Archive pour le Tag 'théâtre'

David Lisnard salue ceux qui ne vont pas à la soupe et dénonce le théâtre politique

 David Lisnard salue ceux qui ne vont pas à la soupe et dénonce le théâtre politique 

 David Lisnard salue ceux qui ne vont pas à la soupe et dénonce le théâtre politique .  Invité du JT de 20h de France 2, le président de l’association des Maires de France et maire LR de Cannes, considère que la crise politique qui secoue la France doit servir à une transformation du modèle actuel.

L’accord annoncé par Eric Ciotti de s’allier au RN secoue sévèrement le parti dont le député des Alpes-Maritimes est le président. Et si de nombreux membres, élus ou non, sont montés au créneau assez vite pour dénoncer cette alliance, d’autres apportent leur soutien au patron des Républicains. Proche d’Eric Ciotti, David Lisnard a choisi de placer le débat un cran au-dessus. Invité de France 2 et de son JT de 20h, le maire LR de Cannes a d’abord assuré avoir eu vent de ce qui était une rumeur, avant sa confirmation officielle mais assurant tout aussi immédiatement que « pour sortir de cette polarisation, la seule solution est d’être constant ».

Un David Lisnard qui a opté pour l’option prospective. « Cette décision lui est personnelle. L’enjeu n’est pas là : l’enjeu ce sont les difficultés quotidiennes, les écoles qui se dégradent… », pointe le président de l’association des Maires de France, pour qui « la solution n’est clairement pas la Macronie ». Ni une « extrême gauche qui prend le pas sur la gauche ».

Et de considérer que la crise actuelle doit être le terreau d’un renouveau, d’un nouveau modèle. Le patron de Nouvelle Energie, le parti qu’il déploie au niveau national depuis 2021, défend la vision d’un Etat recentré sur ses missions essentielles, vilipendant le trop de bureaucratie, appelant à une maîtrise des déficits publics et de la dette, des arguments qu’il répète inlassablement. « Cette crise est une étape de plus dans la situation chaotique que vit notre pays. Elle doit être une première étape vers un renouveau, il faut rendre l’Etat au service des gens, des vraies causes ». D’estimer aussi que « nous sommes dans une crise de l’exécution publique ». Que Les Républicains doivent se transformer, « je le souhaite ardemment ». Saluant ceux « qui ne vont pas à la soupe ». Un message sibyllin mais clair.

 

Théâtre ,politique :, le patron ,de, la SNCF ,convoqué ,par ,Béchu, ministre, de, l’écologie !

Théâtre politique : le patron de la SNCF convoqué par Béchu ministre de l’écologie !

 

Mais il faudra reconnaître du mérite à l’actuel détenteur du portefeuille à savoir Rodolphe  Béchu à avoir fait parler de ce ministère inutile et sans pouvoir. C’est d’ailleurs de cette manière qu’il a construit sa carrure politique en Anjou : en parlant sans agir et surtout pas sur l’écologie.


Suite aux incidents ferroviaires sur la ligne Paris Clermont où 700 voyageurs ont été bloqués, le ministre de l’écologie fait solennellement savoir qu’il a convoqué le patron de la SNCF. Comme si le ministre de l’écologie avait le moindre pouvoir pour décider d’une amélioration de cette ligne un peu délaissée faute il est vrai de clients potentiels et d’offre attrayante.

Mais finalement,  Bechu s’inscrit bien dans ce gouvernement de la parole  qui se contente des mots mais beaucoup moins d’action voire pas du tout.

 

Jean-Pierre Farandou «devra vendredi me proposer un plan de mesures concrètes et immédiates» pour cette ligne régulièrement touchée par des incidents, a indiqué Christophe Béchu, précisant qu’il partagerait le contenu de ce plan «d’ici quinze jours avec les élus et les acteurs du terrain».

 

On voit que Christophe déchu reprend les éléments de langage utilisés pour toutes les affaires politiques : « des mesures concrètes et immédiates ! « Pas de doute dès lundi matin les usagers pourront disposer d’un TGV Paris Clermont alors que normalement il faut 10 à 15 ans pour construire une ligne à grande vitesse.

 

 

>Automobiles: Coup de théâtre, les voitures thermiques autorisées après 2035

Automobiles: Coup de théâtre, les voitures thermiques autorisées après 2035

C’est évidemment un véritable coup de théâtre qui vient d’avoir lieu à Bruxelles. Il était convenu d’interdire les moteurs thermiques à partir de 2035 sous la pression des écolos. Mais devant le mécontentement de l’industrie automobile notamment allemande et des automobilistes, il sera vraisemblablement autorisé de prolonger l’autorisation des moteurs thermiques au-delà de 2035 sous réserve d’utilisation de carburant de synthèse plus neutre en carbone.

