Archive pour le Tag 'touché'

Un enfant touché par balle victime de la « narcoracaille »

Un enfant touché par balle victime de la « narcoracaille »

 

Pendant  que les députés des « Insoumis » et des » écologistes » montrent une scandaleuse bienveillance vis-à-vis d’un député drogué ,  la « narcoracaille » continue d’œuvrer dans le pays. Un enfant de cinq ans circulant à bord d’une voiture conduite par son père a été grièvement blessé par balles à la tête samedi soir près de Rennes, lors d’une course-poursuite survenue quelques heures après une fusillade sur fond « narcoracaille ». 

Depuis plusieurs mois, des fusillades éclatent régulièrement dans certains quartiers de Rennes, à Maurepas dans le nord de la capitale bretonne, où sont implantés plusieurs points de deal. Deux fusillades ont ainsi eu lieu les 23 et 30 septembre à Maurepas et une autre dans le quartier de Bréquigny (sud) le 24 septembre.

Un homme avait été grièvement blessé par balle dans la nuit du 5 au 6 octobre, dans le centre-ville de Rennes. La maire de Rennes Nathalie Appéré (PS) avait alors alerté dans un communiqué sur une «guerre de territoire entre narcotrafiquants au Gros-Chêne», évoquant «une escalade de la violence particulièrement inquiétante».

 

« Touche pas à mon peuple » : Cyril Hanouna, émission suicide


« Touche pas à mon peuple » : Cyril Hanouna, émission suicide

L’historienne des médias Claire Sécail démontre comment, sous ses dehors divertissants, l’émission présentée par Cyril Hanouna sur C8 est une entreprise de désinformation qui « menace les fondements de la démocratie ». dans Le Monde

Livre. Se peut-il qu’il reste des téléspectateurs que « Touche pas à mon poste » laisse seulement circonspects, et pas encore certains que l’émission et son présentateur participent d’une entreprise de démolition de notre système démocratique ? A ce public confusément conscient d’un danger, on conseille vivement la lecture de Touche pas à mon peuple (Seuil, 84 pages, 5,90 euros), ouvrage bref et limpide signé de l’historienne des médias Claire Sécail.

Loin de redire, sur un ton différent de celui qu’elle avait déjà emprunté pour décortiquer le traitement réservé par le divertissement de C8 à l’élection présidentielle de 2022, comment la notion de pluralisme y est dévoyée, la chercheuse au CNRS examine cette fois son sujet à la lumière de la notion de populisme. Car, si Cyril Hanouna est assurément un démagogue, « il gagne ses galons populistes en adhérant à la conception duale d’un monde clivé verticalement entre élite et peuple, l’élite étant constituée comme adversaire de ce peuple au nom duquel l’animateur prétend parler », pose l’autrice dès les premières lignes de ce libelle aussi méthodique que dynamique.

Il lui suffit de 84 petites pages pour étayer sa démonstration et décrire comment l’obligé de Vincent Bolloré « sape les termes de la conversation sociale et menace par extension les fondements de la démocratie ». Non contente de décrire le dispositif lui-même (un public de l’émission figurant le peuple, un animateur installé dans une dérive autoritariste, une primauté accordée aux opinions plutôt qu’aux faits), Claire Sécail décortique le système de valeurs propre à ce microcosme audiovisuel.

L’« antiparlementarisme ordinaire », qu’a si spectaculairement illustré l’épisode des insultes proférées à l’encontre du député (LFI) Louis Boyard à l’automne 2022, constitue ainsi l’une des bases d’un triptyque fondateur, qui inclut « l’anti-élitisme intellectuel et médiatique » (toute personne qui formule une critique envers Cyril Hanouna devient un bouc émissaire) et le « populisme pénal », dont le traitement de la mort de la petite Lola, en octobre 2022, a constitué un sidérant paroxysme.

Touche pas au prof !

Touche pas au prof !

Mal payé, mal considéré et mal soutenu le prof en particulier d’histoire se trouve pris dans les contradictions de la société incapable de faire prendre en compte les valeurs de la société. Ce que reprend à son compte sur France Info Gilles Roumieux, professeur d’histoire-géographie.

