Archive pour le Tag 'Total'

« Business » et inflation: Total : 20 milliards de profits

« Business » et inflation: Total : 20 milliards de profits

Le seul résultat de Total confirme combien les grandes sociétés ont profité du climat inflationniste pour empocher des bénéfices indus. En la circonstance il s’agit de profits sur le pétrole dont on sait que la hausse des cours nourrit les bénéfices des grands pétroliers. Mais le mécanisme concerne l’ensemble des grands opérateurs économiques qui ont profité de la hausse générale des prix pour y ajoute des hausses discrètes mais indues évidemment payées par le consommateur final. D’une certaine manière ,l’inflation a servi d’outil tout à fait efficace pour une répartition encore plus injuste de la valeur . Et les promesses de taxer les superprofits ont disparu des intentions gouvernementales.

Ses performances inscrivent Total Energies dans la droite ligne de celles réalisées par les Américains, Exxon Mobil et Chevron, qui ont respectivement 36 milliards et 21,4 milliards de dollars de bénéfices.

Total : 20 milliards de profits !

Total : 20 milliards de profits

Le seul résultat de Total confirme combien les grandes sociétés ont profité du climat inflationniste pour empocher des bénéfices indus. En la circonstance il s’agit de profits sur le pétrole dont on sait que la hausse des cours nourrit les bénéfices des grands pétroliers. Mais le mécanisme concerne l’ensemble des grands opérateurs économiques qui ont profité de la hausse générale des prix pour y ajoute des hausses discrètes mais indues évidemment payées par le consommateur final. D’une certaine manière ,l’inflation a servi d’outil tout à fait efficace pour une répartition encore plus injuste de la valeur . Et les promesses de taxer les superprofits ont disparu des intentions gouvernementales.

Ses performances inscrivent Total Energies dans la droite ligne de celles réalisées par les Américains, Exxon Mobil et Chevron, qui ont respectivement 36 milliards et 21,4 milliards de dollars de bénéfices.

Total: Un « petit bénéfice » de 6,7 milliards de dollars au troisième trimestre

Total: Un « petit bénéfice » de 6,7 milliards de dollars au troisième trimestre

Comme d’habitude les sociétés pétrolières engrangent d’autant plus de bénéfices que les prix du pétrole sont élevés. Il est en effet facile pour pétroliers et distributeurs de glisser quelques centimes supplémentaires à l’occasion d’une vague de hausse. Ce qu’on appelle l’inflation spéculative.

Ainsi le groupe TotalEnergies a enregistré un « petit » bénéfice de 6,7 milliards de dollars au troisième trimestre, en légère hausse de 1,5% par rapport au même trimestre de l’année 2022 marquée par des profits records pour la major française, a annoncé ce jeudi l’entreprise.

Se félicitant de «la pertinence de sa stratégie», la firme a annoncé à ses actionnaires la distribution d’un troisième acompte sur dividende de 0,74 EUR/action au titre de l’exercice 2023, en hausse de plus de 7% par rapport à 2022, selon son communiqué.

Total: Nouvelle augmentation de 10% entre le patron

Total: Nouvelle augmentation de 10% entre le patron


+10% de hausse de rémunération du PDG de TotalEnergies, dont la dernière rémunération connue dépassait les 6 millions .

Pour rappel, en 2021, la rémunération de Patrick Pouyanné avait augmenté de 51,7%, à 5.944.129 euros. Cette hausse faisait suite à une baisse de 36,4% de sa rémunération en 2020, conséquence d’une amputation salariale présentée alors comme « volontaire » pendant la crise sanitaire, et au recul de la part variable de son salaire cette année-là lié aux résultats du groupe. En 2019, l’année d’avant pandémie, elle s’élevait à 6,15 millions d’euros.

Selon le groupe, il s’agit d’une « hausse équivalente à celle dont ont bénéficié en moyenne les cadres du socle social commun en France ». Les cadres du groupe bénéficient d’une hausse de 7,5% du salaire et de 15% de la part variable et en bonus, soit en moyenne près de 10%, précise l’entreprise.

Cette rémunération intervient alors que le groupe a dégagé, l’an dernier, 20,5 milliards de dollars de bénéfice net, le plus important de son histoire, grâce principalement à l’envolée des cours du pétrole et du gaz. Des bénéfices qui auraient été encore plus élevés sans l’impact négatif de la Russie, et qui suscitent la polémique. Merci aux consommateurs!