Après des mois de négociations, les pays de l’Union européenne (UE) et le Parlement européen s’étaient mis d’accord l’an dernier sur une loi visant à interdire la vente de nouvelles voitures et camionnettes à moteur thermique dans l’UE à partir de 2035, mais son entrée en vigueur a été suspendue au début du mois après l’opposition inattendue des libéraux allemands, qui souhaitaient une exemption pour les véhicules utilisant des carburants de synthèse et ont bloqué un vote du Conseil de l’UE.

Condition. La Commission propose finalement que les nouveaux véhicules à moteur thermique roulant aux carburants de synthèse puissent faire partie de ceux autorisés à partir de 2035, à la condition que leur technologie soit capable de les empêcher de rouler si d’autres carburants sont utilisés, indique le document décrivant les propositions de l’exécutif européen au ministère allemand des Transports, dirigé par le libéral Volker Wissing.

Voitures: Coup de théâtre, les voitures thermiques autorisées après 2035

Voitures: Coup de théâtre, les voitures thermiques autorisées après 2035

C’est évidemment un véritable coup de théâtre qui vient d’avoir lieu à Bruxelles. Il était convenu d’interdire les moteurs thermiques à partir de 2035 sous la pression des écolos. Mais devant le mécontentement de l’industrie automobile notamment allemande et des automobilistes, il sera vraisemblablement autorisé de prolonger l’autorisation des moteurs thermiques au-delà de 2035 sous réserve d’utilisation de carburant de synthèse plus neutre en carbone.

Après des mois de négociations, les pays de l’Union européenne (UE) et le Parlement européen s’étaient mis d’accord l’an dernier sur une loi visant à interdire la vente de nouvelles voitures et camionnettes à moteur thermique dans l’UE à partir de 2035, mais son entrée en vigueur a été suspendue au début du mois après l’opposition inattendue des libéraux allemands, qui souhaitaient une exemption pour les véhicules utilisant des carburants de synthèse et ont bloqué un vote du Conseil de l’UE.

Condition. La Commission propose finalement que les nouveaux véhicules à moteur thermique roulant aux carburants de synthèse puissent faire partie de ceux autorisés à partir de 2035, à la condition que leur technologie soit capable de les empêcher de rouler si d’autres carburants sont utilisés, indique le document décrivant les propositions de l’exécutif européen au ministère allemand des Transports, dirigé par le libéral Volker Wissing.

Politique-Macron-Le Pen: du théâtre ?

Politique-Macron-Le Pen: du théâtre ?

Emmanuel Macron surjouant l’homme agressif, arrogant ; Marine Le Pen incarnant avec zèle la dame policée pour gommer son l’affiliation à l’extrême droite. Deux corps, deux stratégies. Par Fabienne Martin-Juchat, Université Grenoble Alpes (UGA)

 

Le spectacle d’une joute politique entre une femme et un homme peut-il être analysé uniquement sur le mode de la confrontation corporelle ? Nous avons observé le débat entre les deux candidats à l’élection présidentielle en nous focalisant principalement sur le jeu de deux corps genrés qui n’ont pas adopté la même stratégie.

D’un côté, Emmanuel Macron, surjouant littéralement le rôle de l’homme, agressif, méprisant, arrogant ; de l’autre, Marine Le Pen incarnant avec le même zèle la dame policée afin, sans doute, de gommer certaines aspérités trop visibles, telles que son affiliation à l’extrême droite. D’un côté, une stratégie guerrière de destruction du territoire de l’interlocutrice, de l’autre, une stratégie davantage tournée vers la défensive, visant la dissimulation d’aspects embarrassants de ce même territoire (par exemple touchant le mode de financement de son parti).

Par référence aux règles non verbales de la politesse qui caractérisent traditionnellement la société occidentale, nous ne pouvons que souligner hier soir la grande violence, à notre sens, du spectacle.

Nous avons été témoins pendant 2h30 d’une démonstration : la politique est une guerre physique où tous les coups sont permis. Dans ce corps à corps, la stratégie d’Emmanuel Macron était claire : afficher physiquement son mépris face à une interlocutrice dont il ne respecte pas les idées, voire manifester par un langage non verbal explicite, les coudes sur la table, simulant l’ennui ou la posture avachie, code caractéristique de l’arrogance, le caractère dérisoire et pathétique de ces idées.

Mais sur le fond, doit-on trouver normal ou acceptable d’observer un homme qui théâtralise tous les codes du virilisme agressif pour abattre son interlocutrice ?

Du point de vue du combat tactique, Emmanuel Macron a sans doute eu recours à la bonne stratégie, par son corps il a été très clair : « Je te méprise physiquement parce que je combats tes idées ». Aucun problème pour lui d’assumer cette contradiction corporelle résumée par ses mots finaux « je vous respecte ».

Pourtant, une telle attitude n’est pas aisément admissible. En effet, dans la continuité des travaux du sociologue Ervin Goffman repris par la linguiste française Catherine Kerbrat-Orecchioni dans son modèle d’analyse, les règles d’interactions sont précises. On peut donc affirmer que les règles de politesse généralement respectées lors d’un débat public sont ici inversées : elles consistent à ne pas attaquer le territoire physique d’autrui, à ne pas lui faire perdre la face, à ne pas chercher à l’humilier publiquement. Hier soir, Emmanuel Macron ne les a clairement pas respectées. En particulier, les choix de cette posture, coudes sur la table, associée à cette moue d’ennui, relayée massivement sur Twitter, ont été fortement commentés car ostensiblement provocants.

