Archive pour le Tag 'Thunberg'

Greta Thunberg soutient actuellement les centrales nucléaires

Greta Thunberg soutient actuellement les centrales nucléaires

D’après le journal la Tribune, Greta Thunberg, la jeune militante écolo, soutient actuellement les centrales nucléaires préférables aux centrales à charbon. Les déclarations de Greta Thunberg interviennent dans un contexte tendu en Allemage où la coalition au pouvoir formée des sociaux-démocrates, des Verts et des Libéraux est tiraillée sur les solutions à trouver pour affronter la crise énergétique.

Initialement, l’Allemagne, dont une grande partie de la population est hostile à l’atome, comptait fermer ses trois derniers réacteurs nucléaires en activité fin 2022.

Mais le gouvernement d’Olaf Scholz est récemment revenu sur cette décision et a décidé de prolonger deux des trois centrales encore en activité jusqu’au printemps 2023. Les Libéraux voudraient aller plus loin et garder en activité plus longtemps les trois centrales, comme l’a souligné le ministre allemand des Finances, Christian Lindner qui s’est aussitôt réjoui sur twitter des déclarations de Greta Thunberg.

Greta Thunberg n’est pas la seule parmi les défenseurs du climat à demander le maintien du nucléaire. En France, le médiatique Jean-Marc Jancovici soutient aussi l’atome. Récemment dans le Parisien/Aujourd’hui en France, il déclarait :
« Il n’y aura pas de solutions pour remplacer pétrole, charbon et gaz dans un futur proche. Il faut se préparer à des énergies moins faciles d’accès. D’un point de vue pratique, il n’y rien de mieux que l’or noir. Cela dit le nucléaire a l’avantage d’utiliser peu de mètres par kilowattheure. En revanche, on ne peut pas stocker l’électricité produite. Les nouvelles énergies renouvelables présentent les mêmes désavantages et en plus elles sont intermittentes ».

Interrogée sur le choix de l’Allemagne de maintenir la décision d’arrêter ses centrales nucléaires et de prolonger l’activité de plusieurs centrales à charbon jusqu’au printemps 2024, même si l’objectif est d’abandonner cette énergie en 2030, elle a répondu:

« Si nous les (les centrales nucléaires) avons déjà en activité, je pense que c’est une erreur de les fermer pour se concentrer sur le charbon. »

Ce qui pourrait apparaître comme une volte-face de la célèbre militante écologiste est davantage une position pragmatique par rapport à un contexte qui a radicalement changé par rapport à 2020. La crise énergétique qui a commencé en 2021 en Europe et a provoqué une envolée des prix du gaz naturel à des niveaux historiquement élevés est amplifiée par la guerre menée par la Russie en Ukraine. Les sanctions imposées à Moscou par les pays occidentaux ont conduit à réduire les importations européennes d’hydrocarbures en provenance de Russie, principal fournisseur de l’Union européenne avec une part de 40% des besoins avant le conflit.

Or en raison de cette cherté du gaz naturel – une alternative au charbon et au pétrole dans le cadre de la transition énergétique car moins émetteur de GES -, nombre de pays européens se sont tournés vers le charbon pour produire leur électricité. L’Allemagne, l’Autriche, la Bulgarie, l’Italie, le Royaume-Uni, les Pays-Bas y ont recours.

Ainsi les ménages allemands sont de plus en plus nombreux à utiliser de nouveau le charbon pour se chauffer. Son usage doit être abandonné par le pays en 2030, mais il apparaît plus que jamais comme une alternative nécessaire pour faire face à la crise. Sa production locale a augmenté de 40% entre janvier et août outre Rhin.
Les déclarations de Greta Thunberg interviennent dans un contexte tendu en Allemage où la coalition au pouvoir formée des sociaux-démocrates, des Verts et des Libéraux est tiraillée sur les solutions à trouver pour affronter la crise énergétique. Initialement, l’Allemagne, dont une grande partie de la population est hostile à l’atome, comptait fermer ses trois derniers réacteurs nucléaires en activité fin 2022.
Mais le gouvernement d’Olaf Scholz est récemment revenu sur cette décision et a décidé de prolonger deux des trois centrales encore en activité jusqu’au printemps 2023. Les Libéraux voudraient aller plus loin et garder en activité plus longtemps les trois centrales, comme l’a souligné le ministre allemand des Finances, Christian Lindner qui s’est aussitôt réjoui sur twitter des déclarations de Greta Thunberg.
« Je salue les encouragements de l’initiatrice du mouvement Fridays for Future pour la position des Libéraux de maintenir en service nos centrales nucléaires », a-t-il affirmé.
Greta Thunberg n’est pas la seule parmi les défenseurs du climat à demander le maintien du nucléaire. En France, le médiatique Jean-Marc Jancovici soutient aussi l’atome. Récemment dans le Parisien/Aujourd’hui en France, il déclarait :
« Il n’y aura pas de solutions pour remplacer pétrole, charbon et gaz dans un futur proche. Il faut se préparer à des énergies moins faciles d’accès. D’un point de vue pratique, il n’y rien de mieux que l’or noir. Cela dit le nucléaire a l’avantage d’utiliser peu de mètres par kilowattheure. En revanche, on ne peut pas stocker l’électricité produite. Les nouvelles énergies renouvelables présentent les mêmes désavantages et en plus elles sont intermittentes ».