Il y a deux ans, en réponse à l’assassinat de Samuel Paty, Gilles Roumieux, professeur d’histoire-géographie à Alès dans le Gard, publiait le livre « Touche pas à mon professeur ». Un condensé de réflexions d’adolescents, qui questionnent démocratie, laïcité et liberté. Aujourd’hui, alors qu’un drame du même acabit s’est déroulé à Arras vendredi dernier, l’enseignant met plus que jamais en avant le besoin de faire confiance aux professeurs.
À 14 heures ce lundi 16 octobre 2023, une partie de la France s’est arrêtée. Dans les collèges et les lycées, élèves et enseignants ont rendu hommage à Dominique Bernard, professeur de français tué vendredi 13 octobre 2023 dans un lycée d’Arras. Le collège d’Alès, où enseigne Gilles Roumieux, n’a pas fait exception.

« Les émotions étaient partagées entre de la sidération, de la peur… Mais aussi de l’incompréhension de la part des élèves. » Selon Gilles Roumieux, auteur du livre Touche pas à mon professeur qui fait écho au meurtre de Samuel Paty, ses collégiens ont été surpris par le déroulé de l’hommage. « Pendant le temps d’échange qui a précédé la commémoration, ils se sont demandé pourquoi la minute de silence se déroulait en classe, et non pas dans la cour, tous ensemble. »

Le professeur parle en souriant, plus effaré qu’amusé. « En tant qu’enseignant il est important que l’on puisse répondre aux interrogations des élèves et porter leur parole. Ce que j’ai constaté pendant ces dernières 72 heures, c’est le manque de formation des profs qui n’enseignent pas l’histoire-géo. »

Gilles Roumieux prend l’exemple du brief qui a précédé la minute de silence. Les enseignants qui avaient une classe à charge au moment de la commémoration ont dû recevoir une formation express de la part de leurs collègues historiens et géographes, pour s’assurer de la bonne portée de leurs propos.

« Nous avons besoin de personnel formé, capable de trouver les bons arguments pour répondre aux questions des jeunes. Cet hommage a mis en évidence le manque de formation du corps enseignant sur des sujets comme la laïcité ou la liberté d’expression. »

En 2021, quelques mois après la mort de Samuel Paty, Gilles Roumieux avait entamé le projet Touche pas à mon professeur, livre-brochure qui pose la question – finalement pas si évidente – « c’est quoi un prof ? ». Aujourd’hui, le professeur d’histoire-géographie y répond instinctivement : « Le prof c’est une figure d’autorité. Ou plutôt il l’était. Et cette figure doit redevenir un point de convergence pour diffuser les valeurs de la République ».

« Quand je vais chez mon dentiste, ou quand je vais voir un artisan, j’ai confiance en leur compétence et leur professionnalisme. Un enseignant doit toujours se justifier, se retrouve souvent seul… Le manque de soutien hiérarchique, qui fait figure d’autorité morale, expose le corps enseignant aux critiques et à des drames comme ceux que l’on a connu ces dernières années. Le manque de formation, de personnel et de suivi met les enseignants en danger. »

Pour autant, Gilles Roumieux n’appelle pas à une confiance aveugle envers les fonctionnaires de l’éducation nationale. Au contraire, il incite les élèves et leurs parents, mais aussi toute personne se posant des questions sur la place des professeurs et sur les enjeux de l’éducation aux valeurs de la démocratie, à venir dialoguer.

« Tout le monde a le droit à la parole, c’est justement ça la démocratie, mais il faut aussi savoir rester raisonnable, s’investir, créer une relation horizontale. La confiance c’est comme une toile de peintre, chacun doit y déposer sa touche de peinture, sans ruiner le travail de l’autre. Et c’est ça qui donnera quelque chose de puissant. »

Marseille Chicago : une fusillade extérieure qui touche les habitants dans leur appartement

Marseille Chicago : une fusillade extérieure qui touche les habitants dans leur appartement

Encore des règlements de comptes mortels et qui touchent des habitants chez eux; En effet, une nouvelle fusillade s’est produit ce dimanche soir à Marseille dans la cité Saint-Thys dans le 10e arrondissement de Marseille. Une jeune femme a été très gravement blessée à la tête par un tir de kalachnikov. Au moment des faits, la jeune femme se trouvait au 3e étage d’un immeuble de la cité. Elle était dans sa chambre au sein de son appartement qu’elle occupe avec sa mère. La jeune femme a été touchée à la tête par la balle qui a traversé un mur.

Âgée de 24 ans, elle a été prise en charge par les marins-pompiers puis transportée à l’hôpital avec un pronostic vital engagé.

En plus de l’appartement de la jeune femme de 24 ans, deux autres logements ont été touchés par les tirs de kalachnikov sans faire davantage de blessés. Il s’agit des appartements d’une femme de 79 ans qui habite juste au-dessus, au 4e étage de l’immeuble.

Le logement d’une autre femme, âgée elle de 86 ans, a également été « impacté » par les tirs.