Selon Erving Goffman, l’interaction, dans une société occidentale marquée par la contention des mœurs telle que l’a décrite Norbert Elias, repose sur des rites qui ont un seul objectif : préserver la paix dans la relation, éviter le conflit. Le comportement d’un être socialement intégré doit être conforme à des règles qui relèvent de formes de politesse spécifiques à chaque culture. Pour ce faire, l’individu moderne respecte un jeu de mise en scène de lui-même, nommé par Goffman le « face work ». Cette expression désigne un travail de figuration affectif destiné à préserver les interactants et à marquer le respect entre eux en manifestant par un regard direct, une posture posée, des mimiques faciales sérieuses, un intérêt pour son interlocuteur.

Plus précisément, durant le déroulement d’une « interaction interpersonnelle dyadique (un duel) », la mise en scène d’un soi émotionnel se comprend comme un jeu à quatre faces :

  • pour défendre son propre territoire physique et protéger celui d’autrui
  • pour proposer une image de soi adaptée à la situation et préserver l’image de l’autre

Chaque culture déploie des règles de politesse définies comme un ensemble de règles de comportements certes verbaux, mais également corporels, dont l’objectif est d’amoindrir l’attaque potentielle qu’est l’interaction. La relation à autrui représente en effet toujours quelque chose de potentiellement anxiogène et agressant. Ces codes sont d’ailleurs respectés dans le but de restreindre le risque de malaise déclenché par la simple proximité corporelle. Ce type de malaise que les téléspectateurs pouvaient hier soir presque ressentir physiquement lors de la confrontation des deux candidats en présence.

Le travail de mise en scène de soi dans la vie quotidienne évoquée par E. Goffman constitue un rituel contraignant. Ces règles de respect du « face work » se manifestent verbalement et corporellement. En particulier, deux sociolinguistes Penelope Brown et Stephen C. Levinson ont proposé un modèle universel de la politesse repris par Catherine Kerbrat-Orecchioni. Il y aurait deux types de politesse menant à la production de différents types d’actes de langage. À partir des travaux de ces sociolinguistes, Catherine Kerbrat-Orecchioni a synthétisé des règles universelles de politesse en différentes stratégies dites de politesse positive ou négative. La politesse positive consiste à valorisation les faces par des actes flatteurs (des face-flattering acts, FFA), la politesse négative à éviter de commettre actes menaçants (des face-threatening acts, FTA).

Ce jeu de faces vise à contenir les enjeux affectifs de la relation ou au contraire à les exacerber. Du point de vue de la civilisation, ce qui compte c’est d’avoir l’air, et hier soir, nous avons observé un jeu de faces qui s’opposait.

D’un côté, une candidate policée, qui maintient son corps, retient chacun de ses gestes, regarde en face son interlocuteur quand il parle. De l’autre, un candidat qui adopte une posture évidemment insolente, méprisante par son impolitesse lorsque son interlocutrice prend la parole, qui regarde les journalistes ou baisse légèrement ses yeux pour éviter de la regarder droit dans les yeux.

La cadre de l’interaction est le combat, peu importe que les interlocuteurs soient des hommes ou des femmes. Spectateurs de ce duel corporel, nous ne pouvons que constater que la politique demeure un cadre d’interaction où toutes les règles civilisationnelles disparaissent dès qu’il s’agit du combat des idées. Et peu importe apparemment la violence non verbale faite par un homme à une femme. C’est la leçon que nous a faite hier soir Emmanuel Macron. Rude constat pour ceux et celles qui rêveraient d’un monde politique apaisé.

______

Par Fabienne Martin-Juchat, Professeure en sciences de l’Information et de la communication, Université Grenoble Alpes (UGA).

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

Débat Macron–Le Pen : Du théâtre ?

Débat Macron–Le Pen : Du théâtre ?

Emmanuel Macron surjouant l’homme agressif, arrogant ; Marine Le Pen incarnant avec zèle la dame policée pour gommer son l’affiliation à l’extrême droite. Deux corps, deux stratégies. Par Fabienne Martin-Juchat, Université Grenoble Alpes (UGA)

 

Le spectacle d’une joute politique entre une femme et un homme peut-il être analysé uniquement sur le mode de la confrontation corporelle ? Nous avons observé le débat d’hier soir entre les deux candidats à l’élection présidentielle en nous focalisant principalement sur le jeu de deux corps genrés qui n’ont pas adopté la même stratégie.

