Archive pour le Tag 'tomber'

Sénégal: Un risque de tomber dans le camp russe

Sénégal: Un risque de tomber dans le camp russe

Le report de l’élection présidentielle au Sénégal vient déstabiliser encore un peu plus une Afrique déjà fragilisée et de plus en plus attiré par la maladie des dictatures. Cela d’autant plus que le Sénégal jusqu’alors était considérée un peu comme un modèle sur le plan démocratique. Évidemment le pouvoir a déçu et s’est usé sur les travaux guerriers de la gouvernance. Avec en plus des divisions internes pour la majorité. En face c’est la tendance pro-russe qui risque d’émerger avec ses conséquences économiques dramatiques à terme et la mise entre parenthèses de la démocratie.

En outre, l’accès aux données mobiles internet était coupé à Dakar, comme l’ont constaté les journalistes de l’AFP. De nombreux usagers se sont également plaints de ne plus avoir accès aux données mobiles sur leur téléphone portable depuis la matinée. Dimanche soir déjà, les autorités sénégalaises avaient suspendu le signal de la télévision privée Walf TV, coupable selon elles d’« incitation à la violence » à travers ses images sur les protestations un responsable du ministère de la Communication. De son côté, le groupe Walf a annoncé sur les réseaux sociaux un « retrait définitif de sa licence par l’Etat ».

Le report de la présidentielle a suscité un tollé et fait craindre un accès de fièvre dans un pays réputé comme un îlot de stabilité en Afrique de l’Ouest, mais qui a connu différents épisodes de troubles meurtriers depuis 2021. L’annonce a aussi provoqué l’inquiétude à l’étranger. Plusieurs candidats d’opposition ont annoncé à la presse leur décision d’ignorer la décision du président Sall et de maintenir le lancement de leur campagne dimanche. Pour rappel, le président Sall, élu en 2012 pour sept ans et réélu en 2019 pour cinq ans, a annoncé en juillet ne pas être pas candidat.

La France et l’UE demandent des élections « dans les meilleurs délais »
L’Union européenne et la France, importants partenaires du Sénégal, ont affirmé que le report de la présidentielle ouvrait une période « d’incertitude », et ont appelé à des élections « dans les meilleurs délais ».

« L’Union européenne (…) appelle tous les acteurs à œuvrer, dans un climat apaisé, à la tenue d’une élection, transparente, inclusive et crédible, dans les meilleurs délais et dans le respect de l’Etat de droit, afin de préserver la longue tradition de stabilité et de démocratie au Sénégal », a déclaré Nabila Massrali, porte-parole de la Commission pour les affaires étrangères.

Les Etats-Unis et la Cedeao, dont le Sénégal est membre, ont également exprimé leur inquiétude, et ont demandé aux autorités de fixer rapidement une nouvelle date.

Le candidat anti-système Bassirou Diomaye Faye, à la candidature validée par le Conseil constitutionnel bien qu’il soit emprisonné depuis 2023, s’est imposé ces dernières semaines comme un postulant crédible à la victoire, un scénario cauchemar pour le camp présidentiel.

Minimas sociaux : Le risque de tomber dans la grande pauvreté

Minimas sociaux : Le risque de tomber dans la grande pauvreté

Faute de revalorisation actuellement des minima sociaux, certains risquent de tomber dans la grande pauvreté d’après étude la Fondation Jean Jaurès.

Il faudra normalement attendre le 1er avril 2024 pour la prochaine revalorisation des minimas sociaux, comme l’a annoncé fin septembre le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, indiquant une hausse « de l’ordre de 4,6% ».

La hausse des minima sociaux est insuffisantes clame les associations de lutte contre la précarité. Ces derniers n’ont, en effet, été revalorisés que de 1,6% en avril 2023 alors que l’inflation devrait s’établir, selon l’Insee, à 5% sur l’année.

Pour illustrer concrètement ce que représente cette revalorisation des minima sociaux à 1,6%, le collectif Alerte, qui réunit 34 associations de lutte contre la pauvreté et l’économiste Pierre Madec de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) ont fait une simulation qu’ils ont publié sur le site internet de la Fondation Jean Jaurès, think tank classé à gauche. Ils ont pour cela utilisé le modèle de microsimulation Ines, développé par l’Insee, la Drees (service statistique des ministères sociaux) et la CAF (Caisse d’allocations familiales).

