Jusqu’alors, l’Iran invoquait la « patience stratégique » pour se soustraire à une riposte dont il ne voulait pas. Il se montrait prêt à assumer l’élimination méthodique par Israël des cadres des gardiens de la révolution iraniens, du Hezbollah libanais ou du Hamas et les entailles portées à son pouvoir de dissuasion, convaincu que l’issue de la guerre serait une défaite d’Israël, déjà dans l’impasse militaire à Gaza et isolé sur la scène internationale.
Archive pour le Tag 'tombe'
Zelensky: « SI L’UKRAINE TOMBE, TOUTE L’EUROPE TOMBERA »
Le pronostic du président ukrainien paraît particulièrement pessimiste. Peu d’experts européens adhèrent à cette vision très sombre. Reste que personne ne peut accéder à l’imaginaire fou d’un Poutine coupé depuis plusieurs années des réalités sociales et politiques dans son bunker de dictateur
Un appel lancé à ses voisins européens. Le président Volodymyr Zelensky s’est brièvement exprimé ce vendredi, neuf jours après le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Après avoir observé une minute de silence aux soldats morts puis aux civils touchés par le conflit, il s’est adressé aux pays européens et à leurs populations.
« Je vous demande de ne pas être silencieux, de sortir dans la rue, de soutenir l’Ukraine, nos efforts et nos combats. Si l’Ukraine ne tient pas, l’Europe ne tiendra pas », a-t-il déclaré. « Si nous tombons, toute l’Europe tombera ».
« Soutenez notre liberté, parce que cette victoire ce n’est pas seulement contre les militaires russes, c’est la victoire du bien contre le mal », a également estimé Volodymyr Zelensky.
Brésil : Bolsonaro tombe à 22 % de soutien dans un sondage
La cote de popularité du président brésilien a baissé à son niveau le plus bas en près de trois ans de mandat, avec seulement 22% d’opinions favorables, selon un sondage de l’institut Datafolha publié jeudi 16 septembre.
Seules 22% des personnes interrogées jugent la gestion du président d’extrême droite « bonne » ou « très bonne », contre 24% en juillet, selon ce premier sondage publié après les grandes manifestations que Jair Bolsonaro avait convoquées le 7 septembre pour galvaniser ses soutiens.
Le pourcentage d’opinions défavorables est passé à 53%, contre 51% en juillet et 45% en mai, pour ce sondage mené par cet institut de référence auprès de 3 667 personnes, du 13 au 15 septembre.La situation économique du Brésil s’est par ailleurs dégradée, avec une inflation galopante et une crise énergétique causée par une sécheresse historique.
La part du diesel tombe à 47,9% du marché auto
La part des voitures diesel dans les immatriculations de voitures neuves est tombée à 47,9% en France en janvier, retrouvant son niveau de l’an 2000, a indiqué mercredi le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA). Ce passage sous la barre symbolique des 50% a lieu dans la foulée d’une année 2016 lors de laquelle 52,1% des acheteurs ont encore opté pour une voiture particulière au gazole. Il s’inscrit dans la continuité d’une érosion constatée depuis 2012, quand la part du diesel atteignait encore 73%.
Canal + retour des Guignols : l’humour façon Bolloré tombe à plat
Pas de quoi vraiment s’enthousiasmer de cette nouvelle version des guignols à la mode Bolloré. Au menu du jour surtout l’extrême droite et les élections régionales ; pas forcément mauvais thème mais le traitement tombe à plat au mieux on ne rit pas au pire on s’ennuie. Bolloré avait pourtant prévenu il n’aime pas la satire excessive ni les thèmes trop politiques (notons que Sarkozy a été relativement épargné dans cette première émission). Bolloré est sans doute un chef d’entreprise très habile mais il n’est pas certain qu’il ait le profil idéal pour gérer une chaîne comme Canal+ qui a fait de la tonalité subversive un des axes de sa ligne éditoriale. Pas étonnant dès lors Canal+ perde des s’abonnés. Le Grand journal avait déjà déçu, la nouvelle version des guignols s’inscrit sans doute dans le même effritement de l’audience. D’une manière plus générale on peut s’interroger pour savoir s’il est bien opportun qu’un patron de grands groupes économiques s’approprie ainsi une chaîne de télévision. Une question évidemment qui concerne aussi d’autres médias.
Christine Lagarde ne pense pas refaire de la politique en France : ça tombe bien elle n’en a jamais fait !