D’un côté, Emmanuel Macron, surjouant littéralement le rôle de l’homme, agressif, méprisant, arrogant ; de l’autre, Marine Le Pen incarnant avec le même zèle la dame policée afin, sans doute, de gommer certaines aspérités trop visibles, telles que son affiliation à l’extrême droite. D’un côté, une stratégie guerrière de destruction du territoire de l’interlocutrice, de l’autre, une stratégie davantage tournée vers la défensive, visant la dissimulation d’aspects embarrassants de ce même territoire (par exemple touchant le mode de financement de son parti).

Par référence aux règles non verbales de la politesse qui caractérisent traditionnellement la société occidentale, nous ne pouvons que souligner hier soir la grande violence, à notre sens, du spectacle.

Nous avons été témoins pendant 2h30 d’une démonstration : la politique est une guerre physique où tous les coups sont permis. Dans ce corps à corps, la stratégie d’Emmanuel Macron était claire : afficher physiquement son mépris face à une interlocutrice dont il ne respecte pas les idées, voire manifester par un langage non verbal explicite, les coudes sur la table, simulant l’ennui ou la posture avachie, code caractéristique de l’arrogance, le caractère dérisoire et pathétique de ces idées.

Mais sur le fond, doit-on trouver normal ou acceptable d’observer un homme qui théâtralise tous les codes du virilisme agressif pour abattre son interlocutrice ?

Du point de vue du combat tactique, Emmanuel Macron a sans doute eu recours à la bonne stratégie, par son corps il a été très clair : « Je te méprise physiquement parce que je combats tes idées ». Aucun problème pour lui d’assumer cette contradiction corporelle résumée par ses mots finaux « je vous respecte ».

Pourtant, une telle attitude n’est pas aisément admissible. En effet, dans la continuité des travaux du sociologue Ervin Goffman repris par la linguiste française Catherine Kerbrat-Orecchioni dans son modèle d’analyse, les règles d’interactions sont précises. On peut donc affirmer que les règles de politesse généralement respectées lors d’un débat public sont ici inversées : elles consistent à ne pas attaquer le territoire physique d’autrui, à ne pas lui faire perdre la face, à ne pas chercher à l’humilier publiquement. Hier soir, Emmanuel Macron ne les a clairement pas respectées. En particulier, les choix de cette posture, coudes sur la table, associée à cette moue d’ennui, relayée massivement sur Twitter, ont été fortement commentés car ostensiblement provocants.

Selon Erving Goffman, l’interaction, dans une société occidentale marquée par la contention des mœurs telle que l’a décrite Norbert Elias, repose sur des rites qui ont un seul objectif : préserver la paix dans la relation, éviter le conflit. Le comportement d’un être socialement intégré doit être conforme à des règles qui relèvent de formes de politesse spécifiques à chaque culture. Pour ce faire, l’individu moderne respecte un jeu de mise en scène de lui-même, nommé par Goffman le « face work ». Cette expression désigne un travail de figuration affectif destiné à préserver les interactants et à marquer le respect entre eux en manifestant par un regard direct, une posture posée, des mimiques faciales sérieuses, un intérêt pour son interlocuteur.

Plus précisément, durant le déroulement d’une « interaction interpersonnelle dyadique (un duel) », la mise en scène d’un soi émotionnel se comprend comme un jeu à quatre faces :

  • pour défendre son propre territoire physique et protéger celui d’autrui
  • pour proposer une image de soi adaptée à la situation et préserver l’image de l’autre

Chaque culture déploie des règles de politesse définies comme un ensemble de règles de comportements certes verbaux, mais également corporels, dont l’objectif est d’amoindrir l’attaque potentielle qu’est l’interaction. La relation à autrui représente en effet toujours quelque chose de potentiellement anxiogène et agressant. Ces codes sont d’ailleurs respectés dans le but de restreindre le risque de malaise déclenché par la simple proximité corporelle. Ce type de malaise que les téléspectateurs pouvaient hier soir presque ressentir physiquement lors de la confrontation des deux candidats en présence.

Le travail de mise en scène de soi dans la vie quotidienne évoquée par E. Goffman constitue un rituel contraignant. Ces règles de respect du « face work » se manifestent verbalement et corporellement. En particulier, deux sociolinguistes Penelope Brown et Stephen C. Levinson ont proposé un modèle universel de la politesse repris par Catherine Kerbrat-Orecchioni. Il y aurait deux types de politesse menant à la production de différents types d’actes de langage. À partir des travaux de ces sociolinguistes, Catherine Kerbrat-Orecchioni a synthétisé des règles universelles de politesse en différentes stratégies dites de politesse positive ou négative. La politesse positive consiste à valorisation les faces par des actes flatteurs (des face-flattering acts, FFA), la politesse négative à éviter de commettre actes menaçants (des face-threatening acts, FTA).

Ce jeu de faces vise à contenir les enjeux affectifs de la relation ou au contraire à les exacerber. Du point de vue de la civilisation, ce qui compte c’est d’avoir l’air, et hier soir, nous avons observé un jeu de faces qui s’opposait.

