Archive pour le Tag 'Theresa'

Royaume-Uni : un fou pour succéder à Theresa May ?

Royaume-Uni : un fou pour succéder à Theresa May ?

 

Boris Johnson, en parfait démagogue a annoncé s’il était premier ministre que la Grande-Bretagne ne paierait rien à l’union économique et que la rupture serait brutale. En fait il s’agit surtout de s’adresser surtout au sélecteur et aux membres du parti conservateur pour renforcer son éventuelle posture comme premier ministre Johnson est un habitué des coups de force, des mensonges et des manipulations. Fin d’année 2018 de The Economist l’a récompensé comme le pire de la politique britannique. Johnson a reçu la plus haute distinction (le « politicien qui a le plus fait pour laisser tomber son parti et son pays »). ] The Economist a décrit Johnson comme l’un des architectes de la « catastrophe » du Brexit, notons que Boris Johnson est un habitué des coups tordus. Faut-il rappeler qu’au départ il n’était pas pour le break site et ne s’est converti à la rupture avec l’union économique que pour déstabiliser le premier ministre. Faut-il aussi rappeler qu’il a été viré du très sérieux journal le Times pour avoir manipulé une citation

. Il a échoué lamentablement en tant que secrétaire aux affaires étrangères. Il a tiré sur Mme May alors qu’il était au Cabinet. Il a agi contre son contrat depuis le fond et dans sa chronique de journal lucrative sans présenter de réelle alternative. Ce démagogue n’est pas un homme d’État, c’est l’homme le plus irresponsable que le pays ait connu depuis de nombreuses années. Boris Johnson Boris Johnson se livre un nouveau chantage

Boris Johnson se livre à un nouveau chantage en affirmant a, que s’il devenait Premier ministre, il refuserait que le Royaume-Uni paie la facture du Brexit jusqu’à ce que l’Union européenne accepte de meilleures conditions de retrait. « Nos amis et partenaires doivent comprendre que l’argent sera conservé jusqu’à ce que nous ayons plus de clarté sur le chemin à prendre », a déclaré ce partisan du Brexit, favori pour succéder à Theresa May, dans un entretien au Sunday Times (en anglais).  »Dans un bon accord, l’argent est un excellent solvant et un très bon lubrifiant », a ajouté l’ancien ministre des Affaires étrangères et ancien maire de Londres.

Boris Johnson fait parti des favoris pour succéder à Theresa May cependant au sein même des conservateurs il suscite à la fois encore beaucoup d’interrogations voire de rejet. En cause sa démagogie, ses contradictions et ses prises de position imprévisible. Sur le plan économique la nomination de Boris Johnson constituerait sans doute un signal très néfaste dans les milieux d’affaires. L’une des premières séquences serait sans doute d’entraîner une nouvelle dépréciation de la monnaie britannique.

 

Brexit : un accord ou rien ! (Theresa May)

Brexit : un accord ou rien !  (Theresa May)

D’une certaine manière, Theresa May fait maintenant du chantage auprès de la chambre des communes et notamment sur les conservateurs. Pour-elle en effet il n’y a que deux solutions ou bien accepter l’accord qu’elle a passé avec l’union européenne pour la transition ou alors pas de Brexit  du tout. Une sorte de menace adressée aux Brexiters durs. En effet de prolongation en prolongation, le Brexit  pourrait s’enliser dans les procédures et finalement ne pas avoir lieu. D’où l’argument de Theresa May qui consiste à dire mieux vaut un Brexit  avec accord que pas de Brexit du tout. Un discours surtout à usage interne des conservateurs. Il semble en effet que Theresa May soit désormais en capacité de trouver un accord avec les travaillistes sur ce terrain Dans l’espoir de sortir in extremis de cette impasse au Parlement, elle s’est ainsi tournée vers le Labour, le parti d’opposition.« Il y a des domaines sur lesquels les deux principaux partis sont d’accord : nous voulons tous deux la fin de la liberté de circulation, quitter l’UE avec un bon accord et protéger nos emplois », a déclaré Theresa May, selon un communiqué diffusé par ses services. « C’est la base pour un compromis qui peut obtenir la majorité au Parlement, le seul moyen de tenir la promesse du Brexit. Plus cela prendra du temps, plus grand sera le risque que le Royaume-Uni ne parte jamais », a-t-elle ajouté.