Trump, soit cool ! (Greta Thunberg)

Trump qui avait adressé un message à Greta Thunberg lui recommandant d’être plus détendue reçoit comme un boomerang le conseil psycho médical.

So ridiculous. Donald must work on his Anger Management problem, then go to a good old fashioned movie with a friend! Chill Donald, Chill! https://t.co/4RNVBqRYBA

«Tellement ridicule. Donald doit travailler sur ses soucis de gestion de la colère, puis aller voir un bon vieux film avec un ami ! Détends-toi Donald, détends-toi !».

O n connaît évidemment les convictions climato-sceptiques de Trump qui  s’oppose fermement à la lutte contre le réchauffement climatique et contre le combat environnemental engagé par la jeune militante écologiste. Pour rappel, le président américain avait fait sortir les États-Unis de l’Accord de Paris - qui fixe à tous les pays des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial – dès son élection. Son rival, Biden a prévu de réintégrer cet accord international.

Climat : Greta Thunberg va distribuer le million d’euros du prix portugais

  • Climat : Greta Thunberg va distribuer le million d’euros du prix portugais
  • La militante suédoise et figure du mouvement pour le climat Greta Thunberg a annoncé qu’elle allait redistribuer à des associations de défense de l’environnement la dotation d’un million d’euros du prix portugais Gulbenkian qui lui a été décerné lundi.
  •  «C’est plus d’argent que je ne peux même pas commencer à imaginer, mais tout l’argent de ce prix sera donné via ma fondation à différentes organisations et différents projets, qui aident les gens sur le front de la crise climatique et écologique, notamment dans le sud de la planète», explique l’adolescente de 17 ans dans une vidéo diffusée sur son compte Twitter. Pour commencer, 100.000 euros seront versés à la campagne «SOS Amazonie» de la branche brésilienne de Fridays for Future pour répondre au Covid-19 sur ce vaste territoire. Et le même montant à la Fondation Stop Ecocide, qui vise à instaurer un crime d’«écocide» dans la législation internationale, a précisé la jeune femme.
  • La somme, supérieure à celle versée au lauréat d’un prix Nobel, est la plus importante qu’ait jamais reçue la militante suédoise, connue pour avoir popularisé depuis 2018 le mouvement de grève et de manifestations de jeunes pour le climat. Le «prix Gulbenkian pour l’humanité», remis chaque année, est le dernier-né et le plus richement doté des prix de la fondation portugaise Calouste Gulbenkian. Il vise à «reconnaître les personnes, groupes de personnes et ou organisations à travers le monde dont les contributions à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation (à celui-ci) se distinguent par leur nouveauté, leur innovation et leur impact», explique la fondation dans un communiqué. La leader écolo avait par ailleurs indiqué que l’écologie n’avait pas besoin de prix.

COP25: la présence souhaitée de Greta Thunberg

COP25: la présence souhaitée de Greta Thunberg

 

La ministre chilienne de l’Environnement, qui préside la conférence des Nations unies sur le Climat (COP25), souhaite la présence de la jeune militante écologiste Greta Thunberg . “Nous avons besoin d’une force extraordinaire pour améliorer l’action en faveur du climat. Nous avons besoin de Greta avec toute cette force”, a déclaré Carolina Schmidt à Madrid, où se déroule la COP25.

“Les gens sous-estiment la force des enfants en colère (…) Ils sont en colère et déçus”, a-t-elle déclaré à son arrivée au Portugal, invitant les chefs d’Etat et de gouvernement à suivre les recommandations des scientifiques.

“Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos promesses sans lendemains”, leur avait-elle lancé en septembre à New York lors du sommet de l’Onu sur le climat. Selon un nouveau rapport d’experts alarmant pour la planète publié mardi par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), la décennie écoulée est très probablement la plus chaude jamais enregistrée à ce jour.

Partie de New York il y a trois semaines, Greta Thunberg, qui refuse de prendre l’avion, a traversé l’Atlantique à bord du catamaran La Vagabonde. Cent cinquante personnes sont venues l’accueillir à Lisbonne. Le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa s’est dit ravi de sa présence mais n’a pas souhaité la saluer personnellement. La COP25 qui s’est ouverte lundi pour deux semaines doit permettre de prendre les dernières mesures nécessaires au respect des engagements pris à Paris en 2015. L’accord, censé maintenir l’augmentation moyenne de la température mondiale aussi près que possible de 1,5 °C, entrera dans une phase décisive l’année prochaine.

Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), l’humanité doit atteindre la neutralité en carbone d’ici 2050 et réduire les émissions de gaz à effet de serre de 45% par rapport aux niveaux de 2010 d’ici 2030.

