Archive pour le Tag 'Total'

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Le patron de Total fatigué !

Le patron de Total fatigué !

Le patron de Total n’est pas fatigué de la gestion du conflit mais surtout des accusations concernant son salaire. Il répond donc de façon assez maladroite aux critiques dont il a fait l’objet. Il est vrai que sa rémunération n’est pas supérieure à celle qui se pratique à l’étranger mais elle n’en est pas moins indécente. En outre il est particulièrement hypocrite d’affirmer que c’est le conseil d’administration qui décide. Comme on le sait les conseils d’administration sont composés pour l’essentiel d’administrateurs très complaisants qu’on retrouve d’ailleurs dans la plupart des grandes sociétés

« Je suis fatigué de cette accusation de “m’être augmenté de 52%” – voici la vraie évolution de ma rémunération depuis 2017 – elle est constante sauf 2020 car j’ai volontairement amputé mon salaire et ma part variable a normalement baissé avec les résultats de TotalEnergies, a déclaré Patrick Pouyanné avec un graphique à l’appui. Et ce n’est pas moi qui fixe ma rémunération mais le conseil d’administration de TotalEnergies qui le fixe et les actionnaires qui l’approuvent – il est certes élevé mais comparable à mes pairs du CAC40 et bien moins élevé que celui des autres majors européens et américains. »

Le salaire annuel du patron TotalEnergies s’est toujours situé autour des 6 millions d’euros à l’exception de l’année 2020 où il est tombé sous la barre des 4 millions d’euros.

TOTAL: Un accord avec la CFDT mais refusé par LA CGT

TOTAL: Un accord avec la CFDT mais refusé par LA CGT

Le représentant du syndicat CFDT aux négociations pour les salaires chez TotalEnergies a annoncé vendredi qu’un compromis avait été trouvé dans la nuit avec la direction pour une augmentation des salaires de 7%, mais sans la CGT.

« L’équipe de négociation CFDT donne un avis favorable aux mesures qui sont sur la table », a déclaré Geoffrey Caillon, coordinateur CFDT dans le groupe pétrolier, peu après 3h30 du matin.

La CFDT va soumettre la proposition, qui inclut aussi une prime allant de 3000 à 6000 euros, à ses adhérents, et doit être signée avant midi vendredi. Le syndicat CFE-CGC va également consulter ses adhérents mais semblait encline à signer.

« Notre délégation a émis une position plutôt favorable à la signature », a déclaré Dominique Convert, coordinateur CFE-CGC TotalEnergies. « Ca peut pas continuer comme ça », a-t-il dit.
« Une mesure pour les bas salaires »

Les deux syndicats représentent plus de 56% parmi les quatre syndicats représentatifs Plus tôt dans la nuit, la CGT avait quitté les négociations, insatisfaite des propositions d’augmentation formulées par la direction.

CARBURANT: Entre Total et la CGT, l’affrontement de deux idéologies

CARBURANT: Entre Total et la CGT, l’affrontement de deux idéologies

Il paraît peu probable que la situation s’améliore rapidement concernant le carburant. En effet pour l’essentiel on assiste à un affrontement de deux idéologies entre Total et la CGT.

Total incarne en effet ce capitalisme international sans état d’âme qui exploite sans vergogne toutes les occasions de profits ( de l’exploitation souvent discutable des ressources pétrolières jusqu’à la vente de carburant ); par exemple Total profite de la hausse des cours du pétrole pour chaque fois – comme toutes les autres pétroliers-engrangèrent encore davantage de bénéfices. Le groupe français a plus que doublé son bénéfice net au deuxième trimestre, à 5,7 milliards de dollars, contre 2,2 milliards au même trimestre de 2021.Sur l’ensemble premier semestre dégagé un bénéfice de plus de 10 milliards. Des profits qui ne sont pas corrélés à une augmentation de l’activité mais qui découle directement de la spéculation résultant d’une part de la hausse des cours du pétrole, d’autre part de l’inflation.

Total est l’exemple même de ce capitalisme international qui accroît ses profits sur le dos des consommateurs et plus généralement des populations et en plus qui exhibe sans vergogne ses succès financiers.

Face à total et à des entreprises de même taille, le gouvernement ne pèse pas lourd. Ainsi face aux superprofits, le gouvernement a renoncé à une fiscalité spécifique. Le problème c’est que dans le même temps il n’a pas non plus incité les entreprises à engager rapidement des négociations pour un meilleur partage des profits entre actionnaires, salariés et investissements.

