- Corruption Bolloré au Togo: une affaire qui finira en eau de boudin
L ‘affaire est déjà complexe sur le plan juridique puisque la poursuite judiciaire engagée est le fait du parquet national financier qui conteste un accord entre la justice et Bolloré via une reconnaissance préalable de culpabilité. Bref l’acceptation de cette culpabilité par Bolloré contre le paiement d’une somme de 375 000 € pour des faits délictueux au Togo.
L’affaire va être envoyée un juge d’instruction qui devra décider de la procédure engagée ou non. La justice met le doigt dans une affaire qui devrait finir en eau de boudin. En effet on sait que le groupe Bolloré a surtout réalisé ses profits au départ sur ses activités africaines et c’est grâce à ces profits qu’ il a pu étendre le champ de ses activités et leur nature ailleurs. Pour permettre une telle rentabilité le patron de Bolloré n’a jamais fait dans la dentelle pas plus au Togo, en Afrique qu’en France.
Mais en Afrique on connaît les modes de régulation des marchés. Bref s’il fallait faire une enquête complète sur les pratiques de Bolloré en Afrique ( ou d’autres grandes entreprises) il faudrait sans doute des années et trop de personnalités se trouveraient impliquées.
Le parquet national financier (PNF) a donc décidé de renvoyer à un juge d’instruction le dossier de Vincent Bolloré et deux responsables après la non-homologation de leur «plaider coupable» fin février pour notamment des faits de corruption au Togo, a-t-il indiqué dimanche 21 mars à l’AFP.
«le PNF a introduit, vendredi, un recours pour excès de pouvoir devant la chambre criminelle de la Cour de cassation» en raison de plusieurs mentions, dans l’ordonnance de validation de la CJIP des trois CRPC qui n’ont finalement pas été homologuées, a souligné le parquet financier. La CJIP pourrait donc être invalidée pour vice de forme et retourner à la présidence du tribunal qui devra ensuite statuer sur son homologation, mais le PNF n’entend pas la remettre en cause.