas carbone, qui consiste à placer pour les longs parcours des conteneurs sur des trains, voire des péniches, avec un pré ou post-acheminement assuré par camion, a gagné beaucoup de nouveaux clients, au point de représenter 41 % du fret ferroviaire français.

Ses partisans tablent sur un triplement de l’activité en dix ans. Mais après une croissance, l’an dernier, de 7,9 % des trafics kilométriques et de 9,4 % pour les volumes, le premier semestre a marqué un violent retournement de tendance, soldé par une chute de 22 % des trafics ferroviaires sur six mois.

Salaires: Toujours en retard

Salaire : toujours en retard.

En dépit des nombreuses informations qui sortent de l’INSEE, les salaires sont malheureusement toujours en retard sur l’inflation. Curieusement l’INSEE inonde les médias d’information mettant en avant le rattrapage des salaires sur l’inflation. Pourtant d’après les chiffres mêmes de l’institut de l’État les salaires n’auront augmenté que d’un peu moins de 3 % en 2022 et de moins de 5 % en 2023. Au total une perte de 2 %. Le problème est que ce calcul est effectué sur un indice des prix complètement obsolète qui ne rend pas compte de l’évolution structurelle de la consommation.

Face à la perte de pouvoir d’achat les ménages ont en effet réduit leurs achats en volume et en nature. Pour les bas salaires et les salaires moyens, le pouvoir d’achat a été très fortement entamé notamment par la hausse de l’alimentation (+20 % sur deux ans) et au moins autant sur le carburant. Sur les biens et services essentiels, la hausse a dépassé les 10 %. Des biens essentiels qui représentent 80 % du budget des ménages. Même d’après les chiffres de l’INSEE, la perte moyenne est donc de 5 %. En réalité elle est d’environ de 10 % pour les bas salaires et les salaires moyens.

Mais pour l’institut de l’État, les salaires rattrapent l’inflation ! «Le salaire moyen par tête (primes incluses qui fausse le résultat notamment) en 2023 va augmenter comme les prix, soit autour de 5%», a déclaré le directeur général de l’Insee aux Échos ce vendredi. Pour rappel, la hausse générale des prix s’est fixée à 4,9% au mois de septembre et devrait atteindre 5% en moyenne sur l’ensemble de l’année 2023. «Quand il y a un choc inflationniste, les salaires suivent toujours avec retard la hausse des prix ; ils le font désormais», a essayé de justifier Jean-Luc Tavernier, à la tête de l’Insee depuis 2012.

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