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Sondage RETRAITES: PRÈS DE 6 FRANÇAIS SUR 10 pour un blocage total le 7 MARS

Sondage RETRAITES: PRÈS DE 6 FRANÇAIS SUR 10 pour un blocage total le 7 MARS

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D’après le sondeur Elabe pour BFM , 67% des Français approuvent toujours le mouvement de protestation et 58% des Français soutiennent ainsi la volonté affichée par l’intersyndicale de « mettre la France à l’arrêt » pour protester contre le maintien de ses plans par le gouvernement.

Ces 58% se nourrissent d’abord de 65% des actifs, un taux atteignant même 72% chez les ouvriers et les employés. Le pourcentage de partisans d’une « journée morte » est le même chez les 25-34 ans. Politiquement, l’idée syndicale est populaire parmi la plupart des électorats, à commencer par ceux de Jean-Luc Mélenchon (80%) et Marine Le Pen (74%).

Les 41% de personnes opposées à ce coup d’arrêt hexagonal doivent beaucoup aux retraités – ces derniers étant 60% à ne pas désirer un blocage le 7 mars – et aux partisans d’Emmanuel Macron. Ceux-ci sont 80% à rejeter cette option.

67% des Français approuvent le mouvement
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Malgré un glissement minime d’un point en une semaine, le soutien à la mobilisation – en ses diverses formes – contre la réforme des retraites perdure lui aussi. Ainsi 67% des Français approuvent le mouvement. Plus exactement, 45% d’entre eux déclarent nettement le « soutenir » et 22% lui porter de la « sympathie ».

Si le fait que l’essentiel des actifs (72%) et des ouvriers et employés (76%) sont les plus fervents autour des manifestations et rassemblements n’a rien pour surprendre, on note une percée inédite de ce sentiment à l’égard du mouvement parmi les sympathisants d’Emmanuel Macron. Ils sont 44% à lui accorder leur satisfecit – en même nombre désormais que les détracteurs de la mobilisation en leur sein – , une tendance en hausse de sept points en autant de jours. 60% des retraités adoptent également cette ligne.
19% des Français désapprouvent la mobilisation, en revanche, tandis que 14% de nos compatriotes se disent « indifférents ».

On note donc qu’après un ressac la semaine dernière, l’opposition à la réforme se renforce et repart de l’avant. Ce retour de flamme s’explique peut-être par un dernier trait souligné par les sondeurs de l’institut Elabe. Celui-ci a en effet jaugé la perception qu’ont les Français de l’attitude et des discours tenus par le gouvernement au cours des dernières semaines.
Or l’opinion est rude quant à la sincérité attribuée à l’exécutif. 73% des Français jugent que « depuis le début du débat sur la réforme des retraites, le gouvernement n’a pas été clair et transparent sur le contenu de la réforme ». La base de la majorité elle-même semble prise d’un doute: 46% des électeurs d’Emmanuel Macron tancent en effet ce manque supposé de clarté et de transparence du gouvernement.

Carburant: l’escroquerie la ristourne de Total

Carburant: l’escroquerie la ristourne de Total

La vérité, c’est que Total a surtaxé les prix lors de la distribution à l’occasion de la montée des cours de pétrole. Total (et les autres) continue d’ailleurs actuellement avec des prix à la pompe de près de deux euros le litre décorellés du niveau du pétrole à la production. Il ne s’agit donc nullement d’une ristourne mais d’un prix économiquement plus juste. Notons que le phénomène de surtaxation n’est pas nouveau quand les cours du pétrole tutoient les sommets; mais là, il atteint des niveaux sans précédent. Notons aussi l’hypocrisie du gouvernement qui récupère d’autant plus de fiscalité que les prix de vente sont hauts. La nouvelle indemnité carburant constitue par ailleurs constitue un relatif échec puisque réclamé seulement par la moitié des bénéficiaires potentiels.

Ce dispositif est mis en place depuis le début de l'année pour succéder à la ristourne du gouvernement, dont le prix était passé de 18 à 30 centimes par litre de carburant à la rentrée pour finir l’année 2022 à 10 centimes. Alors que ces remises carburant s’adressaient à l’ensemble des automobilistes, le gouvernement souhaite désormais cibler les plus modestes d’entre eux qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler à travers le versement d’un chèque de 100 euros.

Imaginée en fonction de critères de revenus, l’indemnité carburant est censée bénéficier à 10 millions d'automobilistes qui peuvent la demander depuis le 16 janvier dernier et ce, jusqu’;au 28 février. Mais d’;après le ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires lors de la séance du jour à l’;Assemblée nationale en plein débat parlementaire sur la réforme des retraites, ils sont encore trop nombreux à ne pas avoir formulé leur demande en ligne alors que les premiers versements surviennent depuis dix jours.

