Archive pour le Tag 'Total'

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« Barkhane » au Mali :L’échec total

« Barkhane » au Mali :L’échec total

L’annonce très politique de Macon de la fin de l’opération Barkhane  officialise l’échec total de la France qui a réussi l’exploit de se mettre un peu tout le monde à dos même si les opposants à la France sont nettement travaillés par des puissances étrangères  et les arrivistes locaux ( militaires ou civils)

Un papier du « Monde »

 

L’annonce par le président, Emmanuel Macron, jeudi 10 juin, de la fin de l’opération extérieure « Barkhane » dans sa forme actuelle a le mérite de la clarté. Elle met fin à l’illusion de moins en moins partagée d’une victoire militaire possible contre un mouvement insurrectionnel protéiforme, désormais solidement ancré dans les populations locales.

Si le chef des armées promet une réduction du dispositif militaire français et un « changement de modèle » de cet engagement, selon un calendrier qui reste à préciser – mais qui devrait impliquer le départ d’ici à début 2023 de la moitié des 5 100 militaires actuellement déployés –, c’est que le bilan de huit ans d’intervention française au Sahel n’est pas brillant. Certes, le déploiement de « Serval » au début de 2013, sous la présidence de François Hollande, à la demande des autorités maliennes, avait stoppé net l’avancée des groupes djihadistes et même sans doute évité l’effondrement de l’Etat malien.


Mais, depuis, les groupes djihadistes ont repris leur progression. Non seulement le Sahel est devenu l’« épicentre du terrorisme international », selon les mots d’Emmanuel Macron, mais les pays du golfe de Guinée que l’on pensait à l’abri sont maintenant visés. Les Etats locaux n’ont pas été capables de prendre le relais pour sécuriser les zones libérées. Le bilan humain ne cesse de s’alourdir. Selon l’ONG Acled, plus de 8 000 personnes, essentiellement des civils, ont été tuées au Mali, au Niger et au Burkina Faso depuis 2013. Deux millions d’habitants ont été déplacés par les combats. Cinquante soldats français sont morts en service

Accusations de néocolonialisme

Par ailleurs, le soutien à l’opération « Barkhane » s’est sérieusement érodé dans l’opinion publique, en France et au Sahel. Les Français comprennent de moins en moins pourquoi des soldats meurent pour défendre une armée malienne qui s’est surtout distinguée par sa capacité à conduire deux coups d’Etat en l’espace de neuf mois. Les habitants du Sahel – parfois inspirés par une Russie aux aguets de tous les faux pas français en Afrique – accusent Paris de néocolonialisme. Ils constatent aussi que la présence française n’a pas mis un terme aux massacres de civils et qu’elle n’est pas exempte de bavures.

Le temps serait donc venu de siffler la fin de « Barkhane ». Cela ne signifie pas pour autant que la France va déserter la région. Des forces spéciales, a précisé M. Macron, resteront déployées pour mener des opérations strictement antiterroristes. C’est sans doute là que le bilan de l’intervention française est le plus probant, avec l’élimination de plusieurs chefs djihadistes. Mais ces victoires, de courte durée, n’ont jamais porté de coups fatals aux groupes armés liés à Al-Qaida ou à l’organisation Etat islamique.

 

Le deuxième pilier de la présence française concerne la formation des armées locales censées prendre le relais sécuritaire sur le terrain. Ce volet fera l’objet d’un effort supplémentaire porté par la France et ses partenaires européens. Mais, pour l’heure, l’efficacité de cette approche laisse plus d’un observateur dubitatif : des centaines de millions d’euros ont déjà été dépensées ces dernières années pour tenter d’améliorer l’organisation et les capacités de combat de l’armée malienne, sans guère de succès.

Quant à la force conjointe du G5 Sahel, regroupant des unités des armées de Mauritanie, du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad, Emmanuel Macron n’y a même pas fait référence. Paris a pourtant porté à bout de bras cette architecture sécuritaire régionale depuis sa création, en 2014. Une autre illusion perdue.

La dictature birmane financée par Total ?

La dictature birmane financée par Total ?

Des  centaines de millions de dollars provenant des ventes du gaz produit en Birmanie, ont été détournées  le journal Le Monde et ont notamment financé les militaires birmans.

Selon le quotidien, le système repose d’abord sur la Moattama Gas Transportation Company (MGTC), société domiciliée aux Bermudes .

