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Europe : toujours la menace de la déflation

Europe : toujours la menace de la déflation

 

L’ inflation aurait remonté de 0.1% en octobre à l’intérieur de la zone euro. Une remontée très peu significative qui n’écarte pas le risque de déflation. Contrairement aux prévisions, la croissance ne repartira pas en 2015 : pour l’instant on prévoit un peu plus de 1% pour la zone euro. Une prévision toujours hypothétique qui ne teint pas compte de facteurs aléatoires comme par exemple la remontée des taux (qui pourrait intervenir après l’arrêt de rachats massifs d’actifs par la FED, banque centrale américaine). Pour autant la BCE, paralysée par l’Allemagne,  n’a pas décidé de bouger. L’inflation dans la zone euro s’est en effet  très légèrement accélérée en octobre à 0,4% en rythme annuel après 0,3% en septembre, montre la première estimation publiée vendredi, apportant un peu d’espoir de voir la région échapper à la déflation que redoutent les autorités monétaires. Le chiffre annoncé par Eurostat correspond au consensus Reuters. Jeudi, l’inflation en Allemagne, la première économie d’Europe, a été estimée à 0,7% sur un an, son plus bas niveau depuis mai.  En octobre, les prix des services ont augmenté de 1,2% tandis que ceux des produits alimentaires transformés, des boissons et du tabac progressaient de 0,5%, a précisé Eurostat.  Les prix des produits alimentaires de base ont en revanche reculé de 0,1% sur un an et ceux de l’énergie de 1,8%. Ces deux chiffres marquent toutefois une atténuation de la baisse par rapport à septembre, puisque leur recul se situait alors à 0,9% et 2,3% respectivement.  La Banque centrale européenne (BCE), qui s’est fixé pour objectif une inflation inférieure à mais proche de 2%, considère que la hausse des prix est en « zone de danger » lorsqu’elle évolue en dessous de 1%.  

 

Sondage popularité : Hollande toujours plombé à 14%

Sondage popularité : Hollande toujours plombé à 14%

Un point en plus pout Hollande (selon  le baromètre IFOP pour le JDD), ce qui n’a statistiquement aucun sens puisque la marge d’erreur est autour de 3%.,. Le constat c’est que François Hollande reste très impopulaire avec seulement 14% de Français satisfaits de son action. Les critiques les plus fortes refluent aussi (-3 points de « très mécontents »). Le chef de l’Etat apparaît quand même comme le plus impopulaire de la Vème République à la mi-mandat qu’il atteindra le 6 novembre. Il est minoritaire partout, y compris chez les sympathisants socialistes (41% le soutiennent). Dans le détail, les Français continuent de lui reprocher massivement l’absence de résultats, le ras-le-bol fiscal et le sentiment d’inaction. Manuel Valls enregistre la même progression avec un rebond d’un point (36% de satisfaits). Le premier depuis son arrivée à Matignon. Le Premier ministre enraye l’hémorragie ouverte entre juin et août (-15 points). Il dispose de 22 points d’avance sur le Président et surtout 20 chez les sympathisants socialistes. Durement attaqué par Martine Aubry et la gauche de la gauche, il peut s’appuyer sur 61% des sympathisants socialistes.

 