D’un côté, une candidate policée, qui maintient son corps, retient chacun de ses gestes, regarde en face son interlocuteur quand il parle. De l’autre, un candidat qui adopte une posture évidemment insolente, méprisante par son impolitesse lorsque son interlocutrice prend la parole, qui regarde les journalistes ou baisse légèrement ses yeux pour éviter de la regarder droit dans les yeux.

La cadre de l’interaction est le combat, peu importe que les interlocuteurs soient des hommes ou des femmes. Spectateurs de ce duel corporel, nous ne pouvons que constater que la politique demeure un cadre d’interaction où toutes les règles civilisationnelles disparaissent dès qu’il s’agit du combat des idées. Et peu importe apparemment la violence non verbale faite par un homme à une femme. C’est la leçon que nous a faite hier soir Emmanuel Macron. Rude constat pour ceux et celles qui rêveraient d’un monde politique apaisé.

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Par Fabienne Martin-Juchat, Professeure en sciences de l’Information et de la communication, Université Grenoble Alpes (UGA).

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

Spectacle vivant, théâtre etc. : sans spectateurs et bientôt sans artistes ?

Spectacle vivant, théâtre etc. : sans  spectateurs et bientôt sans artistes ?

Il  y a évidemment une énorme frustration dans le milieu artistique avec l’interdiction notamment du spectacle vivant. Du coup , nombre d’initiatives sont prises pour présenter des spectacles vivants retransmis à la télévision. Bref sans la participation de ce qui fait le sel et l’intérêt du spectacle vivant.

Sans spectateurs, la prestation artistique même appliquée n’est en fait une sorte de répétition auquel il manque l’essentiel à savoir l’interaction public- scène, cette espèce de communion, de sublimation voire de  catharsis .

 L’enregistrement et la diffusion même en direct reste  du spectacle en conserve. Certains pensent qu’il s’agit pourtant d’une forme d’expression nouvelle. Un spectacle vivant mais sans spectateurs et sans doute demain sans salle de spectacle ou de théâtre

 Pourquoi pas aussi un spectacle totalement virtuel qui permettrait d’économiser en plus les coûts de gestion et le paiement des comédiens et autres artistes. Le spectacle virtuel que permet sans doute le progrès numérique mais une sorte de spectacle artificiel voir congelé.

Déconfinement : « sortir le théâtre de son état de momification »

Déconfinement : « sortir le théâtre de son état de momification »

 

 

Chronique dans le Monde  de Isabelle Starkier; Metteuse en scène, directrice de compagnie, maîtresse de conférences en études théâtrales à l’université d’Evry-Val-d’Essonne

 

 

« Nous sommes las d’entendre les discours incantatoires et obsessionnels des tenants de la culture, plus attentistes les uns que les autres, sur l’air d’« On attend que tout redevienne comme avant » et sur le mode réflexif de « Comment donc faire du théâtre sans théâtres ? ».

Longue, très longue réflexion que mènent la plupart des lieux subventionnés depuis deux mois, continuant inlassablement à tisser et à détisser les reports, les annulations, les reprises de répétitions, les futures créations… en salle, tout en poursuivant la mission populaire de diffuser généreusement les captations des spectacles joués… en salle, avant le temps du « choléra ».

Lorsqu’on est féru de théâtre, il est déjà difficile de regarder un spectacle retransmis, qu’en sera-t-il des « non-spectateurs » ? Mais quelqu’un s’est-il vraiment posé la question, à la base pourtant de la mimésis et de la catharsis théâtrale, du pour qui, comment et pourquoi ?

Nous ne pas voulons pas tenir un discours qui reviendrait en boucle sur un prétendu âge d’or du théâtre.

Prétendu, car nous savons tous que les théâtres se vident, et que la moyenne d’âge des spectateurs dans la majorité des théâtres de la région parisienne augmente (public qui sera le premier à n’y pas revenir pour des raisons sanitaires).

Prétendu, car on nous met devant le choix entre un théâtre populiste qui attirerait les foules par ses têtes d’affiche et un théâtre élitiste et/ou expérimental qui vit sur l’entre-nous – et parfois d’ailleurs ne dédaigne pas non plus d’engager avec l’argent public des têtes d’affiche, en alibi probablement d’un possible et hypothétique adoubement de masse.

Des deux côtés, celui du gouvernement comme des lieux institutionnels, on nous tient un discours méprisant quant à « l’action culturelle » à laquelle nous devrions (enfin !) être renvoyés, ainsi que le constate le Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) : « Les références présidentielles en matière d’éducation artistique et culturelle en revanche inquiètent grandement et semblent méconnaître le travail des labels nationaux et des équipes artistiques qui y sont associés depuis fort longtemps. Le travail artistique de conquête des publics ne saurait se transformer en adjoint d’éducation ou en animateur de colonies de vacances, quelle que soit par ailleurs notre volonté de revoir notre façon de travailler et de nous adresser aux gens, et aux jeunes en particulier » »

 

 

 