COVID-19: Le virus touche essentiellement les non vaccinés

COVID-19: Le virus touche essentiellement les non vaccinés

Selon une étude publiée ce jeudi soir par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) révèle que sur les 2120 tests PCR positifs relevés chaque jour en moyenne la semaine du 28 juin au 4 juillet, 80% des personnes contaminées sont non-vaccinées, 3% ont reçu une première dose récemment, 11% depuis plus de 14 jours et seulement 6% étaient totalement vaccinés.

 

Concernant les seuls cas symptomatiques parmi les tests PCR positifs, seulement 4% des personnes sont vaccinées. 96% des symptomatiques n’avaient donc reçu aucune injection. 

Concernant le variant Delta, 380 cas quotidiens ont été relevés en moyenne la semaine du 28 juin au 4 juillet.

Durant cette période, sur les patients symptomatiques, 180 non-vaccinés sont porteurs de la mutation L452R contre une dizaine de patients complètement vaccinés.

« Compte tenu de la faiblesse des effectifs concernés, l’effet protecteur de la vaccination vis-à-vis de l’infection ne semble pas significativement différent pour cette mutation particulière », a noté la Drees.

 

Trump touché par le virus : » il a trop joué au dur » (Joe Biden)

Trump touché par le virus : » il a trop joué au dur » (Joe Biden)

 

Le coup de pied de l’âne adressé par Joe Biden à Trump touché par le virus. Trump  qui au départ avait voulu minimiser l’importance voir l’existence de la pandémie et qui se retrouve aujourd’hui hospitalisé. Trump  qui avait aussi mis en cause l’état de santé de Joe Biden ( il avait même réclamé un contrôle médical pour son adversaire avant et après débat !). Évidemment Joe Biden se régale et retourne comme un boomerang l’argument de santé en déclarant  » Il ne s’agit pas de jouer au dur. Il s’agit de prendre part à l’effort collectif. Porter un masque ne vous protégera pas seulement vous mais aussi ceux qui sont autour de vous.»

«Il ne s’agit pas d’une question de politique», a martelé Joe Biden, 77 ans, en répétant qu’il «priait» pour le «rétablissement prompt et complet» de Donald et Melania Trump. «C’est un rappel criant pour nous tous que nous devons prendre ce type de virus sérieusement. Il ne va pas disparaître automatiquement. Nous devons prendre part à l’effort en étant responsable», a-t-il ajouté.

Coronavirus: Le Maine-et-Loire touché aussi

Coronavirus: Le Maine-et-Loire touché aussi

 

Le Maine-et-Loire pourrait bien être classé rapidement en zone rouge peut-être en raison de sa proximité avec la Sarthe, département très touché. En quatre jours (du 5 au 8 septembre), le Maine-et-Loire compte 289 nouveaux tests positifs, soit 1 563 depuis le 13 mai.

Toujours en Maine-et-Loire, le pourcentage de tests positifs par rapport à l’ensemble des tests réalisés en sept jours repart à la hausse (4,1 % contre 3,2 % le 4 septembre). Dans la région, ce taux de positivité est de 3,5 %.

Autre indicateur, le taux d’incidence (nombre de cas confirmés en sept jours pour 100 000 habitants) est en forte hausse : 51,5 en Maine-et-Loire (il était de 32 dans le bulletin du 4 septembre). Le seuil d’alerte fixé à 50 pour 100 000 habitants est donc franchi. À titre de comparaison, ce chiffre s’élevait à 0,4 mi-juillet.

Rappelons qu’une campagne de dépistage gratuit a été lancée le 31 août avec l’ouverture de quatre sites de tests à Angers.

 

Ce seuil d’alerte dépassé ouvre la voie à un possible classement du Maine-et-Loire en zone rouge (ou zone de circulation active). Un taux d’incidence supérieur à 50 constitue en effet l’un des critères retenus pour une telle décision. Mais d’autres indicateurs sont également pris en compte tel que, par exemple, le taux d’occupation des lits en réanimation. Lorsqu’un seuil d’alerte est dépassé pour l’un d’entre eux, une analyse de risque approfondie est lancée afin d’identifier les causes du signal et déclencher une alerte si cela s’avère nécessaire, explique le ministère de la Santé sur son site.

Lorsqu’un département passe en zone de circulation active, le préfet peut décider de mettre en place des mesures sanitaires supplémentaires comme la limitation de circulation des personnes ou la fermeture de certains établissements.