Epargne : le livret A toujours dans le rouge

Epargne : le livret A toujours dans le rouge

5 ème mois de baisse et pour cause, le livret ne rapporte plus rien. Une rémunération de 1%, théoriquement en francs constant 0.7% si l’ inflation demeure officiellement à 0.3% ; En fait une inflation sous-évaluée ne tenant  pas compte de l’évolution de la structure des achats des ménages. pour les dépense contraintes, les prix augmentent mais il ne est pas tenu compte, (exemple les impôts directs  n’entrent pas dans l’indice INSEE).  Le Livret A ne redémarre donc pas. Pour le 5e mois consécutif, les détenteurs de ce placement ont effectué davantage de retraits que de dépôts. En septembre, la décollecte atteint 2,37 milliards d’euros, selon des données publiées ce 21 octobre par la Caisse des dépôts.  Sur les neuf premiers mois de l’année, la collecte nette (les dépôts moins les retraits) devient négative et s’établit à -1,66 milliard d’euros.  Le Livret A, le produit d’épargne le plus répandu en France,  souffre notamment d’une rémunération historiquement basse, à 1% depuis le 1er août en raison de la faiblesse de l’inflation.  Le mois de septembre est, de surcroît, souvent difficile pour ce livret, en raison des dépenses de rentrée scolaire ou du paiement du solde de l’impôt sur le revenu. En septembre 2013, il avait également connu une décollecte nette, à -1,56 milliard d’euros.  Le Livret de développement durable, dont le taux est également fixé à 1%, n’a pas échappé à la désaffection des épargnants en septembre et les retraits ont été supérieurs aux dépôts, à hauteur de 780 millions d’euros. Depuis le 1er janvier, sa collecte reste tout de même positive, à 870 millions d’euros.  Au total, 366,4 milliards d’euros étaient déposés fin septembre sur un Livret A ou un LDD, montant en baisse de 3,15 milliards d’euros par rapport à fin août.

 

Hollande : « Je suis toujours là », c’est bien dommage !

Hollande : « Je suis toujours là », c’est bien dommage !

 

 

 

« Je suis toujours là »: curieuse déclaration de Hollande lors d’un déplacement plutôt discret à Angoulême. Il est vrai qu’il est tellement incompétent, impopulaire et inconséquent qu’il était sans doute nécessaire pour Hollande de rappeler une présence insipide. En fait, hollande a déserté le champ intérieur où il multiplie les erreurs pour se manifester à l’échelle infranationale. Là où il  ne rencontre pas non plus beaucoup de succès puisque ses fanfaronnades vis-à-vis de l’Europe sont usées jusqu’à la corde et Merkel ne l’écoute même plus. Sur l’Ukraine, même succès, il ne parvient même pas à s’entretenir directement avec Poutine, il est contraint de passer par un intermédiaire. Reste l’alliance contre l’Etat islamique où les quelques frappes de 2 ou 3 avions confirment  que le France joue un rôle de supplétif anecdotique vis-à-vis des américains. Après le fiasco de sa dernière conférence de presse ; Hollande paraît complètement perdu et les résultats économiques catastrophiques ne lui donnent guère l’occasion de redorer un blason bien défraichi. Il est donc toujours là et c’est bien le problème. Encore trois ans avec un personnage complètement à coté de ses baskets de président. Incapable désormais d’engager la moindre reforme structurelle un peu significative. En fait la campagne électorale est déjà lancée pour 2017, une campagne interminable qui ne va pas faire avancer le « smilblick » d’un pouce. De retour en province après une longue parenthèse, François Hollande s’est donc voulu jeudi 9 octobre à l’écoute des Français et de leurs préoccupations sociales lors d’un déplacement à Angoulême sur le thème de l’autisme. « Oui, c’est un retour, si tant est qu’il y avait eu un départ avant. Je suis toujours là », a-t-il lancé, après un court bain de foule devant le groupe scolaire Ronsard d’Angoulême, qui accueille six enfants autistes dans une classe de maternelle spécialisée. Accaparé tout au long de l’été par les crises internationales, de l’Ukraine à l’Irak, le président Hollande n’avait plus arpenté les provinces françaises, du moins publiquement, depuis un déplacement sur l’Ile de Sein, le 25 août, pour commémorer la Libération de la France. Il est « toujours passionnant d’entendre les professionnels » tout comme les jeunes ou les « attentes » de la population, a souligné le chef de l’Etat, enchaînant: « C’est donc ce que je fais et c’est ce que je ferai de plus en plus. » Son entourage l’assure: « Il y aura d’autres déplacements dans les jours et les semaines à venir, toujours sur des préoccupations quotidiennes, sociales, éducatives des Français avec des formats différents, adaptés à chacune des situations et des territoires. » En attendant, le président de la République, dont la cote de popularité bat toujours des records négatifs, a donc choisi l’autisme, domaine dans lequel la France accuse un retard criant mais qui fait l’objet depuis mai 2013 d’un nouveau plan