Samedi, le chef de file Jeremy Corbyn a déclaré qu’il attendait de voir bouger les lignes rouges fixées par la dirigeante conservatrice. Selon le Sunday Times, le gouvernement britannique envisage d’inscrire dans la loi un accord douanier avec l’UE dans le but de convaincre les travaillistes de soutenir un accord sur le Brexit, et les conseillers de May ont discuté de la possibilité d’offrir au Labour une place dans la délégation qui prendra part mercredi au sommet extraordinaire de l’UE.

Brexit: l’UE fait semblant de faire des concessions à Theresa May !

Brexit: l’UE fait semblant de faire des concessions à Theresa May !

 

Un vrai jeu de dupes en vérité que cette pseudo négociation entre Theresa May et la commission européenne. L’union économique fait semblant d’avoir fait des concessions à Theresa May et laquelle claironne qu’elle a obtenu de nouveaux avantages. L’objectif pour Theresa May est de tenter de persuader quelques parlementaires supplémentaires pour signer l’accord de transition élaborée entre la Grande-Bretagne et l’union économique. En fait, il n’y a guère de changement par rapport à ce premier document sinon qu’on affirme que les mesures concernant l’épineuse question de la frontière irlandaise ne constitue pas un piège et qu’on cherchera ultérieurement un accord plus définitif. En fait,  ce qui déjà était prévu dans l’accord initial. Le représentant britannique fait monter la mayonnaise en sur valorisant cettte pseudo négociation «Ce soir à Strasbourg, la première ministre a obtenu des changements légalement contraignants qui renforcent et améliorent l’accord de retrait et la déclaration politique», affirmait David Lidington, appelant les députés britanniques à voter l’accord lorsqu’il leur sera représenté mardi. Il s’agit en particulier de nouvelles garanties sur le «backstop» – le dispositif controversé qui maintiendrait le Royaume-Uni dans une union douanière avec l’UE pour éviter une frontière en Irlande. Celles-ci devaient prendre la forme de deux documents clarifiant que le Royaume-Uni ne pourrait être piégé indéfiniment par l’UE dans ce mécanisme et lui permettant de solliciter un arbitrage extérieur en cas de désaccord. Des modifications cosmétiques destinées à rassurer les députés récalcitrants. En Chine responsable politique Theresa May a quand même préparé ses arrières pour le cas où le vote du Parlement serait négatif. En cas de nouveau rejet parlementaire de son accord, May a promis aux députés un vote, mercredi, pour ou contre une sortie sans accord («no deal») le 29 mars.  Si les députés écartent un «no deal» à la fin mars, ils auraient ensuite, le même jour ou le lendemain (jeudi), la possibilité de voter sur un report de la date du Brexit. La première ministre a évoqué une «courte extension» de deux à trois mois. La vérité c’est que les Britanniques pris au piège de leur référendum cherchent maintenant à gagner du temps. Ceci vaut également pour les breaks si peur qui commence à s’inquiéter des conséquences économiques d’une rupture avec l’union économique.

Brexit : Theresa May face à une motion de censure qui ne sera pas adoptée !

Brexit : Theresa May face à une motion de censure qui ne sera pas adoptée !

 

 

 

 

 

La Grande-Bretagne va encore être le théâtre d’une contradiction supplémentaire. En effet que la chambre des communes vient de rejeter l’accord conclu avec l’union économique pour organiser la transition du Brexit ;  il est clair que cela constitue pour le gouvernement. La logique voudrait qu’un vote intervienne pour renouveler ou non la confiance à Theresa May. Or une motion de censure a été déposée par les travaillistes. Mais elle a peu de sens d’être votée par les conservateurs qui de façon majoritaire contestent Theresa May mais veulent cependant continuer à détenir le pouvoir. En effet il y a de grandes chances qu’ils le perdraient en cas d’élection législative.  À la chambre des Communes, le traité conclu par la dirigeante conservatrice n’a obtenu que 202 voix contre 432, la plus lourde défaite essuyée par un dirigeant britannique depuis les années 1920. Ce vote historique a plongé le Royaume-Uni dans le flou concernant son avenir, à deux mois et demi du Brexit, prévu le 29 mars. Sitôt le résultat connu, le chef de l’opposition travailliste, Jeremy Corbyn, a présenté une motion de censure contre le gouvernement, qualifiant ce résultat de « catastrophique ». Son initiative a peu de chances d’aboutir. Le Parti conservateur de Theresa May et son allié, le petit parti ultraconservateur nord-irlandais DUP, qui ont mené la charge contre l’accord de Brexit, n’ont en effet aucune envie de se voir supplanter par les travaillistes aux rênes du pays. Dès mardi soir, le DUP et plusieurs députés rebelles conservateurs ont annoncé qu’ils soutiendraient Theresa May. Le vote de la motion de censure est prévu à 19H00 GMT. Si elle est adoptée, un nouvel exécutif doit être formé et recevoir la confiance du Parlement dans les 14 jours. En cas d’échec, de nouvelles élections législatives sont convoquées.