Dans cette simulation, les salaires « augmenteraient comme l’inflation à 5%, les allocations logement de 3,5 % et les retraites de 0,8 %. Les seuils de pauvreté augmenteraient de 3,5 % », peut-on lire.
Résultat, la perte de pouvoir d’achat des allocataires de minima sociaux « pourrait entraîner 200.000 personnes sous le seuil de pauvreté officiel », définit par l’Insee comme un niveau de vie inférieur à 60% du niveau de vie médian de la population française, soit moins de 1.102 euros par mois pour une personne seule en 2019.

Par ailleurs, cela aurait aussi pour conséquence « 160.000 (personnes) sous le seuil de grande pauvreté » (à 50 % du niveau de vie médian, moins de 919 euros par mois pour une personne seule, en 2019), écrivent le collectif et l’économiste.

Prochaine revalorisation : avril 2024
La prochaine revalorisation des minimas sociaux n’est en tout cas pas pour tout de suite. Il faudra en effet attendre le 1er avril 2024, comme l’a annoncé fin septembre le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, indiquant une hausse « de l’ordre de 4,6% ».

Une augmentation jugée, là aussi, très insuffisante et tardive par les associations d’aide aux plus précaires. « Les ménages subissent depuis deux ans une forte augmentation des prix qui ne s’est pas traduite par une augmentation équivalente des minima sociaux », souligne le collectif Alerte, qui réunit 34 associations de lutte contre la pauvreté, sur le site internet de la Fondation Jean Jaurès, think tank classé à gauche.

« Au final, une revalorisation en avril 2024 risque d’être trop tardive face à l’accroissement de la précarité qui se perçoit très concrètement dans le recours accru à l’aide alimentaire », ajoute le collectif.

Les associations lancent (de nouveau) un cri d’alarme
Le sujet de la revalorisation des minimas sociaux est l’une des revendications des associations. À la suite de la présentation du plan de lutte contre la pauvreté du gouvernement – le « Pacte des Solidarités » – en septembre dernier, les structures caritatives s’étaient affichées déçues, jugeant des mesures allant « dans le bon sens » mais « largement insuffisantes ».

Ce jeudi d’ailleurs, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), qui regroupe quelque 800 associations de lutte contre la précarité, a lancé un appel à la mobilisation. Une centaine de rencontres étaient prévues dans toute la France « pour faire entendre la voix des personnes précaires, des travailleurs sociaux et des associations ». Un mois après le cri d’alarme des Restos du Cœur, la situation est toujours la même d’après le président de la FAS. « On a des situations de précarité qui s’étendent et qui s’aggravent et on a des associations qui sont dans l’épuisement et le manque de moyens », a indiqué Pascal Brice à l’AFP.

Autre revendication de la fédération : « une indexation des financements des associations sur la hausse des prix ».

Mais que fait Macron pour faire tomber la pluie !!!

Mais que fait Macron pour faire tomber la pluie !!!


En cette période de sécheresse on ne sait plus très bien à quel saint se vouer pour faire tomber cette eau qui manque tellement dans nombre de régions. Ainsi à Draguignan on a organisé une procession à travers la ville pour que l’eau tombe du ciel. On pourrait se demander si ce n’est pas aussi le rôle de Macron de prendre la tête d’une procession afin que l’eau revienne.

On objectera que le chef de l’État n’est pas comme le roi d’Angleterre aussi le chef de l’église. Pourtant, ils ont en commun de ne servir à peu près à rien si l’on s’en tient au bilan des six années de mandat de Macron.