 

Croissance : toujours proche de zéro

Croissance : toujours proche de zéro

Une activité dont la croissance est proche de zéro puisque l’INSEE attend seulement par exemple à une progression de 0.2% de la production manufacturière. En clair,  la consommation ne redémarre pas du fait d’une part de l’attentisme général et de l’austérité. Du coup la production stagne auusi. La production industrielle française est demeurée quasi stable pendant l’été selon les chiffres publiés ce vendredi par l’Insee. Dans l’ensemble de l’industrie en effet, la production est restée stable en août après une très légère hausse de 0,3 % en juillet. Dans le seul secteur manufacturier _ c’est à dire sans tenir compte pour l’essentiel de l’énergie _ l’activité a été un peu plus terne avec une baisse de 0,2 % en août et un repli de 0,1 % en juillet. Sur un an, l’activité industrielle n’est guère plus brillante. « La production manufacturière des trois derniers mois est quasi stable par rapport à celle des mêmes trois mois de l’année 2013 (–0,1 %) » expliquent en effet les experts de l’Insee. D’ici la fin de l’année, la situation pourrait être un peu meilleure mais sans beaucoup plus d’éclat si l’on en croit l’Insee. La production manufacturière devrait être « un peu mieux orientée au second semestre » estiment les statisticiens publics dans leur dernière note de conjoncture, publiée la semaine dernière . Selon eux, l’activité du secteur manufacturier devrait progresser de 0,2 %. Mais cette légère hausse sera sans doute essentiellement technique après un mauvais printemps. « La chute de la production au deuxième trimestre étant pour partie due à des facteurs exceptionnels (notamment le nombre particulièrement élevé de ponts au mois de mai et l’impact de la norme Euro 6 sur les achats de camions) » détaille en effet l’Insee.

 

Notre-Dame-des-Landes : le projet inutile toujours prévu

Notre-Dame-des-Landes : le projet inutile toujours prévu

Alor que la France est au bord de la banqueroute financière (le déficit a encore augmenté en août soit au total plus de 2000 milliards ou encore 30 000euros par habitant !), la France continue de s’engager dans des projets investissements inutiles comme l’aéroport de Notre Dame des landes. Les projets de routes pour desservir cet aéroport sont programmés pour 2015-2020. Il s’agit moins d’une opération transport que d’une immense opération immobilière. Arnault et ses amis comptent récupérer les terrains de l’ancien aéroport pour développer l’es constructions immobilières. A noter que sur ce sujet Ségolène Royal se fait très discrète sur ce dossier, elle préfère parler de transition énergétique d’ici 2050, c’est politiquement moins dangereux.   Dans  document confidentiel concernant les grands projets d’investissement de l’Etat dans les six années à venir en Pays-de-la-Loire, figure en première place, pour le volet routier, le financement de onze kilomètres de quatre voies reliant deux routes nationales : la Nantes-Rennes et la Nantes-Vannes. Il s’agit du fameux barreau routier censé desservir le futur aéroport de Notre-Dame-des- Landes. Et même permettre avant cela, l’accès au chantier. Montant total : 497 millions 700 mille euros, dont a priori,  la moitié financée par l’Etat. C’est de loin le plus gros projet routier que l’Etat entend mener dans les six années à venir en Pays de la Loire. Preuve que Notre-Dame-des-Landes n’est pas abandonné comme essaient de le faire croire les opposants, estime un pro-aéroport. Rien de nouveau sous le soleil, ne rétorque un élu écologiste. L’Etat ne veut donner aucun signe tout simplement, ni aux uns ni aux autres, et se contente donc de reprendre ce projet de barreau routier, qui déjà figurait dans la déclaration d’utilité publique en 2008.