« Il faut écouter Greta Thunberg » (PDG de Total)

« Il faut écouter Greta Thunberg » (PDG de Total)

 

 

Les  zélateurs serviteurs des grands intérêts financiers sont pris à revers par celui même qu’ils pensaient  penser servir. En effet, le patron le plus important de France à savoir Patrick Pouyanné dirigeant en plus d’une entreprise qui produit du carburant déclare qu’il faut savoir écouter la jeune militante Greta Thunberg et tous les jeunes qui manifestent pour une meilleure protection de la planète. Dans le même temps et à juste titre d’ailleurs, le président de Total insiste les délais nécessaires à la mise en œuvre d’une nouvelle politique énergétique. Il ne faut pas être naïf, bien sûr cette déclaration habile sert l’image de Total qui n’entend pas se désengager brutalement de son cœur d’activité mais qui parallèlement opère une mutation vers des énergies alternatives. Cette déclaration est toutefois beaucoup plus intelligente que la condamnation prononcée par les suppôts du productivisme sans contrainte, par les serviteurs des grands intérêts économiques aussi par le clergé négationniste des primates climatosceptiques . Sans parler des vieux cons  a prétention plus ou moins intellectuelle qui n’admettent pas les leçons de la jeunesse. Le président de Total a raison de dire que la transition énergétique doit s’inscrire dans la durée car à court et moyen terme un changement brutal est impossible aussi bien pour la production d’électricité que pour l’énergie nécessaire au transport routier. Par ailleurs de grandes inquiétudes demeurent quant à la réussite possible des voitures électriques qui pourraient être mises en cause par le développement de la filière à hydrogène. Une filière pourrait être utilisée pour produire de l’énergie dans d’autres secteurs ou de la chaleur ( comme la géothermie). Pour l’instant les énergies alternatives sont encore loin d’être compétitives tant d’un point de vue énergétique qu’  économique. Il faudra encore des progrès techniques et une diminution notable des couts de productions.

Le PDG de l’entreprise énergétique Total voit donc d’un bon œil les manifestations des jeunes pour la planète, incarnées par la militante suédoise Greta Thunberg. « Il faut les écouter », insiste même Patrick Pouyanné Interrogé à ce titre par le JDD dans son édition de ce dimanche.

Mais il nuance immédiatement: « Il ne faut pas non plus tomber dans l’alarmisme: annoncer la fin du monde ça n’incite pas à agir, ça fait peur. » Plus que de les écouter, le président de l’entreprise française propose alors un dialogue, où il dirait à ces jeunes « que ce serait une erreur de croire qu’il suffit d’appuyer sur un bouton pour trouver la solution ».

 Ce « bouton », le patron le chiffre à des investissements de l’ordre de trillions de dollars. « On ne change pas un système énergétique d’un coup de baguette magique. On parle d’investissements extrêmement lourds qui vont prendre du temps. »

Total dépense ainsi plus de 1,5 milliard de dollars par an dans l’électricité bas carbone, annonce Patrick Pouyanné. « C’est plus que pour l’exploration de pétrole et de gaz », fait-il remarquer. L’entreprise en vend à 4 millions de Français et de Belges, chiffre qu’elle veut doubler d’ici 2025. Elle investit également dans les centrales solaires et les éoliennes, ainsi que dans le gaz et l’hydrogène pour faire rouler les camions.

Mais, nuance l’interviewé toujours dans le JDD, « Total ne peut pas s’adapter plus vite que ses clients à moins de se mettre hors du marché », rappelant que les énergies renouvelables sont plus chères que les énergies classiques. Pour accompagner la transition du chauffage au fioul à un chauffage au gaz ou à l’électricité, Total vient par exemple de mettre en place des prêts à taux zéro. Il renvoie maintenant la balle dans le camp de l’Etat.

Enjeu du climat : Macron-Thunberg, le camelot et la prophétesse

Enjeu du climat : Macron-Thunberg, le camelot et la prophétesse

 

 

Brutalement, Macron et le gouvernement ont changé leur position par rapport à la  jeune militante Greta Thunberg qui porte la révolte de la jeunesse pour défendre l’environnement. Pourtant la France via le  gouvernement avait invité officiellement Greta Thunberg justement pour participer à une plus grande sensibilisation sur le sujet. Le changement de position est intervenu quand Greta ThunBerg a lancé une procédure contre 5 Etats mis en cause dans l’avenir de la jeunesse. Dès lors,  pour Macron et le gouvernement, (d’ailleurs comme pour tous les climato sceptiques), Greta Thunberg est devenue la prophétesse noire voire la sorcière de l’avenir. Macron s’est même désolidarisé des protestations de la jeunesse en France en lui conseillant d’aller manifester en Pologne ! Comme quoi Macron au-delà de la question de l’environnement a bien du mal à se défaire de ses appréciations méprisantes. Certes la tonalité un peu théâtrale de Greta Thunberg peut être discutée mais il s’agit d’une question de forme qui ne remet pas en cause le fond. Greta Thunberg  se contente de reprendre et de s’appuyer sur les constatations des scientifiques et notamment du GIEC ;  Elle critique surtout l’énorme écart entre le discours et la pratique. Or cela concerne y compris la France qui se voudrait bien le champion du monde de l’environnement mais qui ne respecte pas ses propres objectifs, témoins encore l’indigence du budget et de la politique du ministère de l’écologie prévue par exemple dans le budget de 2020. Si Greta Thunberg  apparaît aux yeux  de certains comme une sorte de prophétesse alors Macron, lui, occupe la posture du camelot qui vend du vent. Certes les allusions à l’environnement et au climat sont permanentes mais l’action est cruellement vide en tout cas très insuffisante. Preuve les émissions polluantes par exemple dépassent les normes définies et la France est mise en accusation par l’Europe de ce point de vue.