Théâtre: Macron imite Chirac à Jérusalem aves l’accent anglais de la Corrèze

Théâtre: Macron imite Chirac à Jérusalem aves l’accent  anglais de la  Corrèze

«I dont like what you did in front of me» a crié M. Macron  avec un accent anglais de Correze ou d’un n de Chirac ou d’Arafat. Bref un  anglais que comprennent le français et les palestiniens. Un sorte de coup de com’ pour imiter Chirac. Curieux que le président de la république qui parle un anglais pratiquement sans accent se mette brusquement à mâchouiller la langue de Shakespeare comme on la parle en Corrèze ou à Romorantin. À un policier israélien, lui demandant de quitter l’église française située dans la vieille ville de Jérusalem. Le résultat est assez discutable. En effet Macon était venu rassurer les israéliens mais cet incident visait surtout à plaire aux palestiniens. Par ailleurs ses saillies contre l’Iran, cette fois pour plaire à Israël ne sont pas forcément bienvenus dans la même temps où la France voudrait jouer un rôle d’arbitre dans le conflit qui oppose l’Iran et les États-Unis. Au total des expressions diplomatiques très confuses et contradictoires. De toute manière la France ne joue pratiquement plus aucun rôle au Moyen-Orient. « Je n’aime pas ce que vous avez fait devant moi », a donc crié mercredi le président français Emmanuel Macron à un policier israélien à Jérusalem, alors que les autorités israéliennes s’écharpaient avec les équipes de sécurité françaises à l’entrée de la basilique Saint-Anne, enclave française située dans le centre de Jérusalem.

La scène rappelle indéniablement une querelle semblable avec Jacques Chirac, près d’un quart de siècle plus tôt dans les mêmes lieux. L’ancien président français s’était lui aussi emporté en 1996 contre des soldats israéliens qui l’encadraient de trop près, en lançant son désormais célèbre « Do you want me to go back to my plane? » (Voulez-vous que je remonte à bord de mon avion?).

Alors cette altercation, survenue à l’occasion du premier déplacement en Israël d’Emmanuel Macron, était-elle préméditée? Le président français souhaitait-il marquer les esprits à la manière de son prédécesseur, ou encore lui faire un clin d’oeil, quatre mois après sa mort?

L’Élysée, contactée par BFMTV, dément formellement toute volonté de faire un coup de communication. Le palais de l’Élysée indique que « si cela peut faire penser à Jacques Chirac, c’est tout simplement que les conditions de sécurité à Jérusalem peuvent créer des situations semblables ».

Pourtant, quelques minutes avant cette fameuse séquence, le président avait fait référence à la visite de Jacques Chirac devant nos caméras.  »On a tous en souvenir des scènes très vivantes de notre imaginaire français. Et je pense que revenir ici, c’est aussi montrer qu’il y a une histoire qui continue. Il y avait aussi des malentendus qui avaient été liés à cette visite, j’espère qu’ils seront levés, (que cette nouvelle visite) permettra de les dissiper », avait-il déclaré.

« On a l’impression, en voyant ces images, qu’Emmanuel Macron pense avoir réussi un bon coup de com’ », estime l’éditorialiste Bruno Jeudy, sur BFM, doutant de la sincérité de la séquence. « Je ne sais pas ce qu’il a cherché à faire, mais ça fait un peu imitation de Chirac. Ça fait un peu surjoué. »

Dupont Moretti-Mélenchon : du mauvais théâtre

Dupont Moretti-Mélenchon : du mauvais théâtre

 

Le duel que se livrent l’avocat Dupont Moretti et Mélenchon relèvent davantage du théâtre que de la justice.  C’est même une spécialité des intéressés que de sur jouer leur rôle. Mais la prestation sonne assez faux. On peut évidemment discuter de l’accusation de rébellion concernant Mélenchon mais ce dernier  en rajoute en  permanence des couches pour finalement se faire un peu plus détesté par l’opinion publique. Même chose côté Dupont  Moretti qui théâtralise en permanence ses déclarations tant pendant les procès que devant les médias. Il fallait l’entendre quand il considérait que Balkany était une victime expiatoire. Évidemment, il n’y croyait pas une seconde sans doute et cela ce ressentait dans l’excès de ses propos. Mélenchon procède aussi ainsi. Récemment interviewé sur BFM il n’a cessé de mêler les propos politiques, les déclarations grandiloquentes, les coups  d’œil appuyés et l’humour douteux pour  obtenir la complicité des journalistes. Les deux personnages ne se rendent sûrement pas compte à quel point l’outrance qui les caractérise discrédite en même temps la pertinence de propos juste qu’ils peuvent parfois  tenir. Les deux ne sont pas sans qualités, bien au contraire, mais leur duel relève de la comédie ordinaire comme la plupart de leurs autres déclarations. Le cocktail politique, justice et théâtre aboutit à un breuvage imbuvable.

 

Théâtre -Primaire de la gauche : « bal tragique à Solférino »

Théâtre -Primaire de la gauche : « bal tragique à Solférino »

Claude Patriat, professeur émérite de Science politique à l’université de Bourgogne, imagine un dialogue imaginaire entre les prétendants à la primaire de la gauche.

