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L’évolution des guerres d’influence des Etats

L’évolution des guerres d’influence 

Dans un ouvrage accessible et truffé d’exemples, le spécialiste des relations internationales Frédéric Charillon analyse la façon dont les pays séduisent, attirent et rémunèrent des cibles qu’ils souhaitent influencer. (Analyse du livre de Frédéric Charillon par le » Monde »

 

 

 

Plus le monde se complexifie, plus les conflits sont illisibles. A partir de cette équation, Frédéric Charillon, spécialiste des relations internationales, s’empare de la thématique de la guerre pour alerter sur la nuance entre « soft power » et « influence ». Si la première expression signifie « la capacité d’influencer les autres afin d’obtenir d’eux les résultats souhaités, par l’attraction et la persuasion, plutôt que par la coercition », il en va autrement de la seconde.

 

L’influence, pour Frédéric Charillon, « consiste pour un acteur A à faire faire par un acteur B ce qu’il n’aurait pas fait autrement, et ce sans recourir à la contrainte ». Or, au fil du temps, le concept s’est épaissi : l’influence suppose, désormais, un processus de fabrication et surtout de rémunération, contrairement au soft power. Elle ne s’oppose pas à la puissance. Et n’a rien à voir avec la propagande ni avec le lobby. Mais elle peut être aussi menaçante en dernier recours, corruptible à tout instant et cohabite avec les guerres hybrides. Selon cette lecture, la crise ukrainienne serait le théâtre d’une opposition entre un soft power américain et une guerre d’influence russe.

Légitimer le concept d’influence à l’aune du pivot de la géopolitique mondiale vers l’Indo-Pacifique, telle est l’ambition de Frédéric Charillon, qui décrypte les nouveaux usages des Etats en termes de séduction, d’attraction et surtout de rémunération des cibles à influencer. Mission accomplie et démonstration convaincante quand on referme ce livre accessible, truffé d’exemples et de références. Selon lui, parler aujourd’hui de « guerres d’influence » s’impose, car le passage du transatlantique vers l’Indo-Pacifique induit un changement d’échelle dans le débat géopolitique. Il consacre, en effet, l’avènement des stratégies indirectes propres à l’Asie, au moment où l’Occident sort laborieusement de deux décennies de stratégies directes et frontales.

 

Ainsi, les relations internationales seraient, au XXIe siècle, soumises à trois modèles d’influence : le modèle occidental, démocratique et libéral, en plein doute cependant sur ses capacités à séduire. Le modèle impérial et autoritaire (Russie, Turquie, Chine), dont les diplomaties de nuisance ne visent qu’à sauver des régimes tout en déstabilisant leur proie. Enfin, le modèle confessionnel fondé sur les croyances (Etats de la péninsule arabe), handicapé par une réputation sulfureuse.

Cette rencontre des modèles déboucherait, selon l’universitaire, sur trois types de stratégies : le retour aux sphères d’influence défendu par les régimes autoritaires adeptes d’un monde multipolaire ; l’émergence de « joint-ventures » entre Etats, où la logique du partenariat l’emporterait sur celle des alliances ; enfin, les rivalités entre les Etats et les géants du Net (Gafam), avatar des tensions entre le monde réel et le monde virtuel. Autrement dit, une nouvelle forme de batailles des valeurs dans un monde toujours aussi fidèle aux logiques de domination et de prédation.

Contestation des subventions publiques de SpaceX

Dirigé par Elon Musk, SpaceX pourrait recevoir 886 millions de dollars de subventions gouvernementales pour fournir, aux Etats-Unis, un service Internet à haut débit dans des zones rurales via Starlink, son système de satellites en orbite basse.(Papier de Wall Street Journal)

 

L’entreprise SpaceX d’Elon Musk est confrontée à un ultime test — et certaines résistances — dans sa tentative d’obtenir près d’un milliard de dollars de subventions fédérales pour son offre de service Internet à haut débit par satellite.

Au cours des dernières semaines de l’administration Trump, SpaceX avait obtenu un accord préliminaire du gouvernement américain portant sur 886 millions de dollars de subventions gouvernementales pour fournir un service Internet à haut débit dans des zones rurales via Starlink, son système de satellites en orbite basse.

Le gouvernement fédéral procède actuellement à une dernière série de vérifications avant de parier que la technologie de M. Musk peut aider à combler les insuffisances persistantes du service Internet à haut débit aux Etats-Unis. La majeure partie des 9,2 milliards de dollars de subventions accordées par la Commission fédérale des communications (FCC) a été attribuée à des entreprises proposant des technologies plus éprouvées, notamment celles posant des câbles de fibre optique.