 

Pour une « Greta Thunberg des finances publiques » ! (Eric Woerth)

Pour  une « Greta Thunberg des finances publiques » ! (Eric Woerth)

 

Curieusement, Éric Woerth le spécialiste à droite des questions financières a fait référence à Greta Thunbergà propos du budget. « Il nous faut une Greta Thunberg des finances publiques », il nous faut quelqu’un qui, à un moment donné, qui ait le charisme nécessaire, (…) puisse incarner l’idée qu’on ne peut pas vivre au crédit des générations futures. » Et de regretter qu’il n’avait « visiblement (…) pas le profil ». Éric Woerth fait évidemment son travail d’opposants et il n’a pas tort de critiquer les dérives du budget de 2020 et plus globalement de considérer que la France vit au-dessus de ses moyens. Par contre la référence à Greta Thunberg  paraît un peu décalée et excessive. En effet l’intéressée se préoccupe surtout du champ environnemental à l’échelle mondiale tandis que la Éric Woerth par son regard essentiellement sur la seule situation financière de la France. Or d’une certaine manière la France ne fait pas tellement exception. Elle profite largement de la politique très accommodante des banques centrales, de toutes les banques centrales, la banque centrale américaine comme la banque centrale européenne qui inondent  les marchés de moyens monétaires pour tenter d’éviter le krach économique. C’est sans doute au niveau du FMI ou équivalent que pourrait apparaître à prophète de la raison financière. Pour l’instant, force est de constater que toutes les banques centrales et nombre d’états courbe le dos en espérant que la fuite en avant des liquidités sera de nature à éviter la crise économique et le krach financier. Eric Woerth n’a pas tort dans sa critique de la politique financière de la France mais d’abord elle n’est pas nouvelle et elle doit être prise en compte dans un environnement international actuellement en pleine dérive monétaire.

L’ex-maire de Chantilly a affirmé à juste titre qu’il était de la responsabilité des dirigeants politiques actuels de « léguer aux générations futures une planète plus propre », mais également débarrassée de « monceaux de dette ». Fidèle à sa ligne ordo-libérale, Éric Woerth a par ailleurs martelé sa conviction que la France vivait « au-dessus de ses moyens » depuis longtemps.

« La France est le pays qui a les transferts sociaux les plus important. Et c’est le pays où, probablement, le mécontentement social est le plus important. On pourrait avoir l’un ou l’autre. Or, on a les deux. Il y a un moment donné où il faut répondre à ce type de paradoxe. »

Climat : Macron-Thunberg, le camelot et la prophétesse

Climat : Macron-Thunberg, le camelot et la prophétesse

 

 

Brutalement Macron et le gouvernement ont changé leur position par rapport à la  jeune militante Greta Thunberg qui porte la révolte de la jeunesse pour défendre l’environnement. Pourtant la France via le  gouvernement avait invité officiellement Greta Thunberg justement pour participer à une plus grande sensibilisation sur le sujet. Le changement de position est intervenu quand Greta d’une Berg a lancé une procédure contre 5 Etats mis en cause de l’avenir de la jeunesse. Dès lors,  pour Macron et le gouvernement, (d’ailleurs comme pour tous les climatoseptiques), Greta Thunberg est devenue la prophétesse noire voire la sorcière de l’avenir. Macron s’est même désolidarisé des protestations de la jeunesse en France en lui conseillant d’aller manifester en Pologne ! Comme quoi Macron au-delà de la question de l’environnement a bien du mal à se défaire de ses appréciations méprisantes. Certes la totalité un peu théâtrale de Greta Thunberg peut être discutée mais il s’agit d’une question de forme qui ne remet pas en cause le fond. Greta Thunberg  se contente de reprendre et de s’appuyer sur les constatations des scientifiques et notamment du GIEC. Elle critique surtout l’énorme écart entre le discours et la pratique. Or cela concerne y compris la France qui se voudrait bien le champion du monde de l’environnement mais qui ne respecte pas ses propres objectifs, témoins encore l’indigence du budget et de la politique du ministère de l’écologie prévue par exemple dans le budget de 2020. Si Greta Thunberg  apparaît aux yeux  de certains comme une sorte de prophétesse alors Macron, lui, occupe la posture du camelot qui vend du vent. Certes les allusions à l’environnement et au climat sont permanentes mais l’action est cruellement vide en tout cas très insuffisante. Preuve les émissions polluantes par exemple dépassent les normes définies et la France est mise en accusation par l’Europe de ce point de vue.