Taxe Gafa : Lemaire botte en touche sur l’Europe

Taxe Gafa : Lemaire botte en touche sur l’Europe

 

La France et quelques autres pays ont décidé de manière unilatérale d’imposer une taxe aux Gafa . Cependant devant les réactions américaines proposant de renchérir de manière considérable les exportations des pays qui décident cette taxe, la France avait décidé de se rallier à la discussion ouverte à l’OCDE. Le problème c’est que cette négociation est complètement bloquée du faîte de l’attitude des États-Unis. Du coup le ministre français de l’économie, Bruno Lemaire renonce, en fait à l’application en France de la taxe décidée et botte en touche sur l’Europe. Il espère que l’Europe prendra le relais pour instituer cette imposition nouvelle sur les GAFA. Pas sûr cependant que l’Allemagne soutienne cette initiative car elle craint beaucoup les mesures de rétorsion des États-Unis mais aussi de la Chine sur ses exportations. Elle préférerait un accord sur ce point avec les États-Unis. Un accord encore très hypothétique

« S’il n’y a pas d’accord à l’OCDE, nous aurons une solution européenne dans le courant de l’année 2021″, a indiqué le ministre sur RMC/BFMTV.

« Au niveau européen, la mobilisation, notamment avec le commissaire européen [chargé de l'Économie] Paolo Gentiloni, est totale », a-t-il ajouté.

Au niveau mondial, « il y a surtout des réticences aux États-Unis. En Europe elles sont en train de tomber les unes après les autres », a-t-il insisté, même s’il a dit espérer un accord mondial sur ce dossier.

Croissance Chine : touché par le commerce international

Pour un vrai  plan de relance orienté par l’Etat

La Tribune publie chaque jour des extraits issus des analyses diffusées sur Xerfi Canal. Aujourd’hui, l’urgence d’un plan de relance fléché avec des investissements portés par l’Etat

Que faire ?… Que faire à ce stade de la crise pour accélérer la récupération de l’offre et de l’emploi ? Les mesures massives de soutien à l’économie débloquées durant le confinement sont avant tout des mesures de sauvetage. En dépit de leur montant considérable, elles ont une vocation défensive. Il s’agissait d’abord de limiter les pertes des agents privés, avec l’idée qu’ils pourraient ainsi repartir du bon pied et remettre à flot rapidement toutes les capacités installées.

Le sentier de récupération s’étirera sur plus d’un an

Mais, il faut se rendre à l’évidence, ce scénario à peu de chances de se dérouler de façon spontanée. Du moins lorsque l’on met bout à bout toute l’information disponible à ce jour. Le décrochage de l’activité du premier trimestre est connu : -5,8 %. Ce qui signifie un décrochage instantané de 36% de l’activité à l’entrée en confinement. Depuis, par le truchement de la vente à distance, un fil d’activité a repris, et l’on estime que l’économie tourne actuellement 33% en deçà de son niveau normal. Imaginons un instant que par enchantement l’économie ait retrouvé subitement et intégralement son niveau normal et sa tendance dès 11 mai. Le PIB décrocherait alors de 5% en 2020 et rebondirait de 6,5% en 2020.

Tout montre cependant que nous serons loin de ce scénario idéal. Si l’on prend en compte les secteurs qui continueront à être pénalisés durablement par les mesures de protection sanitaire (le transport, l’hôtellerie-restauration, les services aux ménages), soit 10% du PIB, ou le commerce de détail dont le chiffre d’affaires demeure altéré par la contrainte de distanciation sociale, le rétablissement à 100% du PIB n’est pas concevable à brève échéance. Si l’on prend en compte les dernières enquêtes de la banque de France sur le niveau d’activité prévu fin mai, il est clair que le processus de sortie est graduel. L’enquête réalisée par Xerfi auprès de 1130 dirigeants confirme que le sentier de récupération, très progressif, s’étirera sur plus d’un an.

Un ajustement brutal sur l’emploi

Sur la base de ce constat, il serait illusoire de penser que l’emploi résistera sans la béquille du chômage partiel. D’ores et déjà, les premiers chiffres disponibles montrent que la frange la plus précaire de l’emploi (les CDD courts en fin de droit dans les services et l’intérim) a connu un ajustement extrêmement brutal dès la fin mars : 453 000 emplois ont déjà été détruits par rapport au début de l’année, 96% relevant des services marchands (hôtellerie et restauration, commerce, services aux ménages) et près des 2/3 des destructions étant le fait de l’intérim. C’est la première fois que l’ajustement de l’emploi est plus brutal dans les services que dans l’industrie. La rupture de cette première digue en entraînera d’autres et cela participe à l’impossibilité d’un retour rapide de l’économie à son niveau initial. Au rythme où s’enclenche le processus, il faut s’attendre à 900 000 destructions d’emplois d’ici la fin de l’année. Ajouté à la décote de rémunération liée au chômage partiel, cela signifie que le revenu des ménages ne sortira pas indemne de cet ajustement. Sur la base de ces constats, nous estimons que le décrochage du PIB pourrait avoisiner -9,5% en 2020, et que son rebond de 9% en 2021 ne permettra pas de recoller à la tendance.