Le Monde rapporte que la domiciliation aux Bermudes de MGTC a contribué à maximiser les profits versés aux actionnaires de la société – qui incluent aussi le thaïlandais PTTEP, l’américain Chevron et l’entreprise publique birmane MOGE – et à « minimiser les taxes versées à l’Etat birman, grand perdant de ce système ».

La Myanmar Oil and Gas Enterprise (MOGE), une agence du ministère de l’Énergie, ne publie pas ses comptes et, avec d’autres entreprises publiques, loge depuis des années des revenus dans une catégorie « autres comptes » opaque dont la direction et les bénéficiaires ne sont pas connus.

Les groupes de défense des droits de l’homme et les enquêteurs des Nations Unies affirment que la société entretient des liens étroits avec les structures commerciales de l’armée birmane.

COVID France : 40 000 infectés par 24 heures et 100 000 morts au total

COVID  France : 40 000 infectés par 24 heures et 100 000 morts au total

 

Les 100 000 morts dus au Covid seront atteints aujourd’hui, ce qui place la France parmi les pays les plus touchés comparativement à la population. En outre, le nombre d’infectés  ne diminue pas que ces derniers jours: la moyenne tourne toujours autour de 40 000 personnes concernées par 24 heures au moins.

Par contre la France a connu une baisse du nombre de patients COVID dans les unités de soins intensifs mercredi, et le nombre de décès quotidiens a chuté, mais le nombre de nouvelles infections a continué de croître.

Les données du ministère de la Santé ont montré que le nombre d’USI avait chuté de 50 à 5 902, la première baisse en près d’une semaine.

Le nombre de soins intensifs – qui sont la meilleure mesure de la capacité d’un système de santé à faire face à la crise – a augmenté régulièrement, passant de moins de 3 000 au début de l’année.

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a déclaré plus tôt mercredi que les niveaux d’hospitalisation de pointe n’ont pas encore été atteints et que des temps difficiles sont encore à venir.

Lors du premier verrouillage au printemps 2020, le nombre d’USI a culminé à plus de 7000.

Le ministère de la Santé a signalé mercredi 297 nouveaux décès de coronavirus dans les hôpitaux, contre 324 mardi et 385 la veille.

Le nombre total de décès depuis le début de l’épidémie s’élève désormais à 99777 et si les tendances actuelles se poursuivent, le bilan français du COVID-19 dépassera 100000 jeudi.

La France a également signalé 43 505 nouveaux cas confirmés, portant le total à environ 5,15 millions, la moyenne mobile sur sept jours des cas dépassant les 40 000 pour la première fois cette année.

Attal a déclaré que le coronavirus circulait toujours activement dans le pays, avec des signes d’amélioration dans certaines régions du sud de la France, mais une situation qui s’aggrave dans d’autres régions, comme Auvergne-Rhône Alpes.

Vaccins covid: Des prix Nobel et des dirigeants pour une dérogation à la propriété intellectuelle

Au rythme actuel n’a population mondiale ne pourra pas être vacciné totalement avant 2025 en particulier dans les pays pauvres. Du coup des intellectuels et des politiques demandent que soit faite une entorse à la propriété intellectuelle des vaccins. Plus de 60 anciens chefs d’État plus de 100 lauréats du prix Nobel demandent donc à Joe Biden une dérogation.

Une dérogation stimulerait la fabrication de vaccins et accélérerait la réponse à la pandémie dans les pays plus pauvres qui, autrement, pourraient devoir attendre des années, ont-ils déclaré dans une lettre conjointe à Biden envoyée aux agences de presse mercredi.

« Le président Biden a déclaré que personne n’est en sécurité tant que tout le monde n’est pas en sécurité, et maintenant avec le G7 à venir, il y a une occasion sans précédent de fournir le leadership que seuls les États-Unis peuvent fournir », a déclaré l’ancien Premier ministre britannique Gordon Brown, faisant référence à un prochain réunion des pays les plus riches du monde.

La lettre demandait à Biden de soutenir une proposition de l’Afrique du Sud et de l’Inde à l’Organisation mondiale du commerce de déroger temporairement aux règles de propriété intellectuelle liées aux vaccins et aux traitements COVID-19.