Face à des profits aussi importants, face à l’inflation qui affecte le pouvoir d’achat, il était assez prévisible que les salariés de certains secteurs dégageant de superprofits fasse valoir leurs revendications.

Le problème c’est que le conflit actuel se déroule dans un secteur où la CGT compte des forces les plus radicales. En effet la CGT dans le pétrole dépend de la fédération CGT des industries chimiques, une fédération particulièrement radicale beaucoup plus que la confédération et qui a même été très proche pendant longtemps du parti communiste.

On est donc en face de deux idéologies complètement différentes. Deux postures d’affrontement. La direction de Total déclare vouloir négocier mais avec un préalable la reprise du travail. À l’inverse la CGT veut d’abord négocier avant d’envisager la fin du conflit.

Cette guerre va durer un moment. Il est probable qu’ils n’ayez pas de généralisation conflictuelle dans le pays mais plutôt une sorte de radicalisation chez certains pétroliers comme Total.

Les grévistes ont refusé mercredi soir une proposition de la direction pour lever les blocages de dépôts de carburants, quelques heures après une première réquisition lancée par le gouvernement chez Esso-ExxonMobil afin de ravitailler les stations-services franciliennes à sec.
Au terme d’une nouvelle réunion au siège de TotalEnergies à la Défense, les grévistes ont refusé fermement une proposition de débloquer les livraisons tôt jeudi matin, comme condition à l’ouverture dans la foulée de négociations salariales.
Plus tôt dans la journée, la direction avait pourtant accepté pour la première fois de recevoir la CGT mercredi. Jusqu’à présent, elle exigeait comme préalable la levée des blocages pour voir le deuxième syndicat du groupe.Mais pour l’instant c’est plutôt le dialogue de sourds qui persistent avec des risques sérieux de radicalisation.

Total victime de son exhibitionnisme financier

Total victime de son exhibitionnisme financier

D’une certaine manière Total est victime de son exhibitionnisme financier. En effet, comment comprendre que le groupe puisse afficher avec force battages médiatiques un résultat positif de 10 milliards sur six mois et en même temps attendre pour mettre en place des discussions sur les salaires.Plus globalement, un résultat qui repose la question du partage entre actionnaires, salariés et investissements

Comme d’habitude les experts proches de Total soutiendront que ces 10 milliards sont le résultat de l’ensemble du groupe à l’échelle mondiale mais on notera que les salariés de Total à l’étranger ne sont pas mieux traités que ceux de France en moyenne.

Il n’est donc pas étonnant que face à ce bénéfice surtout dû à la spéculation sur les cours du pétrole, les syndicats réclament leur part du gâteau. Le problème évidemment c’est que les grèves dans ce secteur stratégique sont particulièrement pénalisantes pour nombre de salariés contraints d’utiliser leur voiture pour se rendre à leur travail.

L’État dans ce contexte porte une certaine responsabilité du blocage. En effet jusque-là le gouvernement s’est opposé- contrairement à d’autres pays- à une imposition des supers bénéfices ; il n’a pas non plus favorisé et incité la reprise de négociations entre les partenaires sociaux. Au contraire, il a plutôt contrarié ces partenaires avec les projets de réforme un peu bâclé concernant la retraite.

Jusque-là Total renvoyé les discussions sur les salaires jusqu’en novembre. Mais compte tenu des blocages et de l’intervention un peu tardive du gouvernement les négociations pourraient commencer assez rapidement.

« Si on entame des négociations, ce sera sur la base de nos revendications : on demande 10% d’augmentation sur les salaires », et que ce soit « appliqué au 1er janvier et rétroactif sur l’année 2022 », Indique la CGT. De son côté, la direction rappelait jusqu’ici qu’elle avait octroyé des mesures salariales représentant une augmentation moyenne de 3,5% en 2022.
Les blocages des grévistes entraînent une baisse des livraisons de carburant, les stations-service sont donc plus souvent en rupture de stocks d’essence ou de diesel. TotalEnergies gère près du tiers des stations françaises. Mais le groupe met aussi les perturbations sur le compte du succès de la remise à la pompe de 20 centimes qu’il accorde depuis le 1er septembre, en sus de la ristourne de l’Etat de 30 centimes.

Surtaxer (ou réguler) Total ?

Surtaxer (ou réguler) Total  ?

Par Nicolas Marques, directeur général de l’Institut économique Molinari (IEM) conteste dans le journal la Tribune l’intérêt de surtaxer Total. La position très libérale de l’institut Molinari ne surprend pas. Pas davantage que sa défense des intérêts  de Total. Reste que cet institut ne propose pas de réguler en permanence une société pétrolière en position hégémonique en France afin qu’il ne tire pas profit systématiquement de la hausse des cours du pétrole.