Appel du président des Amis du Palais de Tokyo « abattre » Greta Thunberg

Appel du président des Amis du Palais de Tokyo « abattre » Greta Thunberg

« J’espère qu’un désaxé va l’abattre », a écrit le président des Amis du Palis de Tokyo  sur Facebook à propos de la jeune militante suédoise Greta Thunberg.

 

Une réaction assez incroyable sans doute d’un vieux blanc aigri et qui sucre les fraises mais qui révèle quand même après le tombereau d’insultes qu’a reçu la jeune suédoise de la vigueur du courant des climato- sceptiques au regard des chiffres indiscutables des scientifiques vis-à-vis de la dégradation du climat. Des climato- sceptiques complètement réactionnaires et qui ne tolèrent sans doute pas une jeune fille vienne rappeler les responsabilités des décideurs sur un enjeu majeur. L’ancien président du palais de Tokyo a parlé de désaxée pour Greta Thunberg, mais il est évident que nombre de climato- sceptiques présentent  de véritables dysfonctionnements psychiatriques pour nourrir de tels tombereaux de menaces et d’injures. Le pire c’est que le gouvernement se joint maintenant sa voix contre Greta Thunberg On lui reproche surtout de ne pas faire de propositions comme si elle était en charge de la gestion de la politique énergétique mondiale. Sa voix vise seulement à faire prendre conscience de l’enjeu. Aux politiques et aux experts de gérer la transition environnementale. Le Palais de Tokyo a donc dû  désavoué le président de l’association des Amis du musée, qui s’est lui-même excusé après avoir appelé ce week-end à « abattre » Greta Thunberg, dans des commentaires publiés sur Facebook.

« Cette folle rajoute une couche de haine dans notre société déjà fort agitée par de mauvais sentiments de toute part », et « j’espère qu’un désaxé va l’abattre », avait notamment commenté Bernard Chenebault, le président des Amis du Palais de Tokyo, dans plusieurs réactions à un article sur la jeune militante suédoise de la lutte contre le réchauffement climatique, comme l’ont rapporté plusieurs médias.

De son côté, la direction de l’établissement s’est aussitôt désolidarisée du président de l’association et a annoncé qu’il serait rapidement remplacé à la tête des Amis du Palais de Tokyo.

« Nous désapprouvons ces mots et nous désolidarisons de cette prise de position, formulée à titre personnel et qui n’engage en rien le Palais de Tokyo ou les Amis du Palais de Tokyo », et « l’assemblée générale des amis du Palais de Tokyo se réunira dans les meilleurs délais pour procéder à l’élection d’une nouvelle personne à la présidence », a annoncé l’établissement sur Twitter.

Climat : 500 000 personnes à Montréal avec Greta Thunberg

Climat : 500 000 personnes à Montréal avec Greta Thunberg

Le week-end dernier la participation aux manifestations concernant le climat a été massif dans nombre de pays du monde. Si en Allemagne par exemple, les manifestants ont été particulièrement nombreux avec environ 1 million de personnes dans les rues, par contre la participation en France s’est révélée relativement modeste avec des chiffres entre 15 000 et 30 000 pour tout le pays. En cause le fait que nombre de dirigeants politiques, de journalistes, de personnalité et de pseudos experts adhèrent clairement au camp des climato- sceptiques. Certes le président de la république et le gouvernement délivrent  des messages tonitruants sur la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique mais dans la pratique les mesures sont insignifiantes voir même contradictoires avec l’objectif. Témoin encore la prochaine décision de refuser la consigne pour les bouteilles plastiques. En clair va favoriser le recyclage qui signifie qu’on va continuer de produire cet emballage dangereux et le détruire. Une manière aussi de faire de la croissance bien peu vertueuse. Pour preuve de l’insuffisante prise de conscience en France, la place donnée aux critiques voire  aux injures inadmissibles concernant Greta Berg après son discours à l’ONU. Des critiques qui sont même venues maintenant du gouvernement. Du coup, on peut se réjouir de la récente mobilisation au Canada Près de 500 000 personnes ont défilé à Montréal avec la militante suédoise Greta Thunberg, vendredi 27 septembre, dans le cadre d’une nouvelle « grève mondiale pour le climat », ont annoncé les organisateurs de la manifestation. C’est « la plus grosse manifestation de l’histoire du Québec », a annoncé à la foule François Geoffroy, du collectif La Planète s’invite au Parlement. La police n’a pas donné de chiffres officiels mais elle a salué une mobilisation « historique » qui s’est déroulée sans incidents majeurs.

 

« Vous pouvez être fiers de vous ! », s’est félicitée la jeune Suédoise face à la foule rassemblée à proximité du siège de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), à l’issue de la marche. « Il y a urgence et nous ne resterons pas les bras croisés », a déclaré la militante de 16 ans, avant de proclamer : « Nous sommes le changement et le changement arrive ».

« Cette semaine les leaders du monde entier se sont réunis à New York. Ils nous ont déçus une fois de plus avec leurs paroles creuses et leurs plans insuffisants », a-t-elle déploré, en évoquant le sommet de l’ONU sur le climat au début de la semaine à New York. Elle a répété que c’était un  »devoir moral » de « continuer à se battre pour la planète et pour notre avenir » afin d’être capables  »lorsque nous serons plus vieux de regarder nos enfants dans les yeux et de leur dire que nous avons fait tout notre possible ».