Projet industriel et soutien (limité) à la consommation

D’où l’évocation logique d’un deuxième plan de relance, destiné à soutenir la demande pour accélérer le retour des entreprises à leurs pleines capacités et éviter que l’économie ne s’engage dans une dynamique récessive lourde pour plusieurs années. Il s’agit en fait du plan de la dernière chance pour éviter que le chômage ne sédimente en chômage longue durée, et pour limiter les destructions irréversibles de capacités qui plomberaient durablement le potentiel de croissance.

Cela étant dit, le modus operandi d’un tel plan bute sur de grosses difficultés.

  • 1. La première difficulté d’un tel plan est de mordre sur les comportements d’achat des ménages, alors même que ces derniers disposent déjà d’une épargne involontaire.
  • 2. La seconde difficulté est d’éviter que ce soutien ne vienne renforcer le report spontané de la dépense privée sur les biens importés. En effet, l’impossibilité de se porter sur les services ancrés sur le territoire (mobilité, tourisme, divertissement, culture, loisirs, etc.) va renforcer la tendance au report de la consommation sur les biens d’équipement ou d’aménagement de la maison où des équipements de loisir individuels.

Pour éviter ce double écueil, le soutien à la consommation doit demeurer circonscrit au soutien au revenu et à la reconversion des personnes dont l’activité est sinistrée durablement et lourdement par la crise sanitaire (les petits emplois salariés ou indépendants dans les services, les professions artistiques, etc.), dont le déclassement constitue une bombe à retardement sociale à haut risque.

 

Le plan de relance doit ensuite se doubler d’un projet industriel ancré sur le territoire. Il devra de la sorte être thématisé, ciblé sur des projets de développement et de reconversion ancrés sur le territoire. La relance peut être verte, numérique, accompagner le besoin de reconversion de certains services essentiels (transport collectif, restauration ou commerce) ou encore soucieuse de restaurer notre autonomie sur les secteurs stratégiques.

Mais dans tous les cas, pour être efficace, la relance devra renforcer le soutien à l’investissement par un fléchage de la demande, en adéquation avec les projets d’investissements portés par l’État.

 

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Suite à la crise sanitaire, la Chine est bien entendue victime du  net  ralentissement du commerce nationale surtout en matière d’importation. Premier pays touché par la maladie Covid-19, la Chine a vu ses exportations dans le rouge le mois dernier (-3,3% sur an), selon des chiffres publiés par les Douanes. En avril, les exportations avaient connu un rebond surprise (+3,5%), après trois mois de recul. Cette hausse avait largement été attribuée à un phénomène de rattrapage, après les difficultés rencontrées par les exportateurs au premier trimestre. Les mesures de confinement liées à l’épidémie avaient alors fortement perturbé le transport.

L’activité a depuis largement repris mais les entreprises peinent à remplir leurs carnets de commandes . Les produits médicaux, dont la Chine reste le principal fournisseur, restent très demandés à l’étranger. Le géant asiatique a exporté dans le monde 70,6 milliards de masques entre mars et mai, selon un chiffre annoncé dimanche par Pékin lors d’une conférence de presse consacrée à l’épidémie. Les analystes s’attendent toutefois à ce que la demande s’estompe à mesure que la situation sanitaire s’améliore dans le monde.

Pour leur part, les importations du géant asiatique ont de nouveau plongé en mai (-16,7% sur un an après -14,2% en avril). Il s’agit de la plus mauvaise performance depuis janvier 2016. Cette chute des importations, pour le cinquième mois consécutif, est d’ailleurs plus prononcée que les estimations d’analystes consultés par l’agence financière Bloomberg (-7,8%).

Pour la première fois de son histoire, l’économie chinoise a décroché au premier trimestre (-6,8%), sous l’effet du virus.