Bizarres certains sondages puisque 50 % des Français considèrent que Christine Lagarde ferait une bonne présidente de la république. Sans doute un résultat lié à sa posture lisse mais sans intérêt de l’intéressée. Comme disait Alain mannequin la principale qualité de Christine Lagarde « c’est très bien lire les communiqués du tréso »r (ministère des fiances). . Maintenant elle se contente de lire les communiqués du FMI mais sans la moindre originalité, la moindre analyse personnelle mais avec un accent anglais qui fait envie à la plupart de nos politiques restés eux avec l’accent britannique appris en sixième. Bref en l’état actuel de la nullité de la classe politique, ce sont les muets ou ce qui parlent pour ne rien dire qui deviennent les plus populaires. En France aujourd’hui même un âne pourrait devenir président de la république, ce sera d’ailleurs vraisemblablement le cas comme au cours des précédents quinquennats ; on risque en effet de choisir encore un président à l’encéphalogramme culturel complètement plat. Bref plutôt un personnage au profil de camelot. La directrice du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde assure donc ne pas penser « refaire de politique en France », assurant ne pas avoir de « plan de carrière », dans un entretien à paraître lundi 28 septembre dans le quotidien Les Echos. »Très sincèrement, non, je ne pense pas refaire de politique en France », assure dans cette interview l’ancienne ministre de l’Économie de Nicolas Sarkozy, qui a pris la succession de Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI en juillet 2011. Dans un sondage rendu public début septembre par l’institut Harris Interactive, 50% des Français avaient estimé qu’elle ferait une bonne présidente de la République, 16% des sondés assurant même qu’elle remplirait très bien ce rôle. « Les résultats de ce sondage m’ont profondément touchée », assure Christine Lagarde. Mais « je n’ai jamais fait de plan de carrière, je ne vais pas commencer maintenant », ajoute-t-elle. La directrice du FMI a vu son horizon judiciaire et donc politique s’éclaircir cette semaine, un non-lieu ayant été requis à son encontre dans l’enquête sur l’arbitrage controversé à plus de 400 millions d’euros dont a bénéficié Bernard Tapie en 2008. Christine Lagarde avait été mise en examen le 27 août 2014 pour « négligence » dans cette affaire, les juges lui reprochant notamment de ne pas avoir formellement contesté l’arbitrage une fois qu’il a été rendu. Si les magistrats instructeurs de la Cour de Justice de la République, seule instance habilitée à enquêter sur les membres du gouvernement pour les faits commis dans l’exercice de leur fonction, suivaient cette réquisition de non-lieu, les poursuites visant l’ancienne ministre de l’Économie seraient abandonnées.
Législative Doubs : l’UMP tombe dans le piège du »ni-ni » contre l’avis de Sarkozy
C’était le piège, ils sont tombés les deux pieds dedans à LMP. Contre l’avis de Sarkozy, ils ont choisi le ni Ps, ni FN. Avec comme arrière pensée de ne pas décevoir les lecteurs du FN. Du coup ils vont décevoir les électeurs de gauche pour les second tours des prochaines élections notamment celles de 2017. Sarkozy souhaitait une position plus ambiguë qui ménage la chèvre et le chou mais il a été battu lors du bureau politique. De ce fait l’élection du Doubs risque d’être très serrée et dépendra en fait de l’évolution de l’abstention. Il est probable que les clivages qui se sont manifestés au bureau politique de l’UMP vont amener Sarkozy à accélérer la transformation de son parti toujours englué dans les contradictions des caciques. De quoi vraiment l’encourager à faire une vraie cure de rajeunissement. Le Bureau politique de l’UMP a donc opté mardi soir de justesse pour le ni-ni (ni PS, ni FN) à la législative partielle du Doubs, contre l’avis de Nicolas Sarkozy qui plaidait pour un texte appelant à faire barrage au FN, selon des participants à la réunion. L’UMP a appelé mardi ses électeurs à voter blanc ou à s’abstenir lors du second tour de l’élection législative partielle du Doubs, qui opposera le PS et le Front national, une stratégie du « ni-ni » qui ne fait pas l’unanimité au sein du principal parti de droite. Le FN doit être combattu « avec la plus grande fermeté » et la présidence de François Hollande a conduit la France « dans une impasse économique, sociale et politique aux effets catastrophiques« , peut-on lire dans la déclaration adoptée par le bureau politique de l’UMP. « En conséquence, confirmant sa position constante, l’UMP appelle tous ceux qui se reconnaissent dans ses valeurs à exprimer leur double opposition en votant blanc ou en s’abstenant. » La position majoritaire du « ni-ni » est notamment soutenue par Valérie Debord. Un peu plus tôt dans la journée, Nicolas Sarkozy avait déclaré devant son groupe parlementaire à l’Assemblée qu’il refuserait d’appeler à voter pour le candidat PS, qui affrontera dimanche prochain une candidate Front national. L’élimination du candidat UMP Charles Demouge au premier tour de cette législative partielle dans la 4e circonscription du Doubs a plongé dans l’embarras le parti de Nicolas Sarkozy. L’ancien Premier ministre Alain Juppé a appelé à « faire barrage » au FN, la candidate d’extrême-droite Sophie Montel, étant selon lui raciste. Alain Juppé, qui est soutenu par la vice-présidente de l’UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, n’entend pas pour autant s’engager « dans un front républicain qui scellerait une alliance avec le PS« . L’ancien ex-Premier ministre UMP, François Fillon, a pris l’exact contre-pied en exprimant son refus d’appeler à voter pour un candidat PS, tout en disant vouloir combattre le FN. Le sénateur Bruno Retailleau, président du groupe UMP au Sénat, a ainsi déclaré à Sud Radio que ce qu’il souhaitait entendre de Nicolas Sarkozy, « c’est la liberté de choix« .