 

Commençons d’abord par les prétendus « surprofits » légitimant une « surtaxe ». Total dégage 9,8 milliards de dollars de résultat net dans le monde au deuxième trimestre 2022, soit trois fois plus qu’au deuxième trimestre 2021. Ce serait la marque d’un enrichissement excessif, qui devrait être corrigé par une surtaxe. C’est oublier que ces chiffres ne sont pas exceptionnels et que le carburant est une activité fluctuante.

D’autres sociétés du secteur ont de meilleurs résultats. ExxonMobil et Chevron ont respectivement des résultats nets de 17,9 et 11,4 milliards de dollars au deuxième trimestre 2022, chiffres quatre fois plus élevés qu’en 2021. Surtout, s’attarder sur les profits sur une période réduite n’a pas de sens, les résultats étant particulièrement volatils dans ce secteur. Les résultats nets des cinq majors pétrolières représentaient 82 milliards de dollars en 2021, contre 77 milliards de pertes en 2020. Chercher à écrêter les profits apparaissant en haut de cycle serait complexe et problématique, un profit « exceptionnel » pouvant s’inscrire dans une rentabilité classique à long terme.

D’où la recommandation des économistes de veiller à ce que la fiscalité visant les entreprises soit proportionnelle à leurs bénéfices. Dans les périodes fastes, elle génère un rendement accru. Dans les périodes plus difficiles, son rendement se dégonfle. Une fiscalité progressive, à l’image de ce qui existe pour les ménages, générerait des distorsions en pénalisant les acteurs les plus rentables. In fine, cela retomberait sur les consommateurs, qui paient en bout de course l’impôt collecté par les entreprises dont les produits sont recherchés.

D’autres prétendent que Total ne paierait pas d’impôts en raison d’une optimisation fiscale agressive lui permettant de régler l’essentiel de ses taxes hors de France. Ce faux procès ne tient pas compte des spécificités de la fiscalité sur les carburants, avec une double rente pétrolière bénéficiant aux pays producteurs et aux pays de consommation. L’essentiel des marges des sociétés pétrolières se fait dans l’extraction et la production d’hydrocarbures. A ce titre, Total a réglé 16 milliards de dollar d’impôts sur la production et les bénéfices en 2021. Si les finances publiques françaises n’en ont pas profité directement, c’est parce que ces activités se font hors de France, pour des raisons géologiques n’ayant rien à voir un quelconque souhait d’optimisation fiscale.

Dans les pays de consommation, dont la France fait partie, les marges de distribution sont faibles, d’où des impôts sur les bénéfices nuls ou marginaux. Mais c’est parce que ces pays se rémunèrent avec des droits d’accise (21 milliards d’euros) qui, combinés avec la TVA, représentent la moitié du prix de vente à la pompe en France. Ajoutons que les finances publiques françaises bénéficient aussi des activités de Total avec 1,9 milliards d’euros d’impôts de production et de cotisations sociales encaissées en 2021.

Au global, 17 % du chiffre d’affaire mondial de Total en 2021 correspondait à des impôts et taxes. En France, c’est bien plus. Les taxes et d’impôts représentent aujourd’hui entre 56 % à 61 % du prix à la pompe, selon qu’on considère le gazole ou le SP95, fiscalisés respectivement 129% ou 156 % du prix de production hors taxes. Chercher à taxer encore plus les pétroliers ne soulagerait pas le consommateur, bien au contraire. Tant que les carburants seront des produits recherchés, les taxes liées à leur production ou à leur commercialisation continueront d’être reportées sur les clients.

Quoiqu’on pense des activités pétrolières, une remise à la pompe soulage le consommateur, tandis qu’une surtaxe détériorerait sa situation. L’incidence fiscale est incontournable, la fiscalité sur la production de produits recherchés et difficilement substituables est au final payée par les consommateurs…

Total : un « petit » bénéfice de 5,7 milliards pour le premier semestre

Total : un « petit » bénéfice de 5,7 milliards pour le premier semestre

 

TotalEnergies peut dire ouf et merci à l’Assemblée nationale dont une  majorité s’est battue pour éviter de mettre en place une taxe sur les superprofits.  Pas étonnant que l’entreprise pour éviter trop de critiques sur l’ampleur de ses bénéfices ait décidé d’une petite ristourne de 0,20 € par litre de carburant pendant une période. Le pire c’est qu’une grande partie des bénéfices de l’année sera consacrée à l’inutile rachat par la société de ses actions pour un montant de 7 milliards ! (extrait du papier de la Tribune)