Coronavirus Royaume-Uni: 40.000 morts, pays le plus touché

Coronavirus  Royaume-Uni: 40.000 morts, pays le plus touché

Outre-Manche, près de 43.000 certificats de décès ont comme cause principale le Covid-19 selon l’ONS, l’équivalent de l’Insee, dont le décompte est bien plus large que celui des autorités. Sur la période courant de mars à début mai, l’institut a recensé 55.000 morts de plus que les années précédentes.

Combien de personnes sont décédées du Covid-19 outre-Manche ? Un peu moins de 35.000, comme le rapporte le ministère britannique de la Santé ? Où largement plus ? Le pays déplore plus de 40.000 morts – une première en Europe -, si l’on se réfère au décompte de l’Office for National Statistics (ONS), l’équivalent de l’Insee au Royaume-Uni.

Selon l’institut, dont la méthode diffère de celle des autorités, le virus a directement tué 42.990 personnes en Angleterre et au Pays de Galles entre le 5 mars – date à laquelle a été recensé le premier mort officiel du Covid-19 – et le 8 mai. Un chiffre qui place le Royaume-Uni parmi les nations les plus endeuillées, devant l’Italie (32.007 décès), la France (28.242) et l’Espagne (27.709), mais derrière les Etats-Unis (90.432).

Sarkozy financement Libye: son ancien collaborateur a touché 400 000 euros

Sarkozy financement Libye:  son ancien collaborateur a touché 400 000 euros

le JDD va sans doute lancer une nouvelle grande enquête pour à nouveau défendre Sarkozy après les révélations de Mediapart qui montrent  qu’un ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy aurait touché en 2006 un virement de 440.000 euros provenant du régime libyen de Kadhafi et ayant transité par un compte appartenant à l’intermédiaire Ziad Takieddine, d’après  Mediapart. Selon le média en ligne, Thierry Gaubert aurait reçu cette somme le 8 février 2006 sur un compte ouvert aux Bahamas par un virement de la société Rossfield, qui serait la propriété de Ziad Takieddine. L’argent aurait ensuite été transféré le lendemain sur un compte non identifié.

Or Rossfield n’aurait été « alimentée que par de l’argent du régime de Khadafi », selon le journal, à hauteur de six millions d’euros en 2006: trois millions en janvier, soit quelques jours avant le virement évoqué dimanche, un autre en mai et deux derniers en novembre. Contactés ce dimanche par l’AFP, Thierry Gaubert et Ziad Takieddine n’ont pas souhaité réagir. Cité par Mediapart, Thierry Gaubert a affirmé que « Rossfield n’est pas du tout M. Takieddine » et qu’il ne s’agit « pas du tout d’argent libyen ».

Après six ans de travail des juges d’instruction, une somme d’indices troublants a donné corps à la thèse d’un financement de la campagne présidentielle victorieuse de Nicolas Sarkozy en 2007 par le régime de Khadafi. En novembre 2016, Ziad Takieddine, mis en examen, avait affirmé avoir remis entre fin 2006 et début 2007 cinq millions d’euros à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, et à son directeur de cabinet Claude Guéant. Mais aucune preuve matérielle n’a été retrouvée, même si des mouvements de fonds suspects ont conduit à huit mises en examen à ce jour.  

L’ancien chef de l’Etat est ainsi mis en examen depuis le 21 mars 2018 pour « corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de détournement de fonds publics libyens ». Avec plusieurs proches, il conteste la validité de cette enquête judiciaire. L’examen de leurs requêtes en nullité doit avoir lieu le 19 mars devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris.
    
Thierry Gaubert, qui a notamment travaillé auprès de Nicolas Sarkozy à Bercy, doit par ailleurs comparaître à partir de lundi devant le tribunal correctionnel de Paris pour « fraude fiscale » et « blanchiment de fraude fiscale ». Il est, entre autres, soupçonné d’avoir placé des avoirs sur des comptes à l’étranger sans les déclarer au fisc français.

 

20% ont touché la prime Macron

20% ont touché la prime Macron

Au total, 2,2 milliards d’euros de primes ont été versées par 408.000 établissements, soit 20% du secteur privé, entre le 10 décembre et le 31 mars pour un montant moyen de 400 euros. Quelque 5,5 millions de salariés ont pu en bénéficier. Et 30% des salariés ont touché le maximum autorisé, à savoir 1000 euros. Une mesure qui a eu « un impact direct sur le pouvoir d’achat », a ajouté Édouard Philippe.

S’agissant de la prime d’activité, son élargissement a permis à « 1,3 million de foyers supplémentaires » d’en bénéficier, a annoncé Édouard Philippe. Au total 4,1 millions de foyers sont désormais bénéficiaires de la prime d’activité avec, selon Matignon, « un taux de recours qui excède désormais 80% » (c’est-à-dire que plus de 8 personnes sur 10 éligibles ont fait la démarche pour en bénéficier).