Il a déclaré que, sur la base du rythme actuel de production de vaccins, la plupart des pays pauvres devront attendre au moins 2024 pour parvenir à une vaccination de masse contre le COVID-19.

« Pour un respect total du secret entre avocats et clients»( Noëlle Lenoir)

« Pour un respect total du secret  entre avocats et clients»( Noëlle Lenoir)

 

 « Les avocats et leurs clients ne peuvent être laissés dans l’incertitude de la protection de la confidentialité de leurs échanges » (article dans l’Opinion)

 

Noëlle Lenoir, avocate, membre honoraire du Conseil constitutionnel, présidente de la Commission juridique du Grand Paris/Ile-de-France, Capitale économique.

 

En décembre, Henri Leclerc, l’un des plus grands avocats français, en quittant le barreau après 65 ans d’exercice, évoquait dans sa dernière plaidoirie les atteintes portées au secret professionnel de l’avocat. Sans épiloguer sur le jugement du tribunal de Paris relatif aux écoutes téléphoniques de l’ex-président de la République et de son avocat, Maître Herzog, sur lequel la Cour d’appel doit rendre une décision sereine en dépit de l’extrême sensibilité de l’affaire, chacun est conscient qu’est de nouveau posée la question de la protection du secret des correspondances entre l’avocat et son client. Il faut l’aborder de front. Les avocats et leurs clients ne peuvent être laissés dans l’incertitude de la protection de la confidentialité de leurs échanges.

La règle fixée par l’article 66-5 de la loi du 31 décembre 1971 sur la réforme des professions judiciaires et juridiques est que, « en toutes matières, que ce soit dans le domaine du conseil ou dans celui de la défense, les consultations adressées par un avocat à son client ou destinées à celui-ci, les correspondances échangées entre le client et son avocat, entre l’avocat et ses confrères à l’exception pour ces dernières de celles portant la mention “officielle”, les notes d’entretien et plus généralement, toutes les pièces du dossier sont couvertes par le secret professionnel ».

Or, dans une décision de 2015, le Conseil constitutionnel a jugé qu’« aucune disposition constitutionnelle ne consacre spécifiquement un droit au secret des échanges et correspondances des avocats et un droit au secret des sources des journalistes ».

Jurisprudence. Cette jurisprudence contraste avec celle du Tribunal constitutionnel allemand initiée en 2007. L’affaire concernait l’enregistrement des données de connexion du téléphone portable d’un avocat dont le client, soupçonné de vol aggravé, s’était enfui. Le Tribunal a estimé que cet enregistrement méconnaissait le secret des correspondances (garanti à l’article 10 de la Loi fondamentale de la République fédérale d’Allemagne) et la liberté de choisir librement sa profession (protégée par l’article 12). Il a fait valoir que le secret des correspondances entre l’avocat et son client était la base de leur relation de confiance et répondait à un intérêt public. Le Tribunal s’est par ailleurs référé à une jurisprudence établie Outre-Rhin suivant laquelle tout prévenu ou accusé dans le cadre du procès pénal a droit au respect de sa « dignité humaine».

Cette approche rejoint celle de la Cour européenne des droits de l’homme qui souligne que la Convention européenne des droits de l’homme « accorde une protection renforcée aux échanges entre les avocats et leurs clients », le justifiant « par le fait que les avocats se voient confier une mission fondamentale dans une société démocratique : la défense des justiciables ». La Cour rappelle que prévenus ou accusés ont le droit de ne pas s’auto-incriminer et que ce droit exige de garantir la confidentialité de leurs échanges avec leurs avocats.

La protection du secret des correspondances avocat/client ne signifie bien sûr pas que les avocats – pas plus que n’importe quelle autre corporation – bénéficient d’une immunité pénale. Les interceptions téléphoniques sont possibles en Allemagne s’agissant d’un avocat fortement soupçonné d’avoir commis, non pas n’importe quelle infraction, mais une de celles spécifiquement énumérées dans la législation pénale.

La Cour de Strasbourg reconnaît aussi que l’interception des conversations téléphoniques d’un avocat peut être légitime pour « la défense de l’ordre » ; encore faut-il que l’avocat soit directement soupçonné d’une infraction et que l’interception soit ordonnée une fois que le juge s’est assuré qu’elle ne portera pas atteinte aux droits de la défense du client.