Plus d’un Français sur deux qui peut bénéficier de ce chèque n’a pas encore fait cette demande et il s’agit d’une mesure forte en faveur des gros rouleurs et des familles les plus modestes;, a indiqué Christophe Béchu.

L’augmentation tendancielle des prix des carburants vers la barre des 2 euros le litre ralentit donc mais celle-ci devrait bel et bien être franchie dans les prochaines semaines. En effet, la récente instauration de l'embargo européen sur les produits pétroliers russes devrait à terme pousser à la hausse les prix, notamment du gazole.

Economie: Les bénéfices scandaleux de Total Energies

Economie: Les bénéfices scandaleux de Total Energies

TotalEnergies a dégagé en 2022 un bénéfice opérationnel de 36 milliards d’euros, en hausse de 90% par rapport à 2021 et comble d’hypocrisie envisage une ristourne sur les prix prohibitifs du carburant.

Un bénéfice indécent fait sur le dos des consommateurs avec du prix du carburant prohibitif, sur le dos des pays producteurs et sur le dos de la fiscalité.

Grâce à l’optimisation fiscale et à la localisation de nombre de sociétés dans les paradis fiscaux dont les Pays-Bas, l’entreprise contourne une grande partie de la fiscalité partout dans le monde.

Depuis 1966, Total bénéficiait du régime fiscal du bénéfice mondial consolidé (BMC), abrogé par l’Assemblée nationale en 2011, qui lui permettait, selon Mediapart, d’échapper en grande partie à l’impôt sur les sociétés en France. Le bilan consolidé pour l’exercice 2010 fait apparaître une charge d’impôt de 10,228 milliards (7,751 milliards en 2009, et 14,146 milliards en 2008. Mais cet impôt est en très grande majorité payé hors de France, où Total n’effectue que le raffinage, qui est « serait » déficitaire. De ce fait, Total n’a payé aucun impôt sur les sociétés en France en 2009, 2010, 2012, 2013 et 2014.

D’après les documents de référence publiés annuellement par Total, consultables sur le site internet de la société, le taux d’imposition du groupe « serait » de 34,1 % pour l’année 2019 .En 2022, grâce à l’optimisation fiscale la société Total paiera seulement 200 millions d’impôts en France.

En 2022, grâce à l’optimisation fiscale la société Total paiera seulement 200 millions d’impôts en France.

TotalEnergies a annoncé avoir dégagé en 2022 un bénéfice opérationnel de 38,475 milliards de dollars (36 milliards d’euros), en hausse de 90% par rapport à 2021 et un Ebitda (le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) de plus de 71 578 milliards de dollars (66,5 milliards d’euros), en hausse de 69%.

Ce bénéfice constitue un véritable scandale financier qui défie toutes les logiques économiques. En effet quand les matières premières tirent vers le haut , les résultats financiers doivent en général en pâtir. C’est exactement le contraire dans le monde des hydrocarbures où au contraire le positionnement en oligopole permet de rajouter des hausses au hausses. Ces profits sont réalisés d’abord sur le dos des pays dont on exploite les ressources, ensuite sur le dos des consommateurs. Et comble l’hypocrisie Total envisage d’une ristourne au lieu d’aligner l’évolution des prix du carburant sur l’évolution des cours actuellement en baisse.

Le bénéfice net ajusté de Total double ainsi quant à lui pour dépasser 36 milliards, alors que le résultat net s’élève lui à 20,5 milliards en 2022, en hausse de 28%. Il s’agit pour le groupe pétrogazier français du plus haut bénéfice jamais réalisé et l’un des meilleurs de l’histoire du CAC40.

Comme ses concurrentes américaines et britanniques ExxonMobil, Shell ou BP, la major française a pleinement bénéficié de la hausse du prix des hydrocarbures, et notamment du gaz, à la suite de la guerre en Ukraine, qui a provoqué la fermeture des gazoducs russes et une course au gaz naturel liquéfié (GNL) pour le remplacer dans toute l’Europe.
Compte tenu de ses résultats, TotalEnergies prévoit de verser à ses actionnaires un dividende total de 3,81 euros par action au titre de l’année 2022, dont 1 euro en dividende exceptionnel, déjà versé en décembre 2022.

L’entreprise annonce également ce mercredi être « prête à envisager » de nouvelles ristournes sur le prix des carburants à la pompe, proposition accueillie « favorablement » par le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.

« Nous sommes prêts à intervenir, comme nous l’avons fait en 2022, si les sanctions contre la Russie poussent les prix à la pompe vers le haut » a déclaré le PDG du groupe pétrolier Patrick Pouyanné devant la presse. « Le montant » comme les « conditions » d’une ristourne sont encore à déterminer, a-t-il expliqué, admettant qu’un litre de carburant à deux euros constituait un « seuil psychologique (…) dans les têtes des Français ».