Le montant de la prime d’activité, allouée aux salariés autour du Smic, a été augmenté au 1er janvier de 90 euros maximum. Parallèlement, le gouvernement a élargi l’assiette de cette prestation. Cette prime bonifiée correspondait à la promesse d’Emmanuel Macron d’augmenter de 100 euros les personnes ayant des revenus au niveau du Smic (90 euros de prime d’activité + revalorisation automatique du Smic).

Niches fiscales: pas touche ! (Macron)

Niches fiscales: pas touche ! (Macron)

 

Le camarade ’Darmanin  a été renvoyé sèchement et publiquement à ses chères études par le monarque Macron. Concernant une éventuelle suppression des niches fiscales (au nombre de 450!). Or on sait que les niches fiscales profitent essentiellement aux plus aisés. On comprend donc que comme pour l’impôt sur la fortune, Macron ne veuille pas remettre en cause ces privilèges. Cela signifie en clair que ce n’est pas demain matin qu’on connaîtra en France la grande révolution fiscale qui permettrait d’obtenir davantage d’équité. Supplice supplémentaire le camarade d’armada a été contraint de s’excuser d’avoir fait preuve d’imagination considérant que sa proposition était moins celle d’un ministre que d’un citoyen. Du côté de l’Élysée, on minimise aussi la proposition considérant qu’elle émane d’un ministre comme les autres ! Bref la condescendance est aussi à la mode au sein du gouvernement. En effet, la proposition est celle d’un ministre dont le champ d’action est précisément celui des recettes et des dépenses du budget. Or la sincérité de ces deux postes a été clairement mise en cause par la Cour des Comptes qui ne croit pas aux perspectives de rentrées fiscales pas plus qu’à l’évaluation des dépenses Le ministre de l’Action et des Comptes publics a proposé en début de semaine de réduire de 1 milliard d’euros les niches fiscales des ménages les plus aisés pour financer une baisse d’impôt des contribuables les moins riches. «Si on baisse de 1 milliard d’euros ces niches, on peut baisser les tranches d’impôt sur le revenu des gens qui gagnent 1 700 à 1 800 euros par mois de 180 euros en moyenne», a ainsi estimé sur BFM Gérald Darmanin.  Dans le détail, il s’agirait d’introduire des conditions de ressources pour certaines niches fiscales, comme le crédit d’impôt transition énergétique. Avec cet argent, il serait possible de lisser encore davantage l’entrée des plus modestes dans l’impôt. Certes derrière cette proposition plus équitable pouvait se dissimuler une hausse plus générale de la fiscalité. Justement le thème qui a nourri la colère des gilets jaunes.

Benalla botte en touche !

Benalla botte en touche !

 

 

Les chevronnés et futés sénateurs n’ont pas réussi à avoir la peau de Benalla, une nouvelle fois très brillant mais qui a esquivé les pièges tendus par le Sénat devant la commission d’enquête. De toute manière pour l’essentiel, les questions portaient  sur les conditions d’utilisation de passeports diplomatiques après le licenciement de l’intéressé. Or finalement cette question est assez accessoire. Il s’agit certes d’une infraction mais l’utilisation de passeports diplomatiques ne confère aucune immunité, il permet simplement de passer plus rapidement les douanes. La vraie question qui n’a pas été posée, c’est comment un ancien garde du corps, certes spécialiste des questions de sécurité, peut se transformer en quelques semaines en businessman capable de conduire des délégations de chefs d’entreprise dans de nombreux pays y compris en rencontrant les chefs d’État. Cela suppose bien entendu que Benalla  utilise un carnet d’adresses avec des contacts qui dépassaient  et de très loin ses attributions à l’Elysée. Durant l’audition, sa deuxième depuis le début de cette affaire à tiroirs, les sénateurs se sont la plupart du temps heurtés à un mur, l’ex-homme de confiance d’Emmanuel Macron refusant de répondre à de nombreuses questions au nom du respect des institutions et des enquêtes judiciaires en cours. Deux heures durant, les échanges ont tourné autour des passeports diplomatiques et de service d’Alexandre Benalla, qui lui ont été délivrés dans le cadre de ses fonctions à l’Elysée. “On m’a fait savoir que ces passeports n’étaient pas désactivés, sinon je n’aurais pas voyagé avec ces passeports”, a encore dit Alexandre Benalla, qui en aurait fait usage 23 fois de son propre aveu. “Et je reconnais là une faute de ma part, un manque de discernement peut-être.” L’affaire dite Benalla a démarré avec des révélations sur ses agissements en marge des cortèges du 1er-Mai puis a connu de nouveaux développements en décembre, avec des révélations dans la presse sur ses passeports mais aussi sur ses activités post-Elysée et sur ses contacts persistants avec Emmanuel Macron. L’ancien chargé de mission a affirmé n’avoir plus eu d’échanges avec la présidence ou La République en marche (LaREM) depuis le 24 décembre. “Je ne détiens aucun secret sur qui que ce soit, je ne fais aucun chantage”, a assuré Alexandre Benalla, qui a dit souhaiter le succès du chef de l’Etat.