Brexit : Theresa May de plus en plus coincée

Brexit : Theresa May de plus en plus coincée

 

La Grande-Bretagne s’enfonce chaque jour un peu plus dans la crise. En effet, le Parlement pour l’instant s’oppose à tout nouveau référendum visant à mettre en cause le Brexit  mais il n’y a pas non plus de majorité pour approuver l’accord de transition passée entre l’union économique et Theresa May la Première ministre. En outre, il semble bien que le même Parlement refuse d’envisager aussi une période de transition et exige donc le respect de la date du 29 mars prochain pour  la rupture officielle avec l’union économique. Ne reste alors que l’hypothèse d’un Brexit dur mais là aussi le Parlement verrouille le gouvernement en lui imposant de n’engager aucune dépense qui pourrait être nécessitée par un Brexit dur. Autant dire que les marges de manœuvre de Theresa May deviennent de plus en plus inexistantes et que l’issue pourrait bien être politique avec de nouvelles élections législatives que d’ailleurs les conservateurs actuellement au pouvoir ne sont pas du tout certains de gagner. En fait il n’y a aucune majorité pour une sortie en douceur de l’union économique mais il n’y a pas davantage de majorité pour une sortie brutale

«Il n’y a pas de majorité au Parlement (…) pour une sortie de l’UE sans accord», a réagi le chef de file des travaillistes, Jeremy Corbyn. La Première ministre «Theresa May doit maintenant exclure un «no deal» une bonne fois pour toutes», a-t-il ajouté, alors que le gouvernement accélère ses préparatifs en prévision d’un tel scénario. Dans le même temps, le secrétaire d’État au commerce Greg Clark a estimé qu’un «no deal» en mars est une option qui «ne devrait même pas être envisagée».

 

Brexit : « Theresa May responsable « 

Brexit : « Theresa May responsable  »

 

Michel Barnier renvoie la responsabilité de l’échec des discussions entre l’union européenne et la Grande-Bretagne sur la première ministre,  Theresa May. Il considère en effet que les difficultés  découlent du Brexit soutenu par les conservateurs. On se souvient de l’hypocrisie du référendum du Brexit proposé par des conservateurs qui pensaient que les Britanniques refuseraient de quitter l’union européenne. Ces conservateurs sont complètement piégés et en plus très divisé sur la stratégie à suivre. Interview de Michel Barnier dans le JDD

 

Expliquez-nous pourquoi la négociation est à nouveau paralysée sur la question de l’Irlande…
Cette question est la plus grave et la plus difficile. Nous sommes dans un moment de vérité. Deux pays cohabitent sur ce territoire insulaire, avec environ 4,5 millions d’habitants pour la République d’Irlande et 1,5 million pour l’Irlande du Nord, province du Royaume-Uni. Leur histoire est lourde et tragique jusqu’en 1998, date à laquelle le conflit entre nationalistes et unionistes a été réglé avec le Good Friday Agreement – un règlement qui a été accompagné par Londres et Dublin, et aussi par Bruxelles car notre marché unique et notre union douanière ont garanti qu’il n’y aurait plus aucune frontière sur l’île. Je me suis rendu il y a quelques mois dans la commune mixte de Dungannon, en Irlande du Nord. J’y ai rencontré une association de femmes rurales. Plusieurs m’ont demandé, en pleurs : « Ne laissez pas l’histoire se répéter. » Même si la liberté de circulation des personnes restera garantie entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord, cette question aura des conséquences pas seulement matérielles, mais aussi humaines et sociales.

Un no deal est donc possible faute d’un accord sur l’inspection des veaux, vaches et cochons ?
Il s’agit d’un problème idéologique et politique, car cela aboutira à deux territoires douaniers différents. Je respecte ce débat. Mais des contrôles sont déjà effectués dans les ports et les aéroports sur 10 % des animaux qui arrivent de Grande-Bretagne vers l’Irlande du Nord. Avec le Brexit, ce chiffre risque de passer à 100%, le système vétérinaire n’étant plus le même. Mais si, dans la relation future entre le Royaume-Uni et l’UE, un accord vétérinaire est signé, ce pourcentage pourrait retomber à 40 %.