Le dirigeant anticipe notamment une potentielle hausse des prix du diesel, en raison des sanctions prises par Bruxelles à l’encontre de la Russie, qui conduisent à « acheter du diesel indien venant du brut russe». « Il faut réorganiser toutes les flottes de tankers donc cela a un coût », pointe-t-il. Or le parc automobile français, comparé à d’autres pays européens est très « diésélisé ». En France, « 70% des ventes du réseau de TotalEnergies, c’est du diesel, » a indiqué Patrick Pouyanné.

L’annonce de ces résultats risque en effet de faire une nouvelle fois de faire polémique, dans un contexte de grogne sociale liée au projet de réforme des retraites et d’inflation. Et ce, même si la major multiplie les gestes en faveur de ses clients. Après la ristourne TotalEnergies a récemment annoncé qu’il contribuera à hauteur d’un rabais de 100 euros par mégawattheure (MWh) au dispositif prévu par Bercy pour contenir la facture d’électricité des très petites entreprises (TPE).

Notons par ailleurs que Total énergie est aussi un parasite en matière d’électricité puisqu’il ne produit pas grand-chose, ne transporte rien et n’apporte aucune valeur ajoutée. Pire, il bénéficie comme les autres parasites de prix réduits de l’électricité nucléaire, un prix imposé par le gouvernement à EDF.

Prix du carburant: la ristourne de Total est une escroquerie

Prix du carburant: la ristourne de Total est une escroquerie

La vérité c’est que Total a surtaxé les prix lors de la distribution à l’occasion de la montée des cours de pétrole. Total (et les autres) continue d’ailleurs actuellement avec des prix à la pompe de près de deux euros le litre décorellés du niveau du pétrole à la production. Il ne s’agit donc nullement d’une ristourne mais d’un prix économiquement plus juste. Notons que le phénomène de surtaxation n’est pas nouveau quand les cours du pétrole tutoient les sommets; mais là, il atteint des niveaux sans précédent. Notons aussi l’hypocrisie du gouvernement qui récupère d’autant plus de fiscalité que les prix de vente sont hauts. La nouvelle indemnité carburant constitue par ailleurs constitue un relatif échec puisque réclamé seulement par la moitié des bénéficiaires potentiels. <

Ce dispositif est mis en place depuis le début de l'année pour succéder à la ristourne du gouvernement, dont le prix était passé de 18 à 30 centimes par litre de carburant à la rentrée pour finir l'année 2022 à 10 centimes. Alors que ces remises carburant s'adressaient à l'ensemble des automobilistes, le gouvernement souhaite désormais cibler les plus modestes d'entre eux qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler à travers le versement d'un chèque de 100 euros.

Imaginée en fonction de critères de revenus, l'indemnité carburant est censée bénéficier à 10 millions d'automobilistes qui peuvent la demander depuis le 16 janvier dernier et ce, jusqu'au 28 février. Mais d'après le ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires lors de la séance du jour à l'Assemblée nationale en plein débat parlementaire sur la réforme des retraites, ils sont encore trop nombreux à ne pas avoir formulé leur demande en ligne alors que les premiers versements surviennent depuis dix jours.
"Plus d’un Français sur deux qui peut bénéficier de ce chèque n’a pas encore fait cette demande et il s’agit d’une mesure forte en faveur des gros rouleurs et des familles les plus modestes", a indiqué Christophe Béchu.

L'augmentation tendantielle des prix des carburants vers la barre des 2 euros le litre ralentit donc mais celle-ci devrait bel et bien être franchie dans les prochaines semaines. En effet, la récente instauration de l'embargo européen sur les produits pétroliers russes devrait à terme pousser à la hausse les prix, notamment du gazole.

Bénéfice Total: record stratosphérique et indécent de 36 milliards

Economie-Bénéfice TotalEnergies: record stratosphérique et indécent de 36 milliards .

TotalEnergies a dégagé en 2022 un bénéfice opérationnel de 36 milliards d’euros, en hausse de 90% par rapport à 2021 et comble d’hypocrisie envisage une ristourne sur les prix prohibitifs du carburant.

Un bénéfice indécent fait sur le dos des consommateurs avec du prix du carburant prohibitif, sur le dos des pays producteurs et sur le dos de la fiscalité.

Grâce à l’optimisation fiscale et à la localisation de nombre de sociétés dans les paradis fiscaux dont les Pays-Bas, l’entreprise contourne une grande partie de la fiscalité partout dans le monde.