La FCC exige de SpaceX et des autres entreprises encore en lice pour obtenir des subventions de démontrer qu’elles disposent des capacités financières et techniques nécessaires à la mise en place d’un réseau — les candidats avaient jusqu’à vendredi dernier pour soumettre leurs dossiers.

Les rivaux de SpaceX dans la course au financement fédéral demandent à la FCC et à sa nouvelle direction que nommera l’administration Biden d’examiner ces éléments de plus près. Et ils ont rallié des soutiens à leur cause au Capitole.

Les partisans du projet de SpaceX affirment que la fourniture d’un Internet haut débit par satellite pourrait permettre de connecter des foyers et des entreprises isolés à un coût nettement plus faible

Plus de 150 membres du Congrès ont en effet écrit à la FCC, le 19 janvier, pour l’exhorter à « procéder à un examen minutieux des soumissionnaires retenus pour s’assurer qu’ils sont à la hauteur » et à « envisager les possibilités pour le grand public de donner son avis sur les projets proposés ».

Le courrier, qui ne mentionnait pas nommément SpaceX ou d’autres sociétés, a ensuite été relayé sur Internet par deux organisations professionnelles ayant brigué les subventions fédérales : la National Rural Electric Cooperative Association et la Rural Broadband Association.

« Nous finançons en réalité une expérimentation à grande échelle dans ce dossier », a estimé Jim Matheson, directeur général de la National Rural Electric Cooperative Association, qui représente des fournisseurs d’électricité également en quête de subventions pour la construction de réseaux à haut débit basés sur la fibre optique. « Nous ne savons pas si cela fonctionne ou pas », a-t-il poursuivi dans une interview, en faisant référence au système proposé par SpaceX.

Les dirigeants de SpaceX, dont le nom officiel est Space Exploration Technologies Corp., n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.

Les partisans du projet de SpaceX affirment que la fourniture d’un Internet haut débit par satellite pourrait permettre de connecter des foyers et des entreprises isolés à un coût nettement plus faible.

Par ailleurs, les subventions fédérales pourraient permettre de développer les projets de la société de M. Musk, qui consistent à fournir du haut débit par satellite dans le monde entier — une approche considérée comme clé pour sa réussite financière.

Un représentant de la FCC a refusé de préciser à quel moment l’agence prévoyait de prendre une décision sur le projet de SpaceX, et a renvoyé vers les modalités diffusées par l’agence. Celles-ci ne fixent pas de calendrier pour l’approbation des candidatures et stipulent que les dossiers accompagnés de projets détaillés ne sont généralement pas rendus publics tant qu’ils n’ont pas été approuvés.

SpaceX n’est pas la seule entreprise dont le système utilise des satellites, ni le seul soumissionnaire retenu à susciter la controverse. M. Matheson a souligné les financements importants que pourraient obtenir les fournisseurs d’accès Internet utilisant la technologie dite « fixe-sans fil » qui semblent devancer leurs concurrents proposant de la fibre optique, alors que cette dernière est généralement considérée comme plus rapide.

SpaceX prévoit d’utiliser la manne accordée par le gouvernement pour fournir du haut débit à plus de 640 000 sites ne disposant pas encore de ce type d’accès dans 35 Etats américains, selon la FCC. Nombre d’entre eux sont des logements et des entreprises situés dans des zones rurales où le coût de construction d’un réseau à haut débit dépassait, jusqu’à présent, les bénéfices que les sociétés d’Internet haut débit pouvaient espérer en tirer.

Dans un document déposé le 22 janvier à la FCC, SpaceX a fait état de ses premières mises en service dans plusieurs Etats, dont celui de Washington.

« SpaceX poursuit le déploiement rapide de son système satellitaire de nouvelle génération et offre déjà, dans tout le pays, un service à haut débit et à faible latence à des Américains qui ne seraient pas desservis autrement », a indiqué la société.

La volonté de SpaceX de verrouiller le financement de son haut débit s’inscrit dans une stratégie plus large, consistant à bénéficier du soutien de Washington. Elle s’applique notamment à des contrats avec le gouvernement américain pour assurer le transport d’astronautes, lancer de satellites dédiés à la sécurité nationale, établir des prévisions météorologiques et participer à la surveillance de missiles

Dans un document déposé l’année dernière, l’entreprise d’Elon Musk présentait sa technologie comme permettant de desservir les « Américains ruraux les plus difficiles à atteindre, pour lesquels l’accès a été pendant trop longtemps peu fiable, excessivement coûteux ou totalement inexistant ».