 

Sondage popularité Hollande : toujours aussi bas

Sondage popularité Hollande : toujours aussi bas

 

 

Hollande toujours en bas confirme son impopularité historique. Valls, lui remonte mais paradoxe perd autant de points sur sa capacité à sortir de la crise ; Autrement dit c’est parce qu’il joue perso  que Valls remonte pas sur sa politique. La cote de François Hollande est stable à un niveau très bas, 19% d’opinions favorables, tandis que celle de son Premier ministre Manuel Valls regagne quatre points à 47% dans le tableau de bord mensuel IFOP Paris Match publié mercredi. Si une très grande majorité de Français sont toujours très critiques de sa politique économique, la cote du chef de l’Etat redevient majoritaire (51%, soit +4 points) sur la question de savoir s’il défend bien les intérêts de la France à l’étranger. La popularité de Manuel Valls regagne pour sa part quatre des dix points perdus dans l’enquête de septembre. Mais le nombre de Français qui le jugent capable de sortir le pays de la crise passe d’un mois sur l’autre de 35% à 31%.  L’enquête a été réalisée les 3 et 4 octobre auprès d’un échantillon représentatif de 1.004 personnes interrogées par téléphone.

 

Chômage : toujours en hausse (INSEE°)

Chômage : toujours en hausse (INSEE°)

Avec une croissance de 0.4% en 2014 aucun espoir de voir le chômage s’améliorer (il faudrait de l’ordre de 1.5% pour recréer un solde positif d’emplois). Le taux augmenterait à 10,3% à la fin de l’année (après 10,2% au deuxième trimestre) et à 9,9% en métropole (9,7%). En fait l’activité ne reprend pas car la consommation de ménages est quasi nulle .or cette consommation des ménages est le seul moteur de l’économie française puisque les investissements sont en panne et nos exportations hypothéquées par notre manque de compétitivité. La consommation des ménages croîtrait peu d’ici la fin de l’année, selon l’Insee, qui s’attend à une progression de 0,2% de leurs dépenses aux troisième et quatrième trimestres, en « lien avec un pouvoir d’achat du revenu qui accélérerait modérément » (+0,8% sur l’ensemble de l’année après avoir stagné en 2013). Au total, la consommation des ménages ne progresserait que de 0,1% sur l’ensemble de l’année. La hausse des prix à la consommation proche de zéro en septembre reviendrait à 0,4% en glissement annuel à l’horizon de décembre, dans l’hypothèse d’un prix du baril de pétrole stable à 97 dollars et d’un taux de change de l’euro à 1,28 dollar.  En revanche l’inflation sous-jacente, à peine positive cet été, diminuerait encore et serait quasi-nulle à la fin de l’année.  Le taux d’épargne des ménages s’établirait encore à 15% à la fin de l’année contre 14,7% fin 2013.Leur investissement en logement continuerait de reculer, bien qu’à un rythme atténué, au second semestre et chuterait de 7,4% sur l’ensemble de l’année pour tomber à son plus bas niveau depuis 1998.

Confiance des ménages : toujours au plus bas

Confiance des ménages : toujours au plus bas

L’indicateur qui synthétise cette confiance ressort à 86 points pour le troisième mois consécutif. Il continue d’évoluer bien en deçà de sa moyenne de long terme calée à 100, un niveau atteint pour la dernière fois en… septembre 2007. Dans le détail, l’opinion des Français sur leur situation financière personnelle future a reculé d’un point, tandis que celle sur leur situation personnelle passée s’est améliorée de deux points. Dans le même temps, la proportion de ménages considérant comme opportun de faire des achats importants a reculé d’un point. Ces trois soldes demeurent nettement sous leur moyenne de longue période (voir la note de l’Insee).  L’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne actuelle a reculé d’un point, tandis que celle sur leur capacité d’épargne future a baissé de trois points. La proportion de ménages considérant qu’il est opportun d’épargner est stable et reste légèrement inférieure à sa moyenne de long terme. L’opinion des ménages sur le niveau de vie futur en France recule de deux points. Idem pour le niveau de vie passé. Les craintes concernant le chômage et son évolution progressent : la proportion de ménages qui pensent qu’il va augmenter, gagne 3 points, après une baisse équivalente en août. Enfin, les ménages français sont de nouveau moins nombreux à penser que les prix ont augmenté (-5 points), ce solde étant à son plus faible niveau depuis décembre 1999. Ils sont en revanche plus nombreux à anticiper une augmentation des prix (+3 points, après -5 points en août), ce solde repassant au-dessus de sa moyenne de long terme.