Depuis 1966, Total bénéficiait du régime fiscal du bénéfice mondial consolidé (BMC), abrogé par l’Assemblée nationale en 2011, qui lui permettait, selon Mediapart, d’échapper en grande partie à l’impôt sur les sociétés en France. Le bilan consolidé pour l’exercice 2010 fait apparaître une charge d’impôt de 10,228 milliards (7,751 milliards en 2009, et 14,146 milliards en 2008. Mais cet impôt est en très grande majorité payé hors de France, où Total n’effectue que le raffinage, qui est « serait » déficitaire. De ce fait, Total n’a payé aucun impôt sur les sociétés en France en 2009, 2010, 2012, 2013 et 2014.

D’après les documents de référence publiés annuellement par Total, consultables sur le site internet de la société, le taux d’imposition du groupe « serait » de 34,1 % pour l’année 2019 .En 2022, grâce à l’optimisation fiscale la société Total paiera seulement 200 millions d’impôts en France.

En 2022, grâce à l’optimisation fiscale la société Total paiera seulement 200 millions d’impôts en France.

TotalEnergies a annoncé avoir dégagé en 2022 un bénéfice opérationnel de 38,475 milliards de dollars (36 milliards d’euros), en hausse de 90% par rapport à 2021 et un Ebitda (le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) de plus de 71 578 milliards de dollars (66,5 milliards d’euros), en hausse de 69%.

Ce bénéfice constitue un véritable scandale financier qui défie toutes les logiques économiques. En effet quand les matières premières tirent vers le haut , les résultats financiers doivent en général en pâtir. C’est exactement le contraire dans le monde des hydrocarbures où au contraire le positionnement en oligopole permet de rajouter des hausses au hausses. Ces profits sont réalisés d’abord sur le dos des pays dont on exploite les ressources, ensuite sur le dos des consommateurs. Et comble l’hypocrisie Total envisage d’une ristourne au lieu d’aligner l’évolution des prix du carburant sur l’évolution des cours actuellement en baisse.

Le bénéfice net ajusté de Total double ainsi quant à lui pour dépasser 36 milliards, alors que le résultat net s’élève lui à 20,5 milliards en 2022, en hausse de 28%. Il s’agit pour le groupe pétrogazier français du plus haut bénéfice jamais réalisé et l’un des meilleurs de l’histoire du CAC40.

Comme ses concurrentes américaines et britanniques ExxonMobil, Shell ou BP, la major française a pleinement bénéficié de la hausse du prix des hydrocarbures, et notamment du gaz, à la suite de la guerre en Ukraine, qui a provoqué la fermeture des gazoducs russes et une course au gaz naturel liquéfié (GNL) pour le remplacer dans toute l’Europe.
Compte tenu de ses résultats, TotalEnergies prévoit de verser à ses actionnaires un dividende total de 3,81 euros par action au titre de l’année 2022, dont 1 euro en dividende exceptionnel, déjà versé en décembre 2022.

L’entreprise annonce également ce mercredi être « prête à envisager » de nouvelles ristournes sur le prix des carburants à la pompe, proposition accueillie « favorablement » par le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.

« Nous sommes prêts à intervenir, comme nous l’avons fait en 2022, si les sanctions contre la Russie poussent les prix à la pompe vers le haut » a déclaré le PDG du groupe pétrolier Patrick Pouyanné devant la presse. « Le montant » comme les « conditions » d’une ristourne sont encore à déterminer, a-t-il expliqué, admettant qu’un litre de carburant à deux euros constituait un « seuil psychologique (…) dans les têtes des Français ».

Le dirigeant anticipe notamment une potentielle hausse des prix du diesel, en raison des sanctions prises par Bruxelles à l’encontre de la Russie, qui conduisent à « acheter du diesel indien venant du brut russe». « Il faut réorganiser toutes les flottes de tankers donc cela a un coût », pointe-t-il. Or le parc automobile français, comparé à d’autres pays européens est très « diésélisé ». En France, « 70% des ventes du réseau de TotalEnergies, c’est du diesel, » a indiqué Patrick Pouyanné.

L’annonce de ces résultats risque en effet de faire une nouvelle fois de faire polémique, dans un contexte de grogne sociale liée au projet de réforme des retraites et d’inflation. Et ce, même si la major multiplie les gestes en faveur de ses clients. Après la ristourne TotalEnergies a récemment annoncé qu’il contribuera à hauteur d’un rabais de 100 euros par mégawattheure (MWh) au dispositif prévu par Bercy pour contenir la facture d’électricité des très petites entreprises (TPE).