Commissaire de la FCC, Jessica Rosenworcel, une démocrate qui occupe le poste de présidente par intérim en attendant que la nouvelle administration nomme son candidat, a refusé de réagir. Elle a néanmoins déploré que la FCC ait avancé sur la question des subventions l’année dernière, déclarant que l’agence devait attendre de disposer de plus amples informations sur les endroits ayant un réel besoin de haut débit.

Un autre commissaire de la FCC, Brendan Carr, un républicain qui a participé à l’élaboration des règles du programme de subventions, a affirmé que ce dernier permet aux fournisseurs utilisant différentes technologies de se concurrencer, ce qui réduit le coût du financement public. « Il y a toute une gamme de technologies différentes qui peuvent être les mieux adaptées » pour combler les lacunes en matière d’accès à Internet dans différents endroits, a-t-il ajouté.

La volonté de SpaceX de verrouiller le financement de son haut débit s’inscrit dans une stratégie plus large, consistant à bénéficier du soutien de Washington. Elle s’applique notamment à des contrats avec le gouvernement américain pour assurer le transport d’astronautes, lancer de satellites dédiés à la sécurité nationale, établir des prévisions météorologiques et participer à la surveillance de missiles.

Le règlement des enchères sur le haut débit organisées par la FCC l’année dernière prévoyait que le soumissionnaire offrant le service internet le plus rapide au prix le plus bas dans une zone géographique donnée devait obtenir l’accès aux subventions fédérales, elles-mêmes financées par les frais dits de service universel sur les factures téléphoniques des consommateurs.

Bien que la technologie de SpaceX soit plus lente que celle de certains concurrents, comme la fibre optique, les propositions de la société ont été retenues dans des zones qui n’intéressaient pas les fournisseurs de services plus rapides, notamment dans de vastes étendues du Nord-Ouest américain.

La société basée à Hawthorne, en Californie, devrait recevoir le quatrième plus important montant de tous les soumissionnaires aux enchères, avec près de 10 % des 9,2 milliards de dollars à répartir.

SpaceX a commencé à proposer des versions d’essai de son service Internet l’année dernière, à 99 dollars par mois — après un investissement initial en matériel de 499 dollars pour ses clients —, selon des informations sorties en octobre qui s’appuient sur un e-mail promotionnel de la société. Pour l’heure, rien ne permet de déterminer comment les nouvelles subventions fédérales pourraient affecter ces prix.

Des entités publiques de l’Etat de Washington, dont un district scolaire et un établissement gérant des urgences médicales, utilisent déjà le service, selon le dossier fourni à la FCC par SpaceX le 22 janvier. Ces documents indiquent par ailleurs que la société a déjà lancé 955 satellites et que des milliers d’autres devraient les rejoindre dans l’espace.

Mais ce déploiement ne s’est pas déroulé sans heurts. SpaceX avait initialement prévu de mettre en service son Internet dès 2018, mais a dû faire face à des retards et à des surcoûts, comme l’avait révélé le Wall Street Journal, et certains des satellites sont tombés en panne. SpaceX a également demandé à la FCC de modifier sa licence quand il a dû modifier son système et tenter de répondre aux inquiétudes concernant d’éventuelles collisions entre ses satellites et d’autres objets, ce qui aurait entraîné la formation de débris spatiaux.

Skyler Ditchfield, le directeur général de GeoLinks, un fournisseur d’accès Internet fixe non filaire californien qui a également participé aux enchères de la FCC, a souligné que SpaceX avait promis de construire le réseau avant d’obtenir des subventions.

« Lui verser des fonds supplémentaires pour réaliser quelque chose qu’il s’est déjà engagé à faire ne me semble pas être dans l’intérêt du public », a-t-il déclaré dans une interview.

Près de 13 % des fonds accordés à SpaceX, soit environ 111 millions de dollars, sont destinés à des secteurs géographiques comprenant des zones urbaines, selon une analyse des données publiques effectuée par Free Press, un groupe de pression qui a critiqué le processus d’enchères de la FCC.

Beaucoup sont proches de zones desservies par des fournisseurs existants, comme les câblodistributeurs, ajoute le lobby. Cela semble incompatible avec l’objectif déclaré de la FCC d’allouer des fonds pour les zones rurales non desservies, même si Free Press concède ne pas avoir relevé de preuves de violation des règles. La FCC n’a fait aucun commentaire.