« Touche pas à l’ISF » (Macron)

  »Touche pas  à l’ISF » (Macron)

 

On comprend évidemment que Macron refuse qu’on p Grand débat national : «arle d’un éventuel retour de l’ISF dans les discussions qui vont se tenir dans le grand débat national. En effet l’abandon de l’ISF été le retour d’ascenseur aux financiers et autres grands patrons qui ont soutenu politiquement et financièrement la candidature de Macron. Il suffit de vérifier le nombre de donateurs très concentrés notamment sur la région parisienne. Officiellement il y aurait eu pour cette campagne environ 30 000 donateurs mais 2 % auraient apporté environ la moitié des 7,5 millions recueillis par en marche. Finalement, un bon investissement pour les plus aisés qui ont apporté quelques millions mais en retour ont touché une exonération fiscale de près de 4 milliards. On voit mal dans ces conditions comment Macron complètement ficelé par des soutiens financiers aussi importants pourrait revenir sur l’impôt sur la fortune. Le reste est évidemment littérature. En effet, la suppression tiendrait dans le fait que la suppression de l’ISF a favorisé les investissements. Ce qui n’a jamais été vérifié, ni démontré puisqu’aucune contrepartie n’a été exigée. « Nous ne reviendrons pas sur les mesures que nous avons prises (…) afin d’encourager l’investissement et faire que le travail paie davantage », a donc écrit macro dans sa lettre aux Français

Emmanuel Macron a pourtant fait marche arrière sur plusieurs dossiers depuis le début de la crise des « gilets jaunes ». Sous la pression, il a annulé la hausse des taxes sur le carburant et a même accepté, dans son courrier, d’ouvrir le débat sur le référendum d’initiative citoyenne. Mais à mesure que le mouvement s’est centré sur le pouvoir d’achat et l’exigence de davantage de justice sociale, l’abandon de l’ISF est devenu le symbole d’une injustice fiscale dénoncée par de nombreux « gilets jaunes ». Pourtant, Emmanuel Macron demeure inflexible et répète depuis le début de la mobilisation qu’il ne reviendra pas sur le remplacement de l’ISF par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), auquel sont désormais soumis les contribuables possédant plus de 1,3 million d’euros de patrimoine. Le 5 décembre, la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, avait affirmé être prête à proposer de « rétablir l’ISF » si l’évaluation de l’IFI n’était pas concluante. Elle avait été immédiatement recadrée par Emmanuel Macron en Conseil des ministres, où il avait exclu tout recul sur ce point. Gérald Darmanin, le ministre de l’Action et des Comptes publics, l’avait d’ailleurs réaffirmé le lendemain sur France Inter.

Il n’y aura pas de retour de l’ISF dans notre pays. Gérald Darmanin sur France Inter, le 6 décembre. Avec la « flat tax », la suppression de l’ISF est « la partie des réformes la plus sujette à discussion », d’après Antoine Bozio, le président de l’Institut des politiques publiques. En octobre, cet institut a évalué, à la demande des parlementaires, les conséquences de la politique fiscale sur le pouvoir d’achat des Français. « Nous ne sommes aujourd’hui pas capables de démontrer que ces mesures, très concentrées sur les très hauts revenus, ont des effets incitatifs majeurs sur l’investissement et l’emploi », explique-t-il dans Le Monde.

« L’ISF porte avec lui une certaine image de la société, expliquent deux économistes sur le site The ConversationLe supprimer renvoie une image (…) perçue par beaucoup comme une volonté affichée de maintenir les inégalités et de favoriser les plus aisés. » Un sentiment confirmé par un sondage Ipsos publié le 22 novembre dans Le Monde. D’après l’étude, 65% des sondés « critiquent la suppression de l’ISF » et 73% pensent que  »le gouvernement demande moins d’efforts aux catégories privilégiées ».

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