Enjeux constitutionnels. Eu égard aux enjeux constitutionnels, au sens plein du terme, du secret des correspondances avocat/client, le récent rapport de l’ancien bâtonnier du barreau de Marseille, Dominique Mattei, apparaît comme une excellente base de réflexion pour lever les incertitudes de la situation actuelle au regard des droits des justiciables. Car renforcer la protection des échanges avocat/client doit s’inscrire avant tout dans la logique de la protection des droits de la défense découlant de l’article 16 de la Déclaration de 1789 sur la garantie des droits.

Alors qu’une fenêtre d’opportunité s’est ouverte en cette période d’après-Brexit pour renforcer le rôle de Paris comme place de droit au niveau européen, il importe plus que jamais de rassurer aussi les étrangers qui s’installent ou investissent dans notre pays et qui peuvent être, comme quiconque, confrontés à des procédures pénales.

Noëlle Lenoir, avocate, membre honoraire du Conseil constitutionnel, présidente de la Commission juridique du Grand Paris/Ile-de-France, Capitale économique.

Vaccination des plus de 75 ans : un fiasco total

Vaccination des plus de 75 ans : un fiasco total

 

 

Toute la semaine dernière, le gouvernement et les élus locaux n’ont cessé de déclarer la multiplication des vaccinodromes. Au départ on en prévoyait une centaine et samedi dernier il en était annoncé 600 ou 700. De fait,  le nombre de lieux de vaccination a progressé. Le seul problème c’est que dès le premier jour de vaccination la quasi-totalité des centres ont cruellement manqué de doses vaccinales. Pire, on ne sait même pas quand les intéressés inscrits pourront obtenir un rendez-vous pour une vaccination effective.

Il s’agit d’un véritable fiasco de la part de la politique centralisée du pouvoir. Un pouvoir complètement incompétent non seulement en matière d’approvisionnement des vaccins mais tout autant en matière de gestion logistique. La plupart des centres de vaccination n’ont reçu que de leur de 25 % des doses espérées. Ce nouvel échec retentissant ressemble à s’y méprendre à celui concernant les masques.

Il faut en effet se souvenir que par incurie récurrente l’administration avait été incapable de fournir les masques attendus. Du coup, les pouvoirs public et les experts ont alors prétendu que le masque était inutile voire même dangereux. Les mêmes qui d’ailleurs s’expriment aujourd’hui sur la pandémie avec toujours les mêmes contradictions par exemple sur des vaccins bien sûr mais aussi sur le confinement.

On avait largement critiqué l’ancienne ministre de la santé pour ses hésitations mais les mêmes reproches peuvent être faits à Olivier Véran qui en outre avec une certaine arrogance refuse la moindre critique notamment celle des élus locaux. Ce ministre aussi impuissant que celle qui l’a précédé est  un bavard impénitent qui additionne et même collectionne les contradictions les plus évidentes. Les annonces successives qu’il fait ne sont jamais suivies  sur le terrain ;  la première journée de vaccination-et les suivantes puisqu’on va manquer pendant plusieurs semaines de doses vaccinales- constitue un fiasco total .

Alliance Total et Engie pour l’hydrogène vert

Alliance Total et Engie pour l’hydrogène vert

Jusqu’à maintenant pour la fabrication de l’hydrogène dit  gris on utilise souvent des carburants fossiles et dont la production est très émettrice de CO2. Le projet Masshylia d’Engie et Total, hébergé au sein de la raffinerie, consiste à produire de l’hydrogène à partir d’eau et d’électricité, avec un électrolyseur d’une puissance industrielle de 40 mégawatts. Il fournira dans un premier temps 5 tonnes d’hydrogène vert par jour. De quoi éviter l’émission de 15.000 tonnes de COpar an, calculent les promoteurs du projet.

L’électricité sera fournie par un parc photovoltaïque . Notons cependant qu’on peut aussi utiliser les excédents d’électricité de tous les types d’énergie renouvelable ou non.

Coronavirus Angleterre : reconfinement total

Coronavirus Angleterre : reconfinement total

Les Anglais devront rester chez eux suite à la décision de Boris Johnson d’imposer un troisième confinement national. “Nous devons en conséquence aller vers un confinement national, qui soit suffisamment drastique pour contenir ce variant”, a dit le Premier ministre britannique au cours d’une allocution télévisée.

