Archive pour le Tag 'timide'

Taux d’intérêt-Une timide baisse en septembre aux États-Unis et en Europe

Taux d’intérêt-Une timide baisse  en septembre aux États-Unis et en Europe

La Banque centrale américaine -comme la Banque centrale européenne- envisage une baisse timide de 25 points de base d’ici la fin de l’année.

Un mouvement de baisse qui serait encouragée depuis que l’inflation officielle semble bien maîtrisée des deux côtés de l’Atlantique. La question est de savoir cependant quel rôle la politique monétaire a joué dans ce domaine. En effet il se pourrait que ce soit le tassement assez net de la demande qui constitue l’élément majeur de la baisse officielle des prix. Une baisse des prix par ailleurs à relativiser en fonction de la modification structurelle de la consommation. Ainsi par exemple les dépenses de logement restent largement sous-estimées comme les dépenses d’abonnement et de services quasi obligatoires.

Lors de la dernière réunion de la Fed les 30 et 31 juillet, « plusieurs membres ont souligné que les récents progrès dans la lutte contre l’inflation et la hausse du chômage plaidaient en faveur d’une baisse de 25 points de base », selon le dernier compte-rendu du comité monétaire de la Fed (FOMC), publié mercredi. Cet avis n’était toutefois pas majoritaire.

Mais « la grande majorité souligne que, si les données poursuivent dans la direction attendue, il serait probablement approprié d’assouplir la politique monétaire lors de la prochaine réunion ». Le compte-rendu du FOMC pointent également la « confiance » de ses membres face à des données qui « soulignent que l’inflation va vers la cible » de 2%.

La Fed dispose d’un double mandat, le maintien de la hausse des prix autour de la cible de 2%, combiné à un objectif de plein emploi. Ces deux dernières années, le chômage historiquement bas aux Etats-Unis lui a permis de se concentrer uniquement sur la lutte contre l’inflation, qui s’était envolée mi-2022 jusqu’à 9,5% par an.

La banque centrale européenne suivra sans doute ( ou précédera) cette baisse de 0,25 point de base des taux d’intérêt mais elle aussi restera prudente même si l’indice européen PMI d’activité est en effet remonté à 51,2 contre 50,1 en juillet, et atteint son plus haut niveau depuis trois mois.

 

 

Une timide baisse des taux en septembre aux États-Unis et en Europe

Une timide baisse des taux en septembre aux États-Unis et en Europe

La bBanque centrale américaine -comme la Banque centrale européenne- envisage une baisse timide de 25 points de base d’ici la fin de l’année.

Un mouvement de baisse qui serait encouragée depuis que l’inflation officielle semble bien maîtrisée des deux côtés de l’Atlantique. La question est de savoir cependant quel rôle la politique monétaire a joué dans ce domaine. En effet il se pourrait que ce soit le tassement assez net de la demande qui constitue l’élément majeur de la baisse officielle des prix. Une baisse des prix par ailleurs à relativiser en fonction de la modification structurelle de la consommation. Ainsi par exemple les dépenses de logement restent largement sous-estimées comme les dépenses d’abonnement et de services quasi obligatoires.

Lors de la dernière réunion de la Fed les 30 et 31 juillet, « plusieurs membres ont souligné que les récents progrès dans la lutte contre l’inflation et la hausse du chômage plaidaient en faveur d’une baisse de 25 points de base », selon le dernier compte-rendu du comité monétaire de la Fed (FOMC), publié mercredi. Cet avis n’était toutefois pas majoritaire.

Mais « la grande majorité souligne que, si les données poursuivent dans la direction attendue, il serait probablement approprié d’assouplir la politique monétaire lors de la prochaine réunion ». Le compte-rendu du FOMC pointent également la « confiance » de ses membres face à des données qui « soulignent que l’inflation va vers la cible » de 2%.

La Fed dispose d’un double mandat, le maintien de la hausse des prix autour de la cible de 2%, combiné à un objectif de plein emploi. Ces deux dernières années, le chômage historiquement bas aux Etats-Unis lui a permis de se concentrer uniquement sur la lutte contre l’inflation, qui s’était envolée mi-2022 jusqu’à 9,5% par an.

La banque centrale européenne suivra sans doute ( ou précédera) cette baisse de 0,25 point de base des taux d’intérêt mais elle aussi restera prudente même si l’indice européen PMI d’activité est en effet remonté à 51,2 contre 50,1 en juillet, et atteint son plus haut niveau depuis trois mois.

 

 

Discussion de paix pour Gaza: début timide mais prometteur

Discussion de paix pour Gaza: début timide mais prometteur

Les États-Unis ont salué jeudi un «début prometteur» des discussions menées à Doha en vue d’une trêve à Gaza. Les pourparlers doivent se poursuivre vendredi, a indiqué une source proche des discussions au onzième mois de la guerre. Le directeur de la CIA William Burns et les chefs des services de renseignement extérieur (Mossad) et intérieur (Shin Beth) israéliens y ont pris part. Le Hamas n’y a pas participé mais a réaffirmé jeudi soir qu’un cessez-le-feu dans ce territoire devait s’accompagner d’un retrait «complet» des forces armées israéliennes.

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain John Kirby, a évoqué un «début prometteur» mais dit qu’«il reste beaucoup de travail à faire». Les obstacles «peuvent être surmontés et nous devons parvenir à une solution», a-t-il ajouté.