 

Greta Thunberg a affirmé que la mobilisation du vendredi 20 septembre, lors de la précédente « grève pour le climat », avait réuni « plus de 6,6 millions de personnes » dans le monde, selon les derniers chiffres disponibles. Les organisateurs parlaient jusqu’à présent de plus de quatre millions de personnes pour ce « vendredi pour le futur ».  »Nous continuerons à le faire jusqu’à ce qu’ils nous écoutent », a prévenu la militante écologiste sous les ovations.

 

Greta Thunberg : le retournement de veste du gouvernement

Greta Thunberg : le retournement de veste du gouvernement

Finalement le gouvernement français-y compris le président de la république-  a décidé d’apporter sa contribution au tombeau d’injures qui visent la jeune Greta. Il y a encore quelques semaines et quelques mois, ce même gouvernement ne tarissait pas d’éloges concernant le rôle de la jeune protestataire qui ne cesse d’attirer l’attention sur les enjeux de la dégradation de l’environnement. Elle est  très utile avait déclaré le président de la république ou encore la transparente sous ministre de l’environnement. Mais depuis que l’intéressée  a déposé plainte contre plusieurs Etats dont la France pour mise en danger de la santé de la jeunesse, le gouvernement a changé complètement de position. Désormais Macron considère que Greta Thunberg entretient la haine avec ses propos. Ce qui est plutôt d’ailleurs cohérent vis-à-vis de son autre mépris des écolos français qui manifestent en France et qui d’après Macron « ferait mieux d’aller manifester en Pologne ».

 

L’hypocrisie du gouvernement vis-à-vis de la politique environnementale au-delà des attaques personnelles concernant la jeune militante suédoise apparaît clairement. Notamment l’hypocrisie de Macron dont les discours sont d’autant plus grandiloquents que sa pratique est insignifiante et même anti écologique. Le président de la République Emmanuel Macron lui-même, sur les ondes d’Europe 1, a dénoncé les accusations de l’adolescente, les qualifiant de « positions très radicales. » En déplacement à New York pour l’Assemblée générale des Nations unies, le chef de l’Etat qui semble faire volte-face sur l’adolescente, a également tenu à souligner les efforts français en matière de protection de l’environnement.

« Je n’ai pas le sentiment que le gouvernement français ou le gouvernement allemand, aujourd’hui, sont en train de bloquer. […] Quand je vois qu’on va fermer l’ensemble de nos activités charbon, qu’on stoppe l’exploitation d’hydrocarbures, qu’on est en train de bouger, je ne suis pas sûr que ce soit la voie la plus efficace », a-t-il précisé.

Une position présidentielle qui tranche bien avec celle d’il y a plusieurs mois. En février dernier, cette même Greta Thunberg avait été reçue à l’Elysée par Emmanuel Macron, en compagnie de jeunes européens engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique. Lors de cet entretien, elle avait appelé à une « mobilisation » mondiale à ce sujet.

Alors ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy s’était, sur BFMTV, réjouit de cette rencontre. « Les jeunes ont raison, on n’en fait jamais assez. Mais évidemment selon les pays, selon les régions du monde, on voit bien que les situations sont différentes », avait-il commenté. Des propos qui tranchent avec les critiques actuelles, d’autant que le ministre – qui a depuis quitté le gouvernement - avait également souligné « comprendre cette impatience » de la jeunesse.

 

Quelques mois plus tard, alors que l’adolescente devait s’exprimer devant les députés français à l’Assemblée nationale, ce sont certains députés LaREM qui avaient fait part de leur désapprobation. « Pourrait-on mettre autant à l’honneur les scientifiques, les personnes qui agissent depuis des années pour la planète. Utiliser le manichéisme du Bien contre le Mal est bien trop simple pour agir dans un monde complexe », avait tweeté la députée Bénédicte Peyrol.

Ce mardi matin, la Secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire Brune Poirson y est également allée de son tacle sur l’adolescente. Au micro de France Inter, celle qui est également Vice-présidente de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement a, à l’image d’Emmanuel Macron, reproché à la jeune femme son ton virulent devant l’ONU.

« Il est important d’avoir des personnes qui éveillent les consciences. Mais quelles sont les solutions qu’elle met sur la table? Je ne sais pas. On ne peut pas mobiliser avec du désespoir, presque de la haine », a-t-elle estimé.

Invité sur BFMTV ce matin, le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a lui-aussi contredit Greta Thunberg, assurant que « la France est un des pays qui en fait le plus en matière de réchauffement climatique. La France est aujourd’hui une locomotive en la matière et le président Macron en fait beaucoup à ce sujet. »  »Il ne faut pas non plus créer une génération de déprimés autour de ce sujet », a ajouté le ministre.