 

Les dix députés unionistes nord-irlandais du DUP, qui assurent une majorité à Theresa May à la chambre des Communes, refusent justement ce filet de sécurité…
Je ne veux pas intervenir dans le débat britannique, qui est intense. Nous comprenons ces contraintes. Mais c’est le Royaume-Uni qui a décidé le Brexit, et c’est le Brexit qui crée un problème en Irlande. Theresa May doit faire des choix, en toute responsabilité, pour obtenir une majorité nécessaire afin d’adopter cet accord.

Le sommet européen récent n’a pu qu’acter l’absence d’accord entre l’union européenne et la Grande-Bretagne. De toute manière, il ne pouvait en être autrement puisque même si un accord avait pu être envisagé, il n’est pas du tout certain que Theresa May ait pu le faire entériner par sa majorité. Du coup, on va faire comme d’habitude : arrêter les pendules pendant une période dite de transition. Michel Barnier serait prêt à accepter une période de transition en principe d’un an qui débuterait le 29 mars 2019 On risque donc de vivre la dramaturgie habituelle avec le Brexit. D’abord de fortes oppositions, des tensions de plus en plus importantes vers la fin des négociations et soudain un compromis qui sauve la face pour tout le monde. Il est probable qu’on saura habiller le désaccord avec d’une part une période de transition, d’autre part l’ouverture de négociations sur le futur accord commercial. La question est économique mais elle est aussi politique car il faut sauver le soldat Teresa May. , dans les délais impartis, il  sera impossible de définir les relations commerciales précises entre la Grande-Bretagne et l’Europe. Il y a encore trop d’opposition sur des points essentiels entre les deux partis. Du coup, l’accord pourrait simplement acter que la rupture est consommée d’un plein accord mais qu’un processus est engagé pour redéfinir les échanges entre les deux zones considérées étant entendu que la complexité du dossier impose une période de transition. (En principe d’un an dit Barnier mais qui pourraiat durer davantage). Une manière de donner du temps au temps et surtout de ne pas trop interférer sur les prochaines élections européennes de 2019. Il s’agit aussi de sauver le soldat Theresa May qui ne dispose que d’une majorité politique très fragile. Un accord ambigu renforcerait de Theresa May et éviterait aussi de reposer la problématique d’un. Référendum. Toujours ambigu. Parmi les difficiles questions à résoudre le problème des relations entre la province  britannique d’Irlande du Nord et la République d’Irlande. Si aucune meilleure solution ne devait être trouvée d’ici fin à 2020, les Vingt-Sept attendent un engagement que l’Irlande du Nord restera bien dans l’union douanière. Estimant que ce «backstop» créerait de fait une frontière entre l’Irlande du Nord et le reste du Royaume-Uni, Londres s’y oppose et propose la création à terme d’une zone de libre-échange pour les biens incluant le Royaume-Uni et l’UE. Une option inconcevable pour les Vingt-sept puisqu’elle reviendrait à donner au Royaume-Uni un accès «à la carte» au marché unique et à l’espace douanier européen.

 

Brexit : un faux accord pour sauver le soldat Theresa May

 Brexit : un faux accord pour sauver le soldat Theresa May

Un vent d’optimisme souffle brutalement aussi bien chez les autorités européennes que du côté de la Première ministre britannique quant à la perspective d’un accord sur le Brexit. En réalité, il s’agira d’un accord davantage d’un accord politique voir politicien qu’économique. En effet, dans les délais impartis, il  sera impossible de définir les relations commerciales précises entre la Grande-Bretagne et l’Europe. Il y a encore trop d’opposition sur des points essentiels entre les deux partis. Du coup, l’accord pourrait simplement acter que la rupture est consommée d’un plein accord mais qu’un processus est engagé pour redéfinir les échanges entre les deux zones considérées étant entendu que la complexité du dossier impose une période de transition. Une manière de donner du temps au temps et surtout de ne pas trop interférer sur les prochaines élections européennes de 2019. Il s’agit aussi de sauver le soldat Theresa May qui ne dispose que d’une majorité politique très fragile. un accord ambigu renforcerait de Theresa May et éviterait aussi de reposer la problématique d’un. référendum. toujours ambigu,  Juncker, président de la commission déclare que  es chances d’un « rapprochement » entre l’UE et la Grande-Bretagne dans les négociations sur le Brexit ont « augmenté «ces derniers jours.  Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a quant à lui jugé possible la conclusion d’un accord sur le Brexit d’ici la fin de l’année. S’exprimant en marge d’une conférence à Cracovie en Pologne, Donald Tusk a dit que « nous allons tenter de le faire en octobre (…). Et je pense que nous avons des chances de parvenir à un accord d’ici la fin de l’année ».