Economie et Croissance : reprise très timide en Europe

Economie et Croissance : reprise très timide en Europe

Finalement, dans l’ensemble de la zone euro, la croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre avec un PIB en hausse de 0,3% par rapport au trimestre précédent, selon Eurostat. Les analystes interrogés par Bloomberg et Factset s’attendaient à une croissance de 0,1% sur les trois premiers mois de l’année. Selon les chiffres de l’institut européen des statistiques, le PIB avait reculé de 0,1% lors des deux trimestres précédents, soit une récession technique au deuxième semestre 2023.Les perspectives de croissance restent cependant menacées par les perspectives géo stratégique (guerre en Ukraine, Gaza et pétrole) et économiques internationales (notamment net tassement de l’activité en Chine et en Allemagne).

La croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre dans la zone euro. Par ailleurs, le Royaume-Uni est sorti de la récession : son produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,6% lors des trois premiers mois de l’année, alors que les économistes tablaient sur une progression de 0,4% au premier trimestre de 2024. Cette performance intervient alors que la croissance a également été meilleure que prévu également en Allemagne sur cette période, avec une progression de 0,2% du PIB au premier trimestre 2024 après un recul en fin d’année dernière et sur l’ensemble de l’année 2023, selon des chiffres officiels. Le taux de croissance de la première économie européenne est un peu meilleur que les prévisions de Factset, qui attendait une progression de 0,1%. Le PIB avait reculé de 0,5% au quatrième trimestre par rapport au précédent, selon un chiffre révisé à la baisse, contre un taux de – 0,3% annoncé précédemment.

Même chose en France, puisque le PIB a progressé de 0,2% au premier trimestre, soutenu par la consommation des ménages et les investissements des entreprises, selon l’Insee, qui avait précédemment annoncé une prévision d’une croissance nulle entre janvier et mars. Plus optimiste, la Banque de France tablait sur une progression de 0,2%.

Au dernier trimestre 2023, l’économie française avait enregistré une croissance de 0,1%.

L’économie espagnole a quant à elle démarré l’année 2024 sur les chapeaux de roues, avec une croissance de 0,7% au premier trimestre, portée notamment par la hausse des exportations, selon une estimation de l’Institut national des statistiques (INE). Ce taux est identique à celui du quatrième trimestre 2023, revu à la hausse de 0,1 point.

L’Italie a vu son PIB augmenter de 0,3% au premier trimestre, grâce à la bonne tenue de tous les secteurs d’activité, selon l’Institut national des statistiques (Istat). Le gouvernement de Giorgia Meloni avait abaissé début avril ses prévisions de croissance pour 2024, tablant sur une hausse du PIB de 1%, suivie de 1,2% en 2025.

Les objectifs de croissance de Rome pour 2024, jugés ambitieux par les analystes, sont nettement supérieurs aux prévisions de la Banque d’Italie, qui table sur seulement 0,6%. La Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI) prévoient 0,7%.

Au Portugal, le PIB a progressé de 0,7% par rapport aux trois derniers mois de 2023, et de 1,4% au premier trimestre sur un an, selon l’Institut national des statistiques (Ine). Ce taux est en ligne avec les estimations de la majorité des analystes cités dans les médias portugais qui tablaient sur une hausse entre 1 et 2,1%.

Finalement, dans l’ensemble de la zone euro, la croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre avec un PIB en hausse de 0,3% par rapport au trimestre précédent, selon Eurostat. Les analystes interrogés par Bloomberg et Factset s’attendaient à une croissance de 0,1% sur les trois premiers mois de l’année. Selon les chiffres de l’institut européen des statistiques, le PIB avait reculé de 0,1% lors des deux trimestres précédents, soit une récession technique au deuxième semestre 2023.

Dans le même temps, la croissance du PIB des Etats-Unis a déçu au premier trimestre 2024, ralentissant plus qu’attendu et atteignant même son plus bas niveau depuis près de deux ans, après une année 2023 qui avait surpassé toutes les espérances.

La croissance américaine a ralenti à 1,6% en rythme annualisé sur les trois mois de janvier à mars, contre 3,4% au quatrième trimestre 2023. Ces données sont ajustées de l’inflation, c’est-à-dire que le calcul exclut les effets de la hausse des prix. Une croissance de 2,2% était attendue, selon le consensus de Market Watch.

Les Etats-Unis publient leur croissance en rythme annualisé, qui compare le PIB à celui du trimestre précédent puis projette l’évolution sur l’année entière à ce rythme. Mais en la comparant simplement au trimestre précédent, comme le font d’autres économies avancées, la croissance est de 0,4%.

Le chiffre de 1,6% aurait pu être une bonne nouvelle aux yeux des investisseurs, qui pensent que si l’économie donne des signes de faiblesse, la Fed sera plus encline à baisser ses taux d’intérêt directeurs. Mais dans le même temps, l’inflation sous-jacente, qui exclut les variations de l’énergie et de l’alimentation, a été plus forte qu’attendu.