Notons par ailleurs que Total énergie est aussi un parasite en matière d’électricité puisqu’il ne produit pas grand-chose, ne transporte rien et n’apporte aucune valeur ajoutée. Pire, il bénéficie comme les autres parasites de prix réduits de l’électricité nucléaire, un prix imposé par le gouvernement à EDF.

Ristourne carburant de Total : une escroquerie

Ristourne carburant de Total : une escroquerie

La vérité c’est que Total a surtaxé les prix lors de la distribution à l’occasion de la montée des cours de pétrole. Total (et les autres) continue d’ailleurs actuellement avec des prix à la pompe de près de deux euros le litre décorellés du niveau du pétrole à la production. Il ne s’agit donc nullement d’une ristourne mais d’un prix économiquement plus juste. Notons que le phénomène de surtaxation n’est pas nouveau quand les cours du pétrole tutoient les sommets; mais là, il atteint des niveaux sans précédent. Notons aussi l’hypocrisie du gouvernement qui récupère d’autant plus de fiscalité que les prix de vente sont hauts. La nouvelle indemnité carburant constitue par ailleurs constitue un relatif échec puisque réclamé seulement par la moitié des bénéficiaires potentiels.

Ce dispositif est mis en place depuis le début de l’année pour succéder à la ristourne du gouvernement, dont le prix était passé de 18 à 30 centimes par litre de carburant à la rentrée pour finir l’année 2022 à 10 centimes. Alors que ces remises carburant s’adressaient à l’ensemble des automobilistes, le gouvernement souhaite désormais cibler les plus modestes d’entre eux qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler à travers le versement d’un chèque de 100 euros.

Imaginée en fonction de critères de revenus, l’indemnité carburant est censée bénéficier à 10 millions d’automobilistes qui peuvent la demander depuis le 16 janvier dernier et ce, jusqu’au 28 février. Mais d’après le ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires lors de la séance du jour à l’Assemblée nationale en plein débat parlementaire sur la réforme des retraites, ils sont encore trop nombreux à ne pas avoir formulé leur demande en ligne alors que les premiers versements surviennent depuis dix jours.
« Plus d’un Français sur deux qui peut bénéficier de ce chèque n’a pas encore fait cette demande et il s’agit d’une mesure forte en faveur des gros rouleurs et des familles les plus modestes », a indiqué Christophe Béchu.

L’augmentation tendantielle des prix des carburants vers la barre des 2 euros le litre ralentit donc mais celle-ci devrait bel et bien être franchie dans les prochaines semaines. En effet, la récente instauration de l’embargo européen sur les produits pétroliers russes devrait à terme pousser à la hausse les prix, notamment du gazole.

Crise de l’énergie pour les usagers et résultats supersoniques pour Total

Crise de l’énergie pour les usagers et résultats supersoniques pour Total

Après Chevron, Exxon, Shell et BP, le français TotalEnergies s’apprête, lui aussi, à partager un bénéfice annuel record, dopé par les cours des hydrocarbures. Il présentera demain matin, mercredi 8 janvier, ses résultats annuels pour l’exercice 2022. « Le marché s’attend à un résultat ajusté de 36 milliards de dollars, contre 18,1 milliards de dollars en 2021, soit presque un doublement », précise Ahmed Ben Salem, analyste pétrole et gaz chez Oddo. Des superprofits qui provoquent la colère de beaucoup.

Au cours des derniers jours, les majors pétrolières ont, sans exception, publié des chiffres vertigineux. En 2022, les américaines ExxonMobil et Chevron ont respectivement enregistré un bénéfice de 55,7 et de 35,5 milliards de dollars. Le britannique Shell, a, pour sa part annoncé la semaine dernière le bénéfice le plus élevé de son histoire à 42,3 milliards de dollars, tandis que son compatriote BP a fait état, ce matin, d’un bénéfice, hors éléments exceptionnels (indicateur le plus suivi par les marché) à 27,7 milliards de dollars. Un montant qui a plus que doublé en un an. BP affiche néanmoins une perte nette de 2,5 milliards de dollars, en raison d’une importante charge reflétant sa sortie du géant pétrolier russe Rosneft.

« Au total, les principales majors pétrolières ont réalisé plus de 200 milliards de dollars de profits en 2022. Ce sont des sommes stratosphériques et indécentes face à la situation de crise et l’inflation auxquelles doivent faire face les ménages, qui peinent à payer leur facture de gaz et d’électricité. Ces superprofits ne sont pas le fruit d’un travail ou d’efforts supplémentaires, mais des prix du pétrole qui ont explosé à cause de la guerre en Ukraine. Ces majors profitent d’une situation de crise et ces superprofits vont être reversés sous forme de dividendes aux actionnaires », déplore Edina Ifticène, chargée de campagne pétrole chez Greenpeace.