M. Carr, le commissaire républicain de la FCC, a assuré que le gouvernement en avait eu pour son argent.

« Nous disposons maintenant d’un engagement juridiquement contraignant en vertu duquel [les soumissionnaires] desservent tout le monde dans ces zones, a-t-il précisé. Nous pouvons considérer comme responsable chaque entité qui a obtenu des subventions, et nous pourrons user de mesures très strictes contre toute entité et technologie qui ne répondrait pas aux exigences prédéterminées. »

(Traduit à partir de la version originale en anglais par Grégoire Arnould)

2017 -11 candidats pour the « Voice politique » : pas à la hauteur

2017 -11 candidats pour the « Voice politique » : pas à la hauteur

Globalement, les grands médias se sont félicités du dernier débat télévisé des candidats à l’élection présidentielle. Certains considérant même que ce débat avait été d’une bonne tenue. Il faut évidemment se faire une piètre idée de la politique pour porter un jugement aussi positif sur une confrontation qui relève davantage du cirque médiatique que de la démocratie. Cette émission a surtout été l’occasion de porter des critiques sur tout et n’importe quoi. Certes la contestation sur certains points était pertinente mais manquait cruellement de perspectives crédibles et claires notamment en matière économique et sociale. Ou alors on entrait directement dans des détails qui ne relèvent pas de la responsabilité d’un président quand il s’agit de promettre à tous et à chacun une augmentation de revenu. On aurait évidemment attendu qu’on pose d’abord la problématique générale du pays, qu’on développe une vision  pour la France, l’Europe et le monde et qu’on définisse une stratégie non démagogique. Pour preuve on a peu parlé du bouclage financier, des grands équilibres. Bien entendu un débat à 11 rendait impossible un haut niveau de confrontation. Les candidats étaient condamnés  à la caricature, aux éléments de langage convenus et à la simplification. D’une certaine manière on aurait pu dire qu’il s’agissait de l’expression de candidats ayant  uniquement vocation d’opposants. . La  politique actuelle est  forcément contestable au regard des   médiocres résultats mais les propositions très pauvres et simplistes. En cause la qualité des prétendants. Parmi les plus inconséquents voire les plus nuls il faut citer Jean Lassalle, certes sympathique mais qui parvenait difficilement à articuler une seule phrase. Jacques Cheminade est un peu apparu comme un extra terrestre et les arguties  juridiques de François d’Asselineau étaient peu près incompréhensibles. Philippe Nathalie Arthaud et surtout Philippe Poutou se sont assez bien sortis de cet exercice mais en se limitant à une posture de dénonciation. Benoît  Ha mon s’est montré relativement transparent et hors sol. Sur la forme, Jean-Luc Mélenchon, grâce à ses talents de tribun, a dominé les débats sans pour autant rendre très crédible ses orientations. Marine Le Pen s’est montrée bien peu à l’aise et d’une certaine façon, déstabilisée elle  a abandonné son rôle de première opposante aux candidats gauchistes. Dupont Aignan a loué la mouche du coche, le rôle du roquet mordant surtout Macron avec nombre de faux chiffres et des faits approximatifs. Fillon a joué la défense et Macron s’est montré trop timoré par peur sans doute d’être attaqué. Bref contrairement à ce que pense nombre de politologues professionnels le débat n’a pas été à la hauteur. Un bon spectacle télévisuel mais  une médiocre confrontation sur le fond. Pas du niveau d’une élection présidentielle. D’ailleurs dans le classement effectué auprès des téléspectateurs très peu des participants obtiennent la moyenne. 

Primaire à droite : les candidats » the Voice » de la droite

Primaire à droite : les candidats » the Voice » de la droite

 