Croissance : reprise très timide en Europe

Croissance : reprise très timide en Europe

Finalement, dans l’ensemble de la zone euro, la croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre avec un PIB en hausse de 0,3% par rapport au trimestre précédent, selon Eurostat. Les analystes interrogés par Bloomberg et Factset s’attendaient à une croissance de 0,1% sur les trois premiers mois de l’année. Selon les chiffres de l’institut européen des statistiques, le PIB avait reculé de 0,1% lors des deux trimestres précédents, soit une récession technique au deuxième semestre 2023.Les perspectives de croissance restent cependant menacées par les perspectives géo stratégique (guerre en Ukraine, Gaza et pétrole) et économiques internationales (notamment net tassement de l’activité en Chine et en Allemagne).

La croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre dans la zone euro. Par ailleurs, le Royaume-Uni est sorti de la récession : son produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,6% lors des trois premiers mois de l’année, alors que les économistes tablaient sur une progression de 0,4% au premier trimestre de 2024. Cette performance intervient alors que la croissance a également été meilleure que prévu également en Allemagne sur cette période, avec une progression de 0,2% du PIB au premier trimestre 2024 après un recul en fin d’année dernière et sur l’ensemble de l’année 2023, selon des chiffres officiels. Le taux de croissance de la première économie européenne est un peu meilleur que les prévisions de Factset, qui attendait une progression de 0,1%. Le PIB avait reculé de 0,5% au quatrième trimestre par rapport au précédent, selon un chiffre révisé à la baisse, contre un taux de – 0,3% annoncé précédemment.

 

Même chose en France, puisque le PIB a progressé de 0,2% au premier trimestre, soutenu par la consommation des ménages et les investissements des entreprises, selon l’Insee, qui avait précédemment annoncé une prévision d’une croissance nulle entre janvier et mars. Plus optimiste, la Banque de France tablait sur une progression de 0,2%.

Au dernier trimestre 2023, l’économie française avait enregistré une croissance de 0,1%.

L’économie espagnole a quant à elle démarré l’année 2024 sur les chapeaux de roues, avec une croissance de 0,7% au premier trimestre, portée notamment par la hausse des exportations, selon une estimation de l’Institut national des statistiques (INE). Ce taux est identique à celui du quatrième trimestre 2023, revu à la hausse de 0,1 point.

L’Italie a vu son PIB augmenter de 0,3% au premier trimestre, grâce à la bonne tenue de tous les secteurs d’activité, selon l’Institut national des statistiques (Istat). Le gouvernement de Giorgia Meloni avait abaissé début avril ses prévisions de croissance pour 2024, tablant sur une hausse du PIB de 1%, suivie de 1,2% en 2025.

Les objectifs de croissance de Rome pour 2024, jugés ambitieux par les analystes, sont nettement supérieurs aux prévisions de la Banque d’Italie, qui table sur seulement 0,6%. La Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI) prévoient 0,7%.

Au Portugal, le PIB a progressé de 0,7% par rapport aux trois derniers mois de 2023, et de 1,4% au premier trimestre sur un an, selon l’Institut national des statistiques (Ine). Ce taux est en ligne avec les estimations de la majorité des analystes cités dans les médias portugais qui tablaient sur une hausse entre 1 et 2,1%.

Finalement, dans l’ensemble de la zone euro, la croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre avec un PIB en hausse de 0,3% par rapport au trimestre précédent, selon Eurostat. Les analystes interrogés par Bloomberg et Factset s’attendaient à une croissance de 0,1% sur les trois premiers mois de l’année. Selon les chiffres de l’institut européen des statistiques, le PIB avait reculé de 0,1% lors des deux trimestres précédents, soit une récession technique au deuxième semestre 2023.

Dans le même temps, la croissance du PIB des Etats-Unis a déçu au premier trimestre 2024, ralentissant plus qu’attendu et atteignant même son plus bas niveau depuis près de deux ans, après une année 2023 qui avait surpassé toutes les espérances.

La croissance américaine a ralenti à 1,6% en rythme annualisé sur les trois mois de janvier à mars, contre 3,4% au quatrième trimestre 2023. Ces données sont ajustées de l’inflation, c’est-à-dire que le calcul exclut les effets de la hausse des prix. Une croissance de 2,2% était attendue, selon le consensus de Market Watch.

Les Etats-Unis publient leur croissance en rythme annualisé, qui compare le PIB à celui du trimestre précédent puis projette l’évolution sur l’année entière à ce rythme. Mais en la comparant simplement au trimestre précédent, comme le font d’autres économies avancées, la croissance est de 0,4%.

Le chiffre de 1,6% aurait pu être une bonne nouvelle aux yeux des investisseurs, qui pensent que si l’économie donne des signes de faiblesse, la Fed sera plus encline à baisser ses taux d’intérêt directeurs. Mais dans le même temps, l’inflation sous-jacente, qui exclut les variations de l’énergie et de l’alimentation, a été plus forte qu’attendu.

Croissance économie: reprise très timide en Europe

Croissance : reprise très timide en Europe

Finalement, dans l’ensemble de la zone euro, la croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre avec un PIB en hausse de 0,3% par rapport au trimestre précédent, selon Eurostat. Les analystes interrogés par Bloomberg et Factset s’attendaient à une croissance de 0,1% sur les trois premiers mois de l’année. Selon les chiffres de l’institut européen des statistiques, le PIB avait reculé de 0,1% lors des deux trimestres précédents, soit une récession technique au deuxième semestre 2023.Les perspectives de croissance restent cependant menacées par les perspectives géo stratégique (guerre en Ukraine, Gaza et pétrole) et économiques internationales (notamment net tassement de l’activité en Chine et en Allemagne).

La croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre dans la zone euro. Par ailleurs, le Royaume-Uni est sorti de la récession : son produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,6% lors des trois premiers mois de l’année, alors que les économistes tablaient sur une progression de 0,4% au premier trimestre de 2024. Cette performance intervient alors que la croissance a également été meilleure que prévu également en Allemagne sur cette période, avec une progression de 0,2% du PIB au premier trimestre 2024 après un recul en fin d’année dernière et sur l’ensemble de l’année 2023, selon des chiffres officiels. Le taux de croissance de la première économie européenne est un peu meilleur que les prévisions de Factset, qui attendait une progression de 0,1%. Le PIB avait reculé de 0,5% au quatrième trimestre par rapport au précédent, selon un chiffre révisé à la baisse, contre un taux de – 0,3% annoncé précédemment.

 

Même chose en France, puisque le PIB a progressé de 0,2% au premier trimestre, soutenu par la consommation des ménages et les investissements des entreprises, selon l’Insee, qui avait précédemment annoncé une prévision d’une croissance nulle entre janvier et mars. Plus optimiste, la Banque de France tablait sur une progression de 0,2%.

Au dernier trimestre 2023, l’économie française avait enregistré une croissance de 0,1%.

L’économie espagnole a quant à elle démarré l’année 2024 sur les chapeaux de roues, avec une croissance de 0,7% au premier trimestre, portée notamment par la hausse des exportations, selon une estimation de l’Institut national des statistiques (INE). Ce taux est identique à celui du quatrième trimestre 2023, revu à la hausse de 0,1 point.

L’Italie a vu son PIB augmenter de 0,3% au premier trimestre, grâce à la bonne tenue de tous les secteurs d’activité, selon l’Institut national des statistiques (Istat). Le gouvernement de Giorgia Meloni avait abaissé début avril ses prévisions de croissance pour 2024, tablant sur une hausse du PIB de 1%, suivie de 1,2% en 2025.

Les objectifs de croissance de Rome pour 2024, jugés ambitieux par les analystes, sont nettement supérieurs aux prévisions de la Banque d’Italie, qui table sur seulement 0,6%. La Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI) prévoient 0,7%.

Au Portugal, le PIB a progressé de 0,7% par rapport aux trois derniers mois de 2023, et de 1,4% au premier trimestre sur un an, selon l’Institut national des statistiques (Ine). Ce taux est en ligne avec les estimations de la majorité des analystes cités dans les médias portugais qui tablaient sur une hausse entre 1 et 2,1%.

Finalement, dans l’ensemble de la zone euro, la croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre avec un PIB en hausse de 0,3% par rapport au trimestre précédent, selon Eurostat. Les analystes interrogés par Bloomberg et Factset s’attendaient à une croissance de 0,1% sur les trois premiers mois de l’année. Selon les chiffres de l’institut européen des statistiques, le PIB avait reculé de 0,1% lors des deux trimestres précédents, soit une récession technique au deuxième semestre 2023.

Dans le même temps, la croissance du PIB des Etats-Unis a déçu au premier trimestre 2024, ralentissant plus qu’attendu et atteignant même son plus bas niveau depuis près de deux ans, après une année 2023 qui avait surpassé toutes les espérances.

La croissance américaine a ralenti à 1,6% en rythme annualisé sur les trois mois de janvier à mars, contre 3,4% au quatrième trimestre 2023. Ces données sont ajustées de l’inflation, c’est-à-dire que le calcul exclut les effets de la hausse des prix. Une croissance de 2,2% était attendue, selon le consensus de Market Watch.

Les Etats-Unis publient leur croissance en rythme annualisé, qui compare le PIB à celui du trimestre précédent puis projette l’évolution sur l’année entière à ce rythme. Mais en la comparant simplement au trimestre précédent, comme le font d’autres économies avancées, la croissance est de 0,4%.

Le chiffre de 1,6% aurait pu être une bonne nouvelle aux yeux des investisseurs, qui pensent que si l’économie donne des signes de faiblesse, la Fed sera plus encline à baisser ses taux d’intérêt directeurs. Mais dans le même temps, l’inflation sous-jacente, qui exclut les variations de l’énergie et de l’alimentation, a été plus forte qu’attendu.

Croissance : reprise très timide en Europe

Croissance : reprise très timide en Europe

Finalement, dans l’ensemble de la zone euro, la croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre avec un PIB en hausse de 0,3% par rapport au trimestre précédent, selon Eurostat. Les analystes interrogés par Bloomberg et Factset s’attendaient à une croissance de 0,1% sur les trois premiers mois de l’année. Selon les chiffres de l’institut européen des statistiques, le PIB avait reculé de 0,1% lors des deux trimestres précédents, soit une récession technique au deuxième semestre 2023.

La croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre dans la zone euro. Par ailleurs, le Royaume-Uni est sorti de la récession : son produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,6% lors des trois premiers mois de l’année, alors que les économistes tablaient sur une progression de 0,4% au premier trimestre de 2024. Cette performance intervient alors que la croissance a également été meilleure que prévu également en Allemagne sur cette période, avec une progression de 0,2% du PIB au premier trimestre 2024 après un recul en fin d’année dernière et sur l’ensemble de l’année 2023, selon des chiffres officiels. Le taux de croissance de la première économie européenne est un peu meilleur que les prévisions de Factset, qui attendait une progression de 0,1%. Le PIB avait reculé de 0,5% au quatrième trimestre par rapport au précédent, selon un chiffre révisé à la baisse, contre un taux de – 0,3% annoncé précédemment.