“Cela signifie que ce gouvernement vous donne une nouvelle fois pour instruction de rester chez vous”, a-t-il ajouté.

 

Téléphone fixe- câble : un abandon total dans les territoires ruraux

Téléphone fixe- câble : un abandon total dans les territoires ruraux

Alors qu’on promet partout le câble, les territoires ruraux devront encore se satisfaire du vieux réseau cuivre souvent suspendu aux branches des arbres ou traînant par terre. Théoriquement les territoires ruraux devraient être essentiellement desservis pour le câble par voie aérienne. On se demande comment puisque souvent c’est la ligne qui soutient les poteaux.

200 élus ruraux dénoncent donc l’abandon total du réseau de téléphone fixe. Le constat est en effet assez lamentable puisque souvent les fils traînent par terre et soutiennent des poteaux brisés. Normalement l’entretien incombe à Orange qui néglige totalement le téléphone fixe des zones rurales. En fait,  Orange compte, substituer le câble au réseau cuivre. Le problème, c’est que cette substitution totale n’interviendra pas au moins avant 2030 et en attendant les zones concernées risquent d’accéder de moins en moins facilement aussi bien au téléphone fixe qu’à Internet.

 

Dans son plan stratégique 2025, le groupe Orange prévoit que le réseau «cuivre» pour la téléphonie fixe sera complètement remplacé par un réseau fibre optique en 2030. Une convention signée entre l’Etat et Orange en 2017 et arrivée à échéance doit laisser sa place à une nouvelle «qui prévoit un accès au haut débit internet en plus de la téléphonie fixe». Le problème est quand ?

Téléphone fixe- cable : un abandon total dans les territoires ruraux

Téléphone fixe- cable : un abandon total dans les territoires ruraux

Alors qu’on promet partout le câble, les territoires ruraux devront encore se satisfaire du vieux réseau cuivre souvent suspendu aux branches des arbres ou traînant par terre. Théoriquement les territoires ruraux devraient être essentiellement desservis pour le câble par voie aérienne. On se demande comment puisque souvent c’est la ligne qui soutient les poteaux.

200 élus ruraux dénoncent donc l’abandon total du réseau de téléphone fixe. Le constat est en effet assez lamentable puisque souvent les fils traînent par terre et soutiennent des poteaux brisés. Normalement l’entretien incombe à Orange qui néglige totalement le téléphone fixe des zones rurales. En fait,  Orange compte, substituer le câble au réseau cuivre. Le problème, c’est que cette substitution totale n’interviendra pas au moins avant 2030 et en attendant les zones concernées risquent d’accéder de moins en moins facilement aussi bien au téléphone fixe qu’à Internet.

 

Dans son plan stratégique 2025, le groupe Orange prévoit que le réseau «cuivre» pour la téléphonie fixe sera complètement remplacé par un réseau fibre optique en 2030. Une convention signée entre l’Etat et Orange en 2017 et arrivée à échéance doit laisser sa place à une nouvelle «qui prévoit un accès au haut débit internet en plus de la téléphonie fixe». Le problème est quand ?

 

Téléphone fixe : un abandon total dans les territoires ruraux

Téléphone fixe : un abandon total dans les territoires ruraux

200 élus ruraux dénoncent l’abandon total du réseau de téléphone fixe. Le constat est en effet assez lamentable puisque souvent les fils traînent par terre et soutiennent des poteaux brisés. Normalement l’entretien incombe à Orange qui néglige totalement le téléphone fixe des zones rurales. En fait,  Orange compte, substituer le câble au réseau cuivre. Le problème, c’est que cette substitution totale n’interviendra pas au moins avant 2030 et en attendant les zones concernées risquent d’accéder de moins en moins facilement aussi bien au téléphone fixe qu’à Internet.

 

Dans son plan stratégique 2025, le groupe Orange prévoit que le réseau «cuivre» pour la téléphonie fixe sera complètement remplacé par un réseau fibre optique en 2030. Une convention signée entre l’Etat et Orange en 2017 et arrivée à échéance doit laisser sa place à une nouvelle «qui prévoit un accès au haut débit internet en plus de la téléphonie fixe». Le problème est quand ?

 

A Total- Donges: « arrêt structurel ou conjoncturel » ?

A Total- Donges:  « arrêt structurel ou conjoncturel » ?