En effet en plein débat sur la taxation des « superprofits » liés à la guerre en Ukraine, TotalEnergies affiche des résultats exceptionnels. Porté par l’envolée mondiale des cours du pétrole et du gaz, son résultat net ajusté s’élève à 9,8 milliards de dollars, soit plus de 18 milliards sur le semestre, a communiqué l’entreprise ce jeudi. « C’est presque un record », relève Ahmed Ben Salem, analyste oil and gas chez Oddo BHF. De fait, la crise actuelle lui permet d’engranger des recettes mirobolantes, et d’exploser ses bénéfices.

« Les effets de l’invasion de l’Ukraine par la Russie sur les marchés énergétiques se sont poursuivis au deuxième trimestre, les prix du pétrole dépassant les 110 dollars le baril en moyenne sur le trimestre », a commenté le PDG Patrick Pouyanné, cité dans un communiqué.

La major a néanmoins souscrit dans ses comptes du deuxième trimestre une nouvelle provision de 3,5 milliards de dollars, liée à l’impact potentiel des sanctions internationales sur la valeur de sa participation dans le groupe russe Novatek (dont le groupe tricolore détient 19,4% des parts). Mais même en prenant en compte cet élément exceptionnel, le résultat net de l’entreprise atteint toujours 5,7 milliards de dollars, soit plus qu’un doublement par rapport au second trimestre de 2021.

De quoi donner raison à Patrick Pouyanné, qui assurait fin mars que l’exposition du groupe à la Russie était finalement « très gérable ». De fait, aux quatre coins du globe, l’entreprise continue sur sa lancée après ses profits records de 16 milliards de dollars sur l’année 2021 (soit les plus élevés depuis au moins quinze ans). Bref, loin de voir sa situation financière se fragiliser, le géant français des hydrocarbures gagne toujours beaucoup d’argent.

 

Cette santé plus que solide lui permet de relever son objectif de rachats d’actions, et de maintenir la hausse des dividendes que la direction avait promise aux actionnaires. « Le groupe avait planifié 4 milliards de rachats d’actions cette année. Mais la réalité a dépassé les attentes avec la flambée des prix des combustibles fossiles », note Ahmed Ben Salem. Résultat : TotalEnergies « a déjà racheté 3 milliards sur le premier semestre de l’année », et annoncé 2 milliards supplémentaires sur le prochain trimestre. « Si cela continue jusqu’à la fin de l’année, on sera plutôt autour de 7 milliards ! », estime l’analyste.

 

Total, EDF et Engie: L’appel du vice à la vertu !

Total, EDF et Engie: L’appel du vice à la vertu !

Le souhait conjoint à la sobriété de l’énergie lancée par les patrons de Total, EDF et énergie constitue quand même un curieux appel à la vertu. Pendant des années en effet ces entreprises ont tout misé au contraire sur le développement de la consommation avec par exemple des campagnes publicitaires envahissants voire éhontés ( exemple l’électricité verte promise par Engie).

Voir des entreprises qui ont encouragé tous les gaspillages se transforment aujourd’hui en professeur de morale politique écologique a du mal à convaincre. Le pire c’est que cette initiative viendrait d’Engieaux orientations particulièrement confuses largement impliquées dans le gaz russe comme d’ailleurs encore dans le nucléaire.

Il s’agit en fait d’un appel superficiel sorte de coup de peinture verte à bon compte pour des entreprises souvent critiquées pour leurs insuffisances autant que pour leur contribution aux gaspillages.

Un tel appel ne peut avoir de crédibilité que s’il est lancé par des autorités étrangères au business et au lobbying des énergéticiens.

 

«Nous appelons à une prise de conscience et à une action collective et individuelle pour que chacun d’entre nous – chaque consommateur, chaque entreprise – change ses comportements et limite immédiatement ses consommations énergétiques, électriques, gazières et de produits pétroliers», écrivent-ils dans une tribune parue dans le Journal du dimanche, dont Catherine MacGregor serait à l’initiative

En réalité, ce curieux appel pourrait aussi participer à la légitimité d’une hausse des prix de l’énergie.

«Il est anormal que ce soient les grands dirigeants du secteur qui sonnent la mobilisation générale et pas le gouvernement comme en Allemagne la semaine dernière», réagit un fin connaisseur du monde de l’énergie. Certaines ONG et syndicats, comme la CFDT, appellent à lancer un plan d’économies d’énergie de la même ampleur que celui mis en place lors du premier choc pétrolier en 1973.