Covid France 31 décembre 2022 : Baisse avec 23.808 nouveaux cas en 24h

Covid France 31 décembre 2022 : Baisse avec 115 morts supplémentaires en 24h, soit 161.962 morts au total et 23.808 nouveaux cas 24h soit 1.515.764 cas confirmés au total

On recense ce vendredi 30 décembre 2022 : une baisse avec 115 morts supplémentaires en 24h, soit 161.962 morts au total et 23.808 nouveaux cas 24h soit 1.515.764 cas confirmés au total
161.962 morts au total, +115 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 29.487 (+13) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 132.475 (+102 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 0,79 le taux d’incidence à 318,90 et la tension hospitalière à 29,2 %. Le taux de positivité est à 0,0 %.

La France compte actuellement 24.389 (-264) personnes hospitalisées et 1.477 (-7) malades en réanimation.


Bilan des régions :

Ile-de-France : 5.801 (-81) hospitalisées, 398 (+2) en réanimation et +14 décès en 24h
Grand Est : 2.147 (-13) hospitalisés, 129 (+5) en réanimation et +9 décès en 24h
Hauts de France : 2.451 (-8) hospitalisés, 143 (-6) en réanimation et +11 décès en 24h
Auvergne Rhône Alpes : 2.662 (-29) hospitalisés, 152 (-7) en réanimation et +9 décès en 24h
Provence-Alpes Côte d’Azur : 2.302 (-40) hospitalisé, 135 (-3) en réanimation et +12 décès en 24h
Bretagne: 900 (-34) hospitalisés, 55 (-2) en réanimation et +5 décès en 24h
Normandie : 1.105 (+19) hospitalisés, 35 (+3) en réanimation et +4 décès en 24h
Nouvelle-Aquitaine : 1.840 (-21) hospitalisés, 130 (-6) en réanimation et +8 décès en 24h
Pays de la Loire : 716 (-13) hospitalisés, 47 (+5) en réanimation et +4 décès en 24h
Occitanie: 1.948 (-11) hospitalisés, , 136 (0) en réanimation et +9 décès en 24h
Centre-Val de Loire : 1.087 (-11) hospitalisés, 43 (0) en réanimation et +8 décès en 24h
Bourgogne-Franche-Comté : 1.065 (-22) hospitalisés, 56 (+1) en réanimation et +7 décès en 24h

Politique-Conseil national de la Refondation : le fiasco total

Politique-Conseil national de la Refondation : le fiasco total

Macron essaye de redonner un souffle de vie à ce fameux Conseil national de la Refondation qui n’a jamais pris une réelle consistance et dont d’ailleurs pratiquement aucun média ne parle. Sauf il y a quelques jours avec la décision de Macron d’accorder la gratuité aux jeunes pour les préservatifs !

Six mois après son annonce et trois mois après son lancement, le Conseil national de la refondation (CNR) ne fait donc toujours pas grande impression. Après le « grand débat » pour sortir de la crise des gilets jaunes et la Convention citoyenne pour le climat, Emmanuel Macron avait présenté le CNR comme un moyen de rapprocher les Français des décisions gouvernementales.

Ce lundi, partis politiques, syndicats et acteurs de la société civile sont conviés à la session plénière du CNR, à l’Élysée, pour faire un « point d’étape » sur les moyens de réformer les services publics. L’occasion pour le chef de l’État de tenter de convaincre les oppositions, qui refusent d’y participer, et l’opinion publique. Le chef de l’État s’est d’ailleurs confié à nos confrères du JDD cette semaine, pour défendre un « instrument à retrouver de la force d’âme ».

Malgré le boycott de l’ensemble des partis d’opposition et d’une grande partie des syndicats de la session fondatrice du CNR, en septembre dans l’Essonne, Emmanuel Macron se dit « frappé » par l’ »adhésion du terrain ». On suppose évidemment que macro parle d’une autre planète.

« Ceux qui sont mal à l’aise avec le CNR, ce sont les défenseurs du corporatisme, qui est la maladie française, la chose qui s’est reconstruite le plus rapidement après la révolution de 1789″, accuse Emmanuel Macron qui fait là la preuve de la pire mauvaise foi et emploie une dialectique type Poutine.

« C’est la capture de l’intérêt général par des gens au ¬profit de leurs ¬intérêts particuliers. C’est mon principal combat politique: je suis le ¬premier qui a supprimé l’ENA,( (En réalité rien n’a changé à l’ENA sauf le nom), j’ai effectué cette petite révolution silencieuse qui consiste à décorporatiser la fonction publique », ajoute-t-il, avant d’expliquer vouloir faire « fonctionner » ensemble les institutions, partis et partenaires sociaux.