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Theresa May lâche du mou pour obtenir le soutien du parlement

Theresa May  lâche du mou pour obtenir le soutien du parlement

Theresa qui dispose d’une majorité plus que fragile au parlement a bien été encore contrainte d’accepter des amendements notamment des partisans du Brexit dur pour faire passer son projet de négociation avec l’UE ; Des amendements parfois assez contradictoires mais la première Ministre a arraché un mandat pour négocier étant entendu que le feuilleton est loin d’être terminé et que les délais de mise en œuvre du Brexit pourraient bien être rallongés La Première ministre britannique a obtenu lundi le feu vert de la Chambre des Communes à son projet sur les futures relations douanières avec l’Union européenne, après avoir cédé aux pressions des partisans d’un “Brexit dur” au sein du Parti conservateur, auquel elle appartient. En accédant à leurs revendications, Theresa May a révélé sa fragilité au parlement, où les deux ailes du Parti conservateur ne se sont pas ménagées, signe des divisions qui freinent les négociations avec l’UE pour parvenir à un accord avant la date butoir de la fin mars 2019. La Première ministre a promis de s’en tenir à son plan, qui prévoit de conserver des liens économiques étroits avec les “27”, mais, avant même qu’il ait été soumis à Bruxelles, il a été décrié par les deux ailes des Tories. Une ancienne ministre europhile l’a qualifié de “pire des mondes”, alors que les eurosceptiques le jugent trop accommodant envers l’UE.

Lundi, les seconds ont tenté d’obtenir un durcissement du projet de loi sur les relations douanières, mais, plutôt que de les affronter et d’alimenter les tensions, le gouvernement a donc accepté les quatre amendements qu’ils ont présentés.

Brexit : un accord pour sauver Theresa May?

Brexit : un accord pour sauver Theresa May?

 

 

Officiellement un accord aurait donc été trouvé concernant la première phase de négociation du Brexit. Un accord qui précise notamment l’évaluation de la facture britannique, les relations entre la république d’Irlande et l’Irlande du Nord et la question des expatriés. Reste qu’il s’agit d’un accord un peu à l’arrache et qu’on peut se demander s’il n’est pas destiné à sauver Teresa May  très menacée dans son propre camp. Chez les conservateurs,  certains parient même sur son départ d’ici quelques semaines ou quelques mois. Du coup,  il se pourrait que l’union européenne ait  fait également quelques concessions pour éviter de se retrouver avec un éventuel autre ministre britannique beaucoup plus intransigeant que Teresa May. De toute façon,  la seconde phase des négociations s’annonce encore beaucoup plus difficile que la première care il s’agira en particulier de définir les conditions des relations commerciales entre l’union européenne et le Royaume-Uni. L’enjeu est considérable aussi bien d’ailleurs pour la partie britannique que pour l’union européenne. En effet le rétablissement de droits de douane viendra forcément affecter la compétitivité des biens exportés de part et d’autre. Vendredi, la Commission européenne, qui mène les négociations du Brexit au nom de l’UE à 27, a estimé que des « progrès suffisants » ont été atteints dans ces trois domaines, ouvrant la porte à l’ouverture de la deuxième phase de négociations sur la future relation commerciale entre l’UE et le Royaume-Uni. Le négociateur en chef de l’UE, Michel Barnier, veut voir un accord ficelé en octobre 2018, pour donner le temps au Parlement européen, et aux Parlements nationaux concernés, de ratifier le texte. Le départ des Britanniques de l’Union européenne a donc été fixé au 29 mars 2019. Mais, lors d’un discours à Florence le 22 septembre, Theresa May a affirmé son intention de maintenir les liens actuels avec l’Europe pendant une période de transition d’ »environ deux ans » après le Brexit. Cette période d’ajustement offrirait au Royaume-Uni la possibilité de continuer à commercer librement avec le bloc européen, ce que réclament les milieux d’affaires, inquiets d’une sortie sans filet. Ce n’est qu’après cette période de transition que la libre circulation des biens et des membres de l’Union européenne serait définitivement terminée. Mais    »le défi le plus difficile » des négociations est à venir, a prévenu vendredi le président du Conseil de l’UE. « Nous savons tous que se séparer est dur mais se séparer et construire une nouvelle relation est encore plus dur. » Et ce sera particulièrement difficile pour Theresa May. Si la BBC estimait vendredi que le compromis atteint est « un premier grand pas préservant la position de Theresa May », pas plus tard qu’en début de semaine, le tabloïd The Sun affirmait qu’une conspiration était en cours pour la remplacer avant Noël. Jeudi, l’ancien ministre des Finances conservateur George Osborne, aux manettes désormais du quotidien du soir Evening Standard, a affirmé lors d’un déjeuner de presse qu’il y avait « une majorité au sein des parlementaires conservateurs » à vouloir un changement de leader.