Certes l’intéressé s’est agité mais avec des projets aussi inefficaces qu’inutiles le plus souvent. La situation globale socio-économique du pays est dramatique ( social, fiances, santé, école, sécurité etc). Une telle médiocrité n’entame pas cependant la haute estime que Macon entretient vis-à-vis de lui-même. Encore plus que tout autre, il a transformé la posture de président en monarchie républicaine. Pourquoi dès lors ne pas aussi envisager son couronnement pour le rendre encore plus près des nuages. Peut-être alors pourrait-il prendre la tête de processions nationales pour faire tomber l’eau comme à Draguignan. Ce dimanche 7 mai, des centaines de personnes ont répondu à l’appel de la paroisse de Draguignan pour assister à une procession à travers la ville pour « demander la pluie ».

Dimanche 7 mai , cette procession s’est tenue en présence et à l’initiative de l’évêque de Fréjus-Toulon, Monseigneur Dominique Rey, pour « demander la pluie ».

Un évêque connu jusqu’au Saint-Siège. Le Vatican avait diligenté une inspection exceptionnelle de son diocèse il y a quelques semaines, et suspendu l’ordination de prêtres dans son diocèse.

Croissance : l’économie française va tomber en quasi stagnation

Croissance : l’économie française va tomber en quasi stagnation

Dès le troisième trimestre, l’ économie française devrait tomber en quasi stagnation. L’Insee a maintenu sa prévision de croissance à 2,6% en 2022. Mais l’inflation et les craintes sur l’approvisionnement en énergie pourraient engendrer un repli d’activité.Le produit intérieur brut (PIB) français devrait donc stagner cet automne

La prévision d’une stagnation du PIB au quatrième trimestre est donc un «scenario intermédiaire» qui inclut «la résilience» de certains indicateurs mais aussi les «craintes associées à d’éventuels arrêts de production» dans l’industrie. L’inflation, contenue en septembre (5,6% sur un an) notamment grâce à la remise à la pompe, devrait diminuer légèrement en octobre puis «repartirait à la hausse» en novembre avec la baisse de la ristourne sur les carburants, pour atteindre 6,4% sur un an en décembre (contre 6,6% prévu précédemment).
Sur l’année, la prévision d’inflation passe de 5,3% à 5,2%, une prévision bien meilleure que pour d’autres pays européens grâce aux «fixations des prix de l’énergie» et aux «politiques publiques mises en place pour limiter les hausses des prix», affirme l’INSEE. La hausse des prix pèse cependant sur le pouvoir d’achat des ménages qui devrait baisser plus que prévu en 2022 (-0,6% selon l’indicateur par unité de consommation, contre -0,5% escompté initialement). Si les mesures de soutien permettent de limiter les prix de l’énergie, c’est l’alimentation qui, depuis septembre, pèse le plus avec une inflation attendue en glissement annuel à près de 12% en fin d’année.

Des projectiles chimiques pour faire tomber la pluie ?

Des projectiles chimiques pour faire tomber la pluie ?

 

Face à la sécheresse qui touche actuellement la Chine, la province du Hubei est la dernière à avoir annoncé sa participation à des opérations d »ensemencement des nuages » mercredi, rapporte la chaîne américaine CNN.

Pour mettre en oeuvre cette technique, les avions chinois utilisent de l’iodure d’argent, largués dans les nuages à l’aide de petits projectiles cylindriques de la taille d’une cigarette. L’introduction des produits chimiques doit permettre aux gouttelettes et aux cristaux de glace qui forment les nuages de grossir, et ainsi de faciliter les précipitations

D’autres pays, comme les Etats-Unis, la Russie ou les Emirats arabes unis ont déjà utilisé ces procédés par le passé. Ils peuvent aussi être mis en oeuvre pour réduire l’impact des orages de grêle, ou pour contrôler une partie des chutes de neige en hiver.

Les récentes tentatives de faire pleuvoir visent à alimenter le fleuve Yangtze. Le plus long fleuve de Chine est complètement asséché par endroits. A l’instar de plusieurs pays tels que la France et le Royaume-Uni, la Chine connaît un été particulièrement sec.

Dans la province du Hubei par exemple, au moins 150.000 personnes ont des difficultés d’accès à l’eau potable. 400.000 hectares de cultures ont aussi été endommagés par les fortes températures et l’absence de précipitation.

La sécheresse des fleuves affecte aussi la production d’énergie hydroélectrique. Des usines de la province du Sichuan ont du fermer pour faire face aux pannes de courant. Mardi, le gouvernement chinois a annoncé que le barrage des Trois Gorges, le plus gros du pays, allait augmenter sa production.