Sondage Popularité : Hollande tombe à 16 %, Juppé à 46%
Encore un plongeon pour Hollande qui a encore baissé, à 16 selon les résultats de novembre du baromètre politique Odoxa-Presse Régionale-France Inter-L’Express. Priés de dire si François Hollande est un bon président de la République, 83 % des sondés ont répondu « non » (+ 3 points en un mois), 16 % « oui » (- 4 points). 1 % ne s’est pas prononcé. Parmi les seuls sympathisants de gauche, 61 % l’ont jugé négativement, 38 % positivement. Quant à la question de savoir si Manuel Valls est un bon Premier ministre, 61 % ont répondu « non », 37 % « oui », niveaux stables. 2 % ne se sont pas prononcés. Dans les rangs des sympathisants de gauche, 55 % l’ont jugé positivement dans son poste à Matignon, 43 % négativement. Dans les personnalités politiques suscitant le plus de soutien ou de sympathie, Alain Juppé est resté en tête, avec une adhésion globale de 46 % (+ 2 points), dont 14 % le soutiennent et 32 % éprouvent de la sympathie pour lui. En deuxième position, François Bayrou, stable à 35 % (6 % soutien, 29 % sympathie), a devancé Nicolas Sarkozy, en baisse de 2 points à 33 % (14 % soutien, 19 % sympathie), Marine Le Pen, en repli d’un point à 30 %, Najat Vallaud-Belkacem, en recul de 2 points à 29 %, Ségolène Royal, en déclin d’un point à 28 %. Objets des plus fortes variations sur un mois, Bruno Le Maire a progressé de 6 points à 25 % (5 % soutien, 20 % sympathie), tandis que Martine Aubry a baissé de 3 points à 24 % (7 % soutien, 17 % adhésion). Parmi les seuls sympathisants de gauche, Najat Vallaud-Belkacem est ressortie en tête (57 %, – 2 points), ex-æquo avec Christiane Taubira (57 %, + 1), devant Ségolène Royal (55 %, – 4), Martine Aubry (54 %, – 6) et Jean-Luc Mélenchon (48 %, + 4). Chez les sympathisants de droite, Nicolas Sarkozy, en tête, a reculé de 3 points à 62 %, devançant Marine Le Pen (57 %, + 4 points), Alain Juppé (53 %, + 1), François Fillon (39 %, – 3), Bruno Le Maire (37 %, + 12). Au palmarès du rejet, Marine Le Pen est en première position, stable à 51 %, devant Cécile Duflot (46 %, + 5), Nicolas Sarkozy (46 %, stable), Christiane Taubira (45 %, – 4), Jean-Luc Mélenchon (43 %, + 1). Enquête réalisée par Internet les 20 et 21 novembre auprès d’un échantillon de 1 012 Français représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus et constitué selon la méthode des quotas.