Signe que la situation est très tendue, le gouvernement envisage de rouvrir temporairement la centrale à charbon de Saint-Avold (Moselle), pour faire face aux pics de consommation hivernaux.

Environnement: « La ville postcarbone de demain exige un bouleversement technologique, économique, sociétal et urbanistique total »

Environnement: « La ville postcarbone de demain exige un bouleversement technologique, économique, sociétal et urbanistique total »

 

La clé de la transition énergétique ne peut être laissée aux seules mains des maires, même si la ville est aujourd’hui la principale émettrice des gaz à effet de serre, analyse dans une tribune au « Monde » Albert Levy, architecte urbaniste. Il souligne la nécessité d’une politique relevant du pouvoir central.

 

Un article intéressant mais qui aborde bout des lèvres la question de l’aménagement du territoire comme si la super concentration était une donnée incontournable. La vraie question est en effet celle de la répartition harmonieuse de la population sur l’ensemble du territoire et de l’équilibre homme nature NDLR

 

Dans son dernier rapport annuel, en 2021, l’Autorité environnementale (AE) a livré un diagnostic accablant en concluant que la transition écologique n’a pas encore été vraiment amorcée en France. Après le Haut Conseil pour le climat, l’AE a rappelé qu’à côté des politiques d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES) l’adaptation au dérèglement climatique est également un impératif majeur pour les villes. A ce sévère constat au niveau national s’ajoute celui de la Chambre régionale des comptes d’Ile-de-France pour la région parisienne, notamment le bilan de l’action de la Ville de Paris en matière de climat depuis 2004, qui montre l’écart entre les objectifs annoncés et les résultats obtenus. Le plan climat de 2004 visait la réduction de 75 % des émissions de GES en 2050, par rapport à 2004, avec un objectif intermédiaire de 25 % en 2020. Le chiffre de 20 % a été atteint. Sur 25 % d’énergies renouvelables prévus pour 2020 (10 % en 2004), seuls 18 % ont été obtenus, et pour la sobriété énergétique, sur 25 % d’économie visés, 5 % seulement ont été atteints. Les services de la Mairie ont eux-mêmes été peu exemplaires : les émissions de GES, dont la baisse programmée était de 30 %, n’ont reculé que de 9 %, de même l’éclairage public de 3,5 % au lieu des 30 % pronostiqués. On est loin de la trajectoire vers la ville neutre en carbone avec 100 % d’énergies renouvelables pour 2050, conclut le rapport de la Chambre régionale, qui reste pessimiste sur la possibilité d’atteindre cet objectif.

Cette politique vers une économie « zéro pétrole », vers une « ville postcarbone », implique de repenser totalement la ville existante et son fonctionnement, voire l’aménagement du territoire, et une planification écologique qui doit articuler différentes échelles dans sa mise en œuvre. Se passer du « pétrole énergie » pour se chauffer, s’éclairer, cuisiner, communiquer, travailler… en le remplaçant par une électricité 100 % d’origine renouvelable (sans énergie nucléaire ?), se déplacer autrement (sans voiture thermique), transporter voyageurs et marchandises en utilisant des carburants non fossiles (batterie électrique, biocarburant, hydrogène « vert »…), réduire la facture énergétique en isolant/rénovant tout le parc immobilier, résidentiel et tertiaire pour atteindre la neutralité carbone restent, en effet, un énorme défi écologique. Energie, transport, pétrochimie… la ville postcarbone de demain exige un bouleversement technologique, économique, sociétal et urbanistique total. Dans ce cadre, il faudra une planification qui coordonne les différentes politiques sectorielles indispensables pour sortir, progressivement et sans choc, des énergies fossiles (voir, par exemple, les travaux du think tank The Shift Project).

Total doit-il aussi quitter l’Ouganda ?

Total doit-il aussi quitter l’Ouganda ?

 

Collectif

Le député Matthieu Orphelin, rejoint par dix-sept autres députés issus de sept groupes parlementaires, dénonce, dans une tribune au « Monde », le fait qu’en Afrique, TotalEnergies continue comme en Russie, à favoriser l’exploitation des énergies fossiles au détriment des droits humains et de l’environnement.

 

Tribune.

 

Alors que Vladimir Poutine a déclenché une guerre aux portes de l’Europe, TotalEnergies garde la majeure partie de ses activités et investissements en Russie. Pour la multinationale française, les profits issus des énergies fossiles, et notamment des projets Yamal LNG et Arctic LNG 2 dans lesquels elle est impliquée semblent plus importants que de contribuer à arrêter la guerre et sauver des vies en Ukraine.