 

Lettre aux Russes: Faire tomber Poutine !

Lettre aux Russes: Faire tomber Poutine ! 

 

Evoquant la révolution à Kiev en 2014, l’écrivain Jonathan Littell s’adresse, dans une lettre ouverte, à ses « amis d’âme et d’esprit » restés silencieux face aux agressions commises par leur pays en Tchétchénie, en Crimée et en Ukraine. Il les appelle à reprendre leur liberté en faisant tomber le régime.

 

Tribune.

 

Mes chers amis russes : certains de vieux amis, d’autres plus récents, d’autres encore que je ne connais que de loin, amis d’âme et d’esprit. Pour vous aussi, les temps sont durs. Comme celles de tous les Ukrainiens, vos vies, jamais simples, sont bouleversées. Beaucoup d’entre vous fuient la Russie. Et beaucoup d’entre vous me font part de vos sentiments de culpabilité et de honte à propos de ce que votre pays est en train de faire, en votre nom, à l’Ukraine.

Les activistes parmi vous étaient depuis longtemps en sursis, et se préparent au coup final. Le 4 mars, j’ai écrit à Alexandre Cherkasov, un très vieil ami de l’ONG Memorial. « Je te raconterai plus tard, m’a-t-il laconiquement répondu. Après la perquisition on erre au milieu des ruines. Ordinateurs éventrés. Coffres-forts forcés. » D’autres sont stupéfiés par l’effondrement soudain de leur monde fragile. Aucun de vous n’aime Poutine et son régime de voleurs et de fascistes ; la plupart d’entre vous les haïssent. Mais soyons honnêtes : à quelques rares exceptions près – les amis de Memorial, Novaïa GazetaMeduza, et une poignée d’autres –, combien d’entre vous ont levé le petit doigt pour résister à ce régime ? Se pourrait-il ainsi que vos sentiments de honte et de culpabilité ne soient pas entièrement abstraits ? Qu’ils soient dus aussi à votre longue indifférence à ce qui se passait autour de vous, à votre apathie, à votre complicité passive ?

Ça n’a pas toujours été comme ça. Il y a eu un temps, dans les années 1990, où vous avez eu la liberté et la démocratie, chaotiques, sanglantes même, mais bien réelles. Mais 1991 a fini comme 1917. Pourquoi, chaque fois que vous faites enfin votre révolution, vous prenez tellement peur du Temps des troubles que vous filez vous cacher sous les jupons d’un tsar, Staline ou Poutine ? C’est vrai, il y a eu des erreurs. Au lieu d’exposer les archives du KGB, comme les Allemands avec la Stasi, vous vous êtes laissé distraire par la statue de Dzerjinski et vous avez laissé le KGB faire le dos rond, puis se reconstruire et mettre la main sur la nation. Quand on vous a offert le choix entre le pillage du pays ou le retour des communistes, vous ne vous êtes pas battus pour imposer un troisième choix et vous avez accepté le pillage. En 1998 votre économie s’est effondrée : fini les manifestations de masse pour la justice sociale ou contre la guerre en Tchétchénie. La survie devint la principale préoccupation.

 

Puis on vous présenta Poutine. Jeune, audacieux, agressif, promettant la destruction des terroristes et le redressement de l’économie. Peu d’entre vous y ont cru, mais vous avez quand même voté pour lui, ou alors vous n’avez pas voté du tout. Et quand il se mit à raser la Tchétchénie, la plupart d’entre vous ont fermé les yeux. Je me rappelle très bien ces années-là. J’y travaillais, livrant de l’aide humanitaire aux innombrables victimes de son « opération antiterroriste », sillonnant les ruines de Grozny et de tant d’autres bourgades. Parfois, je montais à Moscou et je faisais la fête avec vous, mes amis. On buvait, on dansait, et puis j’essayais de vous raconter les horreurs de là-bas. Et vous me disiez : « Jonathan, on en a marre de ta Tchétchénie. » Je me rappelle précisément ces mots. Et j’enrageais : « Les gars, c’est pas ma Tchétchénie, c’est votre Tchétchénie. C’est votre putain de pays, pas le mien. Je ne suis qu’un imbécile d’étranger ici. C’est votre gouvernement qui bombarde une de vos villes, qui tue vos concitoyens. » Mais non, c’était trop compliqué, trop douloureux, vous ne vouliez pas savoir.