Sondage Hollande : impopularité historique, la cote tombe à 19%
Jamais dans l’histoire de la 5ème république un président n’a été aussi impopulaire en si peu de temps. A ce rythme de dégradation Hollande ne tiendra certainement pas jusqu’en 2017 ; le plus grave c’est que faute de légitimité populaire, il ne pourra même pas mettre en œuvre d’éventuelles reformes pertinentes ; il sera immédiatement contestée ; dernier exemple la loi famille qui,il est vrai ,était mal préparée, ambiguë et n’était pas vraiment la priorité). Pour la première fois depuis son élection, la cote de confiance de François Hollande (19%) tombe sous la barre des 20%, selon le baromètre de février TNS Sofres/Sopra Group/Le Figaro Magazine publié jeudi. Le président de la République perd trois points de confiance, tandis que la proportion de ceux qui ne lui font pas confiance augmente de deux points pour culminer à 78%. 3% ne se prononcent pas. Encore plus préoccupant pour la majorité, plus de la moitié des personnes interrogées (51%, + 5 points) ne lui fait «pas du tout confiance». Il s’agit du premier baromètre de TNS Sofres depuis la conférence de presse de François Hollande le 14 janvier, où il avait assumé ouvertement un positionnement «social-démocrate». Le premier aussi depuis l’annonce que la courbe du chômage ne s’est pas inversée fin 2013, contrairement au pari affiché de l’exécutif. Vingt-et-un mois après leur élection, Jacques Chirac était à 35% de cote de confiance (1997) et Nicolas Sarkozy à 37% (2009), rappelle TNS Sofres. François Hollande n’est même plus nettement majoritaire parmi les sympathisants socialistes (49% lui font confiance, 48% non). En un mois, il recule de sept points à gauche, sans rien gagner à droite où il reste dans les profondeurs. Avec 20% de confiance, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault se situe dans les mêmes eaux, ne perdant, lui, qu’un seul point. Le locataire de Matignon était tombé à 18% en décembre dernier. 74% des sondés (stable) ne font pas confiance à M. Ayrault, dont 46% «pas du tout confiance». 6% sont sans opinion. Signe de la mauvaise santé du personnel de gauche, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls perd sept points de cote d’avenir, chutant au niveau de Nicolas Sarkozy (-1), ex-aequo avec lui. Alain Juppé (34%, -1) complète le trio de tête. François Fillon (31%) et Jean-François Copé (19%) perdent respectivement trois et deux points, et Martine Aubry (30%), quatre. Progression marquée en revanche pour Ségolène Royal (29%, +5), Anne Hidalgo (20%, +4), Marine Le Pen (28%, +3). Enquête réalisée du 30 janvier au 3 février .
Tunisie-Hollande : une visite qui tombe mal
Démocratie en panne, révolte en Egypte, Hollande risque de ne pas être très à l’aise lors de sa visite en Tunisie. Aucune date n’a été fixée. Selon un premier calendrier, très ambitieux, les deuxièmes élections post-révolution auraient dû se tenir un an après les premières, soit le 23 octobre 2012. La coalition au pouvoir, dominée par les islamistes d’Ennahda, évoque désormais un scrutin pour la fin de l’année. « Une fable », tranche Selim Kharrat, de l’association al-Bawsala (« la Boussole »), qui a monté un observatoire l’assemblée constituante. L’ONG, comme d’autres, calcule que « le vote ne peut pas avoir lieu avant mi-2014″. C’est l’instance indépendante des élections, que les élus peinent à composer, qui choisira la date. Il faut aussi que l’assemblée adopte la loi électorale, celle sur la justice transitionnelle… Ce qui promet encore de longs mois de luttes. Après un an et demi d’âpres discussions, la quatrième version de l’avant-projet doit enfin être présentée lundi aux députés, pour un débat général qui s’annonce très long. Mais le vote, article par article, n’est pas encore fixé, et risque de ne débuter qu’après l’été. Sur le fond, des concessions significatives ont été faites. La liberté de conscience est clairement énoncée, de même que « l’égalité des chances » entre hommes et femmes. Les « droits de l’homme universels » ne sont plus conditionnés aux « spécificités culturelles du peuple tunisien ». Plusieurs points font encore débat, comme l’article 141, qui fait de l’islam la « religion d’Etat ». Les limites posées à la liberté d’expression sont jugées floues. Le régime politique, la répartition des pouvoirs, reste la question la plus problématique. Toutes les ONG s’inquiètent de la multiplication des atteintes à la liberté d’expression, chèrement conquise. Depuis deux ans, de nombreux artistes, journalistes, opposants, ont en effet été victimes de violences – impunies -, ou bien traînés en justice. Parmi les cas les plus emblématiques du moment, celui du rappeur Weld el 15, condamné à deux ans de prison pour une chanson sur la police. Le verdict en appel sera dévoilé mardi. Amina, la jeune Femen, est détenue depuis plus d’un mois « sans fondements », dénonce sa défense. Elle repasse devant le juge le 4 juillet, le jour de l’arrivée de François Hollande.