Brexit: « aidez-moi » ! (Theresa May à Bruxelles)

Brexit: aidez-moi ! (Theresa May à Bruxelles)

Il est clair que la première ministre britannique Theresa May s’embourbe de plus en plus dans les contradictions du Brexit. D’une part elle est de plus en plus contestée politiquement par les radicaux de sa majorité qui souhaiteraient une rupture nette et brutale avec l’union économique. Mais ces propositions sont aussi contestées par Bruxelles .l’ achoppement porte d’abord le montant de la facture due  par le Royaume uni. La première ministre britannique évalue cette facture à 20 milliards tandis que l’union économique la chiffrerait plutôt autour de 60 à 80 milliards. Deuxième point de contradiction,  Bruxelles refuse d’entamer des négociations commerciales tant que cette facture n’aura pas été réglée. Elle veut d’abord  des futures relations commerciales avant d’envisager de régler la facture financière.  Theresa May est coincée par la méthode et par Bruxelles, par  les propositions des radicaux de son camp comme Boris Johnson et les propositions plus conciliantes de certains de son parti. D’une certaine façon la situation est bloquée d’où cet appel à l’aide de la Première ministre britannique  La Première ministre britannique Theresa May a donc exhorté jeudi lors d’un sommet à Bruxelles ses homologues européens à l’aider à trouver un accord sur le Brexit qu’elle puisse ensuite défendre devant ses concitoyens. « Nous devons travailler ensemble pour arriver à un résultat que nous pouvons soutenir et défendre devant nos concitoyens », a-t-elle plaidé pendant un dîner réunissant les 28 chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE. Les Européens se réuniront à 27 vendredi matin pour faire le point, sans elle, sur les négociations. Ils ont prévu de faire un geste en acceptant de lancer des « préparations internes » en vue des futures négociations sur la relation post-Brexit que Londres attend avec impatience. Mais ils devraient rester inflexibles sur la nécessité de boucler d’abord les modalités du divorce, avant de se lancer dans une tractation commerciale. « Il n’y a pas de progrès suffisants » pour ouvrir cette deuxième phase de négociations, a insisté la chancelière allemande Angela Merkel à son arrivée à Bruxelles. Le président français Emmanuel Macron a pour sa part affirmé que les 27 allaient faire preuve d’une unité « très forte » face à Londres. « Nous sommes tous unis sur les constats, les intérêts et les ambitions », a-t-il dit.

Theresa May évincée ?

Theresa May évincée ?

 

 

 

Theresa May, élue Première ministre pour négocier un brexit dur pourrait être évincée au profit par exemple de l’actuel ministre des Finances, Philip Hammond, davantage disposé à assouplir la position britannique.  Le 23 juin 2016, c’est extrême justesse que le brexit a été décidé par les Britanniques avec un score étriqué de 51,9 %. Depuis les positions ont un peu changé mais la société du Royaume-Uni reste toujours relativement divisée avec 48 % contre le brexit  et 44 % toujours pour. Il semblerait toutefois qu’aujourd’hui une majorité se dégage pour un brexit doux. Mais pour l’instant c’est le grand flou du côté de la première ministre Teresa May affaiblie après la perte de majorité par les conservateurs. De ce point de vue,  les propositions britanniques exprimées lors  du dernier conseil européen n’ont guère éclairé la q question et ont été assez mal reçues par les autres Etats de l’Europe. Teresa May  se trouve  de fait dans une position politique très difficile pour négocier le brexit ensuite c’est surtout l’impréparation du gouvernement britannique qui caractérise l’environnement des négociations.  La proportion de Britanniques pensant que le gouvernement adopte le bon comportement vis-à-vis du Brexit est descendue de 40% en avril à 22%, selon Yougov. La manière de mener à bien le Brexit est controversée puisque, 43% des Britanniques estiment que le gouvernement devrait continuer sur sa lancée tandis que 23% des Britanniques souhaiteraient que l’Etat reconsidère les termes des négociations avec l’UE et choisiraient plutôt un « soft brexit », 17% souhaiteraient un nouveau référendum et 7% pensent qu’il faudrait tout bonnement abandonner le Brexit (10% d’abstention sur la question). Selon Survation, lorsqu’il s’agit de ne choisir qu’entre deux propositions: un hard Brexit et un soft Brexit, 55% des Britanniques interrogés affirmeraient être en faveur d’un divorce « en douceur ».La Première ministre est par ailleurs sortie fortement affaiblie des législatives anticipées qu’elle avait pourtant convoquées mi-juin pour accroître sa légitimité. Ces élections ont au contraire conduit à la perte de sa majorité absolue. Les négociations avec les unionistes nord-irlandais du DUP en vue d’assurer une majorité au gouvernement n’ont toujours pas trouvé de conclusion. Philip Hammond, qui avait été mis sur la touche pendant la campagne et dont de nombreux commentateurs anticipaient le départ, a été propulsé sur le devant de la scène après le désaveu essuyé par Theresa May. L’année dernière, pendant la campagne référendaire, il avait milité pour le maintien dans l’UE. Depuis, il a multiplié les interventions pour défendre une transition en douceur et éviter à tout prix un  »saut dans le vide » - soit une sortie de l’UE sans accord.