Municipales à Paris : Agnès Buzyn laisse tomber deux orientations fumeuses de Griveaux

Municipales à Paris : Agnès Buzyn laisse tomber deux orientations fumeuses de Griveaux

 

Les deux mesures phares du programme de Griveaux  pourraient bien être abandonnées par Agnès Buzyn,  la nouvelle représentante de la république en marche  aux élections municipales de Paris. Il s’agit bien entendu de l’idée saugrenue de déplacer la Gare de l’Est en banlieue (pourquoi pas aussi à Strasbourg ! ) Et de l’autre proposition tout aussi saugrenue, d’octroyer 100 000 € à tout candidat à l’accession à la propriété dans Paris (une manière d’augmenter encore les prix démentiels dans la capitale). La nouvelle candidate de la majorité a évoqué ces sujets lors d’un déjeuner avec ses têtes de listes. « Il y a un super programme qu’il faut qu’elle s’approprie, mais elle compte aussi mettre sa patte », raconte un participant à franceinfo.

 

D’après une tête de liste d’arrondissement présente lors de cette réunion, la nouvelle cheffe de file LREM est particulièrement dubitative sur le projet de « Central Park parisien ». « Agnès Buzyn ne partage pas l’idée qu’un projet de cette nature puisse être réalisé. Elle n’est pas sur les grands projets urbains, elle est dans un premier temps pour apaiser Paris, le rendre plus propre et plus tranquille », détaille cette source.

 

Concernant les 100 000 euros d’apport promis aux classes moyennes, l’ancienne ministre de la Santé a indiqué ne pas avoir « bien compris la mesure » et avoir demandé aux participants de « lui envoyer des notes sur le logement », ajoute un autre participant. Une cadre de la campagne LREM acquiesce.

 

L’officialisation de l’abandon de ces propositions, qui avaient reçu un accueil controversé lors de leur annonce par Benjamin Griveaux, devrait avoir lieu dans les prochains jours.

Gilets jaunes – Européennes: Ingrid Levavasseur laisse tomber la liste « Ralliement d’initiative citoyenne »

Gilets jaunes – Européennes: Ingrid Levavasseur laisse tomber la liste « Ralliement d’initiative citoyenne »

Ça branle dans le manche sérieusement chez les gilets jaunes du fait des contradictions et de l’instrumentalisation du mouvement d’une part par des factions politiques mais aussi par l’arrivisme de quelques leaders autoproclamés. Ces leaders n’échappent pas aux dérives qu’ils dénoncent dans les partis politiques et plus généralement dans le système. Comme les autres, ils utilisent l’éclairage médiatique à leur profit personnel. Le pire c’est qu’Ingrid Levasseur ne renonce pas pour autant à se présenter mais sur une autre liste, c’est dire si le parfum du pouvoir peut enivrer. En effet il, est clair que la plupart des leaders des gilets jaunes ne  maîtrisent  absolument pas la problématique socio économique. Qu’ils n’ont pas d’expérience sociale et politique sans parler pour la plupart de leurs limites culturelles. Pour parler clair, quand les gilets jaunes s’expriment publiquement on a parfois l’impression d’assister à une discussion de bistrot quand encore ils sont capables de faire une phrase à peu près correcte. Ces contradictions et ses dérives personnelles vont tuer le mouvement des gilets jaunes d’autant que l’instrumentalisation du mouvement s’ajoute aussi la provocation permanente des casseurs. Aussi à celle de Castaner pas mécontent que les violences discréditent les gilets jaunes.  Plusieurs membres de la liste, qui faisaient partie de l’aventure initiale, avaient d’ores et déjà décidé de quitter le navire à quelques mois de l’échéance électorale. C’est le cas du directeur de campagne Hayk Shahinyan, de l’ancien Marcheur Marc Doyer ou de la conseillère municipale de Seine-et-Marne Brigitte Lapeyronnie. Des dissensions s’étaient creusées ces dernières années entre les membres de la liste et le reste des gilets jaunes des ronds-points, depuis l’annonce du soutien de l’homme d’affaire Bernard Tapie.