Après la gauche,  la droite s’est aussi converti au concours de beauté qui précède les présidentielles. Une sorte de radio crochet type the  Voice mais politique. Les candidats vont se succéder pour valoriser leur organe vocal comme dans The Voice. En effet, sur le fond pas grand-chose ne distingue les différents concurrents : un peu plus d’humanisme ici, un peu plus d’extrémisme là. Mais seulement des nuances de sonorités car évidemment au pouvoir, les politiques des différents concurrents seront assez proches. D’ailleurs il ils gouverneront sûrement ensemble. La ligne politique réelle comme souvent à droite sera constituée d’un cocktail d’étatisme, de libéralisme et d’immobilisme. Bref des réformettes pas à la hauteur des enjeux. Faut-il s’en étonner ? Qui connaît par exemple vraiment l’économie parmi les candidats ? Ils en parlent avec emphase mais pratiquement aucun n’a mis les pieds dans la production. On objectera que le type de sociologie politique n’est pas uniquement un phénomène français. C’est exact mais c’est aussi ce qui explique l’incapacité mondiale à  réguler les grandes questions. En France,  cette caractéristique l’incompétence est encore plus comporte plus marquée qu’ailleurs. Cela concerne tout autant l’extrême-gauche que l’extrême droite en passant la gauche et la droite classique. Il faut par exemple entendre Benoît Hamon  (comme samedi sur On n’est pas couché) sur la souffrance et la torture que représente le travail et qui propose donc de travailler seulement 32 heures et d’attribuer un salaire universel y compris aux paresseux et aux oisifs. Normal,  l’intéressé n’a jamais travaillé dans le monde réel, il a fait toute sa carrière dans la politique. Son rapport à l’économie et aux réalités sociales est très approximatif pour ne pas dire ésotérique. À sa décharge il n’est pas le seul ! Et on pourra compter parmi les candidats de droite à la présidentielle des personnalités tout aussi hors sol. Huit d’entre eux ont déposé leur candidature que la Haute autorité de la primaire doit encore valider d’ici au 21 septembre. On trouve finalement Jean-François Copé, François Fillon, Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Bruno Le Maire, Hervé Mariton, Jean-Frédéric Poisson et Nicolas Sarkozy. A noter que trois candidats ont aussi déposé un dossier « au titre d’autres partis ou groupements politiques ». C’est notamment le cas de Frédéric Lefebvre.

«The Voice»: on juge quoi ?

«The Voice»: on juge quoi ?

The Voice est sans conteste une très belle émission qui fait émerger de merveilleuses voix. Reste  cependant la question des votes qui souvent surprennent. S’agit-il en effet de juger de la qualité  vocale ou du look.  Sur le strict plan vocal il n’’y  avait pas photo,  c’est  Anne Sila qui était la meilleure mais elle a perdu devant  Lilian Renaud, le jeune fromager de Franche-Comté a remporté 54 % des suffrages ce soir lors de la finale du concours musical de TF1. Un chanteur à la personnalité et au timbre  assez originaux. Au delà des résultats de cette finale ce sont sans doute les critères de choix qui sont en cause car il est clair que le look minet constitue un avantage considérable. Souvent des chanteurs de grande qualité sosnt éliminés sur leur apparence physique voire même sur leur origine  ethnique. Pour comprendre il faut prendre en compte influence de la sociologie des téléspectateurs habituels de TF1 qui ne tire pas forcément  les votes vers le haut. Mais gagner le concours ne suffit pour connaître le succès, faut-il ensuite trouver sa vraie personnalité, ses chansons, son public.  Les deux gagnants du télé crochet, Stéphane Rizon et Yoann Freget n’ont pas trouvé leur public et leurs albums ont été des flops. Contrairement au jeune Kendji, qui en seulement quelques mois est devenu un des artistes préférés des Français en vendant près de 900 000 albums. Il avait été plébiscité par les réseaux.  Comme Anne Silva . . Zazie a salué la victoire de Lilian Renaud mais sur les réseaux sociaux, c’était l’incompréhension qui régnait. De Véronique Genest à Gilles Verdez plusieurs personnalités, autant que des anonymes se sont exprimés sur ce résultat surprenant. Christophe Willem avait aussi clairement affiché sa préférence pour Anne Sila, «pressé de retrouver l’album». Comme Pascal Nègre, le tout puissant patron d’Universal qui assurait avoir «hâte d’écouter l’album de Anne Sila» « »The Voice » émission condamnée à ne voir gagner que des minets tant que le public votera. Même la Callas n’aurait aucune chance.» pouvait-on lire ce samedi soir sur Twitter.  Cette déception a même donné lieu à des réactions inattendues comme celles de l’ancien ministre socialiste Benoit Hamon. «Voilà grâce à The Voice, ma fille dit qu’elle est tellement déçue qu’elle ne peut pas dormir. Si c’est pas malin ca comme stratagème…», s’amuse le frondeur qui avait voté Anne Sila. Un belle émission pourtant mais dont le concept serait à revoir , pourquoi notamment vouloir départager les 4 derniers sélectionnés ?




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