Climat: Greta Thunberg, « prix Nobel alternatif »

Climat: Greta Thunberg, « prix Nobel alternatif »

 

Après le tombeau d’injures déversées sur Greta Thunbergs accusée d’être totalitaire, irresponsable, débile et même nazi, la récompense- du  prix Right Livelihood, sorte de Nobel alternatif vient heureusement récompenser les efforts de l’intéressée pour l’environnement. On a reproché à Greta Thunberg  y compris parmi le gouvernement français d’être trop pessimiste, trop radicale et de manquer de propositions. C’est évidemment oublier la gravité de la situation encore rappelée hier par le GIEC  à propos de la montée des eaux des océans. C’est aussi oublier  que ce mouvement de protestation incarnée par Greta Thunberg n’a pas vocation à gérer une politique mais  à faire prendre conscience des enjeux.  De ce point de vue, les réactions de nombreux climatosceptiques et autres politiques et autres réacs  faux-culs témoignent bien de l’ambiguïté et des contradictions entre les discours et la pratique. Justement ce qui a constitué le cœur des propos de Greta Thunberg à l’ONU.

La fondation Right Livelihood remettant ce prix a donc  récompensé l’adolescente suédoise, devenue une icône mondiale, pour avoir su “inspirer et amplifié la demande politique en faveur d’une action climatique urgente reflétant les faits établis par la science”.

Greta Thunberg, qui s’est fait connaître en lançant une grève de l’école l’an dernier, apostrophe régulièrement les grands dirigeants de la planète, comme elle l’a encore fait lundi dans un discours prononcé en ouverture du sommet des Nations unies sur le climat, à New York.

Trois autres lauréats ont été distingués, le chef indien Davi Kopenawa, au Brésil, la militante féministe chinoise Guo Jianmei et Aminatou Haidar, militante des droits de l’homme au Sahara occidental.

Chacun d’eux recevra un million de couronnes

Greta Thunberg : victime d’un tombereau d’injures lamentables

Greta Thunberg : victime d’un  tombereau d’injures lamentables

 

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Suite  à son intervention musclée devant l’ONU,  Greta Thunberg   a reçu  un torrent de boues et d’injures de la part de politicards et de réacs. Elle a été traitée de tyran, de nazi, de folle, de gauchiste et d’irresponsable dans par des politiques, des journalistes et autres vieux chapeau à plumes. On lui reproche d’abord son jeune âge, en lui conseillant d’aller à l’école plutôt que de donner des leçons d’environnement aux aînés. La critique   la plus courant vise l’insuffisance de ses propositions comme si elle était une responsable politique. Notons que  c’est le type d’argument qui a même été employé hier par plusieurs responsables du gouvernement notamment la transparente secrétaire d’État à l’environnement, Pierson, qui hier se félicitait de l’action de Greta Thunberg.  Les plus climato- sceptiques en mal d’argument dénoncent ce qui serait le caractère totalitaire de son discours.

Enfin les plus réacs voudraient voir Greta Thunberg  entrer dans un asile psychiatrique. Tout cela révèle qu’en définitive les propos écologiques de certains ne sont qu’un vernis pour cacher l’irresponsabilité et le renoncement de ceux  qui n’ont rien compris à l’urgence de la problématique environnementale.  Même Macron qui parle haut et fort  mais agit peu n’a pu s’empêcher d’adresser une pique à Greta Thunberg  suite à la plainte déposée contre cinq pays dont la France. Macron qui ne sert pas grandit en déclarant que les manifestants écolos feraient mieux d’aller défiler en Pologne ! Comme quoi la condescendance et le mépris de Macon sont constitutifs de sa conception du débat.  Greta  Thunberg a le  mérite de dénoncer justement les contradictions entre les discours tonitruants de Macron et des autres et leurs pratiques concrètes en matière de politique environnementale. Il n’est pas étonnant que Macron n’est pas apprécié la dénonciation de cette contradiction

“Toutes les mobilisations de notre jeunesse ou des moins jeunes sont utiles”, a réagi, sur Europe 1, le président français depuis New York, où il assiste à l’Assemblée générale des Nations unies. Mais “maintenant on a besoin qu’on ait une jeunesse qui nous aide à faire pression sur ceux qui bloquent.”

“Je n’ai pas le sentiment que le gouvernement français ou le gouvernement allemand sont en train de bloquer”, a ajouté le chef de l’Etat, en mentionnant, dans le cas de la France, la fermeture programmée des centrales à charbon et la fin annoncée de l’exploitation des hydrocarbures.

“Là, des positions très radicales, c’est de nature à antagoniser nos sociétés”, a encore dit Emmanuel Macron.

