Virus tomate: destruction de plants infectés
Deux serres du Finistère avaient été touchées en France, qui appartiennent à la même exploitation d’un producteur adhérent à la coopérative Savéol, celle-ci va détruire les plants de tomates incriminés (virus ToBRFV) après avoir été isolés.
« C’est un producteur de notre coopérative. C’est tombé chez nous, ça aurait pu tomber ailleurs », a souligné Pierre-Yves Jestin, président de Savéol, au Salon de l’agriculture de Paris. Les plants incriminés proviennent du Royaume-uni et sont issus de semences produites aux Pays-Bas.
Trois autres exploitations, dont on ignore à quelle coopérative elles sont affiliées, ont reçu le même type de plants et font actuellement l’objet de prélèvements dans le cadre de l’enquête de traçabilité, a précisé le ministère de l’agriculture qui suit de près le dossier depuis son apparition.
Selon l’Anses, le tomato-virus peut infecter jusqu’à 100% des plantes sur un site de production, ce qui le rend redoutable pour les cultures à haute densité de plantation comme les cultures sous serre. En revanche, il n’a pas d’impact sur l’homme.