Marine Le Pen va laisser tomber le retour au franc ?

 Marine Le Pen va laisser tomber le retour au franc ?

Marine Le Pen reconnaît qu’elle s’est complètement plantée lors du débat télévisé avec macro. Elle met en cause la forme suggérant qu’elle a été trop brutale mais en même temps et peut-être surtout s’interroge sur le rapport du Front National à l’euro. « J’ai bien conscience que le sujet de l’euro a inquiété considérablement les Français, de manière presque irrationnelle », a continué Marine Le Pen, jugeant qu’une « réflexion » devait être menée au sein de son mouvement sur la sortie de la monnaie unique. « Nous allons devoir en tenir compte, discuter, réfléchir (…). Ça sera le chantier que nous ouvrirons après les législatives, ça sera le congrès. Chacun pourra s’exprimer. » En vérité,  le débat est déjà largement lancé avec d’un côté Philippot qui menace de démissionner pour le cas où le Front National reviendrait sur sa décision d’abandonner l’euro. Philippot qui vient d’ailleurs de lancer son propre mouvement. Face à Philippot, les identitaires prêts à n’importe quelle concession sur le plan économique à condition de recentrer le Front National sur ce qui fait son fonds de commerce à savoir le racisme. Le mea culpa de Marine Le Pen sur sa posture face à Macron cache mal le virage fondamental que pourrait prendre le Front National vis-à-vis de l’Europe. « Incontestablement, il y a ce débat qui a été raté, il faut le dire, je le dis très clairement. » Invitée sur TF1, Marine Le Pen a reconnu des faiblesses lors de ce débat d’entre-deux-tours, face à Emmanuel Macron. « J’ai souhaité mettre en avant les très grandes craintes que je nourrissais à l’égard d’Emmanuel Macron. Je l’ai fait avec fougue, passion, peut-être trop de fougue, trop de passion, certains n’attendaient pas cela », a-t-elle expliqué.

« Mais cette fougue et cette passion seront nécessaires pour mener le combat à l’Assemblée nationale pour protéger les Français de la dérégulation qu’Emmanuel Macron va mettre en oeuvre dès cet été par ordonnances », a continué la présidente du Front national, annonçant au passage qu’elle était candidate dans le Pas-de-Calais pour les élections législatives

La Turquie laisse tomber les kurdes

La Turquie laisse tomber les kurdes

 