Pour la multinationale française, les profits passent avant la paix. En Afrique, de la même manière qu’en Russie, TotalEnergies persiste à favoriser l’exploitation des énergies fossiles au détriment des droits humains et de l’environnement, particulièrement en Ouganda et en Tanzanie à travers les projets Tilenga et EACOP.

Les projets Tilenga et EACOP, c’est 190 000 barils par jour et le plus grand oléoduc chauffé au monde (1 443 km). Il traversera deux pays, de nombreuses réserves et aires protégées, il menace d’extinctions des espèces classées sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et menace de contamination les deux plus grandes réserves d’eau douce d’Afrique de l’Est, les lacs Victoria et Albert, menaçant ainsi l’accès à l’eau potable et à la nourriture pour plus de 40 millions de personnes.

C’est pourquoi, avec des députés de différents groupes politiques, nous avons reçu et écouté à l’Assemblée nationale, celles et ceux qui là-bas luttent chaque jour pour protéger leur droit à vivre dignement, et notamment leurs droits à un environnement sain, à l’eau potable et à vivre sur leurs terres. Cette délégation de la société civile ougandaise nous raconte que plus de 100 000 personnes ne peuvent plus cultiver leur terre librement, et ce depuis trois ans, alors qu’elles n’ont même pas encore reçu de compensations de la part de la multinationale.

De plus, des journalistes subissent des pressions et sont entravés dans leur travail par des personnes associées à la major pétrolière, ainsi que des Etats ougandais et tanzanien. Des activistes et des leaders communautaires défendant leurs droits et ceux des communautés dont ils font partie sont menacés, intimidés, arrêtés et harcelés au quotidien.

En 2020 et 2021, plusieurs rapporteurs spéciaux des Nations unies ont interpellé l’entreprise ainsi que les gouvernements français et ougandais au sujet des atteintes et risques d’atteintes graves aux droits humains et à l’environnement engendrés par ce méga-projet pétrolier de la multinationale française. Le gouvernement français n’a pas daigné répondre sur le fond, alors que les violations continuent, s’aggravent et se multiplient.

Pétrole russe : Total arrête ses achats

Pétrole russe : Total arrête ses achats

TotalEnergies a annoncé mardi après Bourse sa décision d’arrêter tout achat de pétrole ou produits pétroliers russes, « au plus tard à la fin de l’année 2022″. Néanmoins, le groupe tricolore refuse pour l’heure de céder ses participations dans ses actifs gaziers, ceux-ci étant éminemment stratégiques.

Covid France vendredi 15 janvier 2022:+305.322 nouveaux cas confirmés en 24 h.

 Pour le Jeudi 13 janvier 2022, 126.530 morts au total et +305.322 nouveaux cas confirmés en 24h.

En France, le dernier bilan fourni par les autorités sanitaires concernant la pandémie de Covid-19, fait état d’au moins 13.240.304 cas confirmés soit +305.322 en 24h.

On recense ce jeudi 13 janvier 2022 : 126.530 morts au total, +225 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 27.212 (0) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 99.318 (+225 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 1,44 le taux d’incidence à 2.833,12 et la tension hospitalière à 77,9 %. Le taux de positivité est à 19,3 %.

La France compte actuellement 24.154 (+265) personnes hospitalisées et 3.939 (-46) malades en réanimation.

Le bilan des régions 

  • Ile-de-France : 6.386 (+74) hospitalisées, 916 (-13) en réanimation et +59 décès en 24h
  • Grand Est : 1.754 (+28) hospitalisés, 286 (-19) en réanimation et +16 décès en 24h
  • Hauts de France : 1.620 (-5) hospitalisés, 286 (-1) en réanimation et +20 décès en 24h
  • Auvergne Rhône Alpes : 3.253 (+28) hospitalisés, 533 (+1) en réanimation et +24 décès en 24h
  • Provence-Alpes Côte d’Azur : 2.780 (-35) hospitalisé, 526 (-2) en réanimation et +34 décès en 24h
  • Bretagne: 648 (+9) hospitalisés, 84 (-1) en réanimation et +3 décès en 24h
  • Normandie : 1.114 (+46) hospitalisés, 131 (+8) en réanimation et +11 décès en 24h
  • Nouvelle-Aquitaine : 1.317 (+16) hospitalisés, 253 (-10) en réanimation et +15 décès en 24h
  • Pays de la Loire : 708 (+41) hospitalisés, 108 (-3) en réanimation et +6 décès en 24h
  • Occitanie: 1.882 (+2) hospitalisés, , 384 (-3) en réanimation et +18 décès en 24h
  • Centre-Val de Loire : 749 (+29) hospitalisés, 126 (+4) en réanimation et +4 décès en 24h
  • Bourgogne-Franche-Comté : 981 (+14) hospitalisés, 154 (-3) en réanimation et +7 décès en 24h

Covid OMICRON: vers un chaos économique total en janvier ?