Officiellement la raffinerie de Donges va arrêter provisoirement sa production en raison de la baisse de la demande. Les syndicats se demandent s’il s’agit d’une immobilisation structurelle qui pourrait conduire à la fermeture définitive comme cela avait été le cas pour la raffinerie des Flandres, à Dunkerque (Nord), en 2010.

Ce lundi matin, 90% des salariés qui prenaient leur service ont répondu à l’appel à la grève reconductible .

Total, de son côté, justifie l’arrêt “pour les mois à venir” de la raffinerie de Donges par la “très forte dégradation des marges de raffinage” liée à la pandémie du Covid-19.

Cet arrêt “n’entraînera aucun chômage partiel”, insiste-t-on au sein du groupe, puisque les salariés “poursuivront la surveillance des unités” et “réaliseront des travaux d’inspection et de maintenance”.

Une nouvelle réunion extraordinaire du CSE doit se tenir le 10 décembre.

L’”arrêt conjoncturel”, poursuit la direction, ne remet pas non plus en cause le projet de modernisation de la raffinerie, un investissement de 450 millions d’euros.

Total : 700 postes menacés

Total : 700 postes menacés

Total envisage la suppression de 700 postes. Par ailleurs la stratégie d’accélération de Total dans l’électricité et les énergies renouvelables aboutirait à la création d’une nouvelle branche au sein du groupe, nommée “One Tech”, mutualisant les activités de recherche et développement et les métiers techniques de ses branches existantes .

Dans ce cadre, Total propose aux syndicats d’ouvrir une négociation concernant ses sites en France en dehors de Donges (Loire-Atlantique) et Grandpuits (Seine-et-Marne) – qui font l’objet de projets spécifiques -, sur le principe du volontariat et en privilégiant principalement les salariés en fin de carrière. Ce plan, ajoute Total, “serait conçu pour accompagner les personnes jusqu’au départ effectif à la retraite de façon à éviter de peser sur les finances publiques”.

Les départs volontaires des salariés des sites opérationnels et des entités techniques et de R&D qui constitueront la future branche One Tech “donneront tous lieu à embauche et (…) n’auront donc aucun impact sur les effectifs des sites et entités concernés”, précise Total. En revanche, les départs de salariés des sièges ne seront pas remplacés, sauf cas particulier.

Suivi StopCovid : un échec total

Suivi StopCovid : un échec total

 

 

Le suivi informatique stop COVID a enregistré un échec retentissant en France. Le dispositif n’a été utilisé que de façon très marginale, peut-être par moins de 1 % de la population. Interrogé sur le manque de communication du gouvernement sur cette application lancée au printemps, le chef du gouvernement a déclaré « convenir » qu’elle n’avait « pas obtenu les résultats qu’on en espérait ». Un euphémisme !, Car l’échec est total. Mais « nous savions que tester grandeur nature pour la première fois de tels outils dans le cas de cette épidémie serait particulièrement difficile » et « nous ne sommes pas le seul pays à faire ce même constat », a-t-il ajouté.

StopCovid devait permettre à ses utilisateurs d’être prévenus s’ils ont croisé récemment, à moins d’un mètre et pendant plus de 15 minutes, un autre utilisateur qui s’est découvert contaminé par le coronavirus responsable du Covid-19.

Selon un récent décompte de la Direction général de la santé (DGS), StopCovid a été téléchargée 2,3 millions de fois et quelque 1.500 personnes ont signalé un diagnostic positif.

À son lancement, l’application a été critiquée par des experts en informatique et des juristes, qui y ont vu un premier pas vers une société de la surveillance où nos faits et gestes seraient tracés en permanence par des systèmes automatiques.

StopCovid a été développé sous la direction de l’institut de recherche en informatique français Inria avec le concours de développeurs de sociétés privées comme Orange et Capgemini.

Coronavirus: Total enregistre 8,1 milliards de dollars de dépréciations

Coronavirus:  Total enregistre 8,1 milliards de dollars de dépréciations

 

8 milliards de pertes  (dépréciations d’actifs) au deuxième trimestre pour Total victime évidemment de la baisse de la demande et de l’écroulement des prix. Une conséquence de la crise sanitaire mais aussi d’évolutions structurelles. Pour l’avenir, la demande de pétrole ne devrait guère augmenter sur le long terme et les prix pourraient se stabiliser autour de 50 $ le baril

Le groupe a précisé dans un communiqué qu’il tablait désormais sur un prix du Brent de 35 dollars par baril en 2020 – contre 60 dollars à l’origine dans ses perspectives 2020 -, puis de 40 dollars en 2021, 50 dollars en 2022 et 60 dollars en 2023, avec des prix du gaz “ajustés en conséquence”.