 

Même chose en France, puisque le PIB a progressé de 0,2% au premier trimestre, soutenu par la consommation des ménages et les investissements des entreprises, selon l’Insee, qui avait précédemment annoncé une prévision d’une croissance nulle entre janvier et mars. Plus optimiste, la Banque de France tablait sur une progression de 0,2%.

Au dernier trimestre 2023, l’économie française avait enregistré une croissance de 0,1%.

L’économie espagnole a quant à elle démarré l’année 2024 sur les chapeaux de roues, avec une croissance de 0,7% au premier trimestre, portée notamment par la hausse des exportations, selon une estimation de l’Institut national des statistiques (INE). Ce taux est identique à celui du quatrième trimestre 2023, revu à la hausse de 0,1 point.

L’Italie a vu son PIB augmenter de 0,3% au premier trimestre, grâce à la bonne tenue de tous les secteurs d’activité, selon l’Institut national des statistiques (Istat). Le gouvernement de Giorgia Meloni avait abaissé début avril ses prévisions de croissance pour 2024, tablant sur une hausse du PIB de 1%, suivie de 1,2% en 2025.

Les objectifs de croissance de Rome pour 2024, jugés ambitieux par les analystes, sont nettement supérieurs aux prévisions de la Banque d’Italie, qui table sur seulement 0,6%. La Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI) prévoient 0,7%.

Au Portugal, le PIB a progressé de 0,7% par rapport aux trois derniers mois de 2023, et de 1,4% au premier trimestre sur un an, selon l’Institut national des statistiques (Ine). Ce taux est en ligne avec les estimations de la majorité des analystes cités dans les médias portugais qui tablaient sur une hausse entre 1 et 2,1%.

Finalement, dans l’ensemble de la zone euro, la croissance économique a rebondi plus que prévu au premier trimestre avec un PIB en hausse de 0,3% par rapport au trimestre précédent, selon Eurostat. Les analystes interrogés par Bloomberg et Factset s’attendaient à une croissance de 0,1% sur les trois premiers mois de l’année. Selon les chiffres de l’institut européen des statistiques, le PIB avait reculé de 0,1% lors des deux trimestres précédents, soit une récession technique au deuxième semestre 2023.

Dans le même temps, la croissance du PIB des Etats-Unis a déçu au premier trimestre 2024, ralentissant plus qu’attendu et atteignant même son plus bas niveau depuis près de deux ans, après une année 2023 qui avait surpassé toutes les espérances.

La croissance américaine a ralenti à 1,6% en rythme annualisé sur les trois mois de janvier à mars, contre 3,4% au quatrième trimestre 2023. Ces données sont ajustées de l’inflation, c’est-à-dire que le calcul exclut les effets de la hausse des prix. Une croissance de 2,2% était attendue, selon le consensus de Market Watch.

Les Etats-Unis publient leur croissance en rythme annualisé, qui compare le PIB à celui du trimestre précédent puis projette l’évolution sur l’année entière à ce rythme. Mais en la comparant simplement au trimestre précédent, comme le font d’autres économies avancées, la croissance est de 0,4%.

Le chiffre de 1,6% aurait pu être une bonne nouvelle aux yeux des investisseurs, qui pensent que si l’économie donne des signes de faiblesse, la Fed sera plus encline à baisser ses taux d’intérêt directeurs. Mais dans le même temps, l’inflation sous-jacente, qui exclut les variations de l’énergie et de l’alimentation, a été plus forte qu’attendu.

Déficit public : Critique timide de la Cour des comptes

Déficit public : Critique timide de la Cour des comptes 

Pour une fois la Cour des Comptes ne manifeste pas un grand courage à travers sa critique très timide de la situation financière publique. Témoin cette observation très timide en langage diplomatique: «aucune marge de manœuvre en cas de scénario moins favorable» que les hypothèses «optimistes» sur lesquelles s’appuie le gouvernement »

Et paradoxalement,  la même Cour des Comptes considère aussi que l’objectif de revenir à 3 % du PIB en 2027 pour le déficit manque d’ambition alors qu’elle se ligne déjà la fragilité de la trajectoire financière.

En clair on a l’impression que la Cour des Comptes retient ses critiques. En réalité toujours les mêmes à savoir une surestimation des recettes avec des prévisions économiques trop optimistes alors que la prévision de réduction des dépenses est très hypothétique.

La Cour des Comptes estime qu’un retour sous les 3 % du PIB concernant le déficit serait trop tardif. Encore faudrait-il atteindre ce qui sur les tendances actuelles paraît assez douteux

Pour preuve la Cour des Comptes affirme aussi ue «Le respect de l’objectif de déficit» public à 4,4% du PIB pour 2024 «n’est pas acquis», a averti Pierre Moscovici, même avec les récentes coupes de 10 milliards d’euros dans le budget de l’État, prises en compte dans ce rapport qui donne une photographie à fin février 2024. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire les avait annoncées mi-février, en même temps qu’il avait abaissé la prévision de croissance française pour 2024 à 1%, contre 1,4% initialement retenu lorsque le budget avait été bâti – un scénario macroéconomique dont la Cour considère qu’il était dès le départ «improbable». Ces annulations de crédits étaient «impératives» mais risquent de ne pas être «suffisantes pour maintenir la trajectoire du déficit», a estimé Pierre Moscovici. «La trajectoire fixée par le gouvernement est peu ambitieuse et très fragile», dit-il aussi dans une interview aux Échos publiée lundi soir.