 

Royaume-Uni : les réacs irlandais pour faire une majorité à Theresa May

Royaume-Uni : les réacs  irlandais pour faire une majorité à Theresa May

Theresa May , a réussi à conserver une courte majorité absolue grâce à une alliance entre les Tories et le Parti unioniste démocrate nord-irlandais (DUP). Cette formation, parti majoritaire à l’Assemblée d’Irlande du Nord, est profondément conservatrice. Si elle accepte de travailler avec Theresa May, c’est pour mieux mener à bien le Brexit, alors que les négociations entre le gouvernement britannique et l’Union européenne doivent débuter. Mais la dirigeante du DUP, Arlene Foster, a déjà prévenu : « Le DUP cherchera d’abord toujours le meilleur pour l’Irlande de Nord et son peuple. » Une formation extrémiste devenue pragmatique le Parti unioniste démocrate nord-irlandais est avant tout une formation d’ultras-protestants qui voulaient « casser du catholique ». Créé par le pasteur fondamentaliste Ian Paisley, le parti se décrivait alors comme le bras politique de la très traditionnelle Eglise presbytérienne irlandaise. Ses responsables voulaient se démarquer du Parti unioniste d’Ulster (UUP), modéré et, à l’époque, majoritaire. Pour cela, Ian Paisley et ses troupes avaient leurs méthodes. Le pasteur accusait publiquement les catholiques de « se reproduire comme des lapins » et de « se multiplier comme la vermine », pendant que des groupes de jeunes liés au mouvement affrontaient les indépendantistes armés de l’IRA. Ian Paisley s’est d’ailleurs opposé à l’Accord du Vendredi saint qui mit fin, en 1998, à trente années de troubles. Mais depuis 2004 et son départ du parti, le DUP a bien changé. Devenu le premier parti d’Irlande du Nord, la formation politique s’est résolue à gouverner localement avec le Sinn Féin, la formation historique des nationalistes catholiques, comme l’impose l’accord de 1998.  Les nouveaux alliés de Theresa May ne vont donc rien lâcher sur le Brexit, mais pourraient également ralentir les autres réformes du gouvernement. Le DUP reste profondément empreint de valeurs conservatrices. Ses élus sont ainsi en désaccord avec le mariage homosexuel, l’ avortement ou encore le principe même du planning familial. Ils nient le réchauffement climatique et combattent toute mise en place d’énergie renouvelable.

Terrorisme : Theresa May change de discours ?

Terrorisme : Theresa May : change de discours ?

 

 