“A plus long terme, Total maintient son analyse selon laquelle la faiblesse des investissements dans le secteur des hydrocarbures depuis 2015 accentuée par la crise sanitaire et économique de 2020 va se traduire à horizon 2025 par une insuffisance de capacités de production au niveau mondial et un rebond des prix”, a-t-il cependant ajouté.

“Au-delà de 2030, compte tenu des évolutions technologiques notamment dans le domaine des transports, la demande de pétrole ne devrait plus connaître de croissance et les prix du Brent tendraient vers le prix long terme de 50 dollars par baril (…).”

Total tablait précédemment sur un prix du pétrole de 70 dollars par baril de Brent en 2025 et sur un niveau stable au cours des cinq années suivantes, avant une baisse autour de 50 dollars à horizon 2050.

La révision à la baisse de ses attentes conduit le groupe à constater au deuxième trimestre une charge exceptionnelle de dépréciation d’actifs de 2,6 milliards de dollars, principalement dans les sables bitumineux du Canada pour 1,5 milliard et les actifs de gaz naturel liquéfié (GNL) en Australie pour 0,8 milliard, soit des projets géants aux coûts de construction élevés.

Total a en outre passé en revue ses actifs pétroliers présentant des réserves de plus de 20 ans et des coûts de production élevés, dont la totalité des réserves pourraient donc ne pas être produites avant 2050, ce qui concerne les seuls projets de sables bitumineux canadiens de Fort Hills et Surmont et conduit le groupe à une dépréciation exceptionnelle complémentaire de 5,5 milliards de dollars.

En conséquence, les réserves prouvées et probables du groupe sont réduites de 19,0 à 18,5 années et Total indique qu’il n’approuvera “aucun nouveau projet d’augmentation de capacités” sur ces actifs de sables bitumineux canadiens.

Les dépréciations de 8,1 milliards de dollars enregistrées par Total ont un impact de 1,3% sur son taux d’endettement.

BP a de son côté fait savoir qu’il enregistrerait dans ses résultats du deuxième trimestre – programmés le 4 août – des dépréciations pouvant atteindre 17,5 milliards de dollars, tandis que celles de Royal Dutch Shell – qui publiera ses résultats jeudi comme Total – sont annoncées à 22 milliards.

Total: adieu la France bonjour l’Europe!

Total: adieu la France bonjour l’Europe!  

Très discrètement, Total considéré jusque-là comme une entreprise française change de statut et intervient désormais en tant que société européenne. Une manière de se montrer davantage Européen estime le PDG. Aussi une manière de prendre un peu de champ avec la France ! D’autres grandes sociétés, elles, n’ont pas hésité même à se délocaliser complètement le plus souvent vers les Pays-Bas d’une part pour être moins imposées, d’autre part pour disposer de davantage de liberté. Ce sera le cas aussi sans doute pour le holding qui va naître de Fiat et de PSA.

Notons qu’il y a longtemps que Total est une société internationale, un groupe énorme de 200 milliards d’affaires qui emploient environ 100 000 personnes dans le monde. Son statut français ne l’a jamais entravé dans son développement. Cela ne change pas grand-chose indique encore le PDG de Total. Dès lors,  on s’en demande vraiment si ce changement de statut était nécessaire ! Le géant de l’énergie Total a adopté le statut de société européenne qui permet à une entreprise de réaliser ses activités dans tous les pays membres de l’Union européenne sous une forme juridique unique. Total SA est « devenu Total SE à la suite de son immatriculation en tant que société européenne au Registre du commerce et des sociétés de Nanterre, intervenue le 16 juillet 2020″, décrit le groupe dans un communiqué.

Une telle modification des statuts a déjà été adoptée par des groupes comme Airbus et Constellium. « D’un point de vue strictement juridique, ça ne change pas grand chose » mais « je pense que c’est bien que les grands groupes européens montrent leur foi dans l’Europe », avait déclaré en janvier le PDG de Total Patrick Pouyanné, en annonçant ce projet de changement de statut.

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