Volkswagen : des tests sur les voitures en France…avec des surprises
Il est évident les tests il est évident que les tests qui vont être effectués sur les véhicules de la marque allemande vont révéler de grandes surprises. D’abord parce qu’il s’agit de véhicules déjà vendus, donc pas des véhicules entièrement neufs, et que les conditions d’utilisation de ces véhicules vont encore accroître les différences entre les performances environnementales théoriques et les ses émissions réelles. On peut s’étonner que Ségolène Royal qui a décidé de ces tests n’ait pas envisagée de les effectuer sur toutes les marques y compris françaises. Sera cela aurait été l’occasion de constater qu’en faite les émissions réelles sont très loin de ce qu’annoncent les constructeurs. Les tests aléatoires prévus sur une centaine de voitures vendues en France pour vérifier, dans la foulée du scandale Volkswagen, qu’elles respectent les normes d’homologation commenceront dès « la semaine prochaine » sur les Volkswagen, a précisé vendredi Ségolène Royal. Ces tests avaient été annoncés jeudi à l’issue d’une table ronde avec des représentants des constructeurs automobiles commercialisant des voitures dans l’Hexagone dans le but de « faire toute la clarté sur l’absence de fraude », a souligné la ministre de l’Ecologie sur Europe 1. Les véhicules seront tirés au sort et les évaluations seront supervisées par une commission indépendante. Par ailleurs, « dès aujourd’hui (vendredi), les contrôles de la répression des fraudes ont commencé sur les voitures Volkswagen », a déclaré Mme Royal, en déplacement à Chamonix avec le Premier ministre près de la Mer de glace. A la question de savoir si un million de véhicules Volkswagen pourraient être frauduleux en France, comme l’estime un cabinet d’experts, Mme Royal a répondu : « C’est possible, c’est pour cela qu’il faut vérifier les choses. On le saura très vite à partir du contrôle parce qu’on pourra faire un pourcentage et voir combien de véhicules ont été impactés. » En Allemagne, environ 2,8 millions de véhicules fabriqués par le groupe Volkswagen sont équipés d’un logiciel fraudeur, a déclaré vendredi le ministre allemand des Transports.