Covid OMICRON: vers un chaos économique total en janvier ?

L’économie comme les autres activités pourraient bien être paralysées en janvier du fait de l’absentéisme conduisant ainsi à une certaine forme de chaos dans le pays. C’est ce que craint le conseil scientifique qui estime qu’ avec des « centaines de milliers de cas » par jour prévus en janvier, ce variant pourrait conduire à une « désorganisation de la société à partir » du début de l’année, a mis en garde Jean-François Delfraissy, le président de l’instance chargée de conseiller le gouvernement, lors d’une conférence de presse ce jeudi.

Des déclarations qui ont été assez mal accueillies par le gouvernement qui reproche au  conseil scientifique sa trop grande liberté de parole.

Le problème c’est qu’il y a en France une certaine confusion des responsabilités avec des politiques qui se prennent pour des experts de la santé a commencerpar le président de la république. Mais aussi des experts médicaux un peu trop bavards et qui tombent  dans le piège des sollicitations excessives des médias sur tous les sujets.

On aura observé que dans les conférences de presse du président de la république ou  du ministre de la santé la plus grande partie des exposés est réservée aux diagnostics scientifiques à comparer à la pauvreté des mesures politiques de protection.

À l’inverse certain spécialistes du secteur sanitaire propose parfois des mesures de politique générale dont ils ne mesurent pas toujours toujours les effets sociaux et économiques.

Pour résumer, on parle beaucoup, à tort et à travers et le commun des mortels a un peu de mal à se retrouver dans ce délire verbal qui mélange compétences scientifiques et orientations politiques.

Ce qui apparaît évident c’est que dans un contexte de forte circulation du virus, il y aura de très nombreuses contaminations et encore plus de personnes « cas contacts ». Même si « la majorité sera asymptomatique » grâce à la protection vaccinale et à la moins forte sévérité du variant observée pour l’heure, cette diffusion massive aura un impact sur le travail dans le pays à cause de la multiplication des arrêts et de l’absentéisme.

L’organisation des services publics et privés pourrait être bouleversée, alertent les scientifiques. Des problèmes se poseront notamment « sur les secteurs stratégiques de notre société comme la distribution alimentaire, la sécurité, l’énergie, les transports, les communications ou encore la santé », met en garde Olivier Guérin, médecin du CHU de Nice et membre du Conseil scientifique.

OMICRON: vers un chaos économique total en janvier ?

OMICRON: vers un chaos économique total en janvier ?

L’économie comme les autres activités pourraient bien être paralysées en janvier du fait de l’absentéisme conduisant ainsi à une certaine forme de chaos dans le pays. C’est ce que craint le conseil scientifique qui estime qu’ avec des « centaines de milliers de cas » par jour prévus en janvier, ce variant pourrait conduire à une « désorganisation de la société à partir » du début de l’année, a mis en garde Jean-François Delfraissy, le président de l’instance chargée de conseiller le gouvernement, lors d’une conférence de presse ce jeudi.

Des déclarations qui ont été assez mal accueillies par le gouvernement qui reproche au  conseil scientifique sa trop grande liberté de parole.

Le problème c’est qu’il y a en France une certaine confusion des responsabilités avec des politiques qui se prennent pour des experts de la santé a commencerpar le président de la république. Mais aussi des experts médicaux un peu trop bavards et qui tombent  dans le piège des sollicitations excessives des médias sur tous les sujets.

On aura observé que dans les conférences de presse du président de la république ou  du ministre de la santé la plus grande partie des exposés est réservée aux diagnostics scientifiques à comparer à la pauvreté des mesures politiques de protection.

À l’inverse certain spécialistes du secteur sanitaire propose parfois des mesures de politique générale dont ils ne mesurent pas toujours toujours les effets sociaux et économiques.

Pour résumer, on parle beaucoup, à tort et à travers et le commun des mortels a un peu de mal à se retrouver dans ce délire verbal qui mélange compétences scientifiques et orientations politiques.