Et Macron atteint le sommet de la démagogie quand il déclare: « c’est aux gens, qui savent mieux que dans les bureaux ou d’autres structures très éloignées d’eux, d’apporter à ces inégalités une réponse concrète ». Le CNR a donc pour objectif, selon lui, de « donner des moyens, de la liberté d’agir ».

Conseil national de la Refondation : le fiasco total

Conseil national de la Refondation : le fiasco total

Macron essaye de redonner un souffle de vie à ce fameux Conseil national de la Refondation qui n’a jamais pris une réelle consistance et dont d’ailleurs pratiquement aucun média ne parle. Sauf il y a quelques jours avec la décision de Macron d’accorder la gratuité aux jeunes pour les préservatifs !

Six mois après son annonce et trois mois après son lancement, le Conseil national de la refondation (CNR) ne fait donc toujours pas grande impression. Après le « grand débat » pour sortir de la crise des gilets jaunes et la Convention citoyenne pour le climat, Emmanuel Macron avait présenté le CNR comme un moyen de rapprocher les Français des décisions gouvernementales.

Ce lundi, partis politiques, syndicats et acteurs de la société civile sont conviés à la session plénière du CNR, à l’Élysée, pour faire un « point d’étape » sur les moyens de réformer les services publics. L’occasion pour le chef de l’État de tenter de convaincre les oppositions, qui refusent d’y participer, et l’opinion publique. Le chef de l’État s’est d’ailleurs confié à nos confrères du JDD cette semaine, pour défendre un « instrument à retrouver de la force d’âme ».

Malgré le boycott de l’ensemble des partis d’opposition et d’une grande partie des syndicats de la session fondatrice du CNR, en septembre dans l’Essonne, Emmanuel Macron se dit « frappé » par l’ »adhésion du terrain ». On suppose évidemment que macro parle d’une autre planète.

« Ceux qui sont mal à l’aise avec le CNR, ce sont les défenseurs du corporatisme, qui est la maladie française, la chose qui s’est reconstruite le plus rapidement après la révolution de 1789″, accuse Emmanuel Macron qui fait là la preuve de la pire mauvaise foi et emploie une dialectique type Poutine.

« C’est la capture de l’intérêt général par des gens au ¬profit de leurs ¬intérêts particuliers. C’est mon principal combat politique: je suis le ¬premier qui a supprimé l’ENA,( (En réalité rien n’a changé à l’ENA sauf le nom), j’ai effectué cette petite révolution silencieuse qui consiste à décorporatiser la fonction publique », ajoute-t-il, avant d’expliquer vouloir faire « fonctionner » ensemble les institutions, partis et partenaires sociaux.

Et Macron atteint le sommet de la démagogie quand il déclare: « c’est aux gens, qui savent mieux que dans les bureaux ou d’autres structures très éloignées d’eux, d’apporter à ces inégalités une réponse concrète ». Le CNR a donc pour objectif, selon lui, de « donner des moyens, de la liberté d’agir ».

Total Feyzin: Cinq grévistes pour finir la grève !

Total Feyzin: Cinq grévistes pour finir la grève !

Finalement l’entêtement de certaines organisations syndicales a abouti comme d’habitude à l’épuisement total des troupes avec chez Total dans la raffinerie de Feyzin seulement cinq grévistes pour terminer la grève.

L’exemple même d’une stratégie syndicale irresponsable davantage préoccupée par des objectifs politiques que par la satisfaction des revendications.

Hypocrisie supplémentaire : la grève est seulement suspendue alors qu’elle est purement et simplement terminée et pour longtemps car elle a épuisé les grévistes concernés

C’est donc la fin de 42 jours de mobilisation. Les grévistes CGT de la raffinerie TotalEnergies de Feyzin, dans le Rhône, ont annoncé ce mardi avoir suspendu leur mouvement. La raffinerie était la dernière encore concernée par la grève entamée le 27 septembre dans les raffineries et dépôts pétroliers du pays. Le 2 novembre, la grève avait été déjà été levée à la raffinerie de Gonfreville , en Seine-Maritime.

Une rencontre s’était tenue jeudi à la raffinerie entre les grévistes CGT et la direction, mais elle n’avait pas permis de démêler la situation, selon le syndicat. « Une future discussion » est « promise » par la direction quand « la grève sera levée », avait alors indiqué à l’AFP Pedro Afonso, se désolant que les discussions n’aient « rien » donné sur les revendications salariales.

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