Selon la Cour des comptes, elles seront «d’autant plus difficiles» à réaliser que «la hausse des charges d’intérêts et de nombreuses lois de programmation sectorielle (Défense, Justice, Intérieur, Recherche) orientent déjà la dépense publique à la hausse», outre les futures dépenses sur la transition écologique. La Cour des comptes estime ainsi que les finances publiques «resteront en 2024 parmi les plus dégradées de la zone euro», risquant d’exposer la France «à des discussions difficiles avec la Commission et ses partenaires européens», y compris dans le cadre des nouvelles règles en cours de discussion.

Avec une dette publique prévue à 109,7% du PIB en 2024 et 108,1% en 2027, «on est solidement installé sur le podium des trois pays les plus endettés de la zone euro», regrette Pierre Moscovici.  Finalement une critique mais quand même mesurée compte tenu de l’aspect dramatique de la situation. On a aussi connu une Cour des Comptes plus courageuse.

 

Une conférence sociale timide : un euphémisme !

Une conférence sociale timide : un euphémisme !

« Cette conférence sociale est timide dans ses résultats », estime le secrétaire national de la CFDT Yvan Ricordeau; Un responsable particulièrement bien élevé quand il qualifie aussi modestement une conférence qui n’a débouché sur rien sinon la création d’un nouveau machin intitulé haut conseil des rémunérations.

secrétaire national de la CFDT, alors qu’Élisabeth Borne menace les branches ayant des minima sous le Smic de revoir à la baisse leurs exonérations, s’il n’y a pas de progrès d’ici juin. Une initiative évoquée par la Première ministre en clôture d’une Conférence sociale avec les partenaires sociaux ce lundi.

En clair la première ministre renvoie à l’été l’observation de l’observation des minima salariaux.

Cependant, le secrétaire national de la CFDT estime que les entreprises qui ne respecteront toujours pas les minima salariaux après le mois de juin risqueront seulement « un blâme, alors que la CFDT souhaitait une amende ». « Si les branches ne sont pas dans la légalité, il faut suspendre les exonérations de cotisations. On prend date, mais si à date il n’y a pas de changement, il faudra aller plus loin », poursuit-il.

Le moins que l’on puisse dire c’est que les syndicalistes sont patients et mesurés, polis en plus !

Economie France : timide reprise

Economie France :  timide reprise

 

Les institutions officielles et les experts proches du pouvoir, bien servis par des médias un peu trop bienveillants, annoncent que l’économie française est sur le chemin de la reprise. Une reprise toutefois encore bien timide. En effet après un premier trimestre nul, la croissance française enregistre une progression de 0,9 % pour le second trimestre. Une progression encore inférieure à la moyenne de l’Europe qui se situe à 2 % elle-même très en retard sur celle des États-Unis (autour de 8%) qui ont retrouvé leur niveau d’activité de fin 2019. La France est encore en retard de 3,3 % sur ce niveau d’activité d’avant crise.

Les autorités se félicitent du rebond de la croissance en Europe, pourtant un rebond encore modeste comparé par exemple à celui des États-Unis. Ce rebond européen est à relativiser car il se fonde  sur la comparaison avec une année 2020 désastreuse. Les États-Unis ont d’ores et déjà retrouvés leur niveau d’activité d’avant crise alors qu’en Europe il faudra attendre 2022 ou 2023 pour atteindre le niveau de 2019. Le rebond du second trimestre est de 2% pour  le PIB : de la zone euro (pour +1,9% dans l’UE) lors des trois derniers mois, après deux reculs successifs. des campagnes vaccinales et un allègement progressif des restrictions sanitaires.

L’Espagne (+2,8%), l’Italie (+2,7%) et l’Allemagne (+1,5%) tirent la croissance européenne, tandis que la France, qui renoue avec une évolution positive de la création de richesse, reste en retrait (+0,9%).

Outre la quatrième vague Covid  qui pourrait affecter la croissance, une autre menace est à prendre en considération à savoir la montée de l’inflation jugée transitoire par certains experts proches du pouvoir mais qui en fait pourrait durer d’après l’avis même de la Fed.( Aux États-Unis l’inflation est de 4 % sur un an).

En zone euro, le taux annuel d’inflation  a augmenté en juillet, à 2,2%, dépassant l’objectif de 2% de la BCE .Ces tensions sur les prix font craindre aux marchés financiers une remontée des taux d’intérêt. Mais la Banque centrale européenne comme le Fonds monétaire international (FMI) et de nombreux experts jugent cette hausse de l’inflation « temporaire ». La BCE poursuit sa politique monétaire accommodante, avec des taux directeurs au plus bas et un programme de rachat de dettes massif. L’objectif ? Soutenir la reprise économique en Europe.

