LFI: Bompard fait tomber les têtes des responsables nationaux
LFI onnaît actuellement un vent de fronde interne pour contester la légitimité du remplaçant de Mélenchon. On ne devrait cependant pas être surpris car à LFI la plus grande partie adhèrent aux méthodes communistes, Mélenchon le premier. Le nouveau responsable du parti applique les méthodes de Robespierre chères à Mélenchon et fait tomber les têtes de responsables qui risquent de lui faire concurrence.
Bompard, apparatchik qui n’a jamais travaillé de sa vie sauf dans la politique, nettoie donc l’appareil et écarte tous les prétendants possibles. Une purge classique dans tous les partis communistes.
Le député LFI des Bouches-du-Rhône Manuel Bompard officiellement a été nommé à la tête du mouvement lors du rassemblement des cadres et des militants à Paris
Depuis le retrait, en septembre dernier, du député Adrien Quatennens, accusé de violences conjugales, Manuel Bompard assurait à sa place la coordination opérationnelle du mouvement.
À noter que LFI se passera d’élections pour désigner les principaux responsables se fonden simplement à leur « haut niveau de compétences ». Ce qui par parenthèse permettra d’écarter notamment François Ruffin et bien d’autres.
Concernant les fonctions de François Ruffin dans le mouvement, le député de la Somme, peu investi par le passé dans les instances, ne sera pas inclus dans la direction opérationnelle, mais il sera intégré dans une nouvelle instance, appelée le « conseil politique », qui sera dédiée à la « discussion stratégique ». D’autresrResponsables en vue sont aussi écartés.
Ce mouvement va de plus « changer de nature », selon l’ancien directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon. Cette restructuration passera ainsi par la constitution de boucles départementales censées favoriser la communication entre les groupes d’action locaux. Une école des cadres sera aussi créée et prise en charge par l’Institut La Boétie, lancé en juillet 2020. La fondation insoumise, dont Jean-Luc Mélenchon prendra la direction .
Le principal problème rencontré LFI c’est qu’en fait il est pratiquement impossible de remplacer Mélenchon tellement Il incarne le mouvement et le réduit même trop souvent à sa propre personne. Et le successeur aura bien du mal à faire preuve d’autant de charisme et de culture. Le risque étant que LFI se transforme tout simplement en classique organisation politique d’extrême gauche et se condamne un mouvement d’opposition minoritaire voire anecdotique.
À noter aussi que le nouveau « secrétaire national » a fait toute sa carrière professionnelle dans la politique. L’intéressé n’est pas sa qualité mais il a surtout le défaut d’être d’un sectarisme et d’un radicalisme qui risquent de diviser non seulement dans l’opinion mais au sein même de son parti.