Formation permanente : plus de 30 milliards par an mais toujours la même opacité, les mêmes gâschis

Formation permanente : plus de 30 milliards par an mais toujours la même opacité, les mêmes gâschis

 

En dépit de la loi de mars 2014, la formation n’a subi qu’une réformette. Sur les 32 milliards annuels autour d’un milliard sera réservé à la formation des chômeurs. Pourtant une étude a démontré qu’un chômeur sur deux retrouvait un emploi après une formation. En cause évidemment la bureaucratie des structures tant de collecte que de formation, aussi de nombreuses formation bidon qui nourrissent une myriade d’organismes ; enfin le compte formation personnel (CFP) relève du gadget pudique limité à 150 heures cumulées sur 9 ans. La cour des compte a souligne à de nombreuses reprises l’opacité du système et les gâchis. Ce que confirme, l’Institut Montaigne qui dresse un bilan en demi-teinte des avancées réalisées par la loi du 5 mars 2014 sur la formation professionnelle. Pour les auteurs, Marc Ferracci et Bertrand Martinot, «si la loi met en place des dispositifs pertinents tels que le compte personnel de formation (CPF) ou la fin de l’obligation fiscale de dépenser pour la formation professionnelle», les résultats mettront du temps à se faire sentir. Ils ne «permettront pas de faire de la formation un outil efficace de sécurisation des parcours accessible au plus grand nombre», indiquent-ils. Et les deux auteurs de prévenir l’exécutif et les partenaires sociaux qu’ «une réforme plus ambitieuse de la formation professionnelle sera nécessaire en France (…) qui devrait viser à mettre en relation directement les individus avec les prestataires».  Les insuffisances de la formation professionnelle en France, dont le budget global s’élève pourtant à 32 milliards d’euros, sont bien connues. Elles sont persistantes malgré quatre réformes réalisées ces dix dernières années (en incluant celle de 2014): inégalités d’accès aux formations selon le niveau de qualification ; système trop administré et rigide entièrement aux mains des organismes de formation ; absence de certification de la qualité des formations et des prestataires ; faible efficacité des dépenses de formation en termes de retour à l’emploi ou de productivité.  «Une réforme plus ambitieuse de la formation professionnelle sera nécessaire en France (…) qui devrait viser à mettre en relation directement les individus avec les prestataires»  Selon Bertrand Martinot et Marc Ferracci, la loi du 5 mars 2014 ne remet pas en cause l’architecture globale du système et son caractère administré. Ainsi les Opca (les collecteurs des financements des entreprises) «vont continuer à allouer une grande partie des ressources sur la base de critères peu lisibles». Quant aux dispositifs de formation à l’initiative du salarié (CPF et CIF), ils vont continuer de coexister, avec des canaux de financements distincts, malgré leurs similitudes. «La création du compte personnel de formation aurait pu être l’occasion d’une fusion de l’ensemble des dispositifs, Dif, Cif professionnalisation», regrettent les auteurs. L’étude émet par ailleurs des doutes sur l’efficacité de la réforme pour la formation des chômeurs, traditionnels parents pauvres des dispositifs. De fait, les fonds consacrés à leur formation passeront de 600 à 900 millions d’euros par an. Mais, selon l’Institut Montaigne, il y a de fortes chances que ces financements ne se substituent à des fonds existants. «Au total, l’impact réel de la réforme sur les ressources consacrées à la formation des chômeurs est assez incertain», jugent Marc Ferracci et Bertrand Martinot.  «La soutenabilité financière du compte personnel de formation est largement sujette à caution»  Quant au CPF, qui présente le grand intérêt de suivre l’individu tout au long de sa carrière professionnelle, y compris en cas de passage par la case chômage, il possède une grosse lacune: son système de financement. «Dans la configuration prévue, ce dispositif risque de rester un coquille vide, faute d’abondement suffisant», tranche en effet l’institut Montaigne. La loi prévoit qu’un actif peut cumuler, en neuf ans, jusqu’à 150 heures sur son CPF, pour suivre des formations certifiantes ou qualifiantes. Or, ce crédit est insuffisant pour permettre l’accès à ce type de formations. Des financements complémentaires sont donc inévitables (Pôle emploi, Unedic, Etat, régions pour les chômeurs ; entreprises et salariés eux-mêmes pour les actifs en poste). Pour l’Institut Montaigne, «la soutenabilité financière du CPF est largement sujette à caution», alors même que ce dispositif est la pierre angulaire de la nouvelle loi.