Economie: la croissance française sur le chemin d’une timide reprise

Economie: la croissance  française sur le chemin d’une timide reprise

 

Les institutions officielles et les experts proches du pouvoir, bien servis par des médias un peu trop bienveillants, annoncent que l’économie française est sur le chemin de la reprise. Une reprise toutefois encore bien timide. En effet après un premier trimestre nul, la croissance française enregistre une progression de 0,9 % pour le second trimestre. Une progression encore inférieure à la moyenne de l’Europe qui se situe à 2 % elle-même très en retard sur celle des États-Unis (autour de 8%) qui ont retrouvé leur niveau d’activité de fin 2019. La France est encore en retard de 3,3 % sur ce niveau d’activité d’avant crise.

Les autorités se félicitent du rebond de la croissance en Europe, pourtant un rebond encore modeste comparé par exemple à celui des États-Unis. Ce rebond européen est à relativiser car il se fonde  sur la comparaison avec une année 2020 désastreuse. Les États-Unis ont d’ores et déjà retrouvés leur niveau d’activité d’avant crise alors qu’en Europe il faudra attendre 2022 ou 2023 pour atteindre le niveau de 2019. Le rebond du second trimestre est de 2% pour  le PIB : de la zone euro (pour +1,9% dans l’UE) lors des trois derniers mois, après deux reculs successifs. des campagnes vaccinales et un allégement progressif des restrictions sanitaires.

L’Espagne (+2,8%), l’Italie (+2,7%) et l’Allemagne (+1,5%) tirent la croissance européenne, tandis que la France, qui renoue avec une évolution positive de la création de richesse, reste en retrait (+0,9%).

Outre la quatrième vague Covid  qui pourrait affecter la croissance, une autre menace est à prendre en considération à savoir la montée de l’inflation jugée transitoire par certains experts proches du pouvoir mais qui en fait pourrait durer d’après l’avis même de la Fed.( Aux États-Unis l’inflation est de 4 % sur un an).

En zone euro, le taux annuel d’inflation  a augmenté en juillet, à 2,2%, dépassant l’objectif de 2% de la BCE .Ces tensions sur les prix font craindre aux marchés financiers une remontée des taux d’intérêt. Mais la Banque centrale européenne comme le Fonds monétaire international (FMI) et de nombreux experts jugent cette hausse de l’inflation « temporaire ». La BCE poursuit sa politique monétaire accommodante, avec des taux directeurs au plus bas et un programme de rachat de dettes massif. L’objectif ? Soutenir la reprise économique en Europe.

L’économie française sur le chemin d’une timide reprise

L’économie française sur le chemin d’une timide reprise

 

Les institutions officielles et les experts proches du pouvoir, bien servis par des médias un peu trop bienveillants, annonce que l’économie française est sur le chemin de la reprise. Une reprise toutefois encore bien timide. En effet après un premier trimestre nul, la croissance française enregistre une progression de 0,9 % pour le second trimestre. Une progression encore inférieure à la moyenne de l’Europe qui se situe à 2 % elle-même très en retard sur celle des États-Unis qui ont retrouvé leur niveau d’activité de fin 2019. La France est encore en retard de 3,3 % sur ce niveau d’activité d’avant crise.

Croissance Europe : rebond encore timide

 

les autorités se félicitent du rebond de la croissance en Europe, pourtant un rebond encore modeste comparé par exemple à celui des États-Unis. Ce rebond européen est à relativiser car il se fonde  sur la comparaison avec une année 2020 désastreuse. Les États-Unis ont d’ores et déjà retrouvés leur niveau d’activité d’avant crise alors qu’en Europe il faudra attendre 2022 ou 2023 pour atteindre le niveau de 2019. Le rebond du second trimestre est de 2% pour  le PIB : de la zone euro (pour +1,9% dans l’UE) lors des trois derniers mois, après deux reculs successifs. des campagnes vaccinales et un allégement progressif des restrictions sanitaires.

L’Espagne (+2,8%), l’Italie (+2,7%) et l’Allemagne (+1,5%) tirent la croissance européenne, tandis que la France, qui renoue avec une évolution positive de la création de richesse, reste en retrait (+0,9%).

Outre la quatrième vague Covid  qui pourrait affecter la croissance, une autre menace est à prendre en considération à savoir la montée de l’inflation jugée transitoire par certains experts proches du pouvoir mais qui en fait pourrait durer d’après l’avis même de la Fed.( Aux États-Unis l’inflation est de 4 % sur un an).

En zone euro, le taux annuel d’inflation  a augmenté en juillet, à 2,2%, dépassant l’objectif de 2% de la BCE .
Ces tensions sur les prix font craindre aux marchés financiers une remontée des taux d’intérêt. Mais la Banque centrale européenne comme le Fonds monétaire international (FMI) et de nombreux experts jugent cette hausse de l’inflation « temporaire ». La BCE poursuit sa politique monétaire accommodante, avec des taux directeurs au plus bas et un programme de rachat de dettes massif. L’objectif ? Soutenir la reprise économique en Europe.

La relance économique française trop timide, injuste et pas assez mobilisatrice

La relance économique française trop timide, injuste et pas assez mobilisatrice

 

 

Les chiffres nous annoncent un effondrement de l’économie française supérieure à celle de nos voisins européens (pendant la période de la Covid-19). La question sera d’en faire l’analyse pour en tirer des conclusions et des leçons afin de permettre une reprise forte.