La Turquie continue dans sa politique très ambigüe vis-à-vis de la Syrie et de l’Etat islamique ; Officiellement la Turquie est engagée dans le front anti-islamique mais en fait laisse les djihadistes progresser jusqu’à sa frontière. Une manière auusi de régler des comptes avec ses kurdes turbulents. La Turquie n’est sans doute pas pour rien dans la difficulté à faire parvenir des armes aux kurdes assiégés par les djihadistes. Du coup partout dans le pays les kurdes régissent mais la répression est sanglante ; Neuf personnes au moins ont péri et des dizaines d’autres ont été blessées mardi lors de violents accrochages entre policiers et Kurdes qui manifestaient dans le sud-est de la Turquie en soutien à la ville kurde syrienne de Kobani, assiégée par les djihadistes du groupe Etat islamique (EI). Au total, ce sont des milliers de Kurdes qui ont défilé pour protester contre la non intervention des troupes turques aux côtés des Kurdes de Kobani, ville proche de la frontière turque et contre laquelle les combattants de l’EI ont lancé une offensive voici trois semaines. La police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les protestataires, qui ont incendié des véhicules et des pneus lors des manifestations, essentiellement dans le sud-est du pays. Des heurts ont cependant été signalés également à Istanbul, la plus grande ville du pays, ainsi que dans la capitale Ankara. Cinq personnes ont péri à Diyarbakir, la plus grande ville kurde du sud-est de la Turquie, lors de violents heurts avec les forces de l’ordre, ont rapporté des médias turcs. Deux personnes sont mortes dans la province de Siirt et une autre dans celle de Batman. Un jeune de 25 ans a trouvé la mort à Varto, dans la province de Mus dans l’est de la Turquie. Un couvre-feu a été instauré dans cinq provinces à prédominance kurde du sud-est de la Turquie après les manifestations, durant lesquelles des commerces et des banques ont été saccagés. Le ministre de l’Intérieur, Efkan Ala, a appelé à l’arrêt des manifestations. « La violence n’est pas une solution. La violence entraîne des représailles. Cette attitude irrationnelle doit cesser tout de suite », a-t-il dit à la presse. Les djihadistes du groupe Etat islamique (EI) ont réussi à s’emparer de plusieurs immeubles d’un quartier situé dans le sud-ouest de Kobani, ville très proche de la frontière turque. Ils ont progressé à tel point que le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a estimé mardi que Kobani était sur le point de tomber aux mains de l’EI. Deux drapeaux noirs de l’EI flottent toujours dans la périphérie est de la ville. Cette dégradation de la situation accroît la pression sur la Turquie pour qu’elle intervienne militairement dans ce conflit. « C’est un énorme mensonge que de dire que la Turquie ne fait rien concernant Kobani », a déclaré le vice-Premier ministre turc, Yalcin Akdogan, sur Twitter. « La Turquie fait tout ce qu’elle peut sur le plan humanitaire », a-t-il affirmé, allusion au fait qu’elle a accueilli sur son sol plus de 180.000 réfugiés ayant quitté Kobani et passé la frontière depuis le début de l’offensive des djihadistes. Le vice-Premier ministre s’est insurgé en outre contre l’appel à manifester qu’avait lancé lundi soir le parti politique turc pro-kurde HDP, accusant cette formation de « faire de la politique de façon irresponsable ».

 

Crise UMP : Sarkozy laisse tomber

Crise UMP : Sarkozy laisse tomber

 

« Il n’est pas prévu de communiqué de Nicolas Sarkozy ce matin » assure mercredi l’entourage de l’ancien président, démentant une information diffusée plus tôt dans la matinée par I-Télé. Alors que Jean-François Copé, le président déclaré de l’UMP a posé un ultimatum à François Fillon pour retirer son groupe parlementaire, la plus grande confusion règne au sein du parti d’opposition. Nicolas Sarkozy semble chercher la bonne distance avec les protagonistes de cette crise.  Arbitre en début de semaine, Nicolas Sarkozy a poussé l’idée d’un référendum sur un nouveau vote. Une sortie de crise acceptée dans un premier temps par les deux camps, avant d’échouer mercredi. Jean-François Copé estime en effet que les « conditions » pour l’organisation d’un référendum n’étaient pas réunies. Raison de ce revirement: la publication au JO de la déclaration du groupe parlementaire dissident « Rassemblement-UMP » de François Fillon. Il faudrait qu’il soit tout le temps derrière Copé et Fillon, ce n’est pas possible  Une fin de non recevoir qui provoque la colère des « non alignés ». »On n’a pas le droit de faire un bras d’honneur à Sarkozy ni aux militants », a réagi l’ancien ministre Xavier Bertrand en réunion de groupe UMP, et en présence de Jean-François Copé.  Dans les bureaux de l’ancien président, c’est la tristesse et le désarroi qui dominent ce matin. Son entourage est consterné. « Nicolas Sarkozy suit les évolutions de la crise, bien sûr, mais cela devient totalement irrationnel », confie un proche.   Au dire de ses collaborateurs, Nicolas Sarkozy a aujourd’hui fait le choix d’une « nouvelle vie ». Et à aucun moment, insistent-ils, il ne s’inscrirait dans la perspective de 2017. « Il faudrait qu’il soit tout le temps derrière Copé et Fillon, ce n’est pas possible ».  « Quoi qu’il arrive, pour gagner une élection, il faut avoir une famille en ordre de marche. Si on casse l’instrument pour arriver au pouvoir, la victoire est compromise », analyse un ancien conseiller du président. 

 




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