 

 

Les sept prétendants à la primaire de la gauche (de haut en bas, de gauche à droite) : Jean-Luc Bennahmias, Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, Sylvia Pinel, François de Rugy et Manuel Valls. (Reuters)

 

Manolo

(Seul à la tribune, s’adressant à une salle bondée d’une bonne cinquantaine de militants)

 

J’avais tort, avouons, les frondeurs ont raison :

J’ai là dans le panneau donné comme un oison.

Pressé par l’Élysée, et Myriam empêtrée,

Je me suis bonnement lancé tête baissée

Vers une procédure à mon sens désuète :

Du quarante-neuf trois j’ai tiré la gâchette.

Il n’y faut plus penser, j’en ai la conviction.

On doit en supprimer la forte tentation,

L’effacer désormais de la Constitution…

Hier du ministère encore avais les rênes,

Et dans l’adversité gardais visage amène.

À peine mon menton, si fermement pointé,

Rappelait à chacun ma grande autorité.

Me voici devant vous dans le simple appareil

D’un pauvre militant sans or et sans vermeil.

Un seul poste vous manque et tout est transformé.

Voyez, chers camarades, à quel point j’ai changé :

Bien loin de diviser, j’appelle à l’unisson

Pour retrouver ensemble, à la belle saison,

La France réunie autour du grand projet

Que depuis des années je mûris en secret…

 

(Longs applaudissements et cris : « Manolo Président ! »)

 

Manolo

(Apaisant la salle de sa main gauche)

 

Patience, mes amis, car à deux pas d’ici

Se prépare à entrer sans grand catimini

Un clan d’usurpateurs rêvant de me noyer

Dans l’eau de leur moulin à promesses éventées.

 

(Hou ! hou ! crie la salle)

 

J’ai su sans barguigner avaler les couleuvres

Venues d’un chef d’État dont j’étais le hors d’œuvre.

Avec le bel éclat de mon autorité

Les baigneuses aie-je fait vite se rhabiller.

Et quand il a fallu, pour le bien de nous tous,

Amener Président à nous déclarer pouce,

Qui fut à la manœuvre à part moi, Manolo ?

 

(Tohu-bohu quand entrent dans la salle six candidats escortés par une foule de militants enfiévrés)

 

Monsieur de Brandebourg

(Criant du fond de la salle)

 

Silence ! Manolo, tu en dis déjà trop !

Ne nous rends pas complice en si odieux forfait !

L’heure est à rassembler et à tirer un trait

Sur le triste bilan dont tu es le portrait !

Comment peux-tu prétendre avec autant d’audace

Infliger à la Gauche telle sinistre farce

Où tu joues un pompier éteignant l’incendie

Dont tu as de toi-même allumé les bougies !

 

(Sourds grondements de la foule qui montre à Manolo la porte ouverte)

 

Les six candidats ensemble

(Psalmodiant)

 

Unité ! Unité ! Dans le rassemblement

Autour de nos valeurs et de notre parti !

Lui seul peut impulser sans de lourds compromis

Ce message social qu’attendent les Français,

Et qu’avant d’oublier, François leur promettait.

 

Manolo

(Goguenard)

 

Belle unanimité, que je crois partager !

Moi non plus, soyez sûr, je ne peux tolérer

Que par la division nous soyons écartés

D’une compétition qui en serait biaisée.

Mais à trop désirer de me voir déserter

Vous semblez oublier de vous départager.

Il vous faudra choisir celui d’entre vous six

Qui pourra sur le trône imposer son coccyx !

 

Brandebourg

(S’avançant à la tribune)

 

Mais l’affaire est tranchée, et notre réunion

N’a pour unique but qu’en forcer l’opinion.

Je suis celui qui suis. J’incarne changement,

Sachant tant m’adapter au murmure du temps.

À bataille d’Évry, nous préférons Ivry,

Ou mon panache blanc apparaîtra fleuri,

Comme l’a si bien dit notre bon roi Henry.

 

(Applaudissements d’une part de l’auditoire)

 

Hamonius

(S’emparant du micro)

 

Sans enlever de poids aux mérites insignes

De notre camarade, nous n’avons pas sa ligne.

On peut fort désirer cuvée du changement,

Encor faut-il avoir le poids des arguments ;

Vrai made in socialism, j’offre la garantie

D’un respect des valeurs de notre cher parti.

Seul je peux rassembler sur un projet solide

Ceux que le désespoir a rendus invalides.

Orphelins de l’espoir, ralliez-vous à moi !

À la vieille maison, redonnons son vrai toit !

 

(Applaudissements sur la gauche de l’auditoire)

 

Vicente

(Écartant sèchement Hamonius du micro)

 

Mais quels sont ces serpents qui sifflent dans vos têtes ?

Qui peut croire un instant, à moins d’être assez bête,

Que vous disposerez pour le rassemblement

Des atouts nécessaires à l’urgence des temps !