Ce qui apparaît évident c’est que dans un contexte de forte circulation du virus, il y aura de très nombreuses contaminations et encore plus de personnes « cas contacts ». Même si « la majorité sera asymptomatique » grâce à la protection vaccinale et à la moins forte sévérité du variant observée pour l’heure, cette diffusion massive aura un impact sur le travail dans le pays à cause de la multiplication des arrêts et de l’absentéisme.

L’organisation des services publics et privés pourrait être bouleversée, alertent les scientifiques. Des problèmes se poseront notamment « sur les secteurs stratégiques de notre société comme la distribution alimentaire, la sécurité, l’énergie, les transports, les communications ou encore la santé », met en garde Olivier Guérin, médecin du CHU de Nice et membre du Conseil scientifique.

 

OMICRON: un chaos économique total en janvier ?

OMICRON: un chaos économique total en janvier ?

L’économie comme les autres activités pourraient bien être paralysées en janvier du fait de l’absentéisme conduisant ainsi à une certaine forme de chaos dans le pays. C’est ce que craint le conseil scientifique qui estime qu’. avec des « centaines de milliers de cas » par jour prévu en janvier, ce variant pourrait conduire à une « désorganisation de la société à partir » du début de l’année, a mis en garde Jean-François Delfraissy, le président de l’instance chargée de conseiller le gouvernement, lors d’une conférence de presse ce jeudi.

Dans un contexte de forte circulation du virus, il y aura de très nombreuses contaminations et encore plus de personnes « cas contacts ». Même si « la majorité sera asymptomatique » grâce à la protection vaccinale et à la moins forte sévérité du variant observée pour l’heure, cette diffusion massive aura un impact sur le travail dans le pays à cause de la multiplication des arrêts et de l’absentéisme.

L’organisation des services publics et privés pourrait être bouleversée, alertent les scientifiques. Des problèmes se poseront notamment « sur les secteurs stratégiques de notre société comme la distribution alimentaire, la sécurité, l’énergie, les transports, les communications ou encore la santé », met en garde Olivier Guérin, médecin du CHU de Nice et membre du Conseil scientifique.

 

Afghanistan : le chaos total

Afghanistan : le chaos total

 

 

Les conditions de retrait dans le plus grand désordre des forces américaines, la pagaille sur l’aéroport de Kaboul enfin les attentats perpétrés par DAESH montrent que la victoire des talibans va sans doute conduire l’Afghanistan vers le chaos et la misère. Première observation les forces dites talibanes sont très composites. Il y a les talibans proprement dits mais aussi des forces d’opposition tribales, cela s’ajoute les terroristes de Daesh. qui se refont une santé mais aussi des éléments non négligeables d’Al Qaïda. Bref une vraie cocotte-minute de tout ce que la terre peut compter de candidats au désordre.

Cependant les talibans ne sont pas sortis d’affaire. D’abord parce que leur capacité de gestion du pays est  très faible (un problème récurrent d’ailleurs dans le pays). C’est une chose que d’animer une guerre interne, autre chose de gouverner. D’ailleurs les talibans sont très inquiets de la fuite des cerveaux et ils ont demandé aux États-Unis d’empêcher leur départ du pays.

Dans cette affaire, beaucoup de pays ont joué aux apprentis sorciers en commençant sans doute par le Pakistan qui lui aussi pour compenser sa faiblesse montre la plus grande complaisance et même la complicité avec tout ce qui est combat contre les infidèles.Notons cependant que sur son sol, le Pakistan a longtemps combattu les talibans.  Le gouvernement pakistanais  sait instrumentaliser la moindre caricature dans un journal pour reporter la responsabilité de la misère locale sur l’extérieur. Le pays est toujours dans un grand état de pauvreté du fait de la faiblesse gouvernementale coincée entre l’influence islamiste et les militaires et surtout la corruption généralisée.

La Chine a également joué un rôle particulièrement trouble en vue notamment de mettre la main sur les ressources minières du pays. La Russie n’était pas mécontente de contribuer à la défaite américaine. Progressivement les occidentaux notamment la France se sont retirés de la coalition menée par les Américains.

Bref beaucoup de pays ont joué un jeu très trouble et où en fuient leurs responsabilités. Les talibans sur le long terme sont loin d’avoir gagné la partie car structurellement l’économie est particulièrement fragile. L’Afghanistan est l’un des plus pauvres pays du monde et il demeure divisé du fait des particularités ethniques et géographiques. S’y ajoutent évidemment les différentes tendances terroristes évoquées qui ne vont pas faciliter la tâche de ce qui voudront moderniser le pays.

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