Juste que là le Royaume Uni avait largement autorisé et même favorisé le communautarisme et la plus grande liberté d’expression y compris des plus radicaux. En apparence la première Ministre remet en cause cette orientation. On objectera cependant que des pays développement opposés au communautarisme  ont également été victimes  d’attentats même là où la liberté d’expression est très contrainte comme en  Russie. «Le moment est venu de dire: trop, c’est trop», a déclaré la Première ministre britannique depuis le perron du 10, Downing Street. «Nous ne pouvons pas et ne devons pas prétendre que les choses peuvent continuer ainsi.»  «Nous sommes persuadés d’avoir affaire à un nouveau type de menace car le terrorisme nourrit le terrorisme et les auteurs sont incités à commettre leurs attaques non seulement sur la base de complots minutieusement élaborés après des années de planification et d’entraînement, non seulement par des assaillants isolés radicalisés sur internet, mais aussi en se copiant les uns les autres et en utilisant les moyens les plus sommaires», a déclaré Theresa May. Elle a dressé la liste de quatre domaines où des changements devront être mis en oeuvre selon elle. Le premier concerne la lutte contre «l’idéologie du mal» à l’origine des attaques répétées de ces dernières semaines, qu’elle a qualifiée de perversion de l’islam et de la vérité. Cette lutte ne pourra être remportée uniquement grâce à des opérations militaires, a expliqué Theresa May, et la Grande-Bretagne devra défendre ses valeurs de pluralisme, supérieures à tout ce que peuvent offrir les «prêcheurs de haine». Deuxième point développé par la Première ministre, la mise en place de nouvelles réglementations pour réduire l’espace d’expression des extrémistes sur internet. «Nous ne pouvons pas offrir à cette idéologie l’espace sécurisé dont elle a besoin pour prospérer. C’est pourtant exactement ce que font internet et les grands fournisseurs de services en ligne», a déploré Theresa May. «Nous devons travailler avec les gouvernements démocratiques alliés pour conclure des accords internationaux sur la régulation du cyberespace.»  Troisièmement, a déclaré la chef du gouvernement, davantage de moyens doivent être consacrés pour identifier et éradiquer l’extrémisme au sein de la société britannique. Quatrième et dernier point, la stratégie de lutte antiterroriste, qui est solide, doit tout de même être revue à la lumière de l’évolution des menaces, a-t-elle dit. Theresa May a notamment évoqué la possibilité d’allonger les peines d’emprisonnement liées aux infractions liées au terrorisme, même dans le cas de délits mineurs.

Brexit : la posture de grenouille de Theresa May

Brexit : la posture de grenouille de Theresa May ?

Theresa May prend la posture de la grenouille qui voulait se faire plus grosse que le bœuf. Finalement un peu comme la France qui vit encore sur l’illusion de l’ancienne puissance coloniale. La Grande-Bretagne, comme la France, éprouve  un peu de mal à accepter son statut de nation moyenne face aux mastodontes que représentent les États-Unis, la Chine, l’Inde voir les BRIC. « Nous avons décidé de construire une Grande-Bretagne vraiment mondiale », a dit Theresa May. Économiquement la Grande-Bretagne représente à peu près le poids de la France et ne pèse pas lourd face aux mastodontes mondiaux et même à l’Allemagne. De ce point de vue le chantage de Theresa May qui propose soit ses conditions ou soit de quitter le marché unique est à la fois illusoire et pathétique. Certes la balance commerciale de l’union économique avec la Grande-Bretagne est équilibrée pour l’Europe des 26 mais les économies sont tellement imbriquées qu’un brexit total serait plus nuisible à la Grande-Bretagne qu’au reste de l’Europe. À l’inverse la balance commerciale de la Grande-Bretagne est positive vis-à-vis des États-Unis. Du coup en cas de négociations bilatérales entre la Grande-Bretagne et les États-Unis on peut penser que les Américains tenteront de rééquilibrer leurs échanges. La position de Theresa May relève d’un chantage assez primaire qui consiste à vouloir le beurre et l’argent du beurre. On ne peut en effet continuer de bénéficier des avantages du marché unique tout en refusant toutes les autres contraintes. La menace adressée à l’Europe qu’on peut résumer schématiquement : soit le maintien du passeport financier à la City ou s’exposer au dumping fiscal, n’est évidemment pas acceptable. De toute manière le discours de la première ministre britannique était surtout à usage interne pour rassurer les partisans du brexit. Il faut rappeler que Theresa May elle-même n’était pas partisan du brexit et qu’elle doit donc faire des efforts de communication pour persuader qu’elle respectera le vote. Mais en déclarant en même temps qu’elle veut entamer des négociations pour maintenir ces échanges commerciaux et financiers, elle affiche la relativité de la rupture qu’elle souhaite. De toute manière, les négociations seront nécessairement longues et complexes. Il faudra des années entre trois et cinq ans  pour renégocier avec l’Europe ensuite renégocier aussi avec l’OMC et renégocier des traités bilatéraux. Un délai qui risque de changer la donne conjoncturelle et à faire  apparaître les vrais dégâts du brexit  jusque-là assez limité sauf en ce qui concerne la parité de la livre. Une livre qui a déjà perdu 15 % depuis le break site et qui va continuer de s’affaiblir pour finalement atteindre un jour la parité avec l’euro. Du coup, l’inflation devrait nettement grimper dans les années à venir d’autant que la balance commerciale de la Grande-Bretagne est très déséquilibrée. Dès 2017,  la Grande-Bretagne devrait flirter avec la récession. De quoi infléchir la position de la Grande-Bretagne lors des négociations qui seront nécessairement laborieuses et complexes avec l’union européenne.




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