 

Foot : le PSG toujours endormi … comme Blanc

Foot : le PSG toujours endormi … comme Blanc

 

Encore une fois le PSG a dormi sur le terrain se contentant un match qui ressemble à un entrainement : on se passe la balle et on oublie de marquer ! .  Face à Lyon, pour la troisième fois consécutive, le PSG est tenu en échec (1-1). Certes, Paris a impressionné pendant les vingt premières minutes mais ensuite plus rien. Trop de suffisance, manque de condition physique, manque de réalisme ?  Sans doute tout à la fois. Un milieu nettement moins performant que d’ordinaire, des attaquants maladroits et une défense qui encaisse toujours des buts. Il ya  quelque chose qui ne tourne pas rond au PSG à commencer par l’entraineur lui aussi , comme Ibra hier, à coté de ses chaussures. Il remplace deux rares joueurs Cavani et Lavez qui avaient des raisons d’être mécontents en sortant ;  deux rares joueurs à s’être battus et à avoir fait une prestation correcte. La question est de savoir i Blanc est bien à la hauteur, s’il possède   à la fois le lucidité et surtout l’autorité pour manager cet assemblage de stars. Il serait temps qu’il se réveille lui aussi au lieu de justifier le peu d’entrain de son équipe.

Sondage : Hollande toujours plus bas

Sondage : Hollande toujours plus bas

Dans un sondage IFOP, Hollande   bat à la fois son record absolu du plus petit nombre de personnes satisfaites de son action (13%) et du plus grand nombre de mécontents (86%). En clair, seul un peu plus d’un Français sur dix le soutienne encore. François Hollande est archi minoritaire dans toutes les catégories. Son score le plus bas est atteint chez les ouvriers (9%). Et il est minoritaire partout à gauche : Front de gauche (20%) ; EELV (19%) et  PS (42%). Manuel Valls limite la casse.  Il perd un point et établit sa cote de satisfaction à 35%. Elle est d’ailleurs sensiblement entre les deux vagues. Preuve que son discours de politique générale puis ses différentes interventions dans les médias ont trouvé une écoute dans l’opinion. S’il recule chez les employés et les ouvriers, le Premier ministre se maintient à gauche. Il conserve le soutien de 63% des sympathisants socialistes mais il est minoritaire au Front de gauche et chez les écolos. Un tiers des électeurs de l’UMP lui font confiance. Manuel Valls gagne même deux points.

Sondage Hollande et Valls : toujours plus bas

Sondage Hollande et Valls : toujours plus bas

Jusqu’où vont-ils descendre ? On se demande jusqu’où peut tomber Hollande qui entraine dans sa chute une Valls qui commence sérieusement à douter sérieusement de son maintien à Matignon jusqu’en 2017. Pas étonnant la politique de Valls et de Hollande est complètement illisible tellement elle contient de contradictions et surtout elle ne donne aucun résultat dans aucun domaine.  La cote de confiance de François Hollande accuse une nouvelle chute à 13% et celle de Manuel Valls tombe à 30%, selon le baromêtre politique Ipsos pour Le Point publié aujourd’hui. Le chef de l’Etat retrouve ainsi le niveau historiquement bas qu’il avait déjà connu dans un sondage TNS Sofres diffusé au début du mois, accusant cette fois un recul de quatre points par rapport à août. Pas moins de 83% des personnes interrogées disent avoir une image défavorable de son action, et le ressentiment est de plus en plus fort : 50% des sondés juge de façon « très défavorable » la politique du président. Le Premier ministre, à la veille d’un discours de politique générale consécutif au dernier remaniement, est également à son plus bas dans l’opinion, en baisse de quatre points. Surtout, 63% des personnes interrogées disent avoir une image défavorable de son action, contre 55% dans la derniere livraison du baromètre, en août. Aucun des responsables politiques cités dans ce baromètre ne trouve grâce auprès d’une majorité des sondés. Le maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé, arrive en tête avec 49% d’avis favorables, devant le maire Modem de Pau, François Bayrou (42%). Les socialistes Martine Aubry, maire de Lille, et Jack Lang, suivent avec 41%.