Le danger a un nom, c’est celui du bilan

Dont ledit Manolo est le porteur vivant.

Unissons nos efforts afin de l’écarter,

Et cela je suis seul à pouvoir l’assurer.

Je ne puis garantir l’originalité

Mais loin d’être faiblesse, j’y trouve qualité.

Il faut savoir tirer de son obscurité

La force d’emprunter aux autres leurs idées.

C’est affaire de rythme, et j’ai su en donner

À notre pauvre École emberlificotée.

De la gauche en lambeaux je ferai calicot.

Cessons donc vainement de contourner le pot !

Vicente candidat, la République est là !

 

(Silence gêné dans la salle)

 

Cambadéliès

(Entrant à pas lents et majestueux dans la salle)

 

Mais voulez-vous vraiment que le parti trépasse,

À tant nous enfermer dans une horrible impasse ?

Chacun dedans son coin veut le rassemblement

Pourvu qu’il n’en subisse aucun désagrément !

Entendons pour finir, les petits candidats

Qui nous feront sortir de ce fort mauvais pas.

 

Les trois petits candidats

(Ensemble)

 

Nous nous tenons bien loin de tout ce falbala.

C’est qu’à dire tout vrai, nous ne sommes pas là

Pour disputer la place aux autres postulants.

On nous a demandé de jouer figurants

Et donner à la scène un peu de majesté :

Il fallait une femme et quelques isolés.

On a su nous convaincre en faisant miroiter

De futurs maroquins, à élection gagnée.

Aussi pour nos partis, bien des investitures,

Afin de la défaite, éviter la froidure

Et d’ainsi protéger nos modestes masures.

 

Cambadéliès

(Tombant effondré sur son siège)

 

Alors tout est perdu, il est déjà si tard,

Avec tous nos rivaux nous piquant de leurs dards.

Plus que de cavalier, la France veut changer

De cheval pour gagner la bataille engagée.

 

(Surgissent par deux portes opposées deux diables rouges avec un grand M sur la poitrine, répandant dans la salle des gaz anesthésiants)

 

Les candidats avant de sombrer dans l’inconscience

Quels grands artistes la France va perdre !

 

 

Épilogue

Une foule d’électeurs de gauche rassemblés dans la nuit

 

Un anonyme

Vous connaissez le drame, ils sont sans candidat !

La primaire a fini dans un grand branlebas !

Nous voilà orphelins, sans espoir de demain.

 

Une voix dans la foule

Avons-nous tant péché, pour être condamné

À l’Extrême pain sec, ou bien au bénitier ?

Pourtant, il y a peu, nous votions changement,

Et nous avions élu un nouveau Mitterrand.

 

Une autre voix

Nous nous sommes trompés, et plutôt que pécheurs

C’est du péché d’autrui qu’on nous porte rigueur.

 

Une autre voix encore

Aucun des postulants, à croire les sondages

N’aurait eu le pouvoir d’échapper au carnage !

Ne pleurons pas en vain. Et scrutons dans la nuit

L’étoile du berger qui a toujours conduit

Le peuple des élus aux portes du salut.

 

Un cri dans la foule

Je sens, je crois, je sais, la voici à ma vue !

Mon cœur de joie bondit au mitan de la nuit.

Voyez ce feu follet qui tout là-haut reluit

Éclairant doucement le toit de cette étable !

 

Des voix qui reprennent

La scène qu’on y voit, on dirait un retable :

Dans cette humble demeure, il y a un enfant

Sur lequel sont penchés des anges consolants.

L’innocence se lit sur son visage frais

Et d’un réformateur, on reconnaît les traits !

 

Tous ensemble

Chantons, chantons enfin, nous l’avons retrouvé !

Le chemin nous attend, qui mène à l’Élysée !

Ensemble rendons-nous, pareils à des rois mages

Afin de toutes voix lui apporter l’hommage !

 

(Pendant que sonnent les douze coups de minuit à l’horloge du village, une foule immense monte le chemin qui gagne la bergerie, en murmurant des cantiques.)

 

(Le rideau bleu, couvert d’étoiles, tombe devant la scène.)

Bruno Le Maire conseillé par un metteur en scène de théâtre

 

Bruno Le Maire conseillé par un metteur en scène de théâtre

Bruno Le Maire s’offre les services d’un metteur en scène de théâtre, comme le révèle mercredi Le Figaro.  Selon le quotidien, il s’agit avant tout pour l’ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin de « se débarrasser de son côté ‘premier de la classe’ », peut-être hérité de son passage à l’ENA. L’ancien ministre de l’Agriculture, « conscient d’avoir un déficit de notoriété à combler » espère ainsi « travailler son lien avec les Français, y compris sur la forme » écrit le journal. Le député de l’Eure n’est pas le premier à avoir recours aux services du monde de l’art pour sa carrière politique. Avant lui Ségolène Royal ou François Hollande avaient consulté des acteurs ou des coachs vocaux. Deux personnalités qui se rêvaient un destin présidentiel…




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