Sur BFM TV, le ministre français de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a dit regarder la militante avec “un mélange de sympathie et de vigilance”, le risque étant selon lui d’élever une “génération de déprimés”. Un argument vraiment lamentable de la part de celui qui est en charge de la formation des esprits de la jeunesse. Bref, toutes ces attaques constituent une véritable honte et montre la duplicité et l’irresponsabilité de nombre de personnalités

Sarkozy attaque Greta Thunberg et Nicolas Hulot

Sarkozy attaque Greta Thunberg et  Nicolas Hulot

 

 Toujours aussi démagogue, devant le Medef Sarkozy ne s’est pas privé d’entonner le chant des climatosceptiques  et de critiquer en particulier Nicolas Hulot et même la jeune Greta de Bergues « Cette jeune Suédoise si sympathique, et si souriante … », lance-t-il face à son auditoire hilare.  »Et tellement originale dans sa pensée… », conclut-il, avant de se racler la gorge et de lever les yeux au ciel. Sur le fond un discours pour relativiser les préoccupations environnementales qui n’ont jamais été la tasse de thé de Sarkozy. Sur la forme, une sorte de one-man-show mode stand-up comme on peut en voir après un bon repas familial. Bref, pas vraiment quoi rehausser politique le contenu du discours politique. Sarkozy ne peut s’empêcher de revenir à ses vieux démons de marchands de tapis et d’habitué du café du commerce. Une vulgarité qui serait justifiée par une recherche d’humour très contestable.

Avec le même humour douteux,  Sarkozy critique celle qui fût son adversaire au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2007, prétendant avoir omis son nom.  »Et ça me permet de préciser les choses sur l’aimable … comment s’appelle-t-elle? », feinte-t-il, avant de lancer: « Ségolène Royal ».

Nicolas Sarkozy s’en prend ensuite à l’ancien ministre de la Transition Écologique, Nicolas Hulot, dont il raille les ambitions écologiques, sans pour autant le citer directement.

« Il y a un ministre qui dans la même journée a dit, avec autorité ….: ’dans 10 ans, il n’y aura que des voitures électriques’. Très bien…. Et tout le monde d’applaudir… Dans 10 ans, on aura fermé la moitié des centrales nucléaires… Les voitures électriques n’ont pas besoin d’électricité, c’est bien connu », poursuit-il face aux patrons du Medef.

 

Greta Thunberg va rentrer à la nage de New York ?

 Greta Thunberg va rentrer à la nage de New York ?

 

 

Le Figaro qui compte dans sa rédaction encore de nombreux climatosceptiques reprend une information du  quotidien allemand Die Tageszeintung qui affirme que le voyage à New York de la jeune icône internationale de l’environnement n’est précisément pas tellement écologique.

 

On n’accuse pas directement Greta mais les marins qui devront ramener le voilier emprunté par la jeune fille et qui seront contraints de prendre aussi l’avion. En fait,  on fait le procès de Greta Thunberg qui forcément pour ses  déplacement un peu partout dans le monde doit emprunter parfois des modes polluants. À moins évidemment d’envisager qu’elle ne se rende et revienne de New York à la nage ! On  recherche cherche donc  sulfureuses raison qui pourraient discréditer Greta Thunberg ; ce qui témoigne bien de l’agacement et même du rejet des propos de l’icône de la jeunesse pour les questions environnementales. Il faut aussi faire le lien avec ce qu’a déclaré la directrice adjointe du cabinet du ministère de l’agriculture en France qui a écrit sans état d’âme sur les réseaux sociaux : « Greta Thunberg, on s’en branle ! » Une porte-parole de «Team Malizia», le voilier emprunté par Greta de Bergues, a contredit les déclarations du quotidien allemand die Welt«Nous ne faisons pas venir cinq personnes pour le voyage de retour», déclare Holly Cova. Un autre équipage ramènera le bateau, mais deux des marins sont déjà aux États-Unis. «Nous avons organisé le voyage dans des délais très courts, explique-t-elle au Times. Par conséquent, deux marins devront se rendre aux États-Unis pour ramener le navire». La porte parole confirme cependant l’information selon laquelle le skipper, Boris Hermann et le propriétaire du navire, Pierre Casiraghi – qui fait partie de l’aller -, rentreraient bien en avion de New York.

Après la publication de la première version de l’article du Tageszeitung, Andreas Kling a précisé au quotidien que l’équipage du Malizia II compensait toutes ses activités dommageables pour le climat – y compris ses vols en avion – en contribuant à des projets qui travaillent à limiter les émissions de gaz à effets de serre. «Nous sommes conscients qu’une telle compensation ne peut et ne doit pas laver notre conscience. Ce n’est pas une solution idéale, mais c’est le moins que l’on puisse faire», a déclaré Andreas Kling.

Greta Thunberg a choisi la voile pour se rendre au Sommet de l’ONU sur le changement climatique, qui se tiendra le 23 septembre à New York, pour éviter l’avion, trop polluant. Mercredi après-midi 14 août, l’adolescente 16 ans a embarqué à bord du voilier de course zéro carbone Malizia II, accompagnée de Pierre Casiraghi, le prince de Monaco propriétaire du yacht, du skipper Boris Herrmann, de son père, et d’un cinéaste, qui réalise un documentaire sur la traversée qui doit durer deux semaines.

On voit bien que certaines presses et certaines responsables vont jusqu’à fouiller dans les poubelles pour trouver le plus petit argument qui pourrait discréditer la jeune idole de l’environnement. Pour preuve un autre article dans ce site ou une géographe française s’accommode et presque se félicite du changement de climat. On voit que la guerre contre la dégradation environnementale est loin encore d’être gagnée.

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