La vie reprenant ses droits, nous savons tous qu’au bout du tunnel, il y aura la lumière. Il est cependant hasardeux d’affirmer qu’un retour à ladite “normale” soit possible et il est probable que cette expérience que nous venons de vivre collectivement nous conduise à reconsidérer ce que nous voulons et ce que nous ne voulons pas, ce que nous pouvons accepter et que nous devons refuser. Puisqu’il était question de lumière au bout du tunnel, nous y verrons sans doute plus clair.

 

Sortie du tunnel avions-nous dit? Le gouvernement a augmenté de 70 milliards les impôts des Français en mettant le surcroît de la dette publique dans la caisse d’amortissement de la dette sociale qui sera payée par un prélèvement de 0,5% sur tous les revenus de tous les Français, quel que soit le niveau du salaire –petit ou gros-, cela représente 10 ans de prolongement de la dette sociale donc 70 milliards d’impôts en plus pour tous les Français. On risque d’avoir la mauvaise sensation de ramer et de voir l’horizon reculer…

Le nouveau monde décrit comme “semi-normal” engendrera concrètement au niveau de la micro-économie trois grandes modifications majeures: le télétravail subsistera partiellement, le paiement sans contact devenu le système de règlement des achats s’imposera, et enfin l’accélération du digital pour le commerce et le service se confirmera. À nous de nous questionner et de rêver le monde que nous voulons voir apparaître, nous sommes acteurs, nous sommes responsables et nous avons du pouvoir.

 

Au niveau macroéconomique, ce serait une erreur de désenclencher trop vite les systèmes d’aides, erreurs commises en 2008 pour d’autres raisons. Il faut maintenir les injections financières d’État, soutenir plus de 2 millions de personnes à sortir de l’activité partielle et cela malgré les prévisions très optimistes d’une reprise totale de l’économie cet été.

Le Conseil d’État a suspendu la réforme chômage et nous ne pouvons que nous en réjouir. La peur qu’elle soit dans le domaine de la santé ou dans le domaine social, dans n’importe quel domaine d’ailleurs, n’engendre pas l’énergie nécessaire pour agir efficacement. L’argument pour cette réforme était une recherche d’économies budgétaires, nous préférerions parler de bienveillance à l’égard des citoyens.

Dans le cadre de la réforme, 800.000 chômeurs indemnisés (40% du nombre total des chômeurs indemnisés) vont voir leur allocation chômage baisser de 20% en moyenne. C’est énorme. Pour exemple une personne employée 8 mois au Smic et qui touche une indemnité de 940 euros par mois touchera 680 euros. Pas de commentaire si ce n’est que cela représentera un frein à la future reprise. Et accentuera les clivages sociaux. Et ce n’est pas un acte bienveillant.

Après 18 mois de crise cela est inexplicable économiquement.

Serions-nous dans une caricature du monde d’avant qui tente de reprendre ses droits? En pire?

Cette réforme devrait permettre 1 à 1,5 milliards d’euros d’économie. D’un côté on nous dit très maladroitement que de l’argent, on en a suffisamment pour combler les fractures de la crise de la covid-19, mais il est urgent de récupérer 1,5 milliards sur les chômeurs. Quoi que l’on fasse, fin 2022, la dette du régime d’assurance chômage sera de 80 milliards d’euros.

Une reprise bien spéciale avec une augmentation de 70 milliards d’impôts et une réforme de l’allocation chômage, de quoi relancer les peurs de déclassement, de tension sociale et la pauvreté alors que nous souhaitons une belle relance économique et de l’optimisme après cette crise qui a ébranlé l’économie française.

Reprise timide de la production 737 MAX

Reprise timide de la production 737 MAX

Une triple crise qui affecte le 737 de Boeing. D’abord ces difficultés techniques et sa fiabilité, deuxièmement évidemment les conséquences de la baisse dramatique de la fréquentation du transport aérien enfin la situation particulièrement grave des compagnies aériennes qui vont être amenées à différer certaines commandes. Ceci vaut pour Boeing mais aussi pour Airbus concernant les commandes passées et à venir Le groupe avait suspendu la production du 737 MAX en janvier, pour tenter d’aplanir de fortes tensions entre son ancien PDG, Dennis Muilenburg, et les autorités de l’aviation civile et les compagnies aériennes clientes. Avant cette décision, Boeing était parvenu à produire quelque 400 appareils 737 MAX entre l’accident d’un exemplaire d’Ethiopian Airlines le 10 mars 2019 et le 31 décembre.

Cet avion représente plus de deux tiers du carnet de commandes et est central dans la survie à moyen terme du constructeur aéronautique qui, comme l’ensemble du transport aérien, souffre de la crise sanitaire. Face à la pandémie et pour faire des économies, les compagnies aériennes veulent utiliser davantage de monocouloirs sur des lignes qu’effectuaient jusqu’ici les gros porteurs. Le 737 MAX est le seul produit chez Boeing pouvant concurrencer l’A320NEO et l’A220, deux modèles de son rival européen Airbus.

Outre la remise en service, des incertitudes planent encore sur la reprise des livraisons du 737 MAX, suspendues depuis un an. En attendant, Boeing a commencé à détailler mercredi la suppression de 16.000 emplois, soit 10% de ses effectifs via des départs volontaires et des licenciements secs, annoncée en avril pour faire des économies.

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