 

Coûts du travail : la France toujours plus chère que l’Allemagne

Coûts du travail : la France toujours plus chère que l’Allemagne

Selon les statistiques officielles publiées hier à Berlin, au deuxième trimestre (entre avril et juin), ces coûts en Allemagne ont progressé à leur rythme le plus élevé depuis plus d’un an (+1,7%), alors qu’ils stagnent en France. A la longue, cette tendance va finir par rendre les produits allemands plus chers donc, rendre ceux des autres pays – dont la France – plus compétitifs. Chaque salarié allemand coûte aujourd’hui à son employeur, en moyenne, 33€20 de l’heure contre 35€60 en France.  Entre 2011 et 2013, l’augmentation du coût du travail a atteint 2,7% en Allemagne. Sur la même période en France, la hausse s’est limitée à 1,9%.Outre-Rhin, il y a eu le rattrapage sur les salaires, gagné de haute lutte par les syndicats, après au moins 10 ans de modération. Au passage, on voit là l’efficacité d’un vrai dialogue social. Et puis il faut préparer l’arrivée du salaire minimum au 1er janvier 2015. Cela pousse les charges à la hausse chez nos voisins allemands. Côté français, la stagnation du coût du travail tient en grande partie à la mise en place du CICE, le Crédit Impôt Compétitivité Emploi qui atteindra son rythme de croisière cette année… il faudra ajouter à cela les mesures prises dans le cadre du Pacte de responsabilité. De tous les pays de l’OCDE, la France est le seul où, depuis 15 ans, les salaires augmentent plus vite que la productivité. Aujourd’hui les marges des entreprises françaises sont plus faibles qu’après le choc pétrolier des années 70. Les entreprises ont moins d’argent dans les caisses, donc moins de capacités d’investissements. Dans ce contexte, augmenter les salaires fragiliserait l’édifice encore un peu plus.

Confiance des ménages : toujours en panne en août

Confiance des ménages : toujours en panne en août

Deux éléments surtout à retenir, les Français ne comptent pas faire d’achat important et ils pensent que leur situation financière va se dégrader. La confiance des ménages est restée stable, à un niveau faible, en France au mois d’août, les craintes sur l’évolution du chômage reculant un peu, selon les données publiées vendredi par l’Insee. L’indicateur qui synthétise cette confiance ressort à 86 points pour le troisième mois consécutif, alors que les douze économistes interrogés par Reuters l’attendaient en moyenne à 85. L’indicateur continue d’évoluer bien en deçà de sa moyenne de long terme calée à 100. Il était à 100 pour la dernière fois en septembre 2007. L’opinion des Français sur leur situation financière personnelle future a reculé de deux points et celle sur leur situation personnelle passée est restée stable. Dans le même temps, la proportion de ménages considérant comme opportun de faire des achats importants a reculé d’un point. Ces trois soldes demeurent nettement sous leur moyenne de longue période. L’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne actuelle, tout comme celle sur leur capacité d’épargne future, progressent d’un point. La proportion de ménages considérant qu’il est opportun d’épargner recule quant à elle de deux points, ce solde devenant inférieur à sa moyenne de long terme. L’opinion des ménages sur le niveau de vie futur en France est stable et celle sur le niveau de vie passé recule d’un point. S’agissant du chômage, les craintes concernant son évolution sont en baisse, après quatre mois de hausse, la proportion de ménages qui pensent qu’il va